Catégorie :Anime

Fate/EXTRA

A l’annonce du quartier libre, je me suis dit, « Chouette, pouvoir ecrire sur Meido Rando, chichichic », j’espérai trouver le temps pour pondre un pavé sur un sujet inconnu, éclairer les masses et tout.
Ben j’ai pas trouvé de sujet. Pas assez inconnu, en tout cas.

J’ai ensuite pensé a parler de Fate/EXTRA, tout juste fini.

L’opening est d’Ali Project, Un gage de qualité.

Mais j’ai pas trouvé le temps  pour le faire, juste pour l’improviser. Tout de suite.

Fate/EXTRA, c’est un des dernier jeu de la franchise éponyme de Type-Moon, et pas forcément le plus apprécié des puristes…

Dans cet opus, les personnages -leurs design tout du moins- sont repris, mais dans un univers très différent du jeu original : On sort de Fuyuki City, on laisse tomber la magie et les 7 couples Servants/Masters Traditionnels. En échange, on a droit a un monde en conflit sous la domination partielle des Harway, famille plutocrate européenne, et dont les plus puissant « Magus » ( Comprendre : Hacker ) peuvent s’inscrire a la Guerre Sainte du Graal. Sauf que le Graal n’est plus vraiment le Graal ( déjà qu’il en avait pas trop la forme avant ), il est en effet devenu une sorte de super-ordinateur géant, situé sur la lune, la Moon Cell, supervisée par le SE.RA.PH., sa partie « Organisatrice » de cette course au souhaits. En conséquence, la guerre prends une dimension informatique-psychologique, avec une organisation en Round et des matchs prévu chaque semaine. Quand a nous, on incarne un protagoniste amnésique qui ne sait pas trop ce qu’il fout la, et hésite un peu a tuer des gens pour exaucer un voeux qu’il a oublié. Loin donc des escarmouches sanglantes de F/SN ( encore que la mort virtuel implique bien sur une mort réelle, histoire d’avoir un peu d’enjeu quoi. )

Ah, et Rin est blonde. Dur, hein…

Et quoi du syteme de jeu en lui même ?

Eh bien c’est somme toute assez classique, du dungon crawling, et des phases de blabla / ballade. Dans les phases de crawling, le systeme de combat adopté a été le peu stratégique Pierre-Papier-Ciseaux, ici nommés Attack -> Break -> Guard. Un combat se divisent en tour de 6 manches. Les six prochains coup de l’ennemi sont plus ou moins révélés, selon le nombre de fois ou il a été battu, ou le level du master. Vous l’aurez compris, il s’agit de deviner au mieux la séquence prévu par l’adversaire pour adapter la sienne. Et finalement, ce systeme de jeu qui semble laisser une large place de hasard, permet tout de meme de monter des stratégie ; car les monstres et boss possèdent de nombreuse pattern, et des style de combat assez défini, qu’on se fait une joie de déjouer une fois acquis.

Les bon vieux choix des VN sont présents, et le jeu a la gentillesse de prévenir en début de partie qu’un Bad End peut arriver a tout moment, et que sauver souvent est sans doute une bonne idée. Je l’ai pas vraiment écouté ce conseil, et pas non plus regretté, les mauvais choix étant assez faciles à éviter au feeling, et les sauvegardes proposé de façon mécaniques fréquentes.

L’histoire est elle finalement assez décevante quand on est familier avec la Fate, mais avec un jeu si court, dans un contexte si différent ( et avec Fate/ZERO qui passait en même temps ), dur d’égaler les grands titres de la franchise. J’aimerai en dire plus, mais j’aurai trop peur de spoiler… Au final, pour un jeu de cette envergure, il s’en tire plutôt bien, avec pas trop de plot-hole, et un univers presque cohérent.

