Catégorie :Anime

Reading is sexy [NSFW]

Il y a quelques temps, une Meido d’Elite bien connue du pays des Maids m’a mis sous les yeux un bien joli doujin. Si l’ouvrage de 25 pages n’a rien pour rester dans les mémoires (hormis dans celles des Yukiistes dans mon genre), sa couverture m’a interpellé. En la regardant, je me demande : pourquoi ce dessin est-il sexy ? Ou plutôt : est-ce que le livre le rend sexy ? Il y a un mystère dans ces pages qui ajoute indéniablement quelque chose à l’image. Il était donc temps de s’arrêter sur ce fétiche un peu spécial – et je suppose qu’au pays des fétiches, on ne me le reprochera pas.

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Jojo’s Bizarre Adventure: Part 1 Phantom Blood

Alors, voila, c’est mon premier article dans le quartier libre, soyez indulgents s’il-vous-plaît.

 

Jojo’s Bizarre Adventure est à la base un manga de Araki Hirohiko (ou Hirohiko Araki si vous voulez), pré publié dans ce cher  Shonen Jump entre 1987 et 2004, et transféré dans l’Ultra Jump depuis 2005 suite à un changement de cible éditorial.

Mais ce n’est pas au manga que nous allons nous intéressé mais bien au remake de 2012 en Anime, car vous le savez peut-être mais il y eu de nombreuses adaptations sur le petit et grand écran, une série d’OAVs de 13 épisodes notamment, reprenant le troisième arc: Stardust Crusaders et un film passé assez inaperçu…

Et oui, le nom de la partie dont je vais vous parlé désormais est: Phantom Blood

 

 

Le surnom Jojo nomme les héros de la série. En effet, il y en a plusieurs au fil des générations comme par exemple celui dont nous allons traiter: Jonathan Joestar
Mais il en existe d’autres comme Joseph Joestar, Jotaro Kujo, ou encore Jolyne Kujo qui est, une fois n’est pas coutume, une femme.

Mais je ne vais pas quand même, ne pas vous parler de l’histoire, je vais essayer de résumer à ma manière: Le premier arc se passe à la fin du XIXème siècle en pleine Angleterre Victorienne. Le papa de Jojo, Lord Joestar recueille en sa demeure un jeune orphelin nommé Dio Brando, le fils de l’homme qu’il croit lui avoir sauvé la vie. Reconnaissant, il décide de l’adopter après la mort de son père, mais Dio n’a qu’une idée en tête, s’emparer de la fortune des Joestar. Très vite alors, une rivalité s’installe. Au début Jojo se fait même embêté et humilié par Dio. C’est alors plusieurs années plus tard qu’on les revoit, devenus amis, Jojo découvre alors que Dio a essayé d’empoisonner son père pour ainsi plus vite toucher sa fortune. Jojo met à jour la vérité et Dio tente de se faire pardonner, c’est alors que Dio ayant précédemment volé un masque aux étranges pouvoirs l’utilise pour devenir un être doué de pouvoirs surnaturel.

Après ce synopsis WTF, je suis sûr que vous vous dites… Hein ? C’est quoi ça ?!! Mais non, regardez l’anime par vous même, c’est grâce à des intrigues prenantes et des personnages émouvants comme Zeppeli-san ou Speedwagon que je me suis mis à Jojo et que je n’ai pas abandonné dès le premier épisode comme avec certains animes.

 

Voici Zeppeli-san, un étrange italien qui enseignera à Jojo la force du « Ripple energy ».

 

Quand Jojo se prend pour Ken le survivant…

 

Speedwagon, un compagnon d’une loyauté sans faille…

 

Erina Pendleton, l’amie d’enfance de Jojo qui ne cessera tout du long de l’arc de lui apporter son aide !

 

Le père de Jojo

 

Le fameux masque qu’utilisera Dio pour arriver à ses fins

 

Un conseil, ne jamais mettre Jojo en colère !

 

En espérant que la partie 2 sera tout aussi réussie 🙂

Cet article est réalisé dans le cadre du quartier libre hiver 2012.

Mon twitter: @Gamer64Retro

Sakura-sou no pet na kanojo – Toi aussi adoptes une fille

Sakura-sou no pet na kanojo (la fille-animal domestique du dortoir Sakura) ne commençait pas bien fort dans mon estime. Déjà je n’aimais pas trop l’aspect graphique de la série et son chara design. Et puis bon, une énième série harem ? J’allais demander si on avait encore vraiment besoin de ça, mais au Japon, personne ne semble s’en lasser.

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La série, adaptée de light novels (surprenant) sortis en 2010, nous narre l’histoire de Sorata, un type qui étudie dans une école d’art. Sauf qu’il se fait virer de son dortoir parce qu’il y a hébergé un chat (il adore les chats, c’est un type bien.) et n’a pas d’autre choix que de crècher au dortoir Hinata Sakura. Le problème, c’est que le dortoir Sakura héberge tous les élèves à problèmes de l’école. Pas dans le sens voyous et loubards, mais plutôt… avec quelques soucis comportementaux. Notre héros une fois sur place se fait régulièrement agresser par sa semapi Misaki, qui a elle toute seule arrive à faire de l’animation de qualité (ou presque). Il y a aussi Jin, le tombeur qui veut devenir scénariste, Ryunosuke le hikkikomori informaticien dont la présence se manifeste par un répondeur automatique rigolo du nom de Maid-chan qu’il a lui-même programmé, et Mashiro, qui n’est autre que la cousine de la prof chargée de surveiller le dortoir.

Et c’est là que les ennuis commencent pour Sorata. Car Sorata est un type assez normal, à part qu’il aime beaucoup les chats, mais il sent que vivre à Sakura-sou va le brider et souhaite s’en aller au plus vite, quitte à faire adopter les chats dont il a la charge. Mais Chihiro, la prof, va lui coller sur le dos sa cousine Mashiro. Mashiro n’est pas comme tout le monde. C’est ce qu’on pourrait appeler un boulet.

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Mashiro ne sait rien faire seule. Elle ne sait pas s’habiller, mettre ses chaussures, se laver, cuisiner, prendre soin d’elle… Elle parle doucement, et est un peu difficile à appréhender… Sauf que Mashiro est une artiste de génie, qui vient d’être transférée à l’école d’art dont dépend le dortoir Sakura. Et elle bosse sur un manga. Sorata va donc devoir s’occuper d’elle comme on s’occupe d’un gosse (et encore, un gosse a plus de jugeotte qu’elle) en plus de sa propre voie qu’il va devoir trouver dans cette école d’art.

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Si la série ressemble à un harem a première vue, on se rend très vite compte qu’on a faux sur toute la ligne. Sakura-sou no pet na kanojo se montre plus comme une chouette petite comédie romantique sans couples particuliers. La partie comédie est assurée par Mashiro et Misaki en grande partie, qui forment un contraste tellement abusé qu’il en devient drôle (Mashiro est toute calme, tandis que Misaki est une boule d’énergie perpetuelle.) Sorata est aussi copain avec une fille de l’école, Nanami, qui souhaite devenir doubleuse. Et en plus elle a une ponytail, que demande le peuple ? Ayako Kawasumi ? Pas pour Nanami, mais elle double una utre personnage de la série ! La partie romance, elle est servie par des personnages a peu près normaux qui ne se sautent pas dessus à longueur de journée.

De plus, là où la série brille où on ne l’attendait pas, c’est sur les idées qu’elle véhicule. Loin de mettre en avant son fan service, la série se veut légère et prône le dépassement de soi pour accomplir ses rêves et ses objectifs. Cela se fera parfois dans la douleur, mais les personnages evoluent bien et une romance se met doucement en place. C’est réellement une bonne surprise, avec une animation très correcte et une réalisation qui tient la route.

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Au final je recommande très sincèrement Sakura-sou à quiconque apprécie les comédies romantiques légères. C’est frais, plein de vie et avec des personnages attachants et pas lourds du tout (on aurait pu craindre le pire avec Misaki) L’avenir nous dira si la série se tient au même niveau jusqu’à la fin mais pour le moment c’est chouette. Mashiro est choupi, Nanami est marrante, Jin a toujours la réplique qui tue, et Misaki sait mettre de l’ambiance. La surprise insoupçonnée de cette saison de rentrée 2012.

