Catégorie :Anime

Anime Catch Up – Juillet 2007

Parfois, il se peut tout simplement que je fasse un petit billet sur les séries que je suis en ce moment, et ce que j’en pense depuis la première review que j’ai pu faire, ou non, sur Meido Rando.

  • Hitohira : J’en parlerai sans doute dans la semaine, mais c’est une série qui m’a beaucoup plu dans son concept. Une fille qui perd sa voix quand elle est stressée rencontre une sempai qui veut la faire participer à son club de théatre…
  • Hayate no Gotoku : J’ai laissé tomber au bout de 3-4 épisodes en fait. Je sais, je ne devrais pas, mais j’ai vraiment du mal avec la série, je ne sais pas trop pourquoi. C’est dommage parce que quand même, Maria is love.
  • Kokoro Toshokan : J’ai revu cette vieille série il y a peu, et c’est toujours mignon tout plein. Diabétiques abstenez-vous, quand même.
  • La corda d’Oro : C’est le genre de série qui se laisse regarder tout tranquillement. On assiste à un parfait petit harem inversé, avec tous les clichés possibles. La série est quand même sauvée par un très bon chara design et une réalisation sans failles.
  • Lucky Star : Toujours aussi bon, toujours aussi fort. Les moments cultes fusent à chaque épisode. Les gifs animés aussi sur les forums d’Animesuki, les endings sont tous plus barrés les uns que les autres (Mi-mi-mirakuru Minorun-run!) et avec toutes les auto-références et l’humour otakiste à fond, Kyoto Animation se marre bien à réaliser cette série, sans aucun doute!
  • Nanoha Strikers : Ah, Nanoha Strikers, comment dire… L’attente fut longue, la déception fut très grande. Pour le moment le scénario ne va nulle part, et au bout de 14 épisodes c’est très très dommage. Si on ajoute à cela une réalisation de certains épisodes clairement bâclée, et du fanservice même pas subtil en veux-tu en voilà, on a en face de nous une série moyenne, qui est sauvée de peu de l’oubli par MILF Nanoha et MILF Fate. Surtout depuis qu’elles ont adopté une gamine 🙂
  • Nodame Cantabile : Du très bon, avec une héroine doublée par Ayako Kawasumi qui plus est. De la belle musique, de l’humour… Il faut que je continue à matter ça.
  • Love Get Chu : Un an s’est écoulé depuis le début de la série et les fansubs sont toujours aussi lents. Dommage, car au delà d’une potentielle série sans budget se cache une histoire rigolote sur une fille enjouée voulant devenir doubleuse. Un peu comme REC mais en moins adulte.
  • Nolife : Bah quoi, ça compte aussi non? Nolife est entrée en période d’hibernation pour l’été, et va sans doute nous revenir en septembre avec des tonnes de surprises. La saison 1 de la chaîne a été très très bonne. Des erreurs, des problèmes techniques ? Peu importe ! On peut tout leur pardonner, car comme l’a si bien dit raton-laveur, Nolife, c’est tellement bien qu’on a l’impression de ne pas en être digne. La chaîne de nos rêves, celle pour ceux qui d’habitude ne regardent pas la télé.
  • Romeo x Juliet : J’ai l’impression d’être le seul a regarder cette série, mais tant pis. Inspiré de très loin par l’oeuvre bien connue du même nom, on a en face de nous une adaptation héroic fantasy de l’histoire. C’est plutôt joli, correctement raconté, ça avance a peu près convenablement et Juliet est tout sauf gnan-gnan. Pour l’instant, moi, je continue.
  • Code Geass : Un peu mindfucking par moment, mais ça reste correct… On attend toujours les deux derniers épisodes avant une super probable saison 2.

Kaleido Star

Dans la série "Anime à la bourre" je voudrais nominer Kaleido Star.

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L’histoire, c’est celle de Sora Naegino, une jeune japonaise qui débarque aux USA pour réaliser son rêve: devenir membre du Kaleido Stage, un grand cirque très renommé. Premier problème, elle arrive à la bourre aux auditions annuelles, mais sa persévérance intéressera de près le dirigeant du cirque, Kalos, qui la mettra à l’épreuve très rapidement.

C’est ainsi qu’on suit la progression de Sora, qui au départ est loin d’être appréciée par ses collègues. Le monde du cirque est réellement impitoyâââââble. Sora va surtout faire la connaissance de Fool, l’esprit de la scène. Le fait qu’elle puisse le voir laisse entendre que Sora aurait de bonnes dispositions pour devenir la Kaleido Star…

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Techniquement, on a droit à du très bon pour un anime de 2003. Probablement un des meilleurs Gonzo depuis quelques années. C’est joli, coloré, et le budget animation n’a pas été sous-dimensionné, surtout pour les figures de cirque qui sont bien rendues. L’animation est rarement réutilisée, surtout pour un anime en 52 épisodes. Les deux saisons, séparées d’un an, forment deux histoires distinctes mais qui se suivent. Là où Gonzo n’a pas lésiné sur les moyens, c’est au niveau du doublage. Jugez plutôt: A part la doubleuse de Sora, qui fait au passage un travail surprenant pour son personnage, le reste des seiyuu ne compte pratiquement que des grosses pointures de la profession (il manque quand même Ayako Kawasumi hein, mais bon :P)

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Scénaristiquement parlant, les thèmes abordés sont assez récurrents tout au long de la série, ce qui est un peu dommage : le courage, le dépassement de soi, l’amour de la scène, la volonté de faire plaisir aux spectateurs, et j’en passe. L’intrigue quant à elle est assez vue et revue et ne surprendra qu’à de rares moments, quand Sora ne gagne pas forcément à tous les coups (mais c’est pour mieux se relever ensuite!). Autre point qui fâche un peu: il n’y a aucun méchant dans la série. Ou quand l’ombre de la méchanceté apparaît chez un personnage, vous pourrez être sûrs que d’ici la fin de la série tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Pas super crédible pour une histoire se passant dans un milieu comme celui-ci.

Non, la vraie force de Kaleido Star, ce n’est pas son scénario, mais bel et bien sa réalisation: musique, voix, animation, mise en scène, tout est amené au téléspectateur pour le faire vibrer s’il se prend un tant soit peu au jeu. Je me suis même surpris à verser quelques larmes en même temps que Sora à la fin de la saison 1, c’est vous dire. La saison 2, elle, traîne un peu par moments et est, à mon sens, moins accrocheuse, mais elle se laisse regarder. Et si le dernier épisode manque clairement d’intensité comparé à celui de la première saison, il est néanmoins bien jouissif.

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Kaleido Star est donc un anime qu’on peut se permettre de prêter à des amis pas forcément fans d’anime ou à ses parents. Sans violence, sans sexe ou ecchi, doté d’un humour simple mais efficace, cet anime vous fera passer un très agréable moment. La version testée fut la VOSTF de Déclic Images, qui a défaut de proposer un packaging digne de ce nom dans ses coffrets VOSTF, nous offre une traduction/adaptation qui tient très bien la route, comme à son habitude.

Les coussins, c’est divin.

Sous ce titre à la con je vous présente ma dernière acquisition.

C’est pour fêter le retour de la Déesse.

Et avec ce billet, je revendique le droit de faire des billets "avec juste des images/photos montrant ce que j’ai acheté" qui devrait être élémentaire pour tout bloggeur d’anime, n’en déplaise à certains.

Place! Place! ELLE arrive bientôt…

Bon, ce n’est pas un scoop, ça a été vu ici ou mais il aurait été impensable de ne pas en parler ici également.

Oui, La déesse revient. De ses paroles et de ses actes nous nous délecterons tous en coeur, dans la joie et la bonne humeur. Nous l’accueillerons comme il se doit pour qu’Elle puisse de nouveau reigner sur notre monde de sa Juste Personne.

Ô Haruhi-sama, entendez nos prières! Faites que cette seconde saison soit pleine de bonnes choses pour vos fans!

Nous savons déjà que vous allez nous gracier avec un épisode sur ce qu’il s’est passé il y a quelques années lors de Tanabata, et nous vous en remercions.

Ô Haruhi-sama!

Pink Diary

Ma curiosité ayant eu raison de moi, je me suis penché un peu sur ce que les gens appellent plus communément le manga français. Hérésie! crieront certains (et ils n’ont pas tout à fait tort si vous voulez mon avis), j’avais quand même envie de faire le test avec Pink Diary.

Les présentations, donc…

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Au delà de toute considération artistique, nous allons commencer par l’histoire en elle-même. Petit rappel ô non sans importance: Pink Diary est un shoujo. Et quand je dis shoujo, ce n’est pas du shoujo de tapette à la Fushigi Yuugi. C’est du shoujo dur, avec son héroine rebelle, la fille timide et la garce de service. J’en oublie volontairement, mais le modèle est là: Pink Diary c’est pour les filles, voire même plus précisément, les adolescentes.

(et c’est là que je perds 90% de mon lectorat dans cet article, mais continuons.)

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L’héroïne, Kiyoko semble s’être fachée contre un ami d’enfance avec qui elle a fait une promesse que ce dernier n’a pas tenu. Evidemment, comme tout bon garçon de n’importe quelle relation amoureuse japonaise, il a oublié cette promesse. (Ca leur arrive souvent, cette amnésie selective aux héros de manga.). Elle va donc se remettre à écrire dans son journal intime à partir du moment où le garçon en question va intégrer la même école qu’elle.

Malgré le froid entre les deux adolescents, le frère de Kiyoko ainsi que la petite copine toute timide et frèle du garçon nommé Tommy (c’est bien trouvé.) vont essayer de resserer leurs liens afin de former un petit groupe d’amis.

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Mais c’est sans compter sur Akemi! Akemi, qui, telle n’importe quelle méchante de shoujo va faire les coups les plus immondes aux quatres autres afin de s’accaparer Tommy aux dépends de la jeune Sachiko. Parmi les coups tordus d’Akemi, on trouve pèle-mèle photos compromettantes, bondage, tabassage et coupage de cheveux.

Evidemment je ne vais pas trop en raconter. Il y a d’autres personnages en jeu, et chaque personnage a son background propre qui leur donne un peu plus de profondeur qu’initalement, même si tout sent un peu la convenance à outrance. Tout est si bien préparé et ficelé dans le scénario que rien ne parait normal et c’est un peu dommage. C’est comme si tout se jouait dans un script écrit à l’avance, sans réelle surprise qui ferait bondir le lecteur. Cependant, les personnages ont à la fois un côté fort détestable et un autre fort attachant que je n’arrive pas à bien cerner. Cela contribue énormément à me donner envie de lire la fin. L’oeuvre est d’ailleurs prévue en 8 volumes d’après le site web de l’auteur, ce qui est je pense une bonne longueur. On peut être sûrs que ça ne va pas s’éterniser.

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Mais attardons-nous sur ce qui fait de Pink Diary un manga shoujo pas comme les dizaines d’autres que nous font bouffer les éditeurs français depuis plus d’un an. Pink Diary est un "manga français" car sa dessinatrice est, vous l’aurez deviné, française. Clairement influencée par des mangas étant toute petite (d’après sa courte bio à la fin de chaque volume), on se sent plus, dans le choix des traits et des couleurs, en présence d’un auteur européen plus que japonais. Cela donne bien évidemment à Pink Diary toute son identité, ce dernier ne se revendique d’ailleurs pas du tout comme un "manga français" mais comme un manga comme les autres. Sur ce point, il y arrive un peu moyennement, surtout dans les premiers volumes où on sent que l’auteur se force carrément. Ca s’atténue néanmoins dans les volumes suivants, fort heureusement.

Les codes et les us et coutumes des mangas et de la vie japonaise est plutôt bien rendue il faut l’avouer. Je dis ça parce que ça contribue quand même énormément à nous plonger dans un univers d’école japonaise, avec ses uniformes, ses bâtiments si propres et ses profs si cons.

Il y a assurément du bon dans Pink Diary passé les 3 premiers volumes. Cependant il est certain que ce manga est réservé à un public averti: il doit savoir pertinemment a quel genre de public ça s’adresse avant de se plonger dedans et de lui donner une chance. Personellement, ça se laisse lire sans être non plus extraordinaire, malgré des persos comme Sachiko et Akemi qui sont totalement détestables (et non, leur donner un background sombre n’excuse pas tout.)

Sinon, pour faire plaisir à l’auteur, toutes les images utilisées ci-dessus sont copyright blablabla, utilisées sans vergogne et sans permission aucune par moi-même. Et j’ai même pas honte.

P.S. : +200 Maid Points au premier qui a saisi la blague cachée dans ce texte.

Le fansub (français) c’est de la merde.

Je persiste à croire que le fansub français est de la merde pure et dure. Ayant servi chez Trilium il y a quelques années, on faisait rarement de la merde (mais on sortait rarement des trucs aussi, remarquez).

Donc avant il y avait ça et maintenant il y a ceci

Plus actuel, plus rigolo, ça vous rappellera pourquoi vous téléchargez des fansubs US au lieu de regarder le travail de l’une des trop nombreuses 300 teams de fansub FR.

Unbalance x Unbalance

Unbalance X2 est un manwha (un manga coréen, tout comme Say Love dont j’ai parlé il n’y a pas si longtemps) sorti récemment dans nos contrées.

Alors pour la petite histoire, je venais passer un week-end en famille au Havre, quand je me rendis dans une librairie assez connue dans le coin du nom de La Gallerne (mais ça tout le monde s’en tape) et je me dis "Tiens je vais acheter quelques mangas ça m’évitera de les commander sur le net". Donc bon je me prends Genshiken tome 1 ainsi que les deux premiers de Keroro Gunso, et à un moment ne parcourant les étagères avec mes yeux pas très aptes à cette tâche, je tombe sur la tranche d’un manga plutôt coloré avec un joli minois dessus. Je sors donc le bouquin pour voir et je tombe sur ça:

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Et je l’ai acheté. Sans même regarder dedans. Oui oui, juste à la couverture. Je suis incorrigible.

Cependant, il faut parfois tenter l’aventure, et je remercie aujourd’hui mon intuition de m’avoir conduit vers Unbalance x Unbalance. J’ai une mauvaise vue, mais ça dépend pour quoi 😛

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L’histoire donc, c’est celle de Jin-ho, qui va rapporter le portefeuille et le téléphone portable à sa propriétaire après qu’elle les ait perdus. Sa propriétaire n’est autre que Hae-Young, une jeune femme au physique de rêve mais au comportement assez froid envers les hommes. On devine dés le début une déception amoureuse, mais il en sera autrement.

Le truc, c’est que Hae-Young voit tout de suite que Jin-Ho lui a piqué des sous avant de lui rendre son portefeuille en guise de récompense, et n’est pas du tout contente. Elle va se disputer avec lui et les deux se séparent rapidement avec Jin-Ho qui refuse de la payer.

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Entre temps, il entame sa dernière année de lycée et comble du malheur, sa nouvelle prof de maths et prof principale se trouve être Hae-Young, et en découvrant ça elle va lui faire vivre un enfer en classe pour récupérer ses 7000 wons. (a peu près 6€).

Calculatrice, méchante et tétue comme une mule, Hae-Young va devoir affronter Jin-Ho, tout aussi tétu et qui compte bien ne pas se laisser faire par cette nouvelle prof toute droit sortie d’un concours de top models.

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Bien sûr dans tout ça, il va y avoir la camarade de classe qui en pince pour le héros, un triangle amoureux qui se forme, et d’autres joyeusetés. Impossible pour moi de ne pas penser à Onegai Teacher (d’ailleurs, Shooting Star passe dans mon iTunes au moment où j’écris ces lignes, ça doit être un signe.) avec la relation prof-élève qui va se développer, mais au fil que l’histoire progresse, on se rend compte rapidement que Unbalance x Unbalance n’a que ce point commun avec Onegai Teacher. Loin de la SF et des loufoqueries de ce dernier, Unbalance x Unbalance brille par des personnages bien designés, surtout le personnage principal et la professeur Hae-Young, qui au début de l’histoire n’ont pour le moment aucune raison de sortir ensemble. Ca s’annonce bien tout ça.

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Le dessin également est très réussi. Bien détaillé et agréable, on se rapproche également plus d’un manga traditionnel que d’un manwha à ce niveau. Le système scolaire, les noms et la culture un tout petit peu différente sont les seuls éléments qui vous rappelleront que c’est un manga coréen.

Je pensais d’ailleurs que l’alcoolisme était propre aux personnages de Say Love, mais on dirait qu’en corée, boire comme un trou est un sport national vu comment Hae-Young s’enfile des bières.

Bref, pour moi c’est une excellente trouvaille, une histoire romantique intéressante, une relation prof-élève with a twist et un trait réussi laissent présager de bons moments de lecture pour les futurs volume. A l’heure actuelle, seul le volume 1 est disponible en France.

Mahou Shoujo Lyrical Nanoha Strikers

Avec un titre aussi long, on va tout simplement appeler la série "Strikers". Vive les raccourcis.

Pour ceux qui auraient dormi dans une cave depuis quelques années, un anime tout droit sorti d’un jeu à priori hentai nommé Triangle Heart a fait irruption en 2004 en surprenant un peu tout le monde. Mahou Shoujo Lyrical Nanoha avait été un peu vu avant sa première diffusion comme une enième série tirée de l’univers d’un jeu hentai quelconque.

Cependant, le succès fut au rendez-vous grâce à une réalisation soignée et un concept plutôt unique: la magical girl classique qu’aurait pu être Nanoha utilise ici des pouvoirs "technologiques" et non "magiques" pour parvenir à ses fins. Nanoha crie ainsi ses attaques en les lançant grâce à son bâton Raising Heart, une Intelligent Device qui parle. Les phrases énoncées pendant les combats sont toutes en anglais et rapellent un peu les combats de méchas où les héros hurlent leurs attaques pour plus d’effet. Néanmoins, cette ambiance de Magical Girl boostée par la technologie rend Mahou Shoujo Lyrical Nanoha unique en son genre. L’univers y est très développé, il suffit de lire cet article Wikipedia sur la terminologie employée tout au long de la série pour s’en convaincre.

Devant le succès de la série, une suite, Mahou Shoujo Lyrical Nanoha A’s en 13 épisodes également a fait son apparition et a suivi plus ou moins les évènements de la première saison avec de nouveaux personnages et une nouvelle intrigue.

Enfin, nous sommes maintenant en 2007, et oser dire que Nanoha Strikers, la troisième saison de la série, n’était pas attendue, ça serait être vachement gonflé.

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Nanoha Strikers nous projette dans facilement 10 ans par rapport à Nanoha et Nanoha A’s. Nanoha et Fate ont intégré le Bureau d’Administration du Temps et de l’Espace (ou un truc similaire.) et sont devenues de belles jeunes femmes. Quand je dis belles jeunes femmes c’est un peu avec la bave aux lèvres:

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Moui. Non seulement je suis fan de ce genre d’uniforme (même is ça reste bien loin derrière les uniformes de maid et de miko sur mon fétiche-o-mètre) mais en plus c’est Nanoha et Fate quoi, et ça a une certaine classe.

Dix ans plus tard, donc, et 26 épisodes pour en parler, on peut y voir Nanoha sauver une jeune fille, Subaru, d’un incendie dans un aéroport. Subaru, complètement mystifiée par la classe de Nanoha décide de devenir comme elle et de postuler comme soldat là où Nanoha et Fate bossent. Adieu les Magical Girls qui veulent sauver le monde, place à une organisation presque militaire. Au passage, le Bureau a aussi recruté Hayate la "méchante" de Nanoha A’s et ses compagnons les Velka Knights. Tout le monde il est donc beau et tout le monde il est donc gentil.

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Subaru sera accompagnée de son amie Teana, puis quelques épisodes plus tard de Erio et Caro, deux enfants avec également le souhait de rejoindre les forces armées. Les premiers épisodes d’une série de 26 épisodes sont habituellement réservés à la présentation des personnages et des lieux afin de mettre le télespectateur en confiance, ce qui rend l’action un peu lente à démarrer, après seulement l’épisode 5. Mais j’y reviendrai.

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Subaru et Teana sont donc visiblement les deux nouvelles héroines de StrikerS, sensées remplacer Nanoha et Fate (ou les assister? On ne sait pas trop). Subaru a une arme en forme de gant metallique ainsi que des patins magiques lui permettant de se déplacer au sol rapidement. Contrairement à Nanoha et Fate qui font partie des forces aériennes, Subaru et Teana sont plus terre à terre. Teana, elle, utilisera un flingue qu’elle peut charger en energie magique. Ce n’est pas un nouveau concept ça (Dragon Quest/Fly anyone?) mais ça reste sympa entre les mains d’une adolescente. Toujours.

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Ce qui est certain, c’est que le studio derrière Nanoha Strikers a parfaitement compris l’audience à laquelle il s’adressait. Il n’y a qu’à voir les séquences de transformation des personnages que l’on ne voit pour la première fois qu’a l’épisode 5 de la série…

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Ah ça choque hein? Et dire que Nanoha et Fate avaient toutes deux neuf ans dans les saisons précédentes… Ce qui m’amène à penser que les héroines d’anime grandissent toujours très bien, et les lolis d’hier deviennent les MILF de demain comme une fleur qui s’épanouit au printemps, une chenille qui se transforme en papillon, etc etc. C’est sûr, avec ce que vous venez de voir, je suis certain que vous appréciez mes analogies poétiques. Allez, pour la version complète des transformations, direction Youtube.

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Moi qui n’aimais pas trop Fate mais plutôt Nanoha dans les premières saisons (c’est mon faible pour les rousses, que voulez-vous. J’ai été marqué à vie par Asuka et Naru Narusegawa.) je suis bien obligé de reconnaître que hmmm… ahem, voilà… *sifflote*

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Pour en revenir à Strikers, même si c’est bien difficile de parler sérieusement de la série quand chaque épisode est un appel à faire des dojinshi hentai, dés l’épisode 5, on retrouve nos bons vieux combats terriblement dynamiques et bien chorégraphiés. Bien évidemment la qualité n’est pas aussi impressionnante que la première fois et avec une série de 26 épisodes cette fois-ci, on peut s’attendre à soit des épisodes résumés, soit des épisodes complètement baclés. Mais peut-être que l’avenir me prouvera le contraire.

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En attendant, Nanoha Strikers souffre d’un assez vil problème pour le moment: les indices sur l’intrigue sont distillés de façon trop évidente pour le téléspectateur avisé. Le méchant bien méchant, les héroines des saisons précédentes, normalement surpuissantes, qui sont ici limitéesa artificiellement (histoire de les débloquer au moment opportun, par exemple, à un moment critique. Par exemple hein.) ou bien encore la relative simplicité avec laquelle la section dirigée par Hayate commence à découvrir qui se cache derrière les sortes de drones envoyés pour récupérer les Reliques.

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Suis-je le seul à me demander comment ça se fait que Fate se déshabille devant Nanoha en lui demandant "Comment était ta journée" avant de la rejoindre sur le même lit? (surtout quand le lit de Hayate est assez grand pour 3 et qu’on retrouve les 3 filles le chemisier entrouvert et affalées sur les draps? Quand je vous disais que le studio connait parfaitement son audience…

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Au final, une série longue et pleine de promesses qui se profile. Avec seulement 6 épisodes, il est encore difficile de juger mais l’histoire commence à prendre son envol à son rhythme. Et puis bon, Nanoha et Fate hein, a 20 ans, ça se refuse pas.

Raki Suta!

Il y a un mois je présentais Lucky Star sur ce blog.

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Un mois plus tard, je ne suis pas déçu.

En fait, la série est légère, bourrée de références à la seconde et plein de moe attitude. Bon c’est sûr que chercher un scénario dans un 4koma est un peu utopique (et qu’on ne vienne pas me dire que Azumanga avait un scénario, par pitié.)

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Lucky Star est définitivement réservé aux otaku pure souche, à ceux pour qui l’anime avec un grand A n’a que peu de secrets. Tout y passe: références sur les h-game, sur les conventions, les dojinshi, les MMORPG, les galge, les drama… Une telle débauche de références va sembler bien indigeste à beaucoup qui ne vont pas piger toutes les blagues et l’humour, même si une partie de celui-ci n’est pas centralisé que sur ça.

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Sans compter qu’un fansite américain a déjà fait son apparition…

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Lucky Star est loin d’être la révolution que certaient attendaient (production KyoAni oblige) mais au même titre que Genshiken, c’est un produit très divertissant et qui caresse les otaku dans le sens du poil. En tous cas après 4 épisodes, je sais que j’en veux encore. GOOD JOB!

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(et puis il n’y a qu’à voir le nombre de parodies de l’opening sur Youtube… Allez, en voilà une eskellente: Motteke! Sailor Fuku! version Megaman

REC – Segmentation Fault

Merci à FFenril pour m’avoir dégoté ceci en grand format. Il vient de gagner 20 MP (Maid Points) 🙂

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Aka + Maid = Instant Win. Ah si seulement ils avaient pu faire un poster avec seulement ça dessus, mais bon, ça laisse cours à l’imagination fertile 😛

(ce billet sert aussi à montrer que finalement je poste AUSSI les jours où je ne travaille pas. Faisons taire la rumeur comme quoi les fonctionnaires n’en branlent pas une! ^^)