Catégorie :Anime

Myself, Yourself

s1185345490.jpg.jpeg

Quel nom étrange pour une série: Myself, Yourself. Et pourtant derrière ce nom étrange se cache une série on ne peut plus classique de harem anime tirée d’un visual novel (comprendre, jeu vidéo bourré d’images et de textes) à sortir sur PS2. Classique? Hep, pas si vite que ça…

myselfyourself.jpg.jpeg

Authentique.

Myself_Yourself_01.gif

L’histoire c’est celle de Sana, un ado japonais type. Très type même, qui cumule les poncifs du genre. Relativement beau gosse, entouré de jolies filles, a bon coeur et n’a pas trop l’air con. Enfin ça, c’est ce qu’on pense jusqu’à ce qu’il rencontre Nanaka.

Myself3.jpeg

Mais, petit retour en arrière d’abord, car la série débute sur un flashback dans lequel Sana s’en va de sa petite ville natale avec ses parents à l’âge de 11 ans. C’est toujours un peu difficile à cet âge de partir loin de ses amis, mais bon, heureusement qu’ils ont préparé une petite fête d’adieu.

Myself.jpeg

Non ce n’est pas Haruhi petite, mais la grande cousine du héros, Aoi.

(ceci dit vous pouvez quand même lever vos brassards au ciel et réciter la prière, ça ne vous fera pas de mal.)

Le truc c’est que Sana revient 5 ans plus tard dans sa ville natale pour y vivre seul. Il sera quand même hébergé dans le bâtiment résidentiel que son oncle et sa tante possèdent, histoire de rassurer sa mère qui l’appelle tous les soirs, et on sent que ça le pèse. Sana y retrouvera en premier sa cousine qui s’est plutôt bien… épanouie.

Myself4.jpeg

Tiens, une Miko? Y’a bon.

A côté de ça, Sana va s’apercevoir que certains trucs ont changé dans sa ville, et d’autres non. Le moment fort survient lorsqu’il se pointe à l’école pour son premier jour et attérit, comme par miracle hein, on est dans un anime harem après tout, dans la classe de son ancien meilleur pote Shusuke et de sa soeur jumelle, Shuri. Loin d’être des faire-valoirs au héros et à l’héroine, ce sont bien des personnages à part entière.

Myself5.jpeg

Tout ce petit monde a bien grandi, mais le drame survient lorsque Sana dit bonjour à une très jolie fille qui se pointe dans la classe, avant qu’elle ne le gifle violemment.

Myself6.jpeg

Bad move, Sana. Car cette fille, c’est bien Nanaka, oui, la gentille Nanaka toute mimi pour laquelle il avait le béguin étant petit. Voilà ce qui arrive quand on laisse trop longtemps une fleur sans attention, elle devient une redoutable tsundere.

Myself7.jpeg

Voilà grosso-modo la trame de Myself, Yourself. Rien d’extraordinaire, si ce n’est que la qualité d’animation est plutôt bonne pour un anime du genre, sans oublier l’humour pas trop lourd, quelques petites doses de ecchi ici et là pour pimenter le tout, juste la touche qu’il faut en fait, et puis des développements assez rapides dés le second épisode, qui viennent donner de l’eau au moulin

Et puis, l’opening est assez bien foutu j’ai trouvé, et laisse augurer du bon pour la suite.

Bref, Myself, Yourself est globalement une bonne surprise. Loin d’être transcendant, ça reste agréable à suivre et malgré un début classique (le héros qui revient dans son coin en ayant oublié plein de choses), ça devient un peu plus intéressant et original par la suite. Pour peu qu’on aime le genre, évidemment, ou bien pour peu qu’on arrive à supporter la voix absolument horrible de Aoi (c’est la doubleuse de Chiyo-chan de Azumanga Daioh) qui ne lui colle pas du tout et qui tape sur le système. Mais bon, mon kawaii-o-meter reste dans le positif la concernant, je suppose que c’est donc bon signe.

P.S.: Nous sommes en pleins quarts de finale du Grand Tournoi des Maids et c’est le drame, Mahoro va peut-être perdre. Pensez donc à voter à gauche. Je n’avais pas fait d’appel à voter jusqu’ici mais là, il le faut, c’est important, chaque voix compte. Et au pire, elle gardera tout son honneur en perdant de justesse!

Les mecs du train

C’est un peu malade que j’écris ce billet, veuillez m’excuser par avance de toute connerie anormale.

On va commencer, donc. Qui ici n’a jamais entendu parler de Densha Otoko? Personne? Ah si, le type du fond là? Hé bien tu vas voir par ici et tu reviens quand tu as fini.

Densha Otoko a été adapté en un certain nombre de supports: films, série télé, romans, et tout particulièrent ici en mangas. Même si le concept est rigolo et plein de bons sentiments (histoire de montrer que les otaku ça a aussi un p’tit coeur sensible), il ne faut pas oublier que c’est un succès commercial assez important au pays du soleil qui se lève très tôt le matin et se couche très tôt le soir. Donc, ne prenez pas pour argent comptant tout ce qu’on vous dit. Il y a quand même des chances que ce mythe soit fabriqué de toutes pièces.

Enfin bref, en ce qui concerne le support mangas, je me suis dit que j’allais tous les tester, car il existe pas une, pas deux, mais bien trois versions du manga "Densha Otoko". Elles sont toutes les 3 sorties en france, sous deux éditeurs différents, Kurokawa et Taifu Comics. Le truc bien par contre c’est que l’aventure pour les deux premières versions présentées ici ne dure que 3 volumes.

Il existe une version shoujo, shonen, et une autre… un peu bizarre. Je vais vous les présenter.