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Prochainement, un article sur Girls und Panzer, et Robotics;Notes quand la série sera finie. Ah et aussi, n’oubliez pas le quartier libre qui va débuter dimanche soir !

Ah et autre chose.

Les évènements se bousculent et 2013 risque d’être une année importante pour moi. J’annoncerai ça prochainement, dés que cela sera possible. Mais je vous livre deux indices : ça a un rapport avec mon voyage au Japon en Mai 2013, et avec l’une des captures d’écran de cet article, mais sauras-tu trouver laquelle, et surtout ce qu’il va se passer ?

Rebuild of Evangelion 3.0 : Q « You can (not) redo »

Alors. Rebuild of Evangelion 3.0. Il se sera aussi fait attendre, et se sera fait très trollesque avec ces trailers. Par où commencer.

Déjà. Un avertissement. Cet article est BOURRÉ de spoilers, et la simple présentation elle-même part du principe que vous avez tout vu jusqu’à Rebuild of Evangelion 2.0.
Si ce n’est pas le cas, passez chez votre revendeur le plus proche, achetez-le et visionnez-le avant de lire plus loin.

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Bon, si vous êtes encore là, je ne suis plus responsable pour les spoilers, vous êtes prévenus.

Si on compare la progression d’Evangelion à celle de Rebuild of Evangelion 2.0, on en arrivait environ à l’épisode 19-20, après le fameux incident de synchronisation 400% devenu mémétique.
La production d’Evangelion chez la Gainax étant ce qu’elle était à l’époque avec un budget en chute libre et ne tenant plus littéralement qu’à la passion, ainsi que la production manifestement parallèle des épisodes expliquant les incohérences comme Shinji montant en uniforme scolaire dans l’EVA-01, pour qu’il ne reste plus que la plug-suit, ou l’EVA-01 sur laquelle tout le monde fait un flan comme quoi plus personne ne peut l’arrêter… pour qu’on la retrouve sagement arrimée à sa cage dans l’épisode 20. Summum de l’anti-climax.
Et donc, nous avions été laissés grosso modo au moment où l’EVA-01 fait son show sur une musique joyeuse après que le héros aie sauvé sa donzelle… pour qu’on nous annonce que le troisième impact va commencer. Wait WHAT?
La preview de Evangelion 3.0 nous parlait de l’EVA-01 gelée avec Rei et Shinji dedans, Tokyo-III abandonnée, les responsables de la NERV accusés du pré-3ème impact, de l’EVA-06 descendant dans Dogma, de l’EVA-08 qui s’active, de débriefings, de plusieurs enfants (de la SEELE) au destin manipulé…

Donc, le titre : Rebuild of Evangelion 3.0 : Q (急, Quickening). Très mérité, il y a eu une accélération. Si vous avez vu le film ou lu des spoilers, vous comprendrez.
Sans rentrer dans les spoilers, nous allons donc arriver, nous, spectateurs, dans la peau de Shinji, au moment où il sort de l’EVA-01. Et comme nous, évidemment, il. Ne. Comprend. Rien. Et personne ne veut lui expliquer. Vu la fin du film précédent, et qu’il n’a pas réalisé ce qu’il faisait, ni les conséquences, ça peut se comprendre que les autres soient fachés après lui.

Egalement, en décrire plus sur ce qu’il se passe autour de Shinji serait problématique : tout a tellement changé que la moindre mention est potentiellement déjà un spoiler monstrueux.
Le résumé le plus simple et le plus compréhensible du film serait, en substance : pensez les deux derniers épisodes de Nadia avec le lancement du Neo Nautilus (si, si, je vous assure), suivi de l’épisode 24 d’Evangelion en peaufiné. Mille mercis pour ne pas nous avoir infligé une scène de une minute de plan fixe.

En très gros, le rythme du film est assez chaotique et fait tout pour désorienter : le début est rempli d’action, qui nous montre encore une fois la forte compétence d’Asuka au combat, et une bonne équipe de bash brothers avec Mari, mais la suite nous tient un peu en haleine vu le peu d’action directe.
On nous montre également les conséquences du moment badass de Shinji dans Rebuild of Evangelion 2.0. Il y a du rouge. Beaucoup de rouge. Partout. Et plus que dans l’eau. OH SHIT.
Ah, ça, je peux probablement le dire, sans le contexte on ne comprendra pas : la soeur de Tôji a enfin un vrai nom ! Et NON, contrairement à ce que tous les fanfickeurs ont cru pendant quinze ans, ce n’est pas « Mari ». Aussi, de façon notable, Maya a appris à lever le ton et crier !

A prioris : On lit beaucoup de mal du film sur le net, comme quoi il ne se passe « rien » ; ce qui est globalement assez vrai. Ca n’empêche pas d’apprécier le changement de donne, car tous les a prioris qu’on avait pu se construire en imaginant que ça suivrait la série originale ont été … brisés. Il n’en reste plus rien, à peine leur ombre. Honnêtement ma première impression en réalisant ce qu’ils avaient fait a été « Hein QUOI ? Mais… » suivi de « … mais c’est pas si mal en fait, ça ouvre plein de nouvelles possibilités jamais envisagées jusque là ».

Plaisir visuel : Assez agréable, même si tout est utilisé pour dépeindre le merdier dans lequel l’humanité se trouve maintenant. Encore bien pire qu’après le second impact. Si, si. Pour tout ce qui est mécanique et opérations de folie dirigées par Misato, ils se sont aussi bien lachés. Beaucoup de combats d’EVA en CG pour le meilleur ou pour le pire ?
Lors des scènes de baston, ou de fort stress mental, Anno à la réalisation, montre qu’il est sans pitié et que non ses personnages ne sont pas mignons du tout quand ils sont à leurs limites.
Oui, si vous n’aviez pas eu le mémo, le mignon et la tranche de vie sont partis par la fenêtre et sont maintenant loins dans la stratosphère avec le reste. Comprenne qui pourra.
N’attendez rien de reposant mentalement, ça accélère, et vous n’aurez pas le temps de souffler émotionnellement. Si vous pensez, si vous avez L’ILLUSION que vous pouvez souffler, alors vous vous trompez, et vous allez être pris d’un coup sec sur la nuque par la suite. Genre, « ça va venir, je le sais, ça va venir, mais d’OU, punaise ! »

Plaisir auditif : Comme dit plus haut, des références directes à Nadia qui nous montrent clairement d’où les 40 premières minutes du film tirent leur inspiration. Pour vous en dire plus pour le reste, il faudra que je fasse un second visionnage pour réviser mes impressions parce que j’ai passé plus de temps à tenter de trier mes idées et les évènements en regardant le film /o\

Ambiance globale : Les scènes dans le QG de la NERV sont extrêmement angoissantes, mais avec retardement et recul : rythme lent, installations vétustes, rouillées (tout ce qui est à ciel ouvert, SANS EXCEPTION est couvert d’une teinte rouge), bibliothèque en ruines, distributeurs vides, le strict minimum opérationnel… et pas une âme qui vive. Tout automatisé. Plus angoissant encore, certains couloirs de la NERV ont un logo illisible…
Vous prenez l’ambiance des épisodes 23 et 24, vous renforcez un peu le facteur angoisse, et vous y êtes, je dirais. Donc même quand le rythme est lent, quelque chose contribue à ronger votre mental commme la rouille le métal de la rampe de lancement de l’EVA-01. Même lors des scènes musicales entre Kaworu et Shinji. Ah, c’était donc pour CA le trailer trollesque avec le piano. Scène très bien animée cela dit, et pertinente scénaristiquement.
Il y a quelque chose très SF-futur apocalyptique, vaisseau spatial à la dérive, avec un quartier endommagé et que personne ne prend la peine de réparer, et tout automatisé pour les quelques survivants dans le quartier encore sain et sauf. Ou encore, un peu à la Paranoia, ou Soleil Vert. Encore une fois : N’attendez rien de reposant mentalement. Si vous vous imaginez avoir trouvé une oasis, l’eau est empoisonnée.