Quelques critiques négatives malgré tout : D’abord, la difficulté du jeu imposé par le choix du servant -d’ailleurs limité a 3-… Saber is easy-modo, Caster is suffering… Archer il est juste GAR. ( et oui, aucune classe disponible mis a part celles ci ). De plus, pour ce qui voudraient jouer a la version japonaise, et choisir le personnage féminin, et ben ne voulez plus ça. C’est vraiment trop moche. Les textes n’ont été que très peu adapté de l’écriture pour la version masculine, et ça casse un peu l’ambiance… Si vous jouez en US, sachez que Aksys Game a eu le bon gout de garder les voix d’origines.

Malgré tout un assez bon jeu ( enfin, je suis du genre a pas me plaindre ), qui m’a fait passer de bon moment au coin du feu~ Ou plutot au fond de mon lit. J’espère de tout mon être que son petit frère annoncé Fate/EXTRA CCC aura la chance de voyager hors de l’archipel.

Un coup de loli-rin pour la route.

La Brigade SOS Francophone s’empare du roman de Haruhi Suzumiya

La Brigade SOS Francophone a frappé un grand coup cette fois-ci, en se mobilisant auprès d’Hachette qui a décidé depuis quelques temps déjà d’arrêter la licence du roman de Haruhi sur nos terres.

Pour rappel, le volume 1 était sorti en août 2009 et n’a malheureusement pas trouvé son public en France. La faute probablement au public qui a été mal ciblé et au choix de couverture, disons-le honnêtement, pas terrible (sans compter le manque d’illustrations de Noizi Itō à l’intérieur.) Suite à cela, Hachette a décidé d’arrêter les frais.

Cependant, comme il leur restait des tomes sur les bras, la Brigade SOS Francophone s’est organisée pour racheter l’intégralité des stocks que nous sommes allés chercher directement à l’entrepôt de Hachette.

Cela permettra à tous les fans qui n’ont pas pu trouver le roman chez eux et qui ne pourront plus le trouver, vu qu’il n’est plus commandable, de venir nous le réclamer en convention. Il y sera vendu au prix modique de 5 euros.

Notre but n’étant toutefois pas d’inonder le marché pour tuer dans l’œuf une hypothétique future reprise de la licence, un grand nombre de ces exemplaires seront utilisés de façon plus… ludique lors de nos activités, que cela soit en convention ou ailleurs.

C’est également un message fort pour montrer qu’un fandom est capable de se mobiliser pour marquer les esprits. Seule Haruhi aurait pu avoir une idée pareille, non ?

Vous pouvez aussi en discuter par ici : Forum de l’association

P.S.: Ceci n’est pas un poisson d’avril. 🙂

Pourquoi il vaut mieux regarder un autre anime que Special A

Je ne suis pas blogueuse, mais quand un éditeur discute agréablement avec moi pendant une convention et me demande un retour sur la série dont il me vente les mérite, et pour laquelle il me fait verser 20 petits euros, j’aime lui répondre. Je recycle donc mon mail en article de blog et vous en fais profiter !

Special A me faisait de l’oeil depuis longtemps : En vrai, les shôjos contemporains (et josei, la limite étant parfois floue) constituent 40% de ma bibliothèque. Mais des adaptations récentes me laissaient à penser que le peu d’adaptations de shôjos réalisées étaient toujours aux petits oignons. Et je pense que Gonzo a ESSAYÉ d’être aux petits oignons. Malheureusement…


…Les sous titres étaient en comic sans MS. Attendez, ce n’est pas vraiment la question en fait.

(il y aura des spoilers mais bon, les spoilers dans Special A, c’est que les gens finissent ensembles, se font des bisous sur la joue, refoulent leur lesbianitude profonde, et rien de bien dramatique quoi.)

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Une parodie de microblogging #1

Après ma série de parodies des réseaux sociaux, je m’incruste dans les quartiers libres de Meido-Rando pour vous proposer un essai orienté microblogging.

Le principe de base est d’imaginer ce que pourraient donner les échanges entre les différents personnages d’anime manga s’ils avaient accès à un twitter-like – baptisé ici sweater -, en les faisant aussi réagir sur l’actualité, par exemple.