923641.pid.jpg.BIG.jpg.jpeg

La première à être sortie c’est celle-ci, la version "shoujo" avec ses visages tout ronds et ses smileys en forme de chats pour symboliser les "Anonymous" de 2channel. Bien qu’amusant au premier abord, "Hermes" dans cette version arrive à réaliser l’exploit d’être plus niaise que celle de la version télé. Cependant, pour peu qu’on aime les histoires tournées à l’eau de rose avec son héros tout gentil qui tente de se faire bien voir devant la belle fille de riche qui voit en Densha son chevalier sur son beau destrier blanc, on trouvera cette version "Le garçon du train" agréable à lire, mais sans plus.

9782351421314R1.jpg.jpeg

Chez Kurokawa, on garde le titre original et on appelle son manga "Densha Otoko". Clairement la version "Shonen" du trio, ça se voit tout de suite aux visages mais aussi à la disposition des cases et au dynamisme de l’histoire. Bien que très peu différente de la première version chez Taifu Comics en terme de scénario (à tel point qu’on se demande si c’est pas un simple copier-coller avec un dessinateur différent) on se retrouve par contre en présence d’un Densha un peu plus mâle et d’une Hermes un peu plus féminine et qui n’hésitera pas à flirter avec notre otaku sauveur des dames. Un portait donc un peu plus rafraîchissant que ce dont on nous a habitués parmi les autres adaptations. Une fois le dessin bien apprivoisé (parce qu’il est un peu étrange au premier abord), on appréciera la lecture de cette version.

928932.pid.jpg.BIG.jpg.jpeg

Taifu Comics remet le couvert avec la dernière version, sous titrée "Sois fort garçon!" qui est, comment dire, très étrange. D’un dessin approximatif (je trouve), d’un design assez douteux (après bien sûr, vous me direz que les goûts et les couleurs, tout ça…) et d’une narration encore plus étrange, c’est clairement la version qui se démarque des deux autres, et qui fait des petits écarts scénaristiques (par exemple l’histoire ne commence pas avec Densha nous racontant sa journée sur 2channel). C’est également la version que j’aime le moins. A vrai dire je ne pense pas acheter les autres volumes de celle-ci tant la lecture du premier m’a semblé être un ennui mortel comparé aux deux précédents. Pourquoi? Bonne question, peut-être tout simplement le style graphique auquel je n’accroche pas du tout.

Bref, si vous ne deviez en prendre qu’une préférez la version Kurokawa, de loin la plus amusante à lire, si vous ne connaissez pas Densha Otoko du tout.

Ma femme est une étudiante

Vous vous souvenez peut-être de ce billet datant de deux ans et qui parlait de cette série aux débuts intéressants mais qui malheureusement s’est vite vue achevée par la stupidité du studio MadHouse (qui a un peu repris du poil de la bête récemment, mais c’est pas encore ça.)

Hé bien Tonkam s’est décidé à sortir le manga dans nos vertes contrées. Manga dont l’anime est originaire. On se dit souvent que le manga est bien souvent meilleur que sa série animée, alors, c’est vrai ou pas?

928838.pid.jpg.BIG.jpg.jpeg

Je coupe le suspense, le manga est… très différent. Bien que très attrayant au premier abord, avec ses 90% de pages remplies de couleurs chatoyantes et de formes alléchantes, on a plus l’impression de lire un doujinshi ou un mini-artbook ecchi avec des petites histoires de quelques pages seulement. On comprendra avec les notes à la fin qu’il s’agit de mini histoires pré-publiées dans des magazines japonais. On a quand même droit dans les dix derniers pourcents à un vrai chapitre de Manga.

Doté d’un dessin excellent, Okusama wa Joshikosei en manga nous conte l’histoire d’une jeune lycéenne mariée à son prof pour une raison qu’on ignore encore un peu. Même si ça ne doit pas voler très haut, il faut bien dire qu’on est là pour les belles images et pas autre chose. On pourra s’intérroger aussi sur l’adaptation. Bien que l’on puisse comprendre que "danna-sama" soit traduit par "Mamour" ou encore "mon doudou", on tilte un peu quand l’héroine, vétue d’un maillot de bain se décide "Cette nuit je vais l’allumer à mort!" ou encore "Allez mon chéri, rince-toi l’oeil et pleure, c’est open bar pour toi ce soir!". Moui, pourquoi pas après tout.

Vous l’aurez compris, c’est plutôt le lecteur qui se rince l’oeil, et pour ceux qui ont vu l’anime au début, on passe d’une très mignonne Asami qui a envie de son mari mais que ça gêne un peu, à une salope allumeuse qui ne pense qu’à se faire sauter. Au passage, le prof passe également de "très sérieux" à "pervers qui saigne du nez mais qui s’est fait une promesse". Cette promesse? Celle de mener Asami à son diplôme avant de coucher avec. On a vu mieux comme excuse, il peut le dire qu’il préfère la prof de sport aux gros seins, c’est humain.

Rebuild of Evangelion 1.0 : Prologue « You are (not) alone »

Note d’Axel: Je laisse la main à Darksoul qui souhaitait publier cet article sur Meido-Rando. Grand bien lui fasse.

Evangelion.

Une série que quiconque ayant un minimum de culture anime connaît, en bien ou en mal.

Les opinions se répartissent sur un spectre ainsi gradué :

– A un bout, l’élévation à la série ultime qui a révolutionné le monde, qui transcende le spectateur…

– A l’autre bout, la série qui a engendré une trainée d’animes qui en se prétendant spirituels, philosophiques, et "supérieurs", ont sombré dans la tendance du "scénario en kit”. (Pour paraître mystérieux, on lance plein d’informations qui ne veulent rien dire à elles seules et on laisse deviner au spectateur ce qui se cache derrière… Oui, mais normalement, un anime qui lance une question, il y répond, à la fin… ^^; Enfin, dans une certaine mesure c’est “tolérable”, des questions sans réponse, mais quand on tombe dans l’anime “puzzle” produit sans jamais donner de réponse parce que “ça fait classe”….)