Scénario : On est lancés en plein milieu d’un bordel monstre et il faut recoller les morceaux nous-mêmes avec le peu d’informations que les gens de l’entourage de Shinji veulent bien lui donner, ce qui il faut avouer contribue à l’angoisse et cloue le regard à l’écran. Certains sont coopératifs. Trop. A un point qu’on peut dire qu’ils manquent du tact le plus élémentaire. Et là, on prend un WTF épique en tant que spectateur lors d’une des révélations. Pour l’information, la source la plus fiable d’informations sur ce qui s’est passé directement après la fin de Rebuild of Evangelion 2.0 est le preview. Vous allez devoir faire avec pour le moment.
Encore une fois du « Punaise, est-ce que c’est à ça qu’ils avaient pensé au départ mais jamais pu faire à cause des contraintes de production de l’époque ? ».
Honnêtement, j’ai été captivé pendant toute l’heure et demie, mais comme Shinji : je n’ai pas tout compris, et on a pas voulu m’expliquer.
Juste, le sous-titre « you can (not) redo » est omniprésent. Et ça fait MAL. Et c’est BON.

« …Bon Dieu… Et maintenant ? o_o » : Devinez ce qu’on dit en sortant du cinéma après avoir vu la fin du film. Devinez un peu.

(Attention, le reste de l’article contiendra un descriptif qui se veut exhaustif du film, des changements, et des spoilers, et surtout, il attendra que j’aille revoir le film pour être sûr d’avoir bien tout compris)

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Chūnibyō Demo Koi ga Shitai! – Le roleplay, c’est du sérieux

En cette saison d’automne, Kyoto Animation (que plus rien n’arrête) nous gratifie d’une enième adaptation de light novel, cette fois en douze épisodes. Chuunibyou Demo Koi ga Shitai!, qu’on peut traduire sommairement par « Elle se fait des films mais j’ai envie de l’aimer » sera abrégé en Chu2Koi pour toute la durée de cet article, son petit nom sur le net, afin de m’éviter d’écorcher son véritable nom trop souvent.

Si vous vous demandiez quoi regarder cette saison, je voulais tout d’abord vous parler de Robotics;Notes, mais étant donné la relative platitude de l’intrigue pour le moment, je préfére en savoir plus avant de vous en parler. De la même façon, j’aimerais bien vous parler de Sakurasou no pet na kanojo, mais ça va attendre que je puisse dire autre chose que « lol ils savent toujours pas dessiner des choux ces japonais. »

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Soudainement, Bible Black.

Chu2koi nous narre donc l’histoire de Yuta, nouveau lycéen de son état. Et le lycée c’est classe, car ça permet de repartir du bon pied après un passage au collège douloureux. Le passé de Yuta n’a pas été douloureux, à vrai dire, mais plutôt embarrassant. Il rappellera peut-être de (bons) souvenirs à certains, mais je n’ai pas été le premier, ni le dernier je pense, à me faire des films de ouf dans ma tête quand j’avais cet âge, à me prendre pour un agent secret ou un être supérieur doté de pouvoirs spéciaux. Bien sûr, ce n’était pas au même point que yuta qui s’est aliéné de ses camarades de classe, mais soyons honnête, on a tous eu cette petite période fantaisiste où l’on prenait ses fantasmes pour des réalités.

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Rikka en goth loli. Ca lui va bien en plus.
Yuta était comme ça. Il se prenait pour le Dark Flame Master. Mais maintenant c’est fini. Il a du mal à jeter ses vieux accessoires de cosplay, mais bon… Le vrai problème, c’est que sa voisine du dessus va descendre en rappel et passer par son balcon. Et aussi le surprendre à refaire une petite réplique du Dark Flame Master. Elle est dans sa classe, il est grillé, ou tout du moins c’est ce qu’il croit… Il se trouve qu’en fait, Rikka est profondément attardée. Elle croit dur comme fer qu’il EST le Dark Flame Master, et qu’elle est là pour lutter contre le mal à l’aide de son Wicked Eye. Un oeil maléfique qu’elle dissimule avec un cache-oeil alors qu’elle n’est pas du tout blessée. Faut dire que les cache-oeil s’est devenu moe avec Another l’an dernier, alors qu’en fait c’était Rei Ayanami qui avait inventé ce fétiche quinze ans auparavant.

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Joli Zettai Ryouiki
Bref, Yuta est dans la mouise. Il veut faire table rase de son passé, mais Rikka va l’en empêcher. Elle est tellement à fond dans son trip qu’on est presqu’obligé de la croire. A vrai dire, je m’attendais vraiment à ce qu’elle possède effectivement des pouvoirs spéciaux, mais non, rien de tout ça. Par contre, là où personelle ne l’attendait au tournant, c’est que bien que les personnages n’aient aucun pouvoir, ça n’empêche pas Kyoto Animation de se la pêter avec son budget d’animation pahraonique pour faire « comme si » avec des scènes de combat furieuses et imaginaires entre les personnages. A mi-chemin entre l’imaginaire et la réalité, voilà où se place Chu2koi.

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Il faut le voir pour le croire. Ca rend mieux animé.
Lorsque j’ai vu le premier épisode, je ne savais honnêtement pas trop qu’en penser. Avec son opening complètement epileptique (sérieusement, faites gaffe, ça peut provoquer des crises, c’est pour ça qu’il a été un peu changé en cours de route, à partir du quatrième épisode) et sa réalisation impeccable sous tous rapports, Chu2koi m’a laissé de marbre au départ, pour ensuite se révèler fort plaisant et divertissant. Je ne pense pas que ça devienne bien sérieux, mais suivre les aventures de Yuta, Rikka et des autres personnages souffrant des mêmes maux qui vont les rejoindre est devenu ce que j’attends le plus chaque semaine, même si Robotics;Notes me plaît bien aussi.

Le pire c’est que Rikka n’est même pas chiante, et l’anime se permet même de glisser des références old school bien senties, comme Rikka qui tapote le konami code sur un distributeur ou sa « servant » qui récite l’incation du Dragon Slave en foutant un ventilateur près d’elle pour faire bouger ses cheuveux et sa jupe… Et si vous ne savez pas ce qu’est un Dragon Slave, allez vite réparer ça. Vite.

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KyoAni qui fait de la Emo Facial Distorsion. Plus rien n’est sacré.
Bref, une bonne petite série bien plaisante à suivre, où on sent que les animateurs se sont fait plaisir pour les passages imaginés par les personnages. Reste que je me demande où ça va aller, à part en harem classique, bien sûr.

Et mention spéciale à la prof qui piège Rikka en beauté dans l’épisode 3.

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Ca ca m’a fait penser à Black Rock Shooter, je sais pas pourquoi.

Hyouka – Je n’arrête pas d’y penser !

Au printemps dernier débutait la diffusion de Hyouka, un anime tiré de light novels (surpriiiise) et réalisé par Kyoto Animation. Inutile de présenter le studio, sauf pour les deux du fond qui dorment : Full Metal Panic Fumoffu et The Second Raid, Air, Haruhi, Lucky Star, K-on, Nichijou, Clannad, Kanon 2006, ce sont eux. Et impossible de le nier, ils font un sacré boulot sur l’animation. Chacune de leurs productions transpire l’attention du détail, que cela soit avec les personnages principaux ou même les animations en fond là où de nombreux studios font des plans fixes de personnages qui parlent dans une salle de classe par exemple. En bref, si vous voulez en prendre plein les mirettes, il suffit de regarder un de leurs animes.

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Hyouka, c’est l’histoire de Houtarou Oreki, un lycéen somme toute normal, mais qui tente de se faire remarquer le moins possible en économisant son energie. Un flemmard quoi. Sa soeur qui voyage partout va lui envoyer une lettre pour lui demander de rejoindre le club de littérature classique qui va disparaître. Sans trop y croire, il accepte et va jeter un coup d’oeil. Et c’est là qu’il va rencontrer la pétillante Eru Chitanda, qui veut ressuciter le club de littérature. Pourquoi ? Vous le saurez bien assez tôt. Houtarou va être rejoint par Mayaka et Satoshi, et à eux quatre, ils vont désormais représenter le club de littérature classique. Eru va en outre découvrir le talent caché de Houtarou pour résoudre des mystères en tous genres, ce qui va lui permettre de nourrir sa curiosité.