Pour les bons en anglais, je rappelle que to sweat signifie transpirer.

Cliquez sur l’image pour agrandir

Parodie Microblogging

MeOTD #170

Oyez oyez chers amis ! Voici arrivé notre toute nouvelle offre de Mecha of the Day !

L’offre d’aujourd’hui se porte sur une valeur sûre : une compagnie d’élite d’ATM-09 Scopedog ! Venu tout droit de l’anime Armored Trooper VOTOMS et envoyé avec un autographe du charismatique commandant Yoran Pailsen, cette unité d’élite estampillée « Red Shoulder » raccourcira avec une efficacité garantie toutes vos guerres personnelles (une rébellion à mater, un pays à envahir, le voisin et le son de sa télé, une belle-mère un peu trop collante…).

De plus, afin de fêter notre première semaine de prime à la cassemeido, nous vous offrons une section de soldat éclaireur en supplément de votre achat de compagnie d’ATM-09 Scopedog !

Enfin, nous avons aussi pensé aux avides et blasés collectionneurs de meido : en partenariat avec Meidolicious Inc. et la prime à la cassemeido, nous vous offrons immédiatement la compagnie de Scopedog en échange d’un bataillon de meido (voir conditions générales de vente relatif aux produits usagés) !

N’hésitez pas, profitez rapidement de cette offre limitée !

 

(Pour toute réservation ou commande groupé, veuillez contacter Nautawi)

Quel est ce pouvoir que je ne saurais voir ?

S’il est des choses qui semblent bien être plus que réticentes à se coupler, ce sont bien les sciences et l’imaginaire. Je vous passe toutes les discussions que nous pourrions avoir sur la logique de la magie dans un monde de fantasy ou toutes autres considérations biologiques sur la digestion des vampires (je vous jure que j’ai déjà vu ce genre de discussion). La science-fiction est-elle un peu à part ? Captain Obvious à la rescousse : il y a science dans son nom. Bon nombre des grands de ce monde reposent leur livre sur des faits scientifiques avérés, en essayant d’anticiper (avec plus ou moins de succès) les applications. Certes, tous ne vont pas aussi loin. Certains romans (Hypérion par exemple) n’ont pas du tout pour but de faire une étude scientifique de quelques parties que ce soit. C’est d’ailleurs souvent le cas dans les animes, où l’aspect scientifique est vraiment mis de côté pour se concentrer sur d’autres choses. Et c’est justement ceux-ci qui nous intéressent ici, hein ?

Allez, Rincevent, on parlera de toi la prochaine fois !
Source : Wikipedia

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Ryukishi07 sera à Epitanime 2012 !

La nouvelle vient de tomber : Ryukishi07, l’auteur des jeux Umineko no naku koro ni et de Higurashi no naku koro ni sera présent à Epitanime 2012 pour dédicaces et conférences sur la scène dôjin au Japon.

La news sur le site d’Epitanime.

Bien que n’étant pas un grand grand fan de ces univers (même si je les ai appréciés) je ne peux que soutenir la venue de Ryukishi07, puisqu’elle est organisée dans l’esprit « fan » comme l’était la venue de Noizi Ito en 2010 à la même convention. En ce sens, une collecte de dons a été mise en place pour que les fans puissent offrir à leur auteur préféré un mémorable voyage à Paris, comme ce fut le cas il y a deux ans avec la Brigade SOS Francophone et l’illustratrice de Haruhi.

Alors si vous êtes un tant soit peu fans, faites comme moi et allégez-vous de quelques euros pour faire un don. Tous les détails sont sur le lien de la news sur le site d’Epitanime. Pour le moment, seul Paypal est disponible comme moyen de paiement, mais le virement bancaire pourrait bientôt l’être également.

Sacrée nouvelle en tous cas !

