Catégorie :Anime

Idolm@ster Live For You! OVA

Aujourd’hui est un grand jour, chers lecteurs. Aujourd’hui je vais briser deux règles du blogging selon Raton-Laveur . Une grande première pour moi qui considère que les résumés d’épisodes sont chiants à mourir sauf quand c’est Jason qui les fait. L’autre régle que je brise, c’est celle des screenshots avec sous-titres. Elle a déjà dû être brisée plusieurs fois sur Meido-Rando, mais je faisais attention ces derniers mois. Or, cette fois-ci, impossible de comprendre ce qui va vous arriver sans sous-titres.

Petit rappel: cette OVA sortie ce week-end n’est autre qu’un bonus sur DVD vidéo fournie avec l’édition collector de The Idolm@ster: Live For You!, une sorte de data disk vendue au prix d’une suite pour The Idolm@ster sur Xbox 360. Qu’on se le dise déjà, ça valait le détour. J’ai l’impression d’avoir perdu quinze minutes de ma vie, mais c’était tellement énorme qu’il fallait que je le partage avec vous.

Commençons tout de suite par le pitch de cette OVA.

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Nos héroines, toutes des idol bien sûr, se séparent la veille de leur Fan Appreciation Day, un jour béni des fans ou les Idols font bien souvent des dédicaces à leurs fans, passent du temps avec eux et chantent pour eux dans un petit concert privé pour leur faire croire qu’ils sont spéciaux et qu’elles les adorent. Dans la réalité, on en est vachement loin. L’entente que les idols de Idolm@ster montrent entre elles dans cette OVA fait déjà peur: elles sont normalement sensées se tirer dans les pattes dés que cela est possible.

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En se séparant, la blonde (dont j’ai déjà oublié le nom) décide de raccompagner Haruka (l’idol principale du jeu) et une de ses amies idol chez elle. Et en attendant le train, elle leur achète de quoi boire. C’est vraiment sympa de sa part non?

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Manque de bol, elles vont roupiller et manquer leur train!

La solution? Appeler un taxi bien évidemment. C’est vrai quoi, trois jeunes idols dans un taxi en pleine nuit, mais je dois me faire des idées.

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Pas tant que ça en fait, vu que le chauffeur de taxi nous fait le coup de la panne, laissant notre trio…

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…sans téléphone portable. Et moi qui croyais que le japon était en avance sur les télécommunications? Mince alors.

C’est à ce moment-là du visionnage, tard dans la nuit je tiens à le signaler, que je reprends mon casque-micro pour parler avec Raton-Laveur et les quelques membres de l’Editotaku qui squattent le serveur Teamspeak de Twilight pour leur faire partager cette grande hilarité qui commençait à m’envahir. C’est vrai quoi, trois idols un peu loli sur les bords qui sont paumées sur une route avec un taxi en panne et pas de téléphone portable… c’est curieux.

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C’est là qu’elles voient une baraque au loin avec de la lumière! Comme y’a de la lumière on va y entrer, n’est-ce pas? M’enfin vu la gueule du majordomme, je serais une idol loli, même trois idols loli, je me méfierais grave.

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Et en plus de ça, on leur propose un bain! C’est très louche, très très louche, et tellement inattendu dans un anime bourré de filles.

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Mais notre idol blonde qui a l’air un peu plus intelligente que les deux autres (quoi que…) réveille ses deux amies car elle a entendu des choses étranges de la part de leurs hôtes…

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L’OVA prend alors une tournure effrayante. Effrayante je vous dis! Nos idols découvrent avec stupeur que des cambrioleurs ont pris en otage les habitants du manoir et ont un sac bourré de fric, et en plus ils ont confisqué les téléphones portables des filles pendant leur bain! Quelle petits joueurs, moi je n’aurais pas confisqué que ça.

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Elles décident alors de s’enfuir. Dans une version hentai qu’on verra peut-être en dojinshi, elles se feront sûrement rattraper par les cambrioleurs…

Elles tombent alors sur un camionneur qui refuse de les emmener avec lui. De toutes évidence, il doit soit vouloir éviter de passer pour un pédophile, soit il est homosexuel. De toutes façons, la petite blonde qui n’en loupe pas une invite ses amies à monter en douce dans le camion.

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Bien sûr elles se feront chopper sur le trajet et encore une fois lâchées au beau milieu de la route, sans réellement savoir où elles sont. Et le Fan Appreciation Day qui va bientôt commencer! Notez bien que l’une des filles se plaint que le camionneur aurait pu appeler la police, ça leur aurait filé une voiture pour rentrer.

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C’est là que le retournement de situation de l’OVA apparaît au grand jour!

La blonde avait en effet drogué ses deux amies afin de les faire dormir (et elle aussi, parce qu’elle est blonde quand même) dans le cadre d’un reportage bonus pour les promouvoir! Dans le plus pur style caméra cachée, tous les gens qu’ils ont rencontré étaient des acteurs! Woah, je suis trop impressionné. Notez bien tout le côté malsain de la chose.

Ceci dit, ça ne fait pas avancer le schmilblik tout ça.

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Et c’est MAINTENANT qu’elle le dit?

On découvrira par la suite qu’il y a plus de 37 messages en attente. C’est que Producer-san, c’est vous, le joueur, et vous êtes quelqu’un qui s’inquiête pour vos idols, non?

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"Il faut se dépêcher de trouver un moyen de rentrer, et vite! Et vous punirez cette blondasse dans sa loge après le concert, hein? C’est une vilaine fille."

La situation ne s’arrange néanmoins pas des masses puisqu’en errant elles n’avancent pas, aucune voiture ne se pointe, et même avec le GPS du téléphone elles réalisent qu’elles sont à l’autre bout du Japon, ou presque.

La situation est desespérée, mais Haruka, elle, garde l’espoir.

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C’est beau.

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Elle a décidément une imagination débordante, en plus d’être idiote.

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Ah-ha! Elle a tellement d’imagination, je suis sûr qu’elle a pensé que c’était un vaisseau spatial en forme d’hélicoptère. Apparement Producer-san a supplié l’une des idols issue d’une famille riche de bien vouloir y mettre les moyens et elle leur a fait venir un hélicoptère pour les rapatrier jusqu’à Tokyo. Trops gentilles entre elles ces idols je vous dis. A moins que l’hélicoptère n’ait une bombe sensée exploser en vol et tuer ses trois adversaires, bien sûr. Mais ça n’arrivera pas.

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Vite! Dépéchons-nous! En plus il faut qu’on se change pour être assortie aux autres idols.

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Et je suis sûr qu’il y en a qui ont trouvé la chute Moe.

L’OVA se termine sur ça, avec une chanson des idols en guise de credits (même pas animée, c’est balo.). Bref, comme vous l’aurez deviné j’ai trouvé cette OVA absolument hilarante. Comme quoi, il m’en faut peu parfois.

BONUS: Cet article en anglais vous montrera toutes les différences entre Xenoglossia et Live for You. Assez instructif si on s’intéresse à Idolm@ster.

Résultats du sondage CLANNAD

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D’habitude je ne poste pas vraiment les résultats d’un sondage, mais ils étaient d’une très grande importance cette fois.

Alors, quelle haremette de Clannad préférez-vous? J’avais inclus Ryou à l’époque pour l’attention qu’elle porte au héros même si elle fait partie des personnages secondaires au générique. Cependant on dirait quand même que le public ne l’aime pas…

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Voici les résultats:

  • Kyou: 46 voix (34%)
  • Tomoyo: 34 voix (25%)
  • Kotomi: 28 voix (21%)
  • Nagisa: 21 voix (16%)
  • Ryou: 6 voix (4%)

Total voix : 135

Je sais vraiment pas ce qui fait que Kyou soit si populaire alors que Tomoyo-sama est beaucoup plus originale et intéressante et tout et tout (et son arc est absolument génial). Ca doit être à cause de la "délicieuse viande de cuisse"

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C’est vrai quoi, Kyou n’est rien qu’une tsundere, c’est tout! Elle n’a a aucun mérite par rapport à Tomoyo-sama qui elle au moins sait se retirer avec grâce d’une compétition amoureuse!

Enfin, deuxième place, et devant "Are you a bully?" c’est déjà pas si mal.

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Aaaah, Tomoyo-sama en miko…. :3

Le concours Haruhi.fr

Chez Haruhi.fr, on a eu l’idée saugrenue d’organiser un concours afin de tester la foi des fans. Bien sûr ce concours ne vous engage à rien si ce n’est correctement y répondre si vous ne voulez pas qu’Oharuhi-sama ne vous expulse de l’existence par la seule force de sa volonté. Les questions sont un peu tordues mais c’est fait exprès. Pour les plus méritants il y aura des adresses mail en @haruhi.fr à gagner. A vous donc les femmes, la gloire et l’argent grâce à un superbe tatempion@haruhi.fr sur votre carte de visite.

Et puis pour suivre les résultats, vous pouvez toujours vous diriger vers le forum où un topic prévu à cet effet vous attend.

Vous aussi, montrez à la déesse à quel point vous l’aimez!

CLANNAD et son visual novel

Cet article va vous spoiler la route de Tomoyo dans le jeu Clannad, vous êtes prévenus. Si toutefois vous vous contentez de l’anime, alors lisez.

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Mais avant de commencer à parler de CLANNAD, dont la version anime passe en ce moment et que je vous ai présentée il y a peu, il est intéressant de revenir sur ce qu’est un visual novel et pourquoi certains les trouvent si intéressants.

La plupart du temps on associe un jeu japonais comme étant un "jeu de drague" voire carrément un jeu hentai, alors qu’un visual novel se situe très loin de ça.

Le date game (jeu de drague) propose bien souvent quelques choix limités dans l’histoire et se repose sur les choix que le joueur fait quant à l’emploi du temps de son personnage. Selon l’endroit et le moment où le personnage se trouve et ses statistiques, il déclenchera des évènements dans le système du jeu et pourra peut-être gagner le coeur d’une des haremettes. C’est le cas de Bloody Bride testé sur ce même site il y a un an et demi.

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Le visual novel quant à lui fait la part belle aux choix d’embranchements à effectuer dans une histoire. Le joueur suit une aventure et doit faire des choix de temps à autre qui influeront sur les personnages qu’il rencontrera et leur réaction à son égard. Parfois complexe, cet arbre de choix demandera quelques pirouettes afin de voir toutes les scènes et complèter une "route". Une route est un embranchement de l’histoire duquel on ne peut plus dévier une fois embarqué dedans. Les choix alors proposés le long de cette route influeront soit sur ces détails, ou soit sur le succès de cette route, mais une fois que la route est prise, on ne peut plus changer de route. Comme je le disais, certains VN comme CLANNAD exigeront que vous complétiez la route d’un personnage avant de faire celle d’un autre car leurs histoires s’entremèlent, et cet enchaînement provoquera le succès des deux routes en même temps.

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Les eroge, ou erogame, sont bien entendu des jeux hentai, à caractère érotique ou pornographique. Parfois cela apporte quelque chose au scénario, mais parfois cela n’apporte strictement rien, à part bien sûr du plaisir au joueur. L’acte sexuel conté comme dans un livre érotique (avec les voix et les images fixes en plus) permet parfois de s’attacher encore plus au personnage que l’on courtise. Lorsque les eroge sont adaptés sur d’autres supports, les scènes hentai sont parfois retirées et le script édité pour contourner cela, ce fut le cas de Eve Burst Error, par exemple.

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Eve Burst Error, justement, fut mon premier visual novel à proprement parler. Sorti sur Saturn puis sur PC, il a subi sur PC une véritable boucherie qui lui a retiré toutes ses scènes H. Il n’en restait plus que des sous-entendus un peu gras et des blagues sur Bill Clinton (voilà ce qui arrive quand on laisse trop de liberté à des traducteurs anglais). Pesant 3 CDs et bénéficiant de voix tout du long et pour tous les personnages ou presque, Eve Burst Error proposait un concept novateur: on jouait en fait deux personnages bien différents et assez éloignés: Kojiroh un détective eternellement fauché et Marina, une agent secret au service du gouvernement japonais. L’un devait chercher un tableau volé et l’autre protéger la fille d’un ambassadeur d’un pays du moyen-orient. Au départ les scénarios sont très éloignés mais on pouvait changer de personnage en cours de route à tout moment et effectuer certaines actions avec l’un des personnages débloquait l’histoire de l’autre indirectement. Un excellent thriller qui m’a énormément plu à l’époque grâce à son scénario très touffu. J’en avais même prévu une fanfiction qui n’a (hélas?) jamais vu le jour.

Mais revenons à nos moutons…

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Un visual novel est donc comme son nom l’indique, plus un roman visuel qu’un jeu. On passe le plus clair de son temps à lire du texte et à écouter les voix des personnages auxquels on fait face. Du même style qu’un livre dont on est le héros, on pourra choisir son nom et prénom (même si les personnages diront forcément le nom du héros initial lorsqu’ils parleront de vive voix) et les choix parfois assez difficiles qu’on aura à faire. Fort heureusement il existe quelques mécanismes fort bienvenus pour aider le joueur. Le premier est bien entendu la sauvegarde et le chargement à tout moment du jeu, ou bien la possibilité de passer une scène que l’on a déjà vue. Le texte reprendra sa vitesse initiale dés qu’un bout de texte différera de ce que l’on a déjà vu, ce qui peut arriver si l’on varie ses choix d’une partie à l’autre. Il y a en effet des choix dits "essentiels" qui influent directement sur la route à prendre ou celle en cours, et des choix bénins qui n’affectent que des dialogues.

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La force du visual novel se situe dans sa mise en scène. Si vous êtes capables d’apprécier un bon livre, un visual novel vous apportera les mêmes sensations mais améliorées par la voix et l’image. Voir les réactions sur le visage d’un personnage ou entendre l’intonation de sa voix compte énormément pour se plonger dans l’ambiance. Pour peu que l’on ait un personnage que l’on apprécie plus que les autres, le plaisir d’effectuer sa route sera décuplé par le fait que l’on joue toujours du point de vue du personnage. Il y a donc une implication du joueur qui se construit au fur et à mesur que l’on progresse. Le héros de ce genre de jeux est bien souvent assez neutre et sans caractéristique spéciale afin que le joueur puisse s’y identifier plus facilement, mais parfois les développeurs tentent des choses différentes pour les besoins du scénario.

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CLANNAD est une histoire de lycéens, certes comme on en voit souvent, mais qui nous propose des persos très attachants et originaux. Au delà de l’aspect romantique, dans CLANNAD chaque personnage féminin a un problème intérieur uque le joueur devra résoudre. Ce problème n’apparait pas au premier abord et c’est au joueur de le découvrir. L’anime a réussi le tour de force de nous expliquer plusieurs histoires en même temps: celle de Nagisa, de Fuko, de Kotomi ou de Tomoyo mais sachez que vous ne pourrez en explorer qu’une par partie dans le jeu.

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Si on devait parler des différences entre l’anime et le jeu, on pourrait se dire que Kyoto Animation ne s’est pas foulé, car ils ont repris des tas de situations du jeu. Pourtant on doit plutôt voir cela comme une adaptation fidèle et dynamique qui nous fait parcourir plusieurs routes (plusieurs arcs en fait) à la fois. Dans le jeu, une fois une route enclenchée, l’interaction entre le héros et les différents personnages se trouve limitée au strict minimum. Le héros ne va interagir qu’avec le personnage qu’il a choisi ou presque.

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Dans le cas de Tomoyo, puisque au cas où personne ne l’aurait remarqué, il s’agit de mon personnage préféré, il va falloir l’aider à devenir présidente du conseil des étudiants afin qu’elle réalise le but qu’elle s’est fixée en entrant dans cette école. Seulement voilà, quand deux êtres marchent dans des directions opposées, une relation amoureuse est difficile, et c’est le héros qui ira rompre le premier, malgré que la romance était bien engagée. Mais Tomoyo fera le pas suivant pour revenir vers lui une fois sa mission accomplie, même si elle se sera aperçue qu’elle a manqué huit mois de sa vie, huit mois de sa vie avec celui qu’elle aime.

