Oui je suis un fanboy
Et j’assume.
Ah, mes dimanche matin à boire du chocolat chaud vont être meilleurs cet hiver 😛
Et j’assume.
Ah, mes dimanche matin à boire du chocolat chaud vont être meilleurs cet hiver 😛
Critical error… Recovery impossible… Kernel Panic…
(Indice: cliquez pour avoir la même mais en maxi plus grand)
Si jamais vous vous sentez l’âme d’un héros, capable de résister à n’importe quoi, de braver l’impensable, alors je vous invite à cliquer sur le lien "Lire la suite."
Si vous pensez être une âme sensible, passez votre chemin. Ce qui suit peut tuer un homme, voire 3 ou 4.
Un p’tit billet pas comme les autres aujourd’hui pour annoncer quelques bonnes nouvelles, que je suis sûr certains d’entre vous auront remarqué:
Décidément, 2006 est une année faste en bons animes, et pour tous les goûts 🙂
Un titre un peu difficile à retenir au début mais on s’y fait vite, contrairement à plein de séries dont le nom m’échappe sans cesse.
Beaucoup de choses distinguent cet anime de ce qu’on a pu voir dans le même genre jusqu’ici. Pour commencer, c’est une adaptation d’un H-game de LEAF (les auteurs de To Heart, entre autres) et contrairement à leurs habitudes, il s’agit cette fois-ci d’un Tactical Hentai RPG. J’en vois d’ici esquisser un sourire à l’idée d’un « Tactical Hentai » et pourtant, c’est bien ce que Sakura Taisen aurait pu être s’il avait été developpé par une societé de jeux hentai, hein 😛
Mais revenons à nos moutons:
Le héros de l’histoire, qui n’a pas de nom au début, se reveille amnésique. Receuilli par la vieille d’un village et soigné par sa petite fille, Eruru, il va peu à peu gagner la confiance des gens sur place malgré son passé trouble, le fait qu’il soit un étranger et surtout, le fait qu’il ait un masque bizarre sur son visage et qu’il n’arrive pas à enlever…
Il va donc vivre dans ce village, menacé par une bête féroce de la forêt. Je n’en dis pas plus pour ne pas gâcher la surprise, mais contrairement à n’importe quel anime adapté d’un H-game, l’histoire se suit plutôt bien et avance convenablement. D’ailleurs je trouve que l’anime emprunte aussi un petit air de Suikoden avec une rebellion qui se prépare… En tous cas on arrive très facilement à s’imaginer les phases Tactical qui s’imiscent entre les pans du scénario, et ils sont menés avec brio dans l’anime, même si on a jamais joué au jeu, comme moi.
La réalisation n’est pas tip top, mais certainement bien meilleure que la moyenne, avec des couleurs qui sortent bien et des animations très bonnes par endroits, à défaut de dessins très fins.
Au niveau ds personnages, j’étais un petit peu sceptique face à l’existence de personnage aux oreilles fury et même avec des queues pour certains, mais il faut bien dir que lorsqu’on voit Eruru et sa petite soeur Aruru, tout doute s’efface. Ce n’est pas mon fort en général, mais y’a pas à dire, Eruru is love.
Bon je sais que j’ai quelques trains de retard sur cette série de la saison passée, mais elle m’a agréablement surprise avec un début loin d’être fracassant mais bien plaisant tout de même. J’ai hâte de regarder la suite en tous cas: un très bon anime d’aventure dans un monde original et un tant soit peu sérieux (et adulte) ça manquait.
Welcome to the NHK est l’une de ces séries un peu étranges au premier abord dont le nom n’inspire rien ou presque rien au téléspectateur lambda. Pourtant, le terme NHK devrait être familier à certains connaissant un peu le Japon.
Welcome to the NHK ne parle pourtant pas de la compagnie de diffusion NHK, mais de tout autre chose. On suit l’histoire de Satou, qui entre deux délires proches de la folie, est un chômeur pur et dur depuis quelques années déjà. Vivant en réclusion, il est atteint du syndrome hikkikomori quand même assez répandu au japon quand on regarde de plus près. Les hikkikomori, ce sont ces gens qui s’enferment chez eux et se replient sur eux-mêmes, sans voir personne. Lisez donc l’article de Wikipedia plus haut si vous voulez en savoir plus, c’est assez intéressant…
Cependant, l’anime ne traite pas que de ça: Satou va faire la rencontre de Misaki, une jeune fille qui va s’intéresser à lui pour un certain « projet » bien mystérieux. Elle va le convaincre, non sans mal, de se guérir de son hikkikomori d’une façon peu banale.
C’est sans compter bien sûr sur quelques petits soucis, notamment le voisin de Satou, qui n’est autre qu’un ancien camarade d’école, et qui va l’engrainer dans l’otakisme, le lolicon et pire, dans l’écriture d’un jeu hentai. 😀
Welcome to the NHK est assez drôle à partir du moment où on ne prend pas la série pour un documentaire animalier sur les hikkikomori, mais comme une série animée comme une autre. Tirée de romans puis de mangas (je vous le disais que c’était la mode), Welcome to the NHK semble avoir plus d’un tour dans son sac, des personnages bien designés et simples à retenir. Clairement un bon divertissement, servi par une réalisation correcte de la part du studio GONZO. A mon avis, il lui manque néanmoins ce petit quelque chose pour en faire une série géniale, mais j’ai du mal à voir quoi…
Ca reste cependant à mes yeux une bonne série de l’été à regarder, sans aucun doute.
Probablement une couverture de dojinshi… Ceci dit, il manque Mikuru dans l’histoire. 😀
Comme le dit si bien Mahoro…
Tiens, ça faisait longtemps un anime qui ne se prend pas au sérieux.
Après avoir lu les review plutôt rigolotes de Jason sur son blog Anime on my Mind d’où j’ai encore une fois sauvagement et honteusement extrait quelques screenshots, ainsi que du post de Raton à ce sujet. Muteki Kanban Musume est, comme il l’a si bien expliqué, l’histoire de l’invicible fille sandwich, mais sans le sandwich.
Miki est en fait la fille de la gérante d’un magasin de ramen dans une petite rue commerciale. Son travail consiste donc à servir les clients, à faire des livraisons et à attirer les clients en faisant un peu de pub dans la rue. Jusqu’ici rien de bien folichon, sauf que Miki est assez… comment dire… violente?
Miki poutre tout sur son passage, et ne recule devant aucun défi. Au lieu de ça, elle les prend en pleine tronche. Apparement douée en arts martiaux (il faut bien que jeunesse se passe), malheur à celui ou celle qui osera l’empêcher de faire sa livraiosn ou bien faire du mal à quelqu’un alors qu’elle passe tout près. Miki est en effet une fille avec un bon fond, qui souhaite faire de ce monde un monde meilleur. Comment voulez-vous résister?
En quoi consiste l’histoire de Muteki Kanban Musume alors? Il n’y en a pas, pas du tout même. L’humour et les contorsions de visage des personnages justifient à eux seul de regarder ce pur bol de délire comme on en fait plus. Le mélange combat complètement loufoques et humour rappellera probablement des souvenirs de Sexy Commando à certains.
Enfin, il y a quand même un semblant d’intrigue. Miki a une rivale:
Il s’agit de Megumi, la kanban musume d’en face, qui elle est là pour une boulangerie. Bien évidemment cette dernière voue une haine sans merci pour Miki, qui semble-t-il n’arrêtait pas de l’embêter quand elle était petite. C’est pourquoi elle a appris l’art ancestral du lancer de craies afin de pouvoir terasser Miki.
Megumi est habillée en maid typique. +50 points.
Les combats sont plutôt bien chorégraphiés et l’animation ne souffre que de peu de défauts. Bien évidemment, ça sent l’anime au budget pas super élevé, mais les animateurs ont su tirer parti du manque de moyen pour se donner un style très lisible et agréable. On sent bien les coups et l’humour, même pendant les combats est omniprésent. Du pur délire, comme je le disais tout à l’heure.
Là où ça devient très drôle, c’est que la seule chose capable de terasser Miki… C’est sa mère 🙂 Telle mère telle fille, comme on dit.
Bien sûr, il existe tout un tas d’autres personnages aussi drôles les uns que les autres dans un style qui leur est propre: l’épicier d’à côté, le chien adversaire préféré de Miki et qui lui donnera du fil à retordre…
Chaque épisode est une tranche de rigolade et de violence bon enfant causant des fissures dans le sol et dans les murs. Il est assez difficile de dire ce qui va se passer et les tronches des personnages, complètement exaggérés, aident vraiment à renforcer cette atmosphère d’idiotie totale. Miki est stupide, Miki est impulsive, mais Miki est invincible!
Même l’opening, qui fait penser à un anime de fight post-apocalyptique, est un délice tellement il parodie un genre auquel il n’appartient définitivement pas. On sent que les créateurs se sont bien amusés.
Clairement une bonne petite série délire à regarder le cerveau débranché. Du très divertissant pour cet été 🙂
Grâce à ce cher Morgan, mon fournisseur de BD officiel, j’ia pu découvrir La Rose Ecarlate par Patricia Lyfoung.
Je sais ce que vous allez dire, en voyant la couverture: c’est quoi ca, du manga en BD française? Que ça vous plaise ou non, il y a en fait de nombreux auteurs de BD qui semblent être assez influencé par le « Manga code ». On ne sait pas trop si c’est voulu histoire d’attirer un public de jeunes qui manifestement adore ces petits bouquins en noir et blanc, ou bien si c’est réellement parce que l’auteur les aime aussi. Quoi qu’il en soit, quand c’est bien fait, et c’est le cas de La Rose Ecarlate, ça donne un style assez agréable.
L’histoire se situe au XVIIIème en France. Maud, l’héroine, va assister à l’assassinat de son père et va vouloir le venger. Bien sûr, elle va aussi faire la rencontre de son idole, le Renard, une sorte de robin des bois du XVIIIème, qui vole aux riches pour garder aux pauvres, (et vole aux pauvres pour garder pour lui (c) Ludwig Von 88… Ah on me signale que je me gourre complètement d’histoire…).
Voici donc Maud, qui est dotée d’un design réussi. La Rose Ecarlate se situe en fait un peu comme un shoujo manga à mon avis, avec son héroine, (re)belle et pleine d’énergie. Si vous me lisez souvent, vous saurez que j’affectionne assez le genre et j’ai trouvé cette BD plutôt agréable à parcourir, malgré quelques défauts que je citerais plus loin.
Désolé pour la pauvreté de l’image, c’est tout ce que j’ai pu trouver de potable sur la toile. Comme vous l’avez remarqué, les planches sont toutes en couleur. On remarque quand même un ton de couleur assez sombre qui revient souvent, et qui donne un peu une ambiance de XVIIIème siècle bienvenue. Je préfère généralement les dessins plus contrastés, mais je trouve que le choix a été bon sur ce coup. Les expressions des personnages sont bien inspirées manga et restent assez sérieuses (sauf Maud qui parfois, en tant qu’héroine, se relâche.) et en général l’action est bien rendue. Au niveau de la qualité des matériaux utilisés, on sent quand même que les Editions Delcourt se sont appliquées et nous ont fourni un beau livre comme on en fait plus.
Malgré toutes ses qualités, la BD souffre quand même de quelques petits défauts, non éliminatoires bien entendu, car ils sont très certainement intentionnels. Le scénario pour commencer, est assez facile à deviner et les évènements se suivent sans réellement surprendre: il faut dire que la BD est quand même destinée à un public de jeunes filles qui n’en veulent, et tout est fait pour rester dans le style shoujo. Il manquerait juste les bulles roses et on serait en plein dedans!
Autre point faible, la longueur de chaque tome. Pour l’instant seuls deux sont sortis, et ce n’est pas avec seulement une quarantaine de planches que l’on forge une histoire qui se donne des airs mystérieux et complexes. Le scénario en pâtit forcément, et après avoir parcouru les deux premiers tomes, on reste sur sa faim. C’est aussi un bon signe ça, ça veut dire que l’histoire est arrivée à me captiver et me donner envie d’en savoir plus.
Les influences de La Rose Ecarlate sont multiples et évidentes. On ne peut s’empêcher de penser à Seine no hoshi (La Tulipe Noire chez nous) ou Versailles no Bara (Lady Oscar) quand on lit cette histoire, avec son héroine masquée au secours des opprimés. Du classique donc, devant lequel on reste cependant à lire, un peu comme un film classique mais bien executé qui sait nous faire voguer agréablement dans des terres connues, tout en appréciant le voyage. Le ton reste néanmoins assez léger avec Maud, qui est assez attachante: une jeune fille forte et rêveuse. Définitivement un modèle que les fans de shoujo aimeront.
Certainement pas la BD du siècle, certainement pas le scénario qui fait vibrer, mais c’est tellement agréable à lire, et le style un peu manga sur les bords donne une touche assez originale à l’oeuvre. Du bon boulot, j’ai hâte de lire la suite 🙂
Voilà, il est arrivé, enfin, alors que je pensais l’avoir le 17 Mai lorsque j’étais au japon, il a été repoussé au 30 Juin. (la haine hein?)
Donc voilà, le box est plutôt joli, les illustrations sur les boites superbes (Ah, Aka…) et le tout est accompagné d’un script de paroles pour la pub Neko-ki et d’autres choses (pour se prendre pour Aka.) et y’a aussi un petit artbook d’illustrations crayon.
Je vais de ce pas regarder les DVDs 🙂
Kamisama Kazoku, c’est, comment dire, une série un peu surprenante sur bien des points. On a l’impression que c’est très moyen au début, que ça sent le low-budget à plein nez et en fait on est agréablement surpris et on a envie de continuer. Pourtant, on ne peut pas dire que le dessin soit très accrocheur, c’est assez sobre dans l’ensemble…
Mais assez efficace,e t surtout, l’histoire est plutôt originale. Loin d’être une série harem, Kamisama Kazoku se pose plutôt en comédie romantique en bonne et due forme avec seulement deux intêrets amoureux pour notre héros, qui n’est ni plus ni moins que le fils de Dieu.
Comme c’est le fils de Dieu, il a d’habitude un peu tout ce qu’il veut, même s’il ne le demande pas. La vie lui est très facile et il coule des jours paisibles à l’école avec un Ange là pour veiller sur lui, Tenko (au milieu). Tenko est un personnage assez drôle et attachant, qui essaye de veiller sur le fils de Dieu, tout en ayant des sentiments pour lui (bah oui, c’est une comédie romantique quand même.)
Où est l’intêret dasn cette série donc? Le petit twist qui va faire tout basculer? C’est l’arrivée d’une étudiante pour quelques jours, et sur laquelle Samatarou, notre vaillant fils de Dieu, va flasher aussi sec. Remarque, je ne lui en voudrait pas, c’est tout à fait mon genre.
Mais entre Tenko et ses airs de tsundere (entre ça et le yuri, c’est l’année des tsundere), le père DIeu, la mère et les deux soeurs déesses, on retrouve presque les ingrédients d’un Ah My Goddess. Seulement, ce simulacre n’en arrive pas à la cheville, et au bout de trois épisodes, on est en droit de se demander réellement où on va: c’est tellement prévisible que les protagonistes armés de pouvoirs (en l’occurence la famille de Samatarou) fait tout pour l’aider mais lui met surtout des gros batons dans les roues. Surtout qu’il a essayé de mettre les choses au clair en leur expliquant bien qu’il ne voulait utiliser aucun pouvoir pour devenir le petit ami de cette fille.
J’ai failli laisser tomber la série à cet endroit, et j’ai bien eu tort. Poussé par Corsaire, jai continué néanmoins. Malgré le style graphique un peu dépouillé, les personnages sont étrangement attachants, et surtout, dés l’épisode 4, on sent que ça ne va pas être du remaché sans cesse: des soubresauts d’originalité se font ressentir tout au long des épisodes suivants, qui m’auront valu de pousser des « WTF!??? » (mais c’est quoi ce bordel?) d’incrédulité devant ce qui se passe. Non, rien d’excessivement stupide, mais plutôt le genre de surprise scénaristique qui met tout de suite plus de piment et d’épice dans une recette clairement sans saveur.
Je ne peux malheureusement en dire plus, pour évidemment ne pas spoiler mais si vous appréciez les animes légers et les comédies romantiques qui sortent des sentiers battus, avec un héros peu commun et des surprises, essayez donc, ça vaut le coup d’oeil à condition de ne pas s’arrêter au début vraiment irritant par moments. Une bonne surprise somme toute pour se divertir. Et puis, l’opening de la série est vraiment bon, j’ai hâte que le single sorte!
Avec La mélancolie de Suzumiya Haruka et Earth’s Final Day
J’adore cette série et la communauté tout autour, vraiment 🙂
Avant de commencer, je tiens à préciser que j’ai honteusement pompé tous les screens ci-dessous à Jason de Anime on my mind. Ah bah oui mais y’a que lui qui fait de bons screens et là, je suis pas chez moi, doooonc…
Zero no Tsukaima ou littéralement « Le Familier de Zero » (vous verrez pourquoi très vite) est avant tout Harry Potter avec du fanservice une histoire tiré de romans puis d’un manga. Ca doit être la mode en ce moment, mais il faut bien dire que la majorité de ces histoires sont vraiment sympa: je parle de Full Metal Panic bien sûr, mais aussi de Haruhi Suzumiya no Yuutsu ou encore Shakugan no Shana notamment.
Pour en revenir à l’histoire, c’est celle de Louise, surnommée Louise la Zéro, à cause de son inaptitude à lancer des sorts correctement. Nous sommes dans une école très Poudlard-esque, avec son lot de personnages plus ou moins clichés. La palme revient quand même au directeur d’école avec une énorme barbe, qui se différencie de Dumbledore par ses remarques un peu perverses dignes de n’importe quel petit vieux dans un anime harem qui se respecte.
Hmmm, de la viande… *ahem*
Louise donc, est une jeune fille comme les autres ou presque, sauf que le jour où les élèves vont invoquer leur familier, Louise elle, douée comme elle est, va en fait invoquer un lycéen moyen du Japon moderne (parmi tous les gens sur Terre, il fallait que ça soit un lycéen japonais, quelle surprise.). On tombe alors dans le cliché lui aussi classique: Moi élite de la société, toi petite merde. Louise va donc traiter Saito (qui sont tous deux doublés par les mêmes qui ont fait Yuji et Shana dans Shakugan no Shana… ça va vous rappeler des trucs aussi) un peu comme son petit esclave personnel, jusqu’à le faire manger par terre à côté d’elle (même la grande salle de repas de l’école est une repompée sans honte de celle de Poudlard…)
Au niveau de la réalisation, on a du plutôt bon de la part de J.C. Staff. C’est coloré et agréable à regarder, et le design des personnages a été confié à ceux qui ont réalisé Mahoraba Heartful Days, ça se ressent un petit peu, d’ailleurs. L’op et l’ending sont cependant assez anecdotiques. En tous cas, rien qui ne me pousse à les écouter en boucle.
Yuki Nagato?
A plusieurs reprises vous aurez en effet envie au cours du visionnage de cette série, de hurler à la repompe éhontée de tel ou tel anime: ne vous inquiétez pas, c’est normal. Bien que les personnages soient plutôt clichés, ils sont assez attachants et bien foutus, et on arrive tout de suite à placer un nom sur un visage, c’est en général bon signe.
Evidemment, si en plus on jette une maid compatissante doublée par Yui Horie (Naru dans Love Hina, Eri dans School Rumble, Sakuya dans Sister Princess, et je passe ses autres douzaines de rôles), comment voulez vous que je reste objectif, moi? Ce n’est pas Maid-Land pour rien ici!
Voilà en substance, mon avis: Zero no Tsukaima est une série plutôt agréable à suivre. Sans doute par la série de l’année (Haruhi a déjà tout raflé) mais un excellent divertissement coloré, amusant sans être loufoque, avec sa petite intrigue et ses personnages sympathiques. Une de mes séries préférées de cet été.
Voilà, j’ai mangé les 24 épisodes de Shakugan no Shana, recommandé par Darksoul notamment lors de notre voyage. Je n’ai pas été trop déçu par la série, autant le dire tout de suite. Il y avait un peu de tout: du fanservice, des combats, une maido, une Shikijou-sensei (enfin presque), des personnages-objets attachants, Ayako Kawasumi-sama, un triangle amoureux, plusieurs histoires pour ne pas s’ennuyer, quelques flashbacks…
Non, honnêtement, SnS est une petite série bien sympathique de 24 épisodes qui m’a tout d’abord accroché par son héroine, Shana. Oui, il m’en faut peu, mais il faut bien admettre que Shana est une tsundere par excellence, et si j’ai bien un faible, c’est pour ce genre de personnage. Surtout quand elle a de longs cheveux rouges. Une réminiscence d’Asuka? Très probablement.
Tout commence quand notre héros du jour, Yuji, se retrouve aprés les cours dans un monde figé, et voit un énorme monstre qui bouffe les gens devant lui. Il semble être le seul a pouvoir bouger et se rendre compte de ce qui se passe, et avant qu’il ne se fasse dévorer lui-même, la Flame Haze aux cheveux de feu et au regard de braise (Shana, suivez un peu) le sauve armée de son épée. Surprise elle-même qu’il puisse se mouvoir à l’intérieur du Fuzetsu (une sorte de kekkai) et assaillie par ses questions, elle lui répond aussi sec.
« Tu ne le sais pas mais tu es déjà mort. »
Bien qu’elle n’ait pas exactement dit ça, c’était la même chose en substance, et je n’ai pu résister à l’envie de placer cette phrase culte. 🙂
En fait, lorsque les humains sont ainsi dévorés par les monstres dans un Fuzetsu, les Flame Haze, dont le but est de conserver l’équilibre du monde, remplacent les gens disparus par des Torches. Une Torche est une flamme qui disparait petit à petit, et qui remplace temporairement la personne qui la porte. Une fois la Torche consumée, la personne disparaît. Son existence se dissout. Mais comme cela s’est fait petit à petit et pas tout d’un coup, les gens autour d’eux oublient progressivement que cette personne a existé. Ainsi, Yuji voit l’une de ses camarades de classe se faire dévorer, remplacée par une Torche, eet petit à petit disparaître, alors qu’elle voulait déclarer son amour au meilleur ami de Yuji.
Cette scène, lors des premiers épisodes, est assez terrible en fait. Quand on y pense, si on existait pas, qui se souviendrait de nous? Dans le monde de Shakugan no Shana, personne ne s’en souviendrait, sauf Yuji, car il sait, car il peut voir les Torches a l’intérieur des gens, et surtout, parce qu’il en est une lui-même de Torche.
Rassurez-vous, l’anime n’est pas trop sombre, et mis à part le début un petit peu déroutant, où Shana va envoyer bouler le héros, elle va progressivement se rendre compte de quelque chose… Comment se fait-il qu’il arrive à voir les Torches, et qu’il ne soit pas embêté par un Fuzetsu lorsqu’il se forme dans une zone? Je vous laisse découvrir ce mystère…
Shana et le melonpan, c’est une grande histoire d’amour.
L’anime de 24 episodes est divisée en plusieurs arcs ou histoires, faisant penser à un découpage propre à un manga, dont est issu Shakugan no Shana. Toutes les histoires sont assez intéressantes, bien ficelées, et même si les combats ne sont pas des plus intéressants parfois, on voudra quand même continuer pour avoir le fin mot de l’histoire, voir un peu plus de cette tsundere qu’est Shana, dans ce monde plutôt bien peint et avec des personnages intéressants et attachants. Que ce soit Marjorie, Whilmelia la maid (-de arimasu) ou encore la très mignnone Kazumi Yoshida, doublée par Ayako Kawasumi-sama, j’ai dû mal à rester de marbre.
Shakugan no Shana, c’est surtout une bonne petite aventure bourrée de mystères, des rebondissements et un monde assez différent de ce qu’on a l’habitude de voir. Le design des personnages d’ailleurs, vous rappellera peut-être Haruhi Suzumiya et c’est tout à fait normal: le dessinateur du manga a aussi réalisé les designs originaux d’Haruhi. Les deux héroines ont quelques côtés semblables, mais Shana semble un peu moins insupportable (quoi que… :P)
Et pour finir, voici Whilmelia, la maid capable de rivaliser avec Mahoro en ce qui concerne les tâches ménagères. On notera avec un sourire qu’elle finit toutes ses phrases par un de arimasu plutôt mignon, contrastant avec sa voix monotone et sérieuse.
Comme on dit, that was a fun ride. Je vous conseille de vous jeter dessus si vous en avez le temps. 24 episodes ça prend du temps à déguster.
Au tout début j’ai cru en voyant le titre que c’était un anime dédié au site Getchu (si vous ne connaissez pas, c’est pas grave, c’est moi qui me tape des trips tout seul…)
Je n’ai pas vu beaucoup de descriptions ici et là sur cet anime de 2006, si ce n’est quelques rares posts dans les blogs anglophones. Mais le peu que j’en ai vu, m’a quand même mis la puce à l’oreille: un croisement batard entre REC et Love Hina? C’est possible ça? Mon cerveau a voulu en avoir le coeur net.
Je vous préviens tout de suite, ne vous attendez pas à une merveille. En fait vu comment les groupes de fansub ont l’air dans l’euphorie la plus complète au sujet de cette série depuis qu’elle est sortie, on se demande si elle n’a pas été annulée ou abandonnée simplement des fansubbers.
Donc en gros, c’est l’histoire d’une aspirante seiyuu qui vient passer une audition, et qui se retrouve avec d’autres filles (bien évidemment, toutes bien foutues, on est dans un anime harem après tout). Au final elles seront toutes embauchées à la fin du permier épisode, même la pauvre héroine qui a un sens de l’orientation hors du commun. (lisez entre les lignes)
Super palpitant, surtout que l’héroine en question va se retrouver à dormir sous le même toit qu’un perversjeune gars qui a par inadvertance pelotecaresse subtilement le postérieur de la demoiselle de façon volontaire dans le train en début de journée. Il se trouve que c’était un machin dont j’ai déjà oublié la nature qui ressortait de son sac, qui a causé tout ça. Personne n’est à l’abri désormais, on peut tous passer pour des chikan…
Palpitant je vous dis.
Au niveau de la réalisation, c’est très loin de casser 3 pattes à un canard. Cependant les designs sont correct sans être transcendants. Ca ressemble plus à de l’anime fastfood entre deux grosses séries plus qu’autre chose.
Vu qu’il n’y a qu’un seul épisode disponible en sub pour le moment, je ne vais pas pouvoir dire grand chose d’autre. Peut-être qu’un jour, les nekomaids seiyuu domineront le monde. Non pas peut-être, j’en suis certain en fait. C’est l’évolution la plus logique… 🙂
Oui le drame, parfaitement. Que vont faire tous les fans de cette série, que certains n’hésitent pas à qualifier de culte, maintenant qu’elle est terminée?
Etait-ce trop court? Sûrement. Ne dit-on pas que les meilleurs choses sont les plus courtes? Certainement aussi. Ce que Kyoto Animation vient de réaliser, c’est faire exploser la popularité d’un roman vieux de 2003, dans une série d’animation de 14 épisodes d’une qualité presque sans failles. Certaines scènes sont animées à différents taux d’image/seconde, il y a des références partout pour tous les otakus que nous sommes, et pour faire original, les épisodes sortent dans le désordre. Quoi de mieux pour déboussoler tout fan d’anime normalement constitué?
A y regarder de plus près, personne ne connaissait Haruhi Suzumiya avant au moins l’épisode 2 ou 3. Le premier épisode, « Les Aventures de Asahina Mikuru » a été plutôt étrangement acceuilli, et pour cause: il ne répondait à aucun standard de premier épisode d’un anime. Premier épisode où généralement on pose les bases d’une série, ses personnages, tout ça… Que se serait-il passé si on avait commencé la série par l’épisode 2? Surement qu’on se serait attendu à une autre série très « tranche de vie » où on suit les tribulation de quelques lycéens. Mais non, l’épisode 1 (aussi appelé Episode 00) nous a tous fait douter. Pourquoi je regarde ça? Qu’est-ce que je fais ici? Mais c’est quoi cette série?
Et après avoir vu l’épisode 00 donc, on savait qu’on allait se retrouver face à un truc pas normal du tout, un OVNI qui allait déstabiliser tous nos sens.
Chaque épisode a été un pur bonheur visuel et scénaristique, quand on y pense. Chaque épisode a eu son moment fort, que ça soit le combat entre Ryoko et Yuki dans l’épisode 10, la bataille spatiale endiablée du 11, les minutes interminables de Yuki en train de lire son bouquin dans le 9, le meurtre du 6, la batte spéciale de l’épisode 4, la révélation de Yuki dans le 3, et que sais-je encore? Non, à bien y regarder, aucun épisode n’a déçu. Je parle pour moi, mais à bien y regarder, mes collègues bloggeurs anglophones (et francophones, pour ceux qui bloggaient sur Haruhi) n’ont semble-t-il pas été déçus non plus.
Haruhi Suzumiya no Yuutsu est-elle une série surnotée? A bien y regarder, on y voit peu de défauts, si ce n’est de vouloir prendre le téléspactateur de court avec ses épisodes dans le désordre. Techniquement il n’y a presque rien à reprocher à Kyoto Animation, la série suit du début à la fin le même niveau technique et graphique, et mis à part quelques passages, c’est du tout bon tout le temps. Scénaristiquement, on assiste à une orgie de thèmes: la comédie romantique, la tranche de vie, le sport, l’action, le thriller, et bien sûr les questions métaphysiques comme « Je suis qu’un grain de sel dans l’univers, la vie est ennuyeuse non? »…
Et maintenant?
On a encore les romans qui sont le point de départ de la série. Encore en cours de traduction, je suis certain que vu la popularité de la série, ces derniers seront bientôt terminés. Une chose est sûre: s’ils sortent en US, je les achète sur le champ.
Peut-on espérer une seconde saison? Difficile à dire. Il est déjà prévu que Kyoto Animation sorte Kanon refait à la fin de l’année. Kanon était une petite série assez sympathique mais qui souffrait trop du syndrome du « je me barre dans tous les sens car faire tenir un scénario complexe de HGame dans un anime de 12 épisodes c’est impossible ». Gageons que KyoAni s’en sortira.
Après, bien sûr, il y a la possibilité d’une nouvelle saison de Full Metal Panic car un nouveau roman est sorti récemment (celui-ci est d’ailleurs beaucoup plus sérieux, où on voit ******* exploser par exemple…) et voir Kyoto Animation remettre la main à la pâte serait du pur bonheur… Ah, que choisir, une nouvelle saison de FMP ou une de Haruhi? Les deux sont très alléchants, et il reste des tas de petites histoires à couvrir dans les bouquins, sans compter « La disparition de Haruhi Suzumiya » ou des épisodes plus loufoques comme « Endless Eight » où Kyon demande à Mikuru de revenir 8 jours dans le passé pour se rappeler d’un truc à lui-même, ou bien encore le passage où l’on apprend pourquoi Haruhi trouve le Canada autant suspect…
Bref, le futur va nosu réserver des surprises, mais considérant le succès international (n’ayons pas peur des mots) d’Haruhi, je serais tenté de dire qu’on aura droit à une nouvelle saison. Un jour, oui, un jour. La SOS-Dan intégrera ma Neko-Maid Army, et Haruhi et moi, nous dominerons le monde… erm…
Allez, un p’tit cadeau: le Trivia de Haruhi: tous les petits clins d’oeils et références dans tous les épisodes, un vrai bonheur a parcourir.