Quartier Libre de printemps de Meido-Rando

Il y a longtemps, dans une galaxie très lointaine, une boule de poils nommé Raton-Laveur entretenait son blog, l’Editotaku. Symbole de toute une époque pour la blogosphère, le site est maintenant un peu à l’abandon. Parmi les articles tous plus intéressants les uns que les autres de ce blog (que je vous invite à parcourir si les pavés ne vous font pas peur) il y avait des périodes où un Quartier Libre était ouvert.

Un blog en self-service

Le principe est tout bête : un compte est spécialement crée pour permettre à n’importe qui de se connecter et d’écrire des billets sur le blog, sur le sujet qu’il veut et avec le style qui lui chante. Bref, c’est un espace de libre expression, dans la limite bien sûr des lois en vigueur tout ça tout ça.

Je me suis dit que ça serait rigolo de reprendre ce flambeau via Meido-Rando, même si des blogs communautaires comme Soviet Voice existent.

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Voilà en gros ce qu’il faut savoir :

  • La période de Quartier Libre va durer 2 semaines, du Dimanche 18 Mars au Dimanche 1er Avril inclus. Vous pouvez donc préparer votre article tranquillement.
  • Le choix du sujet est libre même s’il n’a rien à voir avec le thème ed ce blog. Si si.
  • Pour poster, vous devrez avoir un compte sur Meido-Rando. Le dimanche 18 au soir, je vais passer tous les comptes qui existent déjà en « Auteur », ce qui permettra à ces derniers de se connecter via l’adresse que j’indiquerai dans un nouveau billet le dimanche en question. Pour ceux qui prendront le train en route, chaque nouvel utilisateur inscrit aura son compte promu en « Auteur » automagicalement. Et pour s’inscrire c’est par ici. Pour se connecter par contre, c’est par là.
  • En tant que « Auteur » vous ne verrez que vos propres billets sur le site. Pensez à remplir vos infos de profil !
  • Votre billet devra au moins contenir un lien vers ce billet afin que les gens puissent comprendre de quoi il retourne.
  • Vous êtes encouragés à stocker vos images sur Meido-Rando, car les liens vers d’autres sites peuvent crever comme des chiens du jour au lendemain, ce qui rendrait votre article moins rigolo pour les générations futures. Et on sait tous que les générations futures auront besoin de trucs rigolos à se mettre sous la dent.
  • Si vous avez des questions, techniques, pratiques, n’hésitez pas à me contacter ou à laisser un commentaire sur ce billet si vous pensez que votre question et sa réponse peuvent aider votre prochain.
  • Si vous voulez faire des choses sales sur ce blog (comme parler de Hentai), précisez dans le titre de votre billet le mot [NSFW]. Aussi, utilisez la boîte « extrait » pour taper le début de votre article, et tout ce qui doit être caché ensuite dans la boîte du corps de l’article, comme ça les gens devront cliquer sur « Lire la suite » pour voir vos cochoncetés.
  • Je rajouterai d’autre points d’ici dimanche si j’en vois la nécessité.

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Voilà, à vous de vous préparer maintenant  !

Steins;Gate

Parfois on me met sous le nez des séries que j’avais complètement zappées à leur sortie, tout simplement parce qu’elles ne m’intéressaient pas ou bien que j’étais tout simplement passé à côté d’elles. De toutes façons, je ne suis que trois, maximum quatre séries par saison, et je trouve déjà que ça fait beaucoup, parfois.

Ce n’est que lorsque ma meido d’elite N°3 vient me voir et me fait « Hé dis il faut qu’on matte cet anime pendant les repas, ça a l’air bien. » (car au QG de la Brigade on a un rituel qui consiste à regarder un épisode d’un anime en mangeant le midi et le soir.) que je jette un oeil plus attentif sur la série. Les premiers épisodes étaient à vrai dire assez laborieux, il faut bien que je l’avoue. C’était lent et assez absurde, mais on se rend bien vite compte que la série cachait en fait un potentiel énorme et qu’il est plutôt bien exploité tout au long de ses vingt-quatre épisodes. Vingt-quatre épisodes bien utilisés pour retranscrire le visