Catégorie :Anime

Les nouveaux animes du printemps 2006

C’est le printemps! Les studios d’anime nous gratifient d’une ribambelle de titres, dont beaucoup je pense vont m’intéresser. 🙂

Vu sur Random Curiosity, une petite liste avec screenshots et liens pour en savoir plus.

Attendez vous donc prochainement à des review à chaud de Soul Link, School Rumble 2, Inukami, Strawberry Panic, Joshikosei Girls High, et Disgaea!

Stay tuned

Un mot pour dire que je suis encore vivant. Je suis plus ou moins accaparé par World of Warcraft dont je ferai un test détaillé bientôt, en gardant toute objectivité par rapport au fait que ça soit un MMORPG, et comme tout MMORPG, qu’il soit assez addictif.

Mis à part cela, le mois d’Avril va encore être une avalanche d’anime. Il y en a pas moins d’une vingtaine cette fois. Ca va être chaud à subber pour tous les groupes, et il va forcément y avoir des oublis.

Néanmoins, le plus notable d’entre eux reste Disgaea, que j’attends avec une impatience non dissimulée. Le jeu sur PS2 m’avait en effet laissé un excellent souvenir après l’avoir fini. Avec un air assez enfantin au premier abord, cette histoire au pays des démons est en fait pleine de sens, mais surtout exceptionnellement drôle avec des persos vraiment attachants. Certaines scènes sont d’anthologie dans le jeu, et Laharl, Flonne et Etna n’en finissent pas de surprendre.

Pour la petite histoire, il s’agit de celle de Laharl, fils de l’Overlord du Netherworld. Laharl décide un jour de faire une sieste, qui dure… un peu longtemps en fait, environ 200 ans. Lorsqu’il se réveille, non sans mal et non sans l’aide d’Etna, une sorte de succube avec un petit air evil, il découre que son père est mort entre temps, laissant le trône vacant.

Il décide alors de montrer qui est le plus fort et de défier les autres démons pour devenir lui aussi Overlord. Mais la tâche sera rude et les obstacles nombreux…Sans compter l’arrivée de Flonne, la jeune ange envoyée par l’Archange pour assassinner le père de Laharl. Au paradis ça doit être comme dans l’administration: ils doivent avoir un métro ou deux de retard car évidemment, l’Overlord précédent est déjà mort 🙂

Flonne accompagnera néanmoins Laharl et Etna dans leurs aventures, vous verrez pourquoi et comment 🙂

RECflexions

Outre le jeu de mots pourri du titre de ce billet, je tiens à réagir, comme d’autres bloggeurs, sur la fameuse scène très controversée du premier épisode de REC.

Visiblement, beaucoup de personnes ont été plus ou moins choquées par le fait que Fumihiko (le protagoniste mâle) couche, comme ça, avec la jeune aspirante doubleuse à la fin de l’épisode 1.

Tout d’abord, je voudrais attirer l’attention sur le fait que des tas de séries, américaines, françaises, japonaises, peu importe, contiennent leur lot de références et de sous-entendus bassement sexuels. Oui, nul besoin de nous voiler la face et de faire les hypocrites, il suffit de regarder n’importe quelle série américaine. Et ca n’a pas l’air de choquer outre-mesure.

Ensuite, il y a l’aspect d’abus. Fumihiko a-t-il profité de la faiblesse d’Aka après l’incendie de son appartement pour faire ce que tout mâle normalement constitué aurait envie de faire? Doit-on condamner cela, même si Aka était consentante, bien qu’en état de choc après avoir échappé à la mort? Personellement je ne le pense pas: faire l’amour reste un acte de vie, et lorsque l’on a été a deux doigts de mourir, qu’on est encore appeuré et sous le choc, je pense qu’il est plausible de vouloir se réfugier, de se prouver que l’on vit encore malgré l’épreuve, et ce de cette façon.

Le héros est-il trop gentil ou calculateur? A-t-il réellement pensé à la finalité que l’on a vue à la fin de cet épisode? Ou était-ce simplement comme nos amis anglosaxons le disent du casual sex ?

Nos deux protagonistes sont des adultes. L’une a 20 ans, l’autre 26. Cela fait-il d’eux des êtres irresponsables de leur porpre vie? Je ne pense pas.

Dans quel état seriez-vous en voyant votre maison brûler et tout ce qu’il y a dedans?

Ne chercheriez-vous pas un peu de réconfort?

Certains pensent que cette scène était inutile. Hé bien non, je ne pense pas du tout. Le temps où il fallait 26 épisodes à faire mumuse avec les sentiments des héros, c’est fini ça, les gens en ont marre, moi le premier. Une histoire d’amour dans la vraie vie ça ne commence pas toujours tout doucement, et cette histoire nous le prouve.

Et puis, ça ne sera pas la première fois qu’on verra une scène de sexe implicite dans un anime. Rappelez-vous, Kaji et Misato dans Evangelion, Fray et Kira dans Gundam SEED ou Gladys et Dulindal dans Gundam SEED Destiny. Ce ne sont que des exemples parmi tant d’autres quand on y repense, mais là on dirait que ça choque de nombreux bloggeurs…

Ce n’est qu’un anime, après tout, mais ça reste une histoire, tout comme un film et son scénario qui tient en 1h30. Il y a parfois des scènes controversées aussi. Qu’en pensez-vous? Le héros a-t-il abusé de la situation ou a tout simplement voulu la consoler en lui accordant ce moment de vie?

REC

Aaah, làlà, si vous saviez…!

Après avoir pris les deux premiers épisodes de REC sans trop savoir à quoi m’attendre, à part un très classique « c’est marrant » de la part de ceux qui l’ont vu, je ne m’attendais pas à une telle révélation.

REC, c’est un petit bol d’air frais. C’est mignon, drôle, et adulte à la fois. Et pour ne rien gâcher, l’héroine a un petit air de Mahoro dans son look. J’ai craqué.

L’héroine de REC, c’est Aka Onda, une aspirante doubleuse. Plutôt original déjà comme job pour un anime. Le héros, lui, dont j’ai déjà oublié le nom (que voulez-vous, mémoire selective de mâle.) se fait poser un lapin par une femme avec qui il devait aller voir un film. Sur le point de jeter les billets, Aka arrive et l’en empêche. Elle décide de lui remonter un peu le moral et d’aller voir le film avec lui. Mais bon, elle est bizarre comme fille, elle se met à lire tous les sous-titres à voix haute dans la salle… 🙂

Vient l’heure du dîner, et Aka lui paie un coup, et un peu de poulet. Et les voilà qui rentrent chez eux, pour s’apercevoir qu’ils n’habitent pas très loin l’un de l’autre, à un paté de maisons près.

Or, dans la nuit, l’appartement de Aka tombe sous un incendie, et la voilà toute seule à la rue. le héros, voulant la remercier avant tout pour le rapas tout à l’heure l’invite à passer la nuit chez lui. En tout bon gentleman qu’il est, il lui propose une douche et lui prête des vêtements. Aka est quand même assez sonnée et déprimée, elle a tout perdu dans l’incendie, et elle se met à pleurer devant la gentilesse du héros qui lui prête son lit alors qu’il va dormir par terre, plus loin. Essayant de la réconforter, s’en suit un baiser, et bien plus encore…

Vous êtes assez grands pour deviner ce qu’il s’est passé, et bien que l’on ne voie rien, c’est implicitement suggéré d’une fort belle manière.

Ceci, n’était que le premier épisode. Assez court, car chaque épisode de REC dure 12 minutes au lieu des traditionelles 24. Ce qui est dommage car il n’y aura que 9 épisodes en tout (2 disponibles lorsque j’écris ces lignes) mais il existe un manga, que je ne vais pas hésiter à essayer de me procurer.

Le format assez court donne lieu en fait à une histoire très dynamique, sans temps morts à coups de longs travelings de décors ou de visgaes pour meubler le temps. On sent que les scénaristes essayent de caser un maximum dans ces 12 minutes.

Beaucoup parlent de série ecchi, alors qu’il n’en est rien. Vous ne verrez pas l’ombre d’un pantsu, de poitrine, ou autres joyeusetés. C’est juste la scène de fin du premier épisode, qui rompt avec la tradition des animes romantiques où on attend que ça, que les protagonistes passent à l’action. Ici, pas de chichis, et c’est très bien traité. D’ailleurs, Aka repoussera le héros plus tard, lui expliquant que ce qu’il s’est passé n’était juste que l’affaire d’une nuit parce qu’elle était mal, qu’elle acceptait son aide, mais c’est tout. C’est réellement un comportement crédible.

Ce qui m’a plu, c’est cette ambiance drôle, limite déjantée parfois, avec des gags subtils, mais aussi une romance en trame de fond, sans qu’elle ne monopolise toute l’attention. On n’a qu’une envie, c’est que le héros et Aka deviennent un vrai couple, même si un obstacle les sépare (je ne vous en dis pas plus, vous verrez bien!)

Bref, une série bien sympathique, avec un format original, des personnages attachants (surtout Aka! :P), et une réalisation plutôt bonne. Mon vrai coup de coeur de cette année avec Kashimashi ~Girl Meets Girl~

School Days

Attention, histoire psychotique en vue.

School Days est un jeu à la base hentai , qui a ensuite été adapté en une mini-série d’OAVs. En fait, la particularité de ce jeu hentai parmi tous ceux disponibles au japon (et y’en a plus qu’on ne le croit) repose sur le fait que la totalité ou presque de l’histoire est animée. Fini les images fixes et les voix pas toujours présentes, ici, tout est animé. Bon, on paye le prix cher: 8 Go de download et 14 Go à l’install (aie.). Il semble y avoir un certain nombre de routes / fins dans le jeu.

Pendant que vous lisez ceci, téléchargez donc la vidéo promo du jeu. Elle fait une vingtaine de mega-octets. Elle est totalement worksafe (no hentai ou ecchi inside)

En fait, à la vue de cette vidéo, j’ai trouvé ça très mignon au premier abord: On y voit des scènes belles et romantiques, une histoire d’amour comme on aimerait en voir plus souvent quoi.

La situation de base est très classique: Le héros, deux filles. L’une d’elles le pousse à sortir avec l’autre. Mais s’en suit alors une jalousie profonde de la part de celle qui tenait la chandelle, au point que l’on découvre sa nature psychotique. La fille en question, Kotohona, qui a l’air d’une gentille princesse d’école comme on en fait plus, pête un câble comme on en fait plus non plus, et dans certaines routes du jeu il arrivera au héros de mourir égorgé ou poignardé par cette dernière, ou bien l’entendre rire comme une maniaque, entre autres.

Sympa comme School Days, vous ne trouvez pas? Mais ce n’est pas tout, le pire des endings vous est réservé à la fin de la vidéo que j’ai indiqué plus haut. Afin de ne pas vous traumatiser davantage, cliquez sur « lire la suite »…

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Sister Princess

Aujourd’hui, j’ai décidé de parler d’une série assez ancienne, mais que j’affectionne tout particulièrement. J’ai nommé, Sister Princess.

La série va bientôt sortir en France, vu qu’il me semble que Dybex en a acquis les droits. (et ils sont bien courageux). C’est une rumeur cependant, à prendre avec des pincettes.

Attention, Sister Princess, de son petit nom SisPri, mettra votre sucre-o-meter à toute épreuve. Cette série est bourrée de bons sentiments, de pureté et de ??kawaii? -itude presqu’inégalés jusqu’alors.

L’histoire de l’anime se résume, en gros, à l’arrivée d’un type qui a loupé son entrée dans une école célèbre d’une façon dont on ignore encore (machination?) sur une petite île où il ira à l’école. Or, sur cette île, avec son parc d’attractions, sa petite ville fort agréable et ses bateaux qui ne partent jamais pour le continent, habite non pas une, pas deux, mais bien 12, oui douze soeurs du héros. Alors ne me demandez pas comment ça se fait que le type ait autant de soeurs, certaines plus jeunes et d’autres plus vieilles que lui, mais elles sont là, et elles vont lui montrer qu’elles adorent leur unique frère.

Pour renforcer cette atmosphère presqu’incestueuse, mais (fort heureusement) qui ne franchira jamais cette limite,chaque soeur appelle son frère d’une façon différente, et toutes les façons y passent: onii-chan, onii-sama, onii-chama, anii-ue, anni-ue-sama, onii-san, nii-san, nii, aniki, etc. Autant de façons qui reflètent la personnalité unique de chacune des soeurs.

Et concrètement, que se passe-t-il? Ben rien. C’est juste mignon. Comme dans beaucoup de séries issues d’un jeu vidéo / dating sim japonais, il ne se passe strictement rien avant les 3 ou 4 derniers épisodes. La majorité de la série est consacrée à la découvert d’une soeur en particulier, son histoire et comment elle voit son frère.

La série animée est originaire d’un jeu, mais ce jeu vient lui-même d’une mini-série d’histoires d’un magazine (vous aurez plus d’infos dans l’article Wikipedia sur SisPri) qui permettait à ses lecteurs de voter pour sa ‘sister’ favorite. Forcément, ça a fait un tabac, d’où l’adaptation en jeu vidéo et en anime.

Techniquement, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais la série date tout de même de 2000-2001, et c’est assez coloré et fort bien dessiné (à tel point que je me suis payé les artbooks, vraiment sublimes)

Ceci dit, la série vous réservera quelques surprises… Est-ce réellement possible d’avoir douze soeurs sans jamais s’en être rendu compte? Qui a pu organiser son echec à l’examen d’entrée de l’école studieuse où le héros souhaiter aller? Est-ce que ce sont bien ses soeurs, ou des prétendantes?

A vous de le découvrir, dans cette série calme et sympa 🙂

Maliki’s comics strips

Cette fois-ci, je vais vous parler d’un autre comic strip que je trouve fort agréable. Il s’agit de celui de Maliki qui se met plus ou moins en scène dans ses petites BD. Elle adore les chats, et ses dessins sont plutôt sympa, très expressifs… En tous cas j’aime beaucoup le style.

Je vous invite donc à découvrir ces strips, qui ne forment aucune histoire, mais sont bien souvent assez drôles et agréables à lire 🙂

Ah, je précise, c’est en français.

Kasimasi ~Girl Meets Girl~

Warning, warning, yuri anime spotted 🙂

Kasimasi ~Girl Meets Girl~ est encore l’une de ces histoires bien loufoques que seuls les animes peuvent nous conter. Malheureusement pour vous raconter l’histoire, je suis dans l’obligation de vous spoiler le premier épisode entièrement, qui sert d’introduction à la série.

Le héros, Hazumu, est ce que l’on pourrait appeler une femmelette en bonne et due forme. D’apparence pas très masculine déjà, il est également du genre très sensible, ce qui lui vaudra d’être embêté dans sa jeunesse.

L’histoire commence alors que Hazumu, après avoir longtemps eu des sentiments pour l’amour de sa vie, Yasuna, se fait rejeter par cette dernière alors qu’il s’était rempli de courage pour lui confesser ses sentiments. Afin de ventiler un peu, il part seul sur une montagne proche de chez lui, pour tenter d’oublier tout ça. Ses trois amis, Tomari (l’athlète protectrice), Asuta (le mec sympa et un p’tit peu pervers sur les bords), et Ayumi (la fille silencieuse et à lunettes) se décident à partir à sa recherche.

Et là c’est le drame. Un vaisseau spatial alien perd le contrôle de ses moteurs, se crashe sur la terre, pile poil sur Hazumu, qui meurt bien évidemment sur le coup (un vaisseau spatial à forme phallique de cette taille ça doit faire très mal sur la figure). Pour se faire pardonner, et en vertu des Lois sur la Protection des Etres Vivants (ou un truc comme ça), les aliens diffusent sur toute la planète leur excuse, et reconstruisent Hazumu, sauf qu’ils se plantent et le transforment en fille. Cette transformation est irréversible. BAM, décor planté.

Alors voilà, comment ses amis vont réagir, comment Hazumu voit-il son nouveau corps, comment ses parents vont faire, comment…? vous le découvrirez en regardant l’épisode 2, déjà disponible chez toutes les bonnes crémeries.

Personellement, j’aime bien ce genre d’histoires totalement surnaturelles, qui ajoutent un certain piquant à une vie sans doute très banale. Toujours est-il que le graphisme est agréable, les designs réussis, l’animation bonne, et l’histoire avance corectement pendant les deux premiers épisodes, donnant en tous cas envie de voir la suite.

UPDATE: D’après Darksoul, il est écrit sur l’image, en haut « Même en fille, je l’aimerai toujours! » 🙂

Lemon Angel Project

Sous ce nom digne d’un anime hentai ou d’un quelconque show de magical girl, se cache en fait un de ces animes qui surfe sur la vague des animes musicaux tels que Honey and Clover ou encore BECK ou il y a déjà un peu plus longtemps Full moon wo sagashite.

L’histoire parait un p’tit peu complexe pour un premier épisode, mais en 2017, il semblerait qu’une jeune fille, un peu maladroite mais qui visiblement chante bien, ait eu une sempai à son école qui développait une chanson. Cette chanson s’est alors retrouvée comme le premier single d’un groupe d’idoles, à savoir les Lemon Angel Project.

Cependant, alors que les Lemon Angel Project étaient au top de leur forme et des ventes, il s’est passé quelque chose, et elles ont soudainement disparu.

L’héroine est donc à la recherche de sa sempai, ancienne des Lemon Angel Project, et elle apprend que la maison de disque des LAP tente de faire revivre le groupe avec d’autres jeunes filles, dont elle. Seulement visiblement ils n’arrivent pas à récupérer les chansons, car la sempai de l’héroine a apparement corrompu les données avant de s’en aller.

Une histoire un peu mystérieuse dans un futur proche, agrémenté de jolies idoles qui chantent des chansons entrainantes… A essayer. Je ne suis pas trop fan de ce genre de séries, mais je voudrais voir quelques autres épisodes avant de me décider.

SHUFFLE!

Voilà, on m’avait beaucoup parlé de cet anime dont j’avais matté les premiers épisodes sans trop accrocher. Finalement, mes deux sempai Corsaire et Darksoul m’ont poussé à regarder le reste de l’anime promptement, ce que j’ai donc fait.

SHUFFLE! (avec l’article extrèmement complet sur la version anglaise de Wikipedia) est à la base un H-Game plus tard adapté en série télé, comme cela arrive souvent depuis To Heart.

Au premier abord donc, SHUFFLE! nous narre l’histoire de Rin, un lycéen tout ce qu’il y a de plus classique. Sauf que voilà, Rin vit dans un monde où les démons et les dieux cohabitent également en paix. Ainsi, il n’est pas surprenant de voir des gens avec des oreilles super longues (des démons) et d’autres avec des oreilles un peu plus pointues mais plus petites (des dieux). Jusque là bon, ca apporte un peu de diversité, mais attention, si c’était aussi simple, ça serait pas drôle, si? En fait, Rin voit débarquer, d’un côté et de l’autre de là où il vit (chez son amie d’enfance, Kaede, tous les deux ayant perdus leurs parents) la famille royale des dieux et celle des démons, et apprend qu’il est le candidat idéal pour être le marié de Sia, la princesse des dieux, et Nerine, la princesse des démons.

Tout un programme.

Ca ne serait pas un réel anime harem si toutes les filles n’en pinçaient pas pour Rin, et si celui-ci n’était pas TROP gentil et indécis pour en choisir une une bonne fois pour toute.

Résultat des courses, du très très prévisible, dans le sens où chacune des filles va marquer des points pour essayer de conquérir Rin. Chacune, car il n’y a pas que Sia et Nerine dans le coup: Kaede, mais aussi Asa, la sempai de Rin, en pincent également pour lui. Du pur délire.

Cependant, il en choisira bien une à la fin, et ce n’est pas forcément celle qu’on croit. Aussi, comme Corsaire l’a souligné, c’est à se demander laquelle des filles fait le plus peur, car elles ont presque toutes un petit secret original à cacher. Enfin, vous verrez 🙂

Techniquement, la série se situe à un bon niveau. Comme toutes les séries de ce type, l’animation est très bonne, les dessins très jolis. Seule la musique se fera rapidement oublier, mais les voix sont là pour rattraper le coup, comme d’habitude. Surtout Asa (image plus haut) qui fait un excellent travail.

Ici, vous avez Sia à gauche et Nerine à droite.

Donc, qu’est-ce que j’en ai pensé?

Hé bien, j’ai été un peu déçu, par plusieurs choses. Tout d’abord, l’entousiasme de mes sempai m’avait fait m’attendre à un série à la Da Capo, ou encore Kanon avec ses intrigues assez mystiques et surtout, une happy end pas si happy que ça, ou au moins une fin en drame tragique. Car là, au risque de spoiler, je vais le dire haut et fort: SHUFFLE! finit plutôt bien, et l’execution de cette fin est plutôt bien foutue dans son ensemble, ce qui rattrape ma déception. Je vous laisse donc découvrir qui Rin va choisir, et comment.

Ceci dit, le passé de Kaede laissait augurer de nombreux clash et bastons avec les autres filles. Il n’en sera malheureusement rien. Quel dommage.