Bref, quoi qu’il en soit, un sujet qui a fait parler pendant dix ans et plus. Et qui reste toujours un filon à goodies et produits dérivés en tous genres (comptez le nombre de jeux Evangelion, et de mangas qui sont sortis, vous voyez ? Ben vous êtes encore loins du compte.) viable. Donc, jusque là rien de très surprenant qu’on voie un film pointer le bout de son nez.

Après, quant à savoir de quelle façon accueillir la nouvelle…

Peut-être que comme moi, vous avez encore en tête les sujets à troll les plus violents à ce sujet, à savoir les épisodes 25-26 de la série, et les films End of Evangelion. Peut-être que ceci éveille de grandes craintes, ou au contraire éveille une grande joie à l’idée que de toute façon il y ait du neuf, que ça fait dix ans et qu’on est libéré du mouvement qui a abouti à End of Evangelion.

Quoi qu’il en soit, pour ma part, je fais partie de ceux qui ont préféré les 25-26, car même si techniquement c’est un foutage de gueule, ça a au moins le mérite de ne pas montrer une débauche de fanservice répugnant truffé d’impulsions de folie jaillissant du plus profond du subconscient des personnages de la façon la plus décadente possible (Voyez les cinq premières minutes de End of EVA, vous aurez déjà une idée de quoi je parle), et de spiritualité/philosophie à trois francs six sous qui ne répondent en plus à rien. Ca m’a laissé un sale arrière goût de malaise trop prononcé, trop différent de la série pour que je puisse l’apprécier et le reconnaître comme étant dans la continuité des 24 épisodes.

Voilà donc ce que je craignais un peu avec le film de Rebuild of Evangelion, puis j’ai vu le trailer, et notamment le fait que ça allait d’abord commencer par une reprise de la série.

“Ah, donc on a une chance de ne pas sombrer dans la même tendance.”

Visuellement, ça promettait également. Puis surtout, Anno n’allait pas être sous anti-dépresseurs, par contre il s’est posé en “King of the Hill” d’entrée, c’est-à-dire qu’il a encore une fois poussé une gueulante sur les autres studios, ces vils copieurs qui ne savent pas/plus innover et qu’il va leur mettre la raclée de leur vie avec Rebuild of EVA. Ceci signifiant bien entendu comme ces charmants messieurs lui ont rappelé, que GAINAX ne se fera pas louper au tournant pour une déclaration pareille si d’aventure il ne tenait pas ses promesses.

Je vais d’emblée dire ce que j’en ai pensé, avant de passer à une description chronologique qui zoomera sur les points essentiels qui m’ont marqué.

Plaisir visuel : Très, très sympathique. CG maîtrisés, style 100% égal (forcément, Sadamoto & cie aux commandes, et un film en plus…), un régal pour les yeux. La palette de couleur est plus douce que celle de la série, et je trouve que ça améliore énormément.

Plaisir auditif : OST d’Evangelion, légèrement reprise. Ca part donc déjà bien, mais en plus elle est bien utilisée. Ca contribue à l’ambiance du film, très agréable

Ambiance globale : Globalement, mon feeling à la sortie du film. Ben, c’était “bien”. Pas un “poutrage absolu”, mais c’était “bien”.

Scénario : A 95% les épisodes 1 à 6 d’Evangelion. Avec des différences subtiles. Bon, c’était écrit “Prologue”, c’est pas pour rien : ça marche très bien comme rafraichissement de mémoire pour la vieille garde de fans de la première heure, et ça marche très bien comme introduction à peu de frais pour les nouveaux fans (qui ne seront même pas spoilés sur les internals de la première série en plus)

“La suite ?” : Oui, alors. On a un mot à dire en voyant la fin du film et le preview. Je vous laisse deviner.

Tout ça pour dire : je ne pense pas que ça aboutisse à la révolution que Anno promet (cela dit, il faudra attendre les autres films pour pouvoir se prononcer de façon définitive), mais ça sera au moins un bon divertissement. De toute façon, révolution ou pas, ça fera des goodies vendus, ça c’est sûr. 🙂

(Attention, le reste de l’article contient un descriptif qui se veut exhaustif du film, des changements, et des spoilers)

Lire la suite

D’où l’intêret des versions DVD, reprise.

Vous vous souvenez peut-être de ce billet d’il y a quand même deux ans où je faisais une comparaison des DVDs de Girls Bravo et de sa version télévisuelle. A l’époque, pour vous situer la chose, malgré son contenu plutôt ecchi (voire même très) Girls Bravo avait été tout de même diffusé sur une chaîne qui ne pouvait pas se permettre de passer ça à l’heure où ça passait. Résultat, l’anime avait été censuré sauvagement à coup de scènes coupées, retravaillées, et surtout l’application de sa légendaire vapeur à faire pâlir les onsen de Hinata-sou. J’avais aussi vaguement bifurqué sur les DVD de He is My Master (c’est loin tout ça!) dans le même billet, screenshot comparatif à l’appui.

Il y a eu un autre anime, qui malgré son concept plutôt sympatoche d’anime tiré de H-game, s’est vu executé sur la place publique par cette vaste fumisterie qu’était la qualité de son animation. Certains épisodes, notmament celui du duel culinaire, ont été massacré par le studio d’animation. L’anime dont je parle, c’est bien évidemment Crescent Love (je vous épargnerai son nom japonais dont personne ne se souvient) avec Feena.