Car Eru est une fille à la curiosité féline. Sa phrase fétiche, c’est « KININARIMASU ! » (en majuscules, c’est important) qu’on peut traduire par « Je ne peux pas m’empêcher d’y penser ! ». Elle lâche ça en général quand un mystère l’intrigue, avec de grands yeux illuminés. Une attaque à laquelle Houtarou, pourtant assez calme et posé, aura du mal à résister.

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Comme on est dans un anime tiré d’un light novel, tout va se dérouler par arcs, avec des réalisations plus ou moins heureuses. J’entends par là que Hyouka a un contenu assez inégal. Certains arcs sont chiantissimes, et seuls un ou deux valent vraiment le coup (celui de la fête du lycée par exemple, très sympathique avec ses multiples intrigues. Celui du film était aussi pas si mauvais.) On se dit bien souvent « tout ça pour ça » mais c’est en oubliant un petit peu vite que l’on est en présence de lycéens qui vivent une vie somme toute normale. Dans Hyouka il n’y a pas de pouvoirs surnaturels en place, de grands méchants, de gros robots ou d’extra-terrestres. C’est cette normalité qu’on oublie un peu trop souvent qui fait que Hyouka est comme il est. Ca et le rythme assez chelou des différents arcs, ça n’aide pas vraiment à apprécier cette série de 22 épisodes.

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Pourtant, quelque chose m’a poussé chaque semaine à regarder mon épisode de Hyouka. La réalisation tout d’abord, sacrément bien foutue qui fait que chaque épisode est un régal pour la rétine, et puis il y a ces personnages principaux comme secondaires, qui donnent envie de les voir s’animer. Je note d’ailleurs que si beaucoup reprochaient à Mio Akiyama de K-On d’être un moe blob sur pattes, je ne trouve personne pour en dire de même de Eru, qui pourtant à mes yeux est encore pire sur Mio sur ce point.

Dans un sens, ce focus sur les énigmes et mystéres que nos personnages rencontrent me fait un peu penser à l’un des mangas crées dans Bakuman. Au final, je pense surtout que ce ne sont pas la qualité et la profondeur des mystères qui sont si importants, mais plutôt la façon dont les personnages arrivent à leurs conclusions. En effet, dans pas mal de cas tout au long de la série, chaque personnage a une théorie sur ce qui a bien pu se passer pour telle ou telle énigme, et les autres personnages vont tenter de démonter sa théorie, ou bien l’affronter directement avec leur propre explication. On se croriait presque dans une affaire de Phoenix Wright.

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Pour apprécier Hyouka, il faut juste prendre la série comme elle vient. Elle n’a rien d’un chef d’oeuvre de réflexion qui va vous faire creuser les méninges et il n’y a pas cent mille interprétations possibles. On reste dans le domaine de l’humainement réalisable. En général chaque arc se conclut avec toutes les intrigues résolues, ce qui est satisfaisant, certes, mais ne laisse pas beaucoup de place aux fans pour discuter, et donc faire vivre une série. Son but n’est pas non plus là me direz-vous, et c’est justement sur ça qu’il faut s’attarder : Hyouka n’est PAS un blockbuster. Hyouka est une série tranquille, sans grande envergure, avec des petits mystères sympathiques et des personnages somme toute attachants, mais en aucan cas Hyouka ne va chercher à vous émouvoir, ou à vous faire réfléchir. Parfois vous arriverez d’ailleurs aux mêmes conclusions que Houtarou sur certaines questions, et en fait je dirais même que c’est presqu’une bonne chose. Plutôt que de chercher le rebondissement poussif et capilotracté d’un Phoenix Wright, Hyouka est parfois prévisible, et ce n’est pas plus mal.

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Parfois on a juste envie d’en prendre plein les yeux avec un divertissement simple qui ne nous force néanmoins pas à éteindre notre cerveau comme un K-On. Au final, beaucoup en attendaient trop de Hyouka, c’est tout.

…Bon, OK. Eru est quand même sacrément moe. Surtout avec une ponytail. Mais vous me connaissez bien maintenant.

Kick Heart – Quand l’animation japonaise s’en remet à ses fans via le crowdfunding

Sous ce nom barbare (crowdfunding) se cache en fait un principe assez simple qui a été démocratisé cette année par un site répondant au doux nom de Kickstarter.

Le studio Production I.G. (Ghost in the Shell, Eden of the East, Usagi Drop et trouzemille films sympa) a lancé hier son propre projet de Kickstarter afin de produire un film d’animation d’une dizaine de minutes. Autant dire que c’est carrément une première, et même s’il est trop tôt pour dire si cette pratique va se généraliser, on peut au moins supposer qu’il s’agit d’une expérimentation du système.

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Tari Tari – Du chant, du badminton, trois filles, deux garçons, des tonnes de possibilités.

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Tari Tari, ça paye pas de mine, mais c’est très sympa à suivre. Oui, des fois je commence par la conclusion, comme ça.

C’est encore une auter agréable surprise de cet été 2012 : Tari Tari est le dernier rejeton de P.A. Works. Avant qu’un certain nombre de spectateurs un peu difficiles à satisfaire ne se mettent à aller vomir au souvenir de Angel Beats, Another ou Hanasaku iroha (bon ok, je laisse aller vomir pour Another, qui était assez raté au final.) sachez que tari Tari ne démarre pas de la meilleure des façons, mais sans qu’on sache trop pourquoi, se révèle fort agréable. Un peu comme K-on au final. On se surprend à vouloir voir la suite et à apprécier les personnages.

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L’histoire tourne autour de Konatsu. Ejectée du club de chorale du lycée parce qu’elle a perdu ses moyens l’année précédente lors du grand récital en public, elle est bien décidée à chanter quand même, quitte à se mettre à dos la prof en charge du dit club. Elle va monter un club de chorale dissident avec l’aide de sa copine Sawa. Ensemble, elles vont tenter de trouver trois autres membres pour avoir les cinq requis pour faire un club. Quitte à changer un peu l’intitulé du club pour faire plaisir à tout le monde…

Il y aura surtout la mystérieuse Kyonko Wakana qui viendra leur donner un coup de main à contrecoeur, ayant abandonné la musique pour une raison étrange, alors qu’elle est douée. Deux garçons, dont un joueur de badminton et un mec qui a passé 12 ans à l’étranger (et qui a un peu du mal à se réhabituer au Japon) les rejoindront ensuite.

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On va suivre les aventures de ce charmant petit groupe dans une ambiance estivale (ce qui colle bien à la saison.) Les séries sur un groupe de jeunes qui font un club est très à la mode depuis quelques années (allez, oserais-je dire depuis Haruhi Suzumiya ? Quand même pas, mais…) si bien qu’on a un peu du mal à les différencier les uns des autres. Comme je l’expliquais en parlant de Kokoro Connect, c’est un pan important de la vie lycéenne, où les élèves apprennent à travailler ensemble sur des projets, à prendre des responsabilités au sein de la vie de l’école (avec des objectifs comem faire quelque chose pour la fête de l’école ou le festival d’été…) Bref, c’est un passage obligé pour chaque élève, sauf certains qui préfèrent aller faire des petits boulots (ou même des courageux qui cumulent les deux, puis qui vont à leurs cours du soir. Tant qu’à faire.)

L’idée du club renégat est plutôt bonne en soi, mais c’est surtout la dynamique entre les personnages qui va donner de la consistance à la série. Rien que l’épisode du World Music Festival développe deux ou trois personnages d’un coup d’une fort belle manière. On est loin des problèmes de rythme constatés dans Hanasaku iroha.

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Graphiquement c’est du P.A. Works, c’est plutôt joli, surtout dans les décors, et contrairement à Another c’est animé correctement. J’ai un peu de mal avec le charadesign de Konatsu par contre, et je sais pas trop pourquoi. La façon dont sont dessinés ses yeux sur son visage m’interpelle à chaque fois, alors qu’un personnage comme Sawa ou Wakana ne me fait pas cet effet là.

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Je n’avais pas vraiment accroché au synopsis (j’ai failli écrire psygnosis, avis aux vieux joueurs.) et je me suis finalement décidé à regarder après avoir vu des images de Wakana. Ca n’a rien à voir avec sa petite queue de cheval, hein. Rien du tout. J’ai donc vraiment été surpris de passer un moment agréable et d’en redemander à la fin de chaque épisode. Sans être mémorable, Tari Tari permettra à ceux qui aiment le chant et la musique de passer un été sympatoche à n’en ps douter.

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Kokoro Connect – Prête-moi ton corps deux minutes, je te dirai qui tu es.

La seconde série de cet été après Sword Art Online, en ce qui me concerne, c’est bien Kokoro Connect. Une jolie surprise, comme vous allez le voir.

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Le lycée. Les clubs… On ne s’en rend pas vraiment compte parce que dans nos lycées il n’y a pas autant de choses à faire mais au Japon il y a des écoles avec des tonnes de clubs. Cependant il y a toujours des élèves qui n’arrivent pas às e trouver un club pour une raison ou une autre. C’est comme ça que cinq élèves, deux garçons et trois filles (rien à voir avec une quelconque Brigade d’un anime peu connu), se retrouvent ensemble dans une salle de club. Ils forment le StuCS, un club culturel bidon. C’est ainsi que Taichi (fan de catch), Iori (présidente du club), Himeko (ancienne membre du club d’info), Yoshifumi (pote de Taichi), et Yui (qui ne savait pas trop où aller) vont se retrouver à plus ou moins glander dans leur salle.

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Ca c’est jusqu’au moment où Taichi discutait dans la salle du club et en clignant des yeux se retrouve soudainement dans une salle de classe, devant le bureau de Iori… et aussi dans le corps de Iori. Le temps de « mesurer » la situation, Taichi est vite rapatrié dans la salle du club, où les cinq élèves réalisent que Taichi et Iori ont échangé leurs corps. L’effet se dissipe au bout de quelques minutes, et tout revient à la normale, sauf que plus tard dans la journée, bien après que l’école soit finie, ce sont deux autres membres du club qui échangent leurs corps. Après une petite enquête il semblerait que les changements se fassent de façona léatoire, jamais avec les mêmes personnes mais toujours entre membres de ce club…

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Bien sûr, quelques gags un peu forcés en découlent, comme Yoshifumi qui se retrouve dans le corps de Yui et qui se trompe de toilettes, mais globalement, les personnages tentent plutôt de vivre avec ce phénomène étrange de façon à peu près sensée. Des règles sont établies, et c’est aussi l’occasion pour eux de finalement mieux se connaître… Ce qui fait surtout la force de Kokoro Connect, ce n’est pas tellement ses personnages, mais plutôt les interactions qu’il y a entre eux. J’irai même jusqu’à dire qu’à part Yoshifumi qui est aussi plat qu’une table à repasser, les autres personnages sont agréables et réserveront quelques surprises. J’ai une très nette préférence pour Iori, même si je ne sais pas trop pourquoi. En tous cas, Kokoro Connect prend vraiment par surprise à bien des moments (dans les épisodes 2 et 4 par exemple) et c’est plutôt agréable et rafraîchissant de voir qu’on peut encore se prendre à aimer une énième comédie romantique lycéenne qui se cotoient via un club. Au delà des surprises, les personnages réagissent de façon sensée à ce qui leur arrive. Certains prennent peur, certains trouvent ça cool…

C’est justement pourquoi Kokoro Connect est si symapthique. Plutôt que de se concentrer sur leur petit problème de changement de corps et comment le résoudre, nos héros tentent plutôt de s’adapter à la situation.

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Techniquement parlant, c’est très propre même si ça ne casse pas trois pattes à un canard. On doit l’adaptation anime de ce light novel à Silver Link, qui nous a surtout sorti Baka to test. Je n’ai pas du tout aimé la réalisation de Baka to test, mais c’est sûrement parce que Kokoro Connect est bien plus sage niveau loufoqueries.

S’il vous manque une série cet été ou que vous avez juste envie de passer un bon moment, donnez sa chance au moins aux 3 premiers épisodes de Kokoro Connect. Vous ne le regretterez pas, surtout si les comédies romantiques légères (j’ai dit légères) sont votre tasse de thé.

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Sword Art Online – .hack 2.0

Tout doit bien aller cette année pour Reki Kawahara : la saison passée son roman AxelTerizaki World (hoho) est adapté en animé par Sunrise, et cet été, c’est au tour de son autre oeuvre Sword Art Online d’être adaptée, cette fois par A1 Pictures, le studio à qui l’on doit entre autres Kannagi et The Idolmaster. Autant dire qu’avec A1, sa licence est entre de bonnes mains. Parce que bon, autant Kannagi était bien mais pas top, Idolmaster quand à lui était une belle tuerie, un anime fort plaisant à suivre et avec des personnages très bien restrancrits, sans parler de l’animation plutôt chouette.

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SAO et Triple-Axel World (Ok, j’arrête.) partagent le même amour du jeu vidéo, mais au lieu de réalité augmentée, ici ça sera de la réalité virtuelle, comme on a pu en avoir dans Hack Sign et ses dérivés. Hack Sign envoyait du paté. Des décors magnifiques, des musiques de Yuki Kajiura à tomber par terre, des personnages intéressants… Sauf que c’était animé par Bee Train et qu’il y avait du Ali Project au générique. Par conséquent l’anime était relativement chiant, beaucoup plus chiant qu’un Noir sorti quelques années plus tôt. Ceci étant dit la fin de Hack Sign était chouette et m’avait beaucoup touché à l’époque sans que je ne me rappelle trop bien pourquoi.

On se retrouve donc ici dans un jeu en ligne type MMORPG. C’est neuf, ça vient de sortir, et Kirito installe le jeu sur son ordinateur avant de revétir le casque de réalité virtuelle et de plonger dans ce monde d’héroic fantasy somme toute très classique au premier abord. Kirito a participé à la beta du jeu et sait donc se débrouiller, il y rencontrera un autre personnage nommé Klein à qui il apprendra les rudiments du jeu. Comment taper du monstre sans se faire mal, glaner de l’XP et des items… Tout allait bien jusqu’à ce que Klein annonce qu’il attend sa pizza et qu’elle ne devrait pas trop tarder. Sauf que voilà, il n’y a pas d’option de déconnexion. Impossible de quitter le jeu.

Les personnages sont alors transportés après une annonce globale du jeu dans une cour où une sorte de divinité apparaît. C’est le créateur du jeu et il leur annonce cash que pour pouvoir se déconnecter, ils devront terminer le 100ème étage de la tour du jeu. Ah oui et que si quelqu’un dans la vraie vie tente de leur retirer le casque de réalité virtuelle, leur cerveau va griller. Même punition s’ils meurent dans le jeu. Pas de résurrection.

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Les morts pleuvent déjà. Sur les 10 000 joueurs de cette version finale du jeu, déjà plus de 200 se sont « suicidés » de la sorte. Dans ce piège géant, notre héros accepte bon gré mal gré sa novuelle situation et part devant pour se faire de l’XP et des pièces d’or, qui semblent être limitées, bien que le monstre qu’il a tué au début avec Klein avait ressucité juste après. Etrange.

S’il n’y avait que ça… on a beau être dans une fiction, il y a quand même des choses qui m’échappent : comment un type qui ferait prisonnier 10 000 personnes avec danger direct de mort pour la plupart (et je suis prêt à parier qu’il n’y aura qu’un seul survivant à la fin…) peut s’en tirer comme ça ? Je veux dire, ça passe les premiers jours, mais la police devrait pouvoir le retrouver et le forcer à arrêter ça, rien qu’en prenant d’assaut la boîte qui a développé et publié le jeu… La série ne montre aucune image du monde réel, si ce n’est au tout début quand le héros met son casque, ce qui est une bonne excuse pour ne pas montrer davantage de ce qu’il se passe en dehors du jeu. Manque de pot, c’est un aspect que j’aimais beaucoup dans Hack Sign et qui n’était que très peu effleuré au final.

Il y a aussi le fait que techniquement pas mal de familles ne doivent pas être au courant du danger de retirer le casque, j’imagine bien les mecs qui meurent comme ça sans savoir pourquoi alors que c’est maman ou la femme ou la frangine qui a retiré le casque du joueur parce que sinon le dîner allait devenir froid.

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Ce n’est pas le seul défaut de SAO à mes yeux : l’histoire est également carrément décousue, avec des sauts dans le temps bien trop espacés. Les puristes vous expliqueront qu’il y a respect de l’oeuvre originale et que A1 a choisi d’en faire un récit chronologique où l’on suit à chaque fois Kirito, mais ça a du mal à prendre une fois en anime, surtout quand tout un chapitre est condensé en un seul épisode et où on a bien du mal à s’apitoyer sur le sort des personnages qui meurent brutalement alors qu’on les a rencontrés 10 minutes plus tôt…

Après, l’animation est plutôt pas mauvaise pour du A1, les décors claquent bien, les personnages se distinguent bien les uns des autres… Limite, les musiques de Yuki Kajiura se font bien trop discrètes pour être mémorables, elle nous a habitué à bien mieux par le passé.

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Le truc, c’est que Sword Art Online est une longue série de romans, avec de nombreux arcs. Difficile de ne pas être un minimum interessé quand on a déjà pratique du MMORPG en centaines d’heures (j’en ai plus de 1500 sur Eve Online. Et non je n’ai pas mis de zéro en trop.) On sent bien que l’univers a du potentiel, mais j’ai peur que l’anime ne nous en montre pas suffisament, ou bien trop rapidement pour qu’on puisse l’apprécier. Je reste persuadé que le roman doit offrir quelques explications sur les questions que je me posais plus haut mais que l’anime esquie pour le moment. C’est ce qui me pousse à continuer pour le moment.

Par ailleurs, la série est disponible chez Wakanim en streaming gratuit et légal, avec un sous-titrage en français de qualité et avant même la sortie des subs anglais. Que demande le peuple ?

I’m hit! I’m hit! #14 – Harry Potter version manga

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(Sur votre gauche la version originale. A droite la version avec les noms. Merci à @JikonDD sur Twitter pour cette version.)

En ce moment tourne sur les réseaux sociaux un artwork hyper classe des personnages de Harry Potter dessinés façon manga, à tendance très shojo, mais ça bute fort quand même.

Là je kiffe bien Ginny sur l’image, et Hermione aussi qui a la rage de vaincre, ça se sent. 🙂

Pour ceux qui ne connaissent pas très bien Harry Potter ou qui ont de vagues souvenirs de la série comme moi, regardez la version de droite.

Et pour ceux qui n’étaient pas là en 2009 vu que c’est de cette année que date le dernier I’m Hit, cette petite rubrique annexe de Meido-Rando est dédiée aux illustrations qui me tapent particulièrement dans l’oeil. Vous pouvez revoir les anciennes via ce tag : I m hit.

Le gouvernement de la république de Meido Land (si j’étais président…)

En passant sur Sama et Nanami, je suis tombé sur deux articles rigolos de ZGMF Balmung et de Normand sur un possible gouvernement composé de personnages d’anime. Sur l’air de « si j’étais président… » je vais vous donner donc ma version du gouvernement : le futur gouvernement de Meido Land, sous ma présidence suprème, bien entendu.

Premier ministre : Tomoyo Sakagami

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Tomoyo a tout d’une grande. Elle a tout fait pour gagner sa campagne pour être chef du conseil des élèves, elle fera donc une excellente premier ministre, capable de prendre des décisions à froid et de diriger ses troupes. Et puis elle a la classe suffisante pour assurer cette fonction, surtout avec ses lunettes.

Ministre de l’intérieur : Miyuki Kobayakawa

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L’une des deux héroines de You’re under arrest est sans conteste la personnalité rêvée pour être ministre de l’intérieur, inspirer ses collègues, et faire reigner l’ordre dans tout le pays. Enfin c’est pas comme si la criminalité à Meido Land était très élevée, à part quelques vols de pantsu ici et là…

Ministre des affaires étrangères : Lacus Clyne

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Moi je l’aime bien Lacus dans le fond. Et comme en plus de ça elle a toutes les qualités requises pour user de tact et de diplomatie pour négocier des accords avec nos pays voisins, je la nomme donc ministre des affaires étrangères. Elle aurait pu être à la défense, mais j’avais une autre personne toute qualifiée pour cela…

Ministre de la défense : Sousuke Sagara

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L’un des rares membres masculins du gouvernement (ce qui permet aussi d’avoir un harem au sein de ce dernier !) Sousuke est le plus à même de gérer la défense du pays contre d’eventuels envahisseurs, même si je n’y crois pas trop. Tout le monde aimera trop Meido Land pour venir l’attaquer, sauf peut-être quelques hipsters féministes un brin suicidaires.

Ministre de l’économie et des finances : Ui Hirasawa

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Impossible de trouver mieux que Ui, puisqu’elle gère la maison Hirasawa en l’absence de ses parents démissionnaires et malgré al présence du fardeau que représente sa grande soeur Yui. Chapeau à elle, car elle va avoir du pain sur la planche à Meido Land, à commencer par protéger le pays de la crise mondiale.

Ministre de l’éducation nationale : Lilly Satou

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Les plus médisants diront que c’est pour avoir un quota d’handicapés en plus du président au sein du gouvernement. Non, moi j’ai vu la vérité en Lilly, et je sais que c’est la seule possible pour ce poste. C’est sûr, j’aurais pu prendre une prof quelconque d’un anime quelconque, mais non, j’ai préféré le symbole à la sécurité. Je suis sûr que mon choix est le bon.

Ministre de la Culture et de la Communication : Sora Naegino

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Qui de meilleure que Sora, l’héroine de Kaleido Star pour représenter la culture ? Avouez, vous vous attendiez à ce que je poste Azusa àde Idolm@ster, mais non, je vous ai tous feintés avec Sora. Parce que le cirque c’est peut-être le moyen le fourbe d’asseoir le softpower de Meido Land à travers le monde. Imaginez des meido qui font des numéros de cirque. Attendez, je tiens un concept là, je vais appeler mes potes de chez Kyoto Animation.

Ministre du Travail : Mahoro Andou

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Evidence, tout ça.

Ministre de la Santé : Shizuka Marikawa

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Afin de ne pas être vulnérables en cas d’attaque de zombis, j’ai choisi de placer Shizuka Marikawa, l’infirmière de Highschool of the Dead au poste de ministre de la santé. Nul doute qu’elle saura faire valoir ses arguments au moment opportun. Et puis elle a de l’expérience (en zombis, hein.)

Ministre de l’Energie : Plug Cryostat

plug

A Meido Land, on ne se soucie pas de l’énergie. On a Mikoto Misaka qui par sa seule présence alimente tout le pays en énergie. Du coup comme il nous fallait tout de même un ministère, j’ai décidé de créer le ministère de l’énergie pour gérer un autre type d’énergie, celle qu’on distribue aux gens pour qu’ils ne soient pas déprimés. Plug, l’héroine de Juden-chan n’est peut-être pas la plus qualifiée, mais nul doute qu’elle saura s’entourer de personnes compétentes… j’espère.

Ministre de l’Ecologie : San Seto

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Sirène et épouse exemplaire, San est probablement la mieux placée pour gérer l’écologie puisque Meido Land est avant tout une île, et comme toute île, elle est entourée d’eau. De plein d’eau. Les journaux les plus crapuleux diront que c’est encore un coup des yakuza pour placer l’un des leurs dans mon gouvernement, mais ne les écoutez pas.

Ministre de la Justice : Phoenix Wright

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Avocat à ses heures perdues, Phoenix sera sans conteste le meilleur pour gérer la justice de notre beau pays. Encore un choix évident. (En vrai je triche à moitié vu que Phoenix est un personnage de jeu vidéo, mais il existe un manga plutôt sympatoche.)

Ministre des Sports : Millhiore F. Biscotti

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Parce que au fond de vous, je suis sûr que vous rêvez d’un Intervilles avec des maids. En plus il me fallait mon quota de filles avec des oreilles d’animaux vu que j’ai pas mis Horo au ministère de l’économie et des finances. C’est que je pense à tout.

Ministre de la Ville : Konata Izumi

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Pour que chaque ville ait son Akihabara, avec des passages piétons et des cosplayers partout (sans aprler des maid café) il me fallait une personne qui maitrise Sim City et qui sache exactement ce qu’il faut pour que Meido Land ait des villes prospères et qui attirent habitants, commerces et industries. L’héroine de Lucky Star était donc toute indiquée.

Ministre du Transport : Akari Mizunashi

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Qui de mieux pour gérer les transports de nos villes et nos campagnes qu’une « undine » de l’univers aquatique d’Aria ? Akari, en plus de rayonner comme d’habitude au sein du gouvernement saura comment gérer les différents modes de transport des habitants. Attendez-vous à voir des voies d’eau un peu partout et des gondoles et bateaux à la place des voitures.

Ministre du Budget : Akira Takizawa

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Vous connaissez quelqu’un d’autre capable de gérer un gros budget, vous ? Et puis l’avoir au sein du gouvernement, c’est aussi avoir Juiz au service de l’Etat, et ça ça n’a pas de prix.

Ministre de l’Agriculture : Tsukino Azusagawa

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Vous allez en bouffer, du pain. C’est moi qui vous le dit. Matin, midi et soir. Vous avez intêret à aimer ça. (ça rend beau il paraît.) Bon par contre, ne venez pas m’embêter avec un possible conflit d’intêrets vu que Tsukino est l’héritière de Pantasia, la seule chaîne de boulangeries de Meido Land, hein.

Ministre de la Solidarité : Belldandy

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En plus de donner une aura divine au gouvernement, Belldandy est quelqu’un qui aime aider les autres. Avec ses moyens illimités, nul doute qu’elle fera une formidable ministre qui éliminera la pauvreté dans notre pays d’un claquement de doigts.

Et pour finir :

Ministre de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur : Okabe Rintaro Houoin Kyouma

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Qui d’autre pour diriger la recherche de notre pays ? Un MAD SCIENTIST comme Houoin Kyouma va amener le progrès technologique dont notre peuple à besoin, à commencer par un programme spatial afin de coloniser Mars, et bien sûr le D-mail ou encore le téléphone portable-four à micro-ondes.

Le mot de la fin

Alors, quel serait votre gouvernement à vous? Faites signe dans les commentaires que je vous ajoute à la longue liste des pays alliés de Meido Land dans la conquête du monde par l’otakuisme.

Mon bilan 2011-2012

Un peu tard pour faire un bilan, je sais, mais celui-ci a été motivé par l’envie de nyo et Tetho de faire faire aux membres de la petite blogosphère otake que nous sommes un billet symbolisant 2011 (de Mars à Mars, en tous cas.)

Voici donc ceux des autres, histoire de vous faire partager aussi leurs bilans !

Moi, j’avoue que je ne savais pas trop où me placer. J’ai déjà parlé des séries qui m’ont tenu à coeur cette année passée, 2011 ayant été plutôt sous le signe du jeu vidéo pour moi (et 2012 le sera aussi tellement cette année s’annonce chronophage avec pas moins que Guild Wars 2 et Diablo 3 qui pointent le bout de leur nez.) Alors comme je n’ai pas fait de billet d’anniversaire de Meido-Rando en bonne et dûe forme cette année, je vais plus ou moins le faire ici : parler de ce que j’ai vu en 2011 avec quelques dessins rigolos ou jolis en guise de popcorn.

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Cependant, 2011-2012 a été une année très contrastée. Parsemée d’animes très mauvais et d’autres excellents. Malheureusement pour lui, Another est très mauvais. Ca partait d’une bonne intention pourtant : les animes horrifiques ne sont pas légion, surtout avec un chara design par Noizi Ito (la maman de Haruhi et de Shana). Pourtant, Another a enchainé les clichés comme c’est pas permis, sans parler des incohérences ou des réactions absolument débiles des personnages. Un exemple ? « Il y a le feu dans une pièce ! » « Il y a un tueur qui se ballade dans la maison ! » « OK, séparons-nous et chercons dans la maison ! »

Ouais, édifiant, je sais. Passez votre chemin, sauf si vous avez quelques potes avec vous et un peu d’alcool, et là ça peut être très fun.

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J’ai déjà parlé d’Usagi Drop, et j’avais bien aimé. Ca a été la série rafraichissante et mignonne de cete année je pense. Là je suis actuellement en train de lentement lire le manga, et j’en suis déjà au delà du tome 5, donc ne vous inquiêtez pas je suis bien au courant de la « nouvelle » tournure de l’histoire, et j’ai même réussi à me spoiler la fin, ce qui pourtant ne me donne pas envie d’arrêter. C’est mon côté bisounours qui a encore foi en l’humanité qui veut ça.

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Ah Steins;Gate. C’est l’autre bonne surprise de 2011. Ca m’a fait regretter de ne pas avoir suivi la série lors de sa diffusion à l’époque, car je ne l’ai découverte bien plus tard que sur l’impulsion de ma Meido d’Elite N°3. Pourtant, Steins;Gate m’a vraiment arraché des sourires, des frissons, et globalement m’a fait passer un excellent moment. La série est assez difficile à décrire, mais particulièrement bien écrite avec des personnages attachants, et certaines phrases cultes font que les fans peuvent aisément se reconnaître entre eux. Et puis ça touche à un thème que j’affectionne particulièrement : les voyages dans le temps.

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Un autre anime de 2011, c’est bel et bien Madoka. Il était difficile à éviter celui-là à sa sortie tellement tout le monde en parlait, et pourtant j’ai vaincu mon aversion pour le studio Shaft et j’ai commencé à regarder… puis j’ai continué, tout simplement parce que c’était dérangeant, spécial et totalement original. Même le final ne m’a pas vraiment déçu, alors qu’il aurait été très aisé pour Shaft de se viander violemment avec une fin trop conventionnelle. Paraît qu’un film est dans les cartons, on verra bien ce que ça donne. Bon, techniquement cet anime est sorti dans la saison de Janvier 2011, mais j’aime bien faire des entorses aux réglements de nyo.

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Chihaya en Yoko. Tout est logique.

Là aussi, il aurait été facile de faire de la merde, et pourtant A-1 Pictures (responsable entre autres de Kannagi et de nombreuses autres séries plutôt bien animées) s’en sort avec brio en nous proposant un anime sur les idols charismatiques de Namco Bandai sans sombrer dans les gros clichés habituels. Encore mieux : la série se paye même le luxe d’être totalement safe et bien éloignée de ce qu’on aurait attendu d’une série prévue pour les otakes. Même pas de plan culotte, de remarques douteuses, rien de tout ça. Idolmaster est pur et chaste, bien animé, avec une conclusion sympa, et des moments forts. Un parcours presque sans faute, je n’aurais pas pu rêvé mieux.

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Beaucoup de monde ont detesté Hanasaku Iroha. Pourtant, j’ai trouvé ça plutôt tranquille. Oui, c’est ça, tranquille. Honnêtement le rythme était vraiment mal fichu et les personnages pas toujours très cohérents avec eux-mêmes mais moi j’ai passé un bon moment dessus au final. On a vu mieux par P.A. Works, certes, mais c’était sympatoche quand même.

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Boku wa tomodachi ga sukunai, c’était un anime a priori bien parti pour réussir dans la vie. Des persos rigolos, un peu lofoques mêmes, et comble du bonheur il y avait même une Kyonko fujoshi dedans. Mais voilà, tout ne se passe pas comme dans un conte de fées, et chaque épisode devanti plus nul que le précédent, me faisant me poser des questions comme « Pourquoi je regarde ça? » « Est-ce que l’animation japonaise est vraiment tombée aussi bas? ». Même le final est raté. Et contrairement à Another, vous ne pouvez pas rendre cet anime mieux avec de l’alcool et des potes, c’est impossible.

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Et pour finir, on va parler d’un anime mal aimé, j’ai nommé Ben-to. Mal aimé parce qu’au final je trouve assez peu de gens qui l’ont apprécié. Pourtant, des combats violents dans des superettes pour s’arracher des boites à repas c’était quand même bien trouvé, surtout avec sa galerie de personnages et ses moments ecchi et yuri (sans parler des combats plutôt bien chorégraphiés.) C’était plein d’humour et ça montre que les japonais savent encore faire des séries avec un point de départ totalement débile et le traîter avec une attitude serious business. Des tournois? Des guerres de territoire? Des rangs parmi les combattants? Des promos rares? Tout y serait presque pour un shonen de baston classique. ET CES JAMBES. CES JAMBES !

Ahem, pardon, je me suis égaré.

Bref, voilà mes recommendations (en bien ou en mal) pour l’année Mars 2011 à Mars 2012. J’espère que mes camarades bloggueurs feront mieux que moi pour fêter cette fin d’année d’animes.

Ayé, j’ai fait le tour du printemps 2012

Une fois n’est pas coutume, il y a tellement d’animes dont j’aimerais parler cette saison, en bien ou en mal, que faire un post pour chaque aurait été un peu relou pour tout le monde. A la place, je vous propose un tour d’horizon des séries que j’ai regardées, au moins deux épisodes, parfois trois quand c’était possible. Après, ça n’a rien d’exhaustif et j’ai peut-être loupé certains trucs… mais j’aurai sans doute l’occasion de me rattraper.

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On commence avec Accel World. Le petit dernier de Sunrise en 26 épisodes nous fait partager l’attitude emo de son héros rondouillard rendu en SD, qui fait tâche avec les autres personnages autour de lui. Haruyuki est un loser qui se fait emmerder à l’école, mais on est en 2040 et grâce à la Neuro synchronisation, Haruyuki peut trouver refuge dans des jeux en réalité virtuelle ou augmentée, aller sur internet, et en gros faire sa chochotte qui croit qu’il ne sert à rien et que c’est une pauvre merde, et qu’il est juste là pour tenir la chandelle de ses deux amis.

Sauf qu’il va rencontrer une fille, la coqueluche du lycée, qui va l’initier aux joies du brain burst, un programme pour son neuro linker qui va lui permettre d’arrêter le temps et de se mouvoir autour de son propre corps.

Le concept est chouette, l’interface du neuro linker a la classe, mais la série souffre un peu beaucoup de son héros très très chiant (au début tout du moins). C’est typiquement le genre de série que l’on suit sans trop réfléchir, et c’est exactement ce que je vais faire avec. Gageons que Haruyuki devienne moins insupportable par la suite.

A noter que la série est disponible chez Wakanim en streaming !

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On enchaîne sur Acchi Kocchi (oui ça fait très télé) qui est LA dose de guimauve sucrée de cette saison en ce qui me concerne. Tranche de vie rigolote d’un groupe d’amis (trois filles, deux garçons). Le dessin est simpliste et l’héroine est un croisement fumeux entre Konata et une écolière timide et deredere pour le garçon qu’elle aime. Oui ça fait peur.

L’humour est passable, le tout est plutôt agréable à mater, donc je regarde ça sans trop de conviction, tant que ça me fait sourire…

(et puis l’héroine a des oreilles de chat quand elle est embarassée. Je suis faible.)

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Hyouka, c’est le Kyoto Animation de cette saison. Et comme quand on va voir un film de Micheal Bay où on s’attend à des explosions de partout, quand on regarde un KyoAni on s’attend à en prendre ras la gueule, à voir une explosion d’obésité technique, une attention à de nombreux détails, un dessin propre et des couleurs chatoyantes, et on a tout ça dans Hyouka.

Pour le reste, c’est difficile à dire pour le moment. On a un gars un peu blasé et jm »enfoutiste qui adhère contre son gré à un club en compagnie de son meilleur ami et d’une autre fille nommée Eru, qui est un croisement imrpobable entre Yui de K-on et Ayako de Blind Spot, le handicap en moins. Ensemble ils sont bien partis pour résoudre des mystères, notre héros étant du genre très perspicace…

L’opening est qui plus est plutôt sympa musicalement même si j’aime pas le refrain. C’est à découvrir en tous cas, en attendant d’en savoir un peu plus sur l’histoire.

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Mon histoire avec Lupin se résume au néant, et malheureusement ce n’est pas avec cette itération que ça va commencer. Même si Madhouse TMS envoie du lourd (comme d’habitude) avec une animation stylée et un premier épisode qui poutre sa maman, la suite ne m’a pas vraiment convaincu. Peut-être que je ne suis juste pas fait pour apprécier Lupin à sa juste valeur.

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L’histoire de Medaka Box est assez simple, normal pour un bon gros shonen qui paraît dans le Jump (contre toute attente) : Medaka est élue présidente du conseil des élèves pratiquement à l’unanimité, et décide de créer une boite à suggestions où les élèves pourront déposer leurs problèmes pour qu’elle les résolve.

Medaka Box avait tout pour me plaire : Gainax, du bounce, Medaka, et une intrigue sympatoche, mais voilà, j’arrive pas à accrocher, je n’ai même pas terminé le premier épisode, ça me faisait mal aux yeux même. Je pense que je testerai la série quand elle arrivera en manga chez nous, parce qu’avec les couleurs, bon sang, les uniformes piquent les yeux quand même, c’est abusé tellement ils sont hideux.

Mon coloc’ Amo en parle d’ailleurs, du manga. Ca tombe bien parce qu’il sort chez nous le mois prochain !

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Nazo no Kanojo X (Mysterious Girlfriend X) est sans doute l’un des animes les plus bizarres que j’aie jamais vu si j’essaye d’oublier Lingerie Soldier Papillon Rose, Lain ou Puni Puni Poemi. Notre héros est un jeune collégien qui va découvrir l’amour un jour en goutant à la bave de sa mystérieure camarade de classe qui en a laissé sur son bureau en dormant dessus comme une loque pendant les cours. Cette bave a des propriétés mystérieuses qui agissent comme une drogue sur lui… Ne vous enfuyez pas, il y a encore plus bizarre après.

La musique, le style d’animation (au charadesign très années 90, c’est fait exprès) tout est fait pour vous montrer que vous êtes devant un truc hors du commun, et pas forcément dans le bon sens du terme. Une sorte de curiosité étrange me pousse à suivre la série, même si au final j’ai du mal à réellement accrocher. Une chose est sûre, ça ne va laisser personne indifférent.

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Ca arrive à être moins bizarre que Nazo no Kanojo X, et pourtant Shirokuma Cafe ne m’a pas vraiment laissé un souvenir impérissable. C’est juste que j’accroche pas à l’humour très japonais de la série. Par contre l’opening est très rigolo et déjanté. C’est un de ces animes à voir, mais pas pour moi en tous cas.

(Mention spéciale au panda qui ne veut pas se faire « sucer » par sa mère qui passe l’aspirateur. C’était creepy.)

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On va finir par Tasogare Otome X Amnesia (beaucoup de X cette saison, vous avez vu ça?)

Un autre anime un peu étrange cette fois-ci, construit bizarrement qui plus est. Notre héros est dans une école réputée pour ses mystères et histoires de fantômes, et qui va-t-il y rencontrer ? Bingo, une étudiante fantôme un brin aguicheuse qui va bien s’amuser avec lui et qu’il est le seul à voir parmi ses amis.

Etant plutôt sensible aux histoires de fantômes, je pense suivre, même si les tentatives de l’héroïne pour émoustiller le spectateur ne prennent pas vraiment tellement elles sont appuyées et du coup me rebutent un peu, comme si elles n’avaient rien à faire là. Bon, okay, elle donne envie des fois la cochonne, mais on est loin d’une Senjougahara.

Voilà, maintenant vous pouvez ouvrir vos paris sur les animes qui recevront una rticle après leur fin de diffusion sur ce blog.