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Tomoyo est un personnage très intéressant. Elle parle calmement, met un point d’honneur à se comporter comme une fille, et essaye de se racheter une virginité après avoir vécu comme une délinquente au collège et avoir semé la terreur dans son lycée. Ses motivations au départ un peu obscures sont en fait très louables, mais si vous avez vu l’épisode 18 de CLANNAD l’anime, vous savez sans doute de quoi je parle. Sa façon de traiter le héros une fois qu’ils sont ensemble est d’ailleurs assez originale et mignonne. Loin de l’archétype de la tsundere habituelle, on sent dés le début qu’elle ne nourrit aucune agressivité particulière pour le héros ou Sunohara malgré tout ce qu’elle lui fait subir.

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Les visual novel en général proposent bien souvent de meilleures histoires, romantiques ou non, que des animes tirés de manga, notamment grâce à l’absence de ‘fillers’, ces épisodes ou ces pans de l’histoire qui ne servent strictement à rien. Dans un visual novel, on va droit au but, toute parole a une répercussion sur les relations entre les personnages et on a pas l’impression de perdre son temps (sauf avec Sunohara dans CLANNAD, mais c’est plus pour l’humour.).

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Pour ceux que ça intéresse donc, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour apprécier CLANNAD en anglais si vous cherchez bien sur Hongfire. Les fans ont en effet traduit le jeu presqu’entièrement et crée un patch de voix qui les ajoute à la version PC qui initialement n’en bénéficiait pas. A noter également que les voix du jeu sont les mêmes que celles de l’anime, ce qui aide beaucoup à apprécier les personnages.

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CLANNAD le jeu, mais aussi l’anime, aura réussi à me faire pleurer à plusieurs reprises (notamment dans l’anime lors de la fin de l’arc de Fuko). La série entre ansi dans mon panthéon et je me demande bien laquelle de mes futures machines va hériter du nom "Tomoyo".

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D’ailleurs j’ai même déjà acheté ça, et j’attends patiemment qu’elle arrive à mes côtés, hohohoho… En parlant de cette figurine d’ailleurs, Raton-Laveur m’a fait remarquer qu’elle portait des chaussons Pedobear… Que voulez-vous, c’est de Raton-Laveur dont on parle. 🙂

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Et ceci mes amis, est la récompense qu’on obtient après avoir complété la route de Tomoyo a trois heures du matin alors qu’on a une grosse grippe et qu’on est fiévreux et qu’on passe le plus clair de son temps à se moucher. Mais les visual novel sont très addictifs, quand on parcourt la route de son personnage préféré!

(Cet article aidera peut-être Tomoyo à remonter dans le sondage à gauche, là… Au passage, utilisateurs de Linux, la dernière version de Flash sortie ces dernières semaines permet enfin d’apprécier le sondage en question, propagez donc la bonne nouvelle et mettez votre plugin Flash à jour.)

Spice and Wolf

Les Japonais sont formidables. On a vu des tonnes d’animes ou de mangas traîter de sujets aussi divers et variés que le go, la boxe, les courses de rue, ou encore la confection de pain. Loin de ces univers contemporains cependant, Spice and Wolf est une série qui nous plonge dans le commerce au sein d’un monde fantasy. Ici, pas d’épée, de magie, de dragons et de démons, il est juste question d’église, de villes et de villages, de commerçants et de divinités.

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Et là vous vous dites sûrement "Mais qu’est-ce qu’il nous fait, là, à parler d’une série sur le commerce?". Justement, c’est là que la série intrigue.

L’histoire, c’est celle de Craft Lawrence, un marchand ambulant qui se déplace de ville en village pour acheter et vendre divers biens. Son rêve c’est de se construire un magasin à lui, mais il a encore beaucoup à faire pour ça. Le truc c’est qu’en repartant d’un petit village Lawrence trouve une jeune femme dans son chariot qui pionce sur les fourures de loup qu’il transporte. Mais le plus étonnant avec cette fille, c’est qu’elle a des oreilles et une queue.

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Elle se présente comme Horo. Horo la Sage. C’est une divinité louve de plus de 600 ans qui s’assure que les récoltes du village local soient prospères d’année en année. Mais avec la montée en puissance de l’Eglise, les gens croient de moins en moins en elle, et elle se dit qu’elle pourrait retourner chez elle vers le Nord, et exige de Lawrence de voyager avec elle jusque là. Lawrence n’est pas trop d’accord au début mais se laisse volontiers faire devant le charme de Horo. Comme le disait Skav dans son article sur les séries de cet hiver , Horo est étrangement charmante et agréable. Non seulement elle possède une certaine maturité et un pouvoir de séduction dont elle est consciente, mais en plus de ça, elle prouvera que son titre n’est pas usurpé, puisqu’elle aidera Lawrence de nombreuses fois, en se faisant passer pour sa femme et en marchandant mieux que lui, à augmenter ses profits, jusqu’à ce qu’ils n’attirent l’attention de gens peu scrupuleux…

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On aurait pu initialement croire à une tranche de vie avec de la romance, mais finalement la série se bouge un peu dés l’épisode 4 et devient réellement intéressante, avec des entités luttant pour un pouvoir économique dans un monde où plusieurs types de monnaie cohabitent. Loin d’être chiants, les discours sur l’économie du coin sont en plus aisés à suivre et avec un minimum de réflexion on comprend très vite les enjeux.

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Côté technique, on a affaire à du correct sans plus. IMAGIN à qui l’on doit Strawberry Panic ou quelques boulots d’animation sur Eureka Seven, ne se foule pas trop, et hormis des dessins agréables, l’animation elle laisse un peu à désirer par moments. L’opening et l’ending sont néamoins de bonne facture et très sympas à écouter.

Avec son héroine aux allures de Firefox-tan et son univers atypique, Spice and Wolf saura charmer les téléspectateurs, pour peu qu’ils aiment les histoires d’échanges et de commerce saupoudrée d’une légère pincée de romance. C’est en tous cas une bonne série de ce début d’année que je recommande.

Clannad

Je dois vous avouer quelque chose. Bien que beaucoup ici pensent que j’adore les anime harem, ce n’est pas vraiment le cas. Bien sûr ce genre me plaît, mais il faut quelque chose pour réellement m’accrocher. Des personnages intéressants seront nécessaire, et pas seulement pour leurs physique parfaits.

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Il se trouve que Clannad est issu de l’imagination des gentils bonhommes du studio Key. Le studio Key a qui l’on doit notamment Air, et Kanon, plus connu déjà. Kanon m’avait relativement plu même si je le trouvais sacrément lent à bien des moments, et Air ne m’a tout simplement pas attiré. En l’occurence, je me suis méfié de Clannad.

Mais comme d’habitude, mon entourage m’a soufflé "Tu devrais mater Clannad, c’est bien." et comme je suis un gentil garçon dans le fond, je les ai écoutés, et je me suis mis à regarder le début de la série sans trop de conviction.

Le premier truc qui choque, c’est quand même l’opening qui semble classique au premier abord, mais se montre bien plus entraînant qu’on ne le pense. Et comme d’habitude avec Kyoto Animation (responsables de Lucky Star et de La Mélancolie de Haruhi Suzumiya, pour les deux du fond qui hibernent) l’animation poutre totalement. La preuve en images:

Je reviendrai sur l’ending plus tard.

Clannad donc, sous ses airs de harem (après tout il est adapté d’un dating sim du même nom surti sur PC et PS2 quelques années plus tôt) cache des personnages très intéressants.

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L’histoire est celle de Tomoya Okazaki, un lycéen comme les autres, qui va faire la rencontre de Nagisa, une fille un peu bizarre mais pleine de bonnes intentions et qui va vouloir faire revivre le club de théatre de leur école. Tomoya est entouré d’autres personnages tout aussi charismatiques: Sunohara son meilleur pote qui aime se prendre de sevères dérouillées par Tomoyo, la reine de la baston de l’école qui essaye de devenir plus féminine…

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…ou de Ryou et Kyou, deux soeurs, l’une tendre et déléguée de classe, et l’autre une tsundere totale. Il y a bien d’autres personnages mais je ne vais pas vraiment en dire plus pour le moment histoire de vous laisser la surprise. Tout ce que je peux dire c’est que Clannad, à l’instar de ses ainés Kanon et Air, laisse une grande place au surnaturel.

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Cette adaptation de Clannad est donc signée KyoAni comme je l’ai dit précédemment, et c’est ce qui rend finalement cet anime a priori banal aussi bon. On sent la patte KyoAni rien qu’à la qualité de l’animation, du presque jamais vu pour une série de 26 épisodes, ce qui laisse augurer une orgie visuelle lors de la sortie de la seconde saison de notre déesse. L’humour est également plus présent qu’à l’accoutumée pour ce genre d’anime, et il m’est arrivé, au moins une fois par épisode, de faire pause pour éclater de rire, une attitude rare ces derniers temps. L’aspect comédie est surtout amené par Tomoya et sa façon d’embêter ses camarades, en particulier Fuko.

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Mais Tomoya a lui aussi ses problèmes, avec son père contre lequel il semble nourrir une certaine haine… Au vu des personnages déjà introduits et des premières petites révélations que j’ai pu découvrir lors des cinq premiers épisodes visionnés, je pense ne pas être au bout de mes surprises et j’imagine que tout comme pour Kanon, la série va être découpée en arcs se centrant sur différents personnages.

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Clannad est bien plus bourré d’humour qu’on ne le croit, et m’a rappelé à certains moments Lucky Star du même studio à ce niveau. On a cependant bien affaire à deux animes très différents, qu’on se le dise. Il n’empêche que Clannad est une véritable petite bombe visuelle.

L’ending est lui aussi d’excellente facture. Doux, mélodieux et saupoudré d’une épaisse couche de sucre, vous allez vous le repasser en boucle pendant un bon moment, c’est garanti.

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Clannad est a recommander à tous ceux qui trouvaient les animes harem lents et imbitables. Doté d’un humour recherché qui assure un rhythme sans grand temps mort au court des épisodes, et d’une histoire qui promet de vous faire rêver. Clannad me ferait presque penser que la magie existe encore en ce bas monde.

Read or Die / Read or Dream

Comme vous pouvez le constater ces derniers temps, les grands articles sur Meido Rando se font plutôt rares. Je pourrais vous trouver tout un tas d’excuses mais ça serait assez malhonnête. La vérité est que je suis très occupé par mon plan de domination mondiale à coups de nekomaids. Les négotiations pour acheter l’île de Maid Land se passent bien et je devrais bientôt pouvoir commencer à établir une base sous-marine afin de terraformer l’île et…

Et je m’égare.

Profitant de la chute programmée de Manga Distribution je me suis permis de faire mes emplettes chez eux, chose que je n’avais pas faite depuis des années. L’occasion pour moi de me payer des séries que j’avais toujours voulu avoir en DVD sans vraiment oser cliquer sur commander. Il va sans dire que j’ai parfois hésité, notamment sur les coffrets Full Metal Panic. Mais comme je les possédais déjà en version US, à quoi bon? Il n’y a que Mahoro et notre déesse qui sont capables de me faire acheter leurs séries à la fois en français, américain, et japonais.

Et je m’égare encore.

Bref, j’en ai pris pour au moins 150 € si mes souvenirs sont bons, et dans le lot, il y avait notamment une série oubliée de mon esprit. Quelques vagues souvenirs des fansubs hantaient ma mémoire, mais rien d’inoubiable. Je me souvenais d’une série sympa mais avec un rhythme tout mou, mais ce n’est que quand j’ai donné à Feena le premier DVD de Read or Dream à manger, que je me suis soudainement rappelé qu’en fait cette série, elle était bien.

Petit rappel pour commencer.

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Read Or Die, c’est une série d’OAVs sorties en 2001. Ca ne nous rajeunit pas, mais c’est l’époque à laquelle j’ai découvert le fansub en masse. ROD est surtout une série de romans de Hideyuki Kurata, bien avant que la folie des romans traduits en anime ne prenne, donc.

Les OAV ont fait grand bruit à l’époque notamment grâce à un graphisme soigné, une animation de bonne facture et des combats spectaculaires et bien chorégraphiés. Beaucoup pensaient que cela ressembalit à un "X-Men" à la japonaise, mais c’était bien plus que cela.

Sans révèler toute l’histoire, Yomiko Readman est un agent de la British Library, elle s’occupe de récupérer des livres rares pour le compte de l’agence, mais il se trouve que des ‘ijinns’, sortes de personnes illustres ramenées à la vie et dotées de pouvoirs surnaturels, veulent également ces livres que Yomiko est sensée trouver.

Yomiko, alias "The Paper" est ce que l’on peut appeler de nos jours une nerd totale du livre. Elle vit pour lire, ne change jamais de vêtements, prend très peu soin d’elle, et en plus de ça fait preuve d’une naïveté extraordinaire. Mais Yomiko ne porte pas son nom de code pour rien et a la faculté toute aussi extraordinaire de manipuler le papier, pour se protéger, pour couper, ou ou attacher quelque chose. Tant qu’elle posséde ne serait-ce qu’un bout de papier, elle peut faire quelque chose avec. Et le succès de Read or Die repose sur son utilisation inventive du papier qu’elle a à sa disposition.

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Yomiko sera épaulée de Miss Deep, un autre agent de la British Library qui possède elle aussi un pouvoir, mais différent de celui de Yomiko. Je ne vais quand même pas tout vous révèler.

Le succès des OAV de Read or Die fut indéniable, et c’est ce qui poussa les détenteurs des droits à créer une série animée de 26 épisodes en 2003.

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Encore une fois la série commença sur les chapeaux de roues où l’on découvre trois soeurs chinoises, Anita, Maggy et Michelle (qu edes noms très chinois vous en conviendrez) qui tiennent une agence de détectives à Hong Kong. Elles seront embauchées par l’éditeur de Nenene Sumiregawa pour la protéger durant son voyage pour promouvoir son livre. C’est à cette occasion que l’on découvrira que les trois soeurs manipulent aussi bien le papier que Yomiko, que Nenene semble bien connaître. D’après Nenene, Yomiko aurait subitement disparu sans laisser de trace, et elle est depuis à sa recherche.

Bien qu’on puisse le considérer d’abord comme un spin-off, une histoire séparée de Read or Die, Read or Dream n’est ni plus ni moins qu’une séquelle qui se passe 4 ans plus tard. Le scénario est plutôt bien ficelé même s’il met un certain temps à se mettre en place (une demi-douzaine d’épisodes). Bien que cela soit lent au début, les premiers épisodes ne sont pas du tout désagréables et permettent de se familiariser avec les personnages. Anita, Michelle et Maggy ont beau être soeurs, elles n’en sont pas moins assez différentes, surtout Anita qui semble détester les livres pour une raison inconnue, Maggy la grande timide garçon manqué, et Michelle qui est un peu inconsciente par moments. Tout ce beau monde va se retrouver embarqué dans une aventure qui, si on était pas dans le monde assez fantastique de Read or Die, serait complètement improbable. Ici tout se laisse visionner et il n’y a que de très rares temps morts. Aucun épisode filler ou résumé n’est présent, et chaque moment a son importance. La qualité de l’animation est également au rendez-vous.

Une rapide parenthèse sur les doublages français: J’ai pour habitude de lire mes DVD français dans la langue de Molière pour tester les doublages. Je fais de même avec les DVDs américains, et pour moi revoir une série dans une autre langue est comme la redécouvrir sous un autre angle. Le DVD des OAV de Read or Die, sorti chez Dybex, a été plutôt bien doublé. Les personnages ont des voix qui collent et le ton y est. En général je n’ai pas trop à meplaindre des doublages français . Sauf que dans le cas de Read or Dream donc,la série télé éditée chez Déclic Images, les doublages sont complètement à la ramasse. Le ton n’y est pas du tout, certaines gamines ont une voix d’adulte, Nenene donne l’impression désagréable d’abuser de la cigarette, mais le plus choquant reste quand même l’épisode où un personnage agonise et la doubleuse n’y est pas du tout et parle presque comme si la fille n’avait même pas une égratinure alors qu’une lame lui a transpercé le corps. Les seules qui tirent leur épingle du jeu sont Maggy avec sa voix discrète et pas trop féminine qui colle bien, Anita avec ses airs de gamine et la meilleure amie d’Anita qui s’occupe de la bibliothèque de l’école, qui lui va également bien. Comme quoi, il n’y a pas que des défauts à ce doublage français made in Déclic.

Je dois quand même reconnaître que l’adaptateur a su me divertir lors d’un épisode… Dans cet épisode donc, les camarades de classe d’Anita organisent une chasse au fantôme dans la bibliothèque de l’école, la nuit. Il va sans dire que le ‘Poltergeist’ tant redouté n’apparaît pas, et au bout de quelques heures, l’une des fillettes sort alors un ‘Hé bien on dirait que Popol fait son grand timide ce soir!’ fort bien senti.

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En bref, j’avais oublié à quel point Read or Die m’avait marqué à l’époque, et ce fut un réel plaisir de se refaire les OAV puis la série télé presque d’une traîte. Une série bien réalisée, avec des personnages attachants, une bonne dose d’humour et d’action, et plein de bons souvenirs en tête une fois finie. C’est chaudement recommandé pour quiconque serait passé à côté.

Une question que je me suis souvent posée, cependant: pourquoi le président des USA dans la série se pisse régulièrement dessus quand ça ne va pas? (à la manière de Otacon dans Metal Gear Solid.) Troublant, non?

Kimi ga Nozomu Eien (Rumbling Hearts)

Afin de traiter de la seconde saison qui a débuté récemment sous forme d’OVA, je ne peux que parler de la première avant, vu comment elle m’avait marqué à l’époque.

Kimi ga Nozomu Eien est issu d’un Erogame (un jeu hentai, quoi, comme d’habitude.) sorti sur PC il y a déjà fort longtemps maintenant. Comme beaucoup d’Erogames, KGNE n’a rien d’innovant techniquement parlant: des images fixes, des sprites qui parlent, des choix multiples… Oui mais comme Kanon, Snow Drop, Fate Stay Night ou Tsukihime, KGNE brille par son scénario très travaillé et surprenant.

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Cet article fut très difficile à réaliser, notamment parce que parler de la saison 2 de Kimi ga Nozomu Eien implique de parler de la première itération de la série animée, et en parler implique également de spoiler le principal attrait de la série, à savoir sa véritable intrigue et comment celle-ci se dénoue.

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Ceci est donc un avertissement: vous voulez en savoir plus et regarder Kimi ga Nozomu Eien? Ne lisez pas ce qui suit, ça va spoiler grave. Pour la petite histoire, sachez simplement que malgré l’aspect bateau des deux premiers épisodes de la première série, celle-ci ne révélera que ses véritables intentions à la fin du second épisode, où vous aurez l’impression de vous être fait renverser par un camion, comme euh… non, en fait, rien.

Notez que à l’heure où j’écris ces lignes, les premiers DVDs devraient être sortis en France chez Anima sous le nom de Rumbling Hearts. Allez vous les procurer!

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Pour ceux qui n’ont pas peur ou ceux qui ont déjà vu la première série, je m’occupe de leur rappeler l’histoire: Hayase Mitsuki est une super(be) nageuse au lycée, et est promise à un bel avenir sportif. Elle est dans la classe d’un type, Takayuki Narumi et de son copain Shinji, mais elle a aussi une grande amie depuis le collège, Suzumiya Haruka (aucun lien de parenté avec Ayako ou notre Déesse.) qui est malheureusement dans une autre classe. Il se trouve que Haruka, cette grande timide un peu nunuche sur les bords est amoureuse de Takayuki, et Mitsuki va jouer les entremetteuses pour caser sa copine et son camarade de classe.

Jusque là commme je vous disais c’est hyper prévisible et même un peu trop gentillet. Narumi va sortir avec Haruka et pour peu que vous ayez la fibre fleur bleue en vous, vous allez trouver ça mignon, bien que pas très excitant (jusqu’à ce que nos deux tourteraux couchent ensemble, mais ne vous en faites pas, ça ne sera pas la seule scène de sexe franchement suggérée de la série.)

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Le truc, c’est que lors d’un rendez-vous fixé par Narumi à Haruka, notre héros va tomber sur Mitsuki qui lui annonce que c’est son anniversaire quand même et qu’il pourrait bien lui faire un cadeau. Elle exige qu’il lui offre une petite bague, et il se rend compte qu’il est bien à la bourre pour son rendez-vous. Et là, c’est le drame. Sur place, il ne trouve qu’une foule autour d’un cordon de police et le ruban d’Haruka tâché de sang et une cabien téléphonique défoncée.

Pour la petite anecdote, une émeute faillit se produire lors d’uen nocturne Epitanime (hors convention) où le projectionniste a annoncé à toute l’assemblée qu’ils ne passeront pas l’épisode suivant ce soir-là.

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Très honnètement, le second épisode vous met un coup dans la gueule, une baffe incroyable comme jamais je n’en avais reçue auparavant. Je ne me souviens plus lequel de Darksoul ou moi avions découvert la série en premier, mais nos réactions sur IRC au départ avaient été pour le moins "sur le cul." Surtout qu’à la fin du second épisode, on ne sait rien, à part que Narumi est totalement effondré et Mitsuki réalise qu’elle est également fautive, mais elle garde la bague quand même. Le tout est renforcé par un ending unique à cet épisode où on voit les personnages apres-coup sans savoir ce qu’ils se disent vraiment. Et surtout, on ne sait pas si Haruka est vivante, ou pas.

On apprendra par la suite qu’elle sera dans un coma profond pendant 3 ans. Personnellement j’aurais presque préféré qu’elle meure et que son fantôme hante Mitsuki et Narumi qui vont bien sûr, se mettre ensemble.

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Kimi ga Nozomu Eien est rempli de ces moments tragiques. On y voit un Narumi torturé qui se sent fautif, une Mitsuki qui tente de le "réconforter" et de tous les personnages autour d’eux qui ont été également grandement affectés par l’accident d’Haruka. Le drame est de grand niveau, et on a hâte de savoir comment cela va se terminer au bout de 14 épisodes.

En fait, cette seconde saison n’est pas une continuation de la série à proprement parler, mais une histoire alternative où Narumi choisit Haruka (la seconde saison est sous-titrée "Haruka’s Route". Si vous êtes assez malins vous aurez compris que je vous ai également spoilé la fin de la saison 1, je suis vraiment une enflure.

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KGNE a l’époque m’avait énormément marqué. A un tel point que j’avais lancé le projet de le fansubber lorsque je travaillais encore chez Trilium. On a réussi à sortir toute la série malgré de très nombreux retards comme à notre habitude. Pour moi l’empereur du WAFF (Warm and Fuzzy Feeling, un sentiment qui fait chaud au coeur), c’était carrément une révélation, un véritable coup de coeur, j’étais fan dés la fin du second épisode.

Il va alors sans dire qu’une fois la seconde saison annoncée, j’ai été transporté de bonheur, je me suis fait dessus, je ne tenais plus en place quoi. Sans compter quej’étais et je le suis toujours, un Haruka fanboy. Et vous pensiez qu’Haruhi était la seule raison pour laquelle ma petite Ayako a hérité du nom de famille Suzumiya? Quelle erreur!. D’ailleurs j’offre 150 000 Maid Points à quiconque réalise un fanart avec Haruka, Ayako, Haruhi et Akane Suzumiya toutes ensemble. C’est dit.

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Et cette seconde saison est arrivée, et nous découvrons une Haruka qui sort de l’hopital dans cette première OVA.

Je trouve que Narumi est bien mieux avec Haruka, mais j’ai l’impression que pour une OVA, ils se sont pas trop foulés niveau qualité graphique: ça tient plus de la série télé qu’autre chose. Même si il semblerait que tout ne soit pas tout rose au pays de nos deux amoureux, il ne se passe pas grand chose hormis à la fin, où on sent qu’ils ont tenté de nous faire un "coup de pute" comme à la fin du second épisode de la première saison, mais ça ne claque pas aussi fort, j’ai a peine senti ma joue piquer en fait.

Que dire de plus? Que les fans regardeonrt cette OVA quand même avec une certaine curiosité et voudront certainement voir la suite. Les autres passeront leur chemin.

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KGNE restera une de mes séries favorites pour l’histoire qu’elle raconte et parce qu’on ne peut que se sentir tristes pour Haruka. Malgré sa nunucherie, celle-ci se montrera extrémemnt forte tout au long de la première saison. Je ne pouvais que m’identifier à elle sur certains points, notamment parce qu’elle devait luter contre une autre fille qui possédait alors un avantage non négligeable: le fiat de pouvoir sortir de l’hopital et de pouvoir marcher. Un handicap, quel qu’il soit, pèse beaucoup pour ceux qui en souffrent, car socialement, humainement, on ne peut s’empêcher de se sentir inférieur parce qu’on ne possède pas les mêmes libertés et avantages que les gens normaux. Cela ne fait que rendre les victoires encore plus jouissives, mais il y a des moments où cela file un coup au moral.

Je voudrais également dédier cet article à Alexandrea, Rosalys et Morgan. Je n’oublierai jamais la soirée où je vous ai fait découvrir KGNE, la soirée où vous m’avez totalement percé le coeur 😛

They are my noble masters

Et voilà, au lieu de vous parler des OAV de la nouvelle saison de Kimi ga nozomu eien, je me mets à vous parler de cette ignominie qu’est "They are my noble masters"

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"Chouette, des meido", me disais-je. L’anime de maid reviendrait-il au goût du jour? Hélas! En regardant le premier épisode, je me suis retrouvé devant un croisement batard entre Hayate no Gotoku et He is my master.

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Je situe l’histoire: Ren et sa soeur (dont j’ai oublié le nom) fuguent de chez leur parents et errent dans leur nouvelle ville afin de chercher du travail (Honteusement repompé sur He is my master). En "sauvant" une jeune fille bien riche. Je vous épargnerai le ridicule du sauvetage, vous vous metriez à me regarder bizarrement sachant que j’ai été au delà de ce passage. Bref, notre héros et sa grande soeur, qui en plus d’avoir une capacité intéressante de transporter tout un tas d’ustensiles sur elle, a un brother complex très prononcé. Et le pire c’est que ça n’a pas l’air d’inquiéter le héros. (et on le comprend.)

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Ils vont être invités à manger chez la fille qu’ils ont ramené chez elle, et qui se trouve être l’une des trois soeurs maîtresses de la maison. Bien sûr qui dit maîtresse dit meido et aussi majordomme. Et c’est là que la maîtresse la plus agée, Shinra, qui ne se prend pas pour de la merde, va décider d’embaucher Ren et de le mettre à l’essai en le faisant notamment affronter le Colonel, majordomme en chef de la maison. Et c’est là qu’on se dit "Mon dieu mais ils ont tout repompé sur Hayate no Gotoku." et on a tout à fait raison. La soeur du héros va quant à elle travailler comme meido, même si le premier épisode ne nous donne pas le plaisir de la voir en uniforme.

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Outre donc une repompe sauvage de concepts d’autres animes, "They are my noble masters" se permet également le luxe d’avoir une animation sans plus, des personnages débiles et sans aucun charisme (à part un ou deux) qui vont rapidement vous énerver.

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Alors pourquoi je regarde? Peut-être parce que Yuko Goto et Rie Tanaka officient dedans? Peut-être aussi parce que j’adore les maids. Je me tape après tout le manga de Hanaukyo Maid Tai ("Monsieur est servi", en français) et j’en redemande.

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Y’a des jours comme ça où je me dis que je dois aimer me faire du mal.