Glané sur le nouveau Danbooru (ou presque), Shikaze m’a montré sa trouvaille: des screenshots comparatifs de la version télé et DVD de la série:

c36140072c480d630e824f03e92f461d.jpg

"Y’a pas photo" comme dirait l’autre, c’est quand même un peu retravaillé. Entre les plats qui ressemblaient à rien et les visages des personnages complètement défigurés, on retrouve une qualité à peu près normale pour un anime de ce style. Enfin, je vous laisse admirer ça. Moi en tous cas, ça me donnerait presqu’envie de la re-regarder, ne serait-ce que pour admirer de nouveau la princesse la plus "I’d hit that" de ces dernières années: Feena Fam Earthlight (quel nom à la con ça aussi.)

P.S.: N’oubliez pas ce soir, le Grand Tournoi des Maids reprend!

Higurashi no naku koro ni

Mieux vaut tard que jamais, comme on dit.

7198bd36b982b4c0aa0e1e2e1a4102ece8d6368c.jpg.jpeg

Higurashi a l’époque était un peu passé inaperçu à mes yeux à caude d’Elle donc je pense que personne ne m’en voudra si je n’en parle que maintenant.

Higurashi no naku koro ni est donc traduisible par "Quand les cigales pleurent" mais quelqu’un chez Anima (où sort l’anime en ce moment de par chez nous) a eu l’excellente idée de sous-titrer ça "Le village maudit", bon, pourquoi pas. Moi j’aurais plutôt appelé ça "L’attaque des Killer-Loli" mais ça me regarde. C’est un anime, mais avant d’être un anime, c’est avant tout un jeu crée par des amateurs. Un doujin game, donc. Le succès du jeu a été retentissant et il a été adapté en anime par Studio Deen (malheureusement pour nous.)

0e1399b2b49def75261c2b4525ebcccdc72eae74.jpg.jpeg

Il est en fait assez difficile de parler de la série sans en dévoiler trop. Nous dirons donc que ça se passe dans les années 80 dans un petit village nommé Hinamizawa. Petit coin rural du japon tout ce qu’il y a de plus classique, avec ses champs, ses paysages paisibles, ses dépôts à ordures et ses killer-lolis armées d’une machette. Car oui, sous ces airs gentillets et pleines de vie les habitantes d’Hinamizawa peuvent être très dangereuses, et c’est souvent, mais pas toujours, Keichi qui en fera les frais. Keichi qui est, rappelons-le, un type lambda qui a défaut d’être aussi stupide que Makoto dans School Days, ne semble pas tenir à sa vie tant que ça.

Pour résumer, Higurashi est un mindfuck très divertissant. Le scénario global pourrait faire penser aisément à un épisode quelconque des Contes de la Crypte. Global, parce que ce dernier se repète plus ou moins au cours des épisodes. Oui, il se repête: La série est divisée en plusieurs arcs de quelques épisodes chaque racontant une histoire d’Hinamizawa, avec les mêmes personnages, parfois en se centrant sur d’autres, mais toujours est-il qu’à chaque arc, la tragédie frappe et un voire plusieurs personnages meurent dans d’atroces souffrances, quand ce n’est pas le village tout entier.

15e02b56dda876cf21fcbdbe80e2328cdbecbc0c.jpg.jpeg

Vous allez probablement m’accuser de spoiler la série, mais en fait non, comme vous le verrez, chaque "arc" apporte de nouvelles réponses, et de nouvelles questions aussi, et chaque arc est une occasion en elle-même de vous montrer les milles et une façons de s’amuser dans la joie et la bonne humeur à Hinamizawa.

34bd6ffb4df15552cd3554ab13b874ce322e3a42.jpg.jpeg

En fait, l’intêret principal de la série se situe dans chaque nouvel arc, après que le spectateur ait bien pris l’habitude des arcs précédents. On se demandera alors avec une curiosité malsaine si Tomitake le photographe et sa copien l’infirmière vont encore y passer, si Rena va sortir sa machette, si les Sonozaki vont se livrer à un twincest sulfureux ou bien comment Keiichi va se tuer bêtement par sa propre connerie ou pas. Ainsi, la série se moque d’elle-même par moments en faisant se demander au spectateur si ce qu’il voit est bien la "vraie" histoire, mais aussi en le faisant frissoner quand certains personnages parlent de "penalty game" alors qu’elles se sont violemment entretuées dans l’arc précédent. On imagine ainsi le genre de "penalty" auquel on v avoir affaire.

80bfe413d5b5b80ebd7add484f95f68ea6ac5006.jpg.jpeg

Au final, Higurashi se révèle être divertissant dans le sens où il est "spécial". C’est le genre d’anime qu’il faut regarder le soir loin des parents et de la petite soeur, et surtout éviter d’avoir mangé juste avant, ça peut aider aussi. A part ça, rien de bien grandiose: c’est parfois très mal animé, et la fin de la première saison peut décevoir certains (la seconde est actuellement en cours). Ceci dit, je vote pour Rena en costume de meido, mais sans la machette s’il vous plaît.

Comme vous vous en doutez, c’est à déconseiller aux âmes sensibles qui auront du mal à supporter de nombreuses scènes ou même les enfants jouent avec des couteaux, si vous voyez ce que je veux dire.

Haruhi AMV – Skittles

Cette AMV a reçu un prix à l’AWA de cette année (une convention américaine.) Un peu comme ‘She’s just oblivious’ l’an dernier

La musique est un peu pénible au début, ça s’améliore un peu ensuite, mais le dynamisme et les effets spéciaux utilisés sont remarquables, un vrai beau boulot. Et puis, c’est un hommage de plus à La Déesse.

Aya Hirano aime les t-shirt étranges

(Pour les incultes, Aya Hirano est la doubleuse japonaise de notre Déesse. Levez vos brassards au ciel et récitez la Prière, mes frères.)

Jason, l’auteur de l’excellent blog Anime on my Mind nous parle du photobook de Aya Hirano. Jusqu’ici rien de bien surprenant, il n’est pas rare qu’une doubleuse dans le vent soit promue de la sorte.

Non, le plus surprenant, c’est le T-shirt qu’elle porte sur une photo. Cadeau d’un fan?

aya_hirano_tshirt.jpeg

On zoome sur le T-shirt…

aya_hirano_tshirt_close.jpeg

Aucune ambiguité, pas besoin d’avoir le cerveau dérangé pour mal interpréter ce qu’il y a écrit sur ce T-shirt, je suis sûr que vous comprendrez tout de suite les différentes possibilités:

  • Aya Hirano est nulle en anglais
  • Aya Hirano est fan de certaines pratiques sexuelles
  • Aya Hirano se la joue provoc’

Je vote pour la première possibilité.

(quoi que, vu que lors du concert de La Mélancolie de Haruhi Suzumiya elle portait une jupe super courte et n’a pas hésité une seconde à faire un tour sur elle-même pendant Hare Hare Yukai afin que l’on puisse apprécier ce qu’il y a en dessous… hmmm, peut-être la 2 finalement, qui sait…)

School Days, l’anime.

Déjà évoqué en mars, mais aussi bien avant cela dans sa forme vidéoludique sur Meido-Rando, School Days est maintenant disponible en anime. Pour les deux du fond qui somnolaient ces deux dernières années, School Days est un jeu hentai de 0verflow, et sa particularité première est d’être totalement animé ou presque, et se jouant comme un anime interactif (qui est même divisé en épisodes). L’autre particularité, c’est que parmi toutes les bonnes fins du jeu, il en existe quelques unes particulièrement atroces et dérangeantes.

Mais préoccupons-nous de sa version en anime.

School_Days_-_01_-_Large_12.jpg.jpeg

School Days nous narre donc les déboires amoureuses de Makoto, un personnage que vous voudrez rapidement voir décapité avant la fin de la série puis donné en pature à des pirahnas et des requins avec un laser sur le dos.Makoto est donc un héros d’anime harem détestable, minable et qui ne sait pas ce qu’il veut. Vous apprendrez à le haïr comme vous avez appris à honorer la Sainte Deesse. Levez vos brassards au Ciel et priez.

snapshot20070726021148.jpg.jpeg

Makoto aime Kotonoha Katsura. Une fille douce et aux gros seins. Jusqu’ici rien de bien anormal. Kotonoha est un peu coincée sur les bords, normal pour une fille de riche, mais il se trouve qu’elle en pince aussi pour Makoto. Tout pourrait aller pour le mieux si Sekai n’était pas rentrée dans l’équation. Car si Sekai n’était pas intervenue, Makoto et Kotonoha ne seraient sans doute pas ensemble. Sekai est assise à côté de Makoto en classe et ils s’échangent des messages en ce montrant des bouts de cahiers. Les discussions sont très dynamiquement rendues dans ces moments là dans l’anime et on sent bien que Sekai voit Makoto comme un ami, et inversement.

School_Days_-_04_-_Large_07.jpg.jpeg

(faites comme si ce screenshot montrait des oiseaux dans un ciel bleu azur)

School_Days_-_01_-_Large_18.jpg.jpeg

Comme je le disais, le problème c’est Sekai, qui finalement en pince pour Makoto mais en bonne amie qu’elle est, ne fera rien, si ce n’est lui proposer un "entraînement" spécial afin qu’il sache comment toucher une fille.

Lorsqu’un anime est adapté d’un jeu hentai, il y a plusieurs solutions: soit le sexe reste présent mais réduit au strict minimum faisant avancer l’histoire (Kimi ga nozomu eien, Fate Stay Night… quoi que non, pas FSN, oubliez ça.) ou bien est complètement évaporé (Shuffle, To Heart, et des miyons d’autres séries.)

School_Days_-_05_-_Large_03.jpg.jpeg

School_Days_-_05_-_Large_14.jpg.jpeg

Ici on a du ecchi, du fanservice inutile, mais surtout, des tas de lignes du script parsemées de "perverted things". Makoto étant un garçon de base, il va avoir envie de sauter Kotonoha le plus vite possible, et lorsque celle-ci ne lui donne pas ce qu’il veut, il court séduire Sekai qui l’a pourtant aidé à sortir avec Kotonoha.

School_Days_-_05_-_Large_29.jpg.jpeg

Et il y réussit bien le salaud.

Bref, School Days, c’est pour le moment ce que j’attendais: une histoire de triangle amoureux à la con qui démarre tout doucement avant de se diriger vers la pente menant aux enfers. Aux enfers parce que tout comme moi et de nombreux autres vous allez souhaiter que Kotonoha ou Sekai en finisse et laissent Makoto baigner dans une mare de son propre sang.

(Oh et avant de partir, n’oublions pas de passer à côté de la réalisation moyenne et sans plus et saluons les 13 000 teams de fansub US qui subbent cet anime à un tel point où on se demande s’il mérite toute cette attention.)

Manga Catch-up – Août 2007

En fait je regardais mon arrivage de mangas l’autre jour, et je me disais "Mince alors j’en achète quand même beaucoup tous les mois" et puis après, je me suis rendu compte que je lis beaucoup plus de séries en manga que je ne regarde d’anime.

Et comme je fais des Anime Catch-Up de temps en temps, autant décliner ça en manga pour changer. C’est donc parti!

  • Blood Alone – Pas grand chose à ajouter par rapport à ce que j’ai pu dire dans ma review initiale. Les tomes sortent au compte gouttes et le 4 n’est prévu que pour fin août.
  • Angel Heart : C’est du Tsukasa Hojo, c’est donc supra beau, assez drôle et bien foutu. Par contre c’est sûr que par rapport à City Hunter c’est un peu moins leché niveau intrigu eet scénario, mais ça se laisse suivre vraiment aisément.
  • Ichigo 100% : Bien que je l’aie déjà lu en scantrad il y a très très longtemps, j’étais convaincu lors de l’achat du premier volume que je le relirais très volontiers tellement ça m’avait plu. En fait j’avais tort. Au bout de quelques volumes j’ai décroché devant la faible qualité d’impression qui rend le tout difficile à lire pour moi. (sans parler du lettrage absolument atroce.) Et franchement "le nouveau Video Girl Ai" (dixit Tonkam, l’éditeur) ? Faut arrêter de nous prendre pour des cons. Ichigo 100% est un harem avec des personnages attachants, mais ça s’arrête là. Le héros est bien aussi con qu’une quille.
  • Pretty Face : Malheureusement, Pretty Face a subi presque le même sort qu’Ichigo 100% à mes yeux. Ceci dit, l’histoire est quand même rigolote et bien faite, même si on aurait aimé que ça avance un peu plus vite. C’est quand même à mille lieues du genre de manga qui dure 20 volumes.
  • Onegai Teacher : J’ai toujours l’impression que les mangas vont plus loin que les animes. Malheureusement pour moi, pour OT, le manga ne pousse pas spécialement plus loin que l’anime et reste destiné aux fans purs et durs de la série. Je pense que vu l’esthétisme de Mizuho-sensei (c’est pour la différencier de Mizuho-oneesama que je dis sensei.) le manga aurait mérité un dessin plus soigné que ça.
  • GunSmith Cats BURST : On prend les mêmes et on recommence./ Des années après GSC premier du nom on nous sert une suite qui n’en est pas vraiment une: c’est plus une extension de ce que l’on connait déjà. Courses-poursuites parfaitement rendues, gunfights et enquêtes dangereuses sont au rendez-vous. C’est toujours aussi bien dessiné et l’auteur maîtrise son sujet (en tous cas, ça se sent.) Rien à redire donc, si vous avez aimé GSC, c’est une valeur sûre.
  • Negima : Je suis très tolérant vis-à-vis des mangas de Ken Akamatsu notamment grâce au véritable coup de coeur que j’ai eu avec Love Hina en 2000. Ah, le bon vieux temps des fansubs Anime-Factory et de Tenba-chan… Mais je m’égare. Negima en manga, c’est un peu du grand n’importe quoi qui se barre dans tous les sens, la faute à un nombre TROP important de personnages accompagnant Negi. Je ne sais pas trop ce que Akamatsu a voulu faire, mais pour moi, c’est difficile à suivre passé les 4-5 premiers volumes qui sont plutôt plaisants à dévorer. C’est drôle, bien dessiné, mais s’il y a un truc que Akamatsu ne sait pas dessiner, c’est bel et bien les scènes d’action. Dommage, car Negima est pas mal bourré de combats magiques.
  • Ah My Goddess : L’une des histoires tellement vieilles qu’on réalise qu’on a grandi avec quand on voit ses premiers volumes au label de "Manga Player" (en faillite puis racheté par une boite qui deviendra Pika.) Bref, AMG est comme beaucoup de séries à rallonge et possède ses hauts et ses bas. Le problème c’est qu’en ce moment on est dans la partie "basse" alors qu’on a été servi pendant une dizaine de volumes précédents par plusieurs chapitres excellentissimes. La question qu’on se pose c’est "Quand est-ce que ça va se finir?" et non "Comment?"
  • Step up love story : Encore une de ces séries extra longues. Le problème de Step Up, c’est que ça traine bien trop en longueur. Certes il y a des petites avancées scénaristiques ici et là mais bon… Ca reste un bouquin de cul. Un manga hentai quoi. Rien de bien vulgaire quand même, mais là où les premiers volumes étaient plutôt mignons et les idées de chapitres bien amenées, au bout de 20 volumes on sent que ça s’essoufle violemment. Ma main innocente continue néanmoins à l’acheter avant que mon cerveau ne réalise que je viens de l’ajouter à mon panier d’un clic de souris. Saleté de main.
  • L’homme du train : A ne pas confondre avec le Garçon du Train (voir plus bas), les deux histoires sont pourtant presqu’identiques, mais le manga est différent. Bref, l’Homme du Train représente la version la plus adulte et la moins nunuche à mes yeux de ce conte de fées moderne qu’est "Densha Otoko". En gros, "Hermes" n’est pas trop conne et en pince visiblement aussi pour le héros. Aucune embuche, aucun suspense, mais ça se laisse lire juste pour le plaisir de savoir comment ils ont adapté ça. C’est ce que j’attends d’un manga par rapport a une série télé, en l’occurence.
  • Say Love : Say Love se termine d’une façon un peu décevante à mes yeux surtout avec tout le potentiel qu’il y avait au départ. Ca reste néanmoins fort agréable à lire malgré un dessin parfois inégal. Au moins, en 6 volumes, ça ne traîne pas comme certaines séries romantiques.
  • GCU : Comment dire. D’un côté on a un Step Up Love Story qui reste un manga hentai derrière ses aspects mignons, et de l’autre on a GCU, tout aussi hentai si ce n’est plus, avec des délires de son auteur à la place. Bon ça se laisse lire, c’est moins joli à mes yeux que Step Up, mais les histoires des différents personnages rencontrés sont parfois assez intéressantes, au fil des volumes.
  • Mahoromatic : Oui bon bah, je vais pas m’étendre 107 ans, je pense que ma bibliothèque prouve assez bien mon fanboyisme de Mahoromatic: j’ai les mangas japonais (avec la Mahoro en crystal incluse dans le dernier volume), en anglais et bientôt en français. Alors soyons clairs, les couvertures japonaises sont géniales, les américaines sont moyennes, mais alors les couvertures françaises… Au secours quoi. Où sont passés le relief, les 4ème de couverture dépliables avec des zoulis dessins et tout et tout? Enfin, heureusement que l’histoire reste toute aussi sympa. A ceux qui n’ont pas aimé la fin de la série (2ème saison notamment), je vous conseille vivement le manga qui vous fera sûrement changer d’avis par des derniers volumes assez dark…
  • Kashimashi: Un manga tout aussi loufoque que la série, plutôt bien dessiné, et qui va plus loin (pas très difficile vu comme c’était court.) Peu de volumes disponibles pour l’instant, mais ça se laisse lire comme dans du beurre. (ahem.)
  • Monsieur est servi : Difficile de se prononcer là. C’est bourré de maids, donc ça devrait me plaire, et pourtant ça reste super moyen. Un sursaut d’intêret est survenu vers le milieu de la série lorsque le scénario s’est un peu étoffé, avant de retomber comme une crèpe qu’on aurait loupée en la faisant sauter dans la poele. Rendez-nous la première série animée aussi, bon sang, avec Taro qui vomit partout!
  • Emma : C’est joli, c’est propre, c’est doux et bien raconté… Un amour impossible dans l’Angleterre du début du siècle dernier. S’ils pouvaient sortir la suite rapidement, ça serait encore mieux, tiens.
  • Genshiken : Ah, Genshiken, le manga sensé être pour nous les otakus. Bourré de références, drôle à souhait et plutôt agréable à lire, Genshiken n’est pas bien long en plus, ce qui ne gâche rien (vous en avez pas marre vous des séries en 50 volumes?). La série animée lui rend justice, vous auriez donc tort de vous priver.
  • Le Garçon du Train: J’en parlais plus haut avec l’Homme du Train. Le Garçon du Train est donc la version shoujo: des visages ronds, des icônes de chats partout pour désigner les anonymous de 2ch. Hermes est d’une nunucherie à toute épreuve, encore pire que celle de la série TV, c’est dire.
  • Full Metal Panic : Quel dommage que le manga n’aille pas plus loin que la première saison servie par Gonzo + quelques passages de Fumoffu. Il va falloir se rabattre sur les romans pour en savoir plus. Le dessin un peu bizarre au départ se laisse néanmoins oublier au profit d’une histoire bien racontée. Peu de surprises cependant pour ceux qui auront vu FMP! et Fumoffu.
  • High School Girls : Ou, si vous préferez "La vulgarité au féminin". Si si, je vous jure que c’est possible. Ca cause régles, poils pubiens, mensurations, sexe, défloration, petits copains, que des trucs de filles quoi qui vous feront pousser des "WTF!" à maintes reprises. Le pire, c’est que comme pour Step Up, ma main achète avant que mon cerveau réagisse. Il va vraiment falloir que je fasse quelque chose…
  • Pink Diary : Pas grand chose à ajouter par rapport à ma review. Le volume 6 sort à la fin de ce mois. Apparement l’auteur n’a pas prévu beaucoup de tomes, ce qui est une bonne chose pour ce genre d’histoires.
  • Unbalance x Unbalance : Surpris par le premier tome, j’ai été encore plus surpris par le second qui prend à contre-pied tous les clichés possibles et arrive à faire douter le lecteur. Du très bon, bien dessiné, et le pire c’est que ça avance bien. Vivement la suite.
  • Suzuka : J’aurais déjà abandonné le manga si je ne savais pas un peu ce qui allait se passer. Et contrairement à nombre de séries animées adaptées en manga (ou inversement) ici le manga arrive à se démarquer de la série animée avec un graphisme correct et une mise en scène un poil différente. Et à ça on peut ajouter une dose de ecchi supplémentaire par rapport à l’anime. Bref, si el début peut sembler très lent et peu intéressant, ça se développe tout doucement.
  • Asagiri Pretresses de l’Aube : Faut que j’en parle de ça mais ça va venir, ça va venir… A défaut d’être bien dessiné, c’est assez fun et sympa à suivre pour le moment.
  • Keroro Gunso : Du délire en barres de 100. Les grenouilles extra-terrestres veulent nous envahir, mais heureusement qu’on a nos usines Bandai sur Terre. Vu la longueur de la série j’ai tout de même un peu peur que ça traine, justement, mais l’avenir me prouvera peut-être (voire certainement) le contraire vu la popularité de Keroro.

Et voilà. Je vous avais dit que je lisais plein de trucs moi en ce moment 🙂

Hitohira

Recommandé par Myssa, je me demandais bien ce qu’il pouvais y avoir de si intéressant dans Hitohira, et pourtant…

vlcsnap445996qn0.png

Sous ses airs d’anime tranche de vie que certains évitent comme la peste (ou comme FFenril qui chanterait Sakuranbo selon vos croyances.) se cache en fait un scénario, un vrai. Et même qu’il est bien. Mugi Asai est une fille super timide. Tellement qu’elle en perd la voix quand elle est trop embarassée, ce qui arrive souvent. Avec son amie Kayo qui veut elle se lancer dans la photo, elles sont toutes deux admises dans une école d’art renomée.

Le truc c’est qu’à l’annonce des résultats, Mugi se laisse emporter et crie son bonheur de toutes ses forces, ce qui attire l’attention d’une certaine Nono.

hitohira02_00.jpg.jpeg

hitohira04_00.jpg.jpeg

Voilà maintenant que j’ai fait exploser le yuri-o-mètre et que j’ai capté toute votre attention, je vais pouvoir expliquer un peu plus en détails. C’est marrant mais j’aime beaucoup visiter les forums et les sites yuri qui reprennent mot pour mot ma review de Kannazuki no Miko et hotlinkent même les images comme des gorets. Je m’attends donc à ce que prochainement je retrouve mes screens sur ces sites avec peut-être des bouts de ma review, qui sait… Aaah mais je m’égare.

vlcsnap465046fl1.png

Nono est en fait la présidente du Drama Research Club. Qui est en fait un doublon du club de théatre qui existe déjà dans l’école. Mais Nono semble nourrir une certaine compétition avec la présidente de l’autre club, Mirei. Nono cependant va tout faire pour recruter Mugi, qui vous l’imaginez bien n’a aucune envie de faire du théatre avec son petit problème émotionnel qui lui coupe la voix. Plus ou moins forcée, elle va se prendre au jeu…

vlcsnap380955cd1.png

Mais s’il n’y avait que ça! Je ne peux malheureusement pas trop trop en parler même si on l’apprend dés les premiers épisodes, mais il y a dans HItohira une petite touche de drame qui rend tout de suite la chose encore plus intéressante qu’elle ne l’est initialement. C’est loin d’être du niveau du second épisode de Kimi ga Nozomu Eien, mais vous verrez qu’un plot twist viendra tout chambouler dans cet anime plutôt banal à première vue. En tous cas moi ça m’a donné envie de poursuivre.

vlcsnap453548ab7.png

Au niveau technique on a affaire à du très très correct: l’OP est assez entrainant pour son genre, l’animation est bonne, le chara design est un peu étrange au premier abord mais finalement très réussi, puisqu’on identifie très bien les personnages et qu’ils ont ce petit truc unique. Aussi, a noter la bonne performance de la doubleuse de Mugi dont le nom m’échappe, mais surtout, de Ayako Kawasumi-sama qui double Nono, et ça, c’est très fort. Nono a une voix assez basse, un peu à la Saber, pour situer. Et je peux vous dire que quand Nono s’énerve, ça vaut le détour.

vlcsnap357516dx7.png

Loin d’être un chef d’oeuvre, Hitohira arrivera néanmoins sans problème à combler un vide si vous êtes en manque de séries à regarder. Drôle, pas ennuyant du tout, rafraichissant même dans son concept, on est à mille lieues de "Laura et la passion du théatre" pour ceux qui se souviennent… Une très bonne surprise en tous cas.

vlcsnap478457ri0.png

Note: cet anime est certifié sans ecchi. Aucune petite culotte n’a été maltraitée pendant la durée de cette review.

CODE-E

Parmi les nouveautés de cette saison d’été 2007, il y avait une série qui avait attiré mon attention. CODE-E. J’avais en fait flairé le bon coup: une série avec un concept rigolo qui peut être pas mal.

codee1__2_.jpg.jpeg

CODE-E c’est donc l’histoire d’une lycéenne, une meganekko plutôt mignonne au passage, qui pourrait donner une bonne MILF dans quelques années. Ah mais je m’égare… Bref, Chinami Ebihara, puisque c’est son nom, change d’école pour la millionième fois. Ca rappelle un peu Orange Road en fait, cat Chinami a un "pouvoir" qu’elle ne maitrise pas: Chinami est en fait une vraie petite bombe IEM ambulante. Il suffit qu’elle soit stressée, apeurée, émue, ou tout autre émotion pour que son corps ne dégage des ondes electro-magnétiques. Le problème c’est que la série se passe quelques années dans le futur et le monde est truffé d’electronique. C’est d’ailleurs l’une des premières fois dans un anime que je vois une utilisation intelligente de l’electronique dans un futur proche: à l’école, les tableaux noirs sont remplacés par des écrans tactiques géants, le gymnase est équipé d’un système qui dessigne des lignes sur le sol pour changer le terrain selon le sport pratiqué, etc etc.

codee1__11_.jpg.jpeg

Le problème donc, c’est que CHinami, dans un environnement pareil, elle détraque tout ce qui passe à côté d’elle quand elle ne se sent pas bien. Son but est alors de ne pas se faire découvrir en étant le plus discrète possible, ce uqi n’est pas très facile quand toutes ses amies ont un portable et lui demande son numéro, mais comme elle n’en utilise pas…

codee1__43_.jpg.jpeg

Le truc, c’est que mis à part Chinami, les personnages sont tous vraiment dotés d’un design à chier. Mes sentiments envers cette série sont assez confus car on retrouve un concept qui pourrait être excellent dans les mains d’un autre studio que Studio DEEN (J’ai entendu "KyoAni par exemple" dans le fond, ça fera 25Maid Points pour toi, tu l’as mérité.) une animation a peu près correcte et une héroine assez attachante (on comprend assez facilement son problème…) s’il n’y avait pas le héros "amoureux" d’elle qui lui est vraiment complétement minable.

codee1__50_.jpg.jpeg

Entre lui et le personnage principal de School Days (je parlerai de l’anime plus tard.) il y a vraiment de la compétition. Enfin c’est sûr, imaginez être Chinami: vous voyez un type arriver d’un pas ferme et vous dire comme ça, d’un coup "Ton corps m’intéresse." Qui ne partirai pas en courant?

codee1__61_.jpg.jpeg

Au final, avec un OP assez troublant rappelant beaucoup celui de Read Or Die, on est en droit de se demander ce qu’on doit attendre de cette série molassonne mais aux bonnes idées gâchée par des personnages sans grand intêret et une réalisation oscillant entre le moyen et le correct.

A voir donc dans les semaines qui vont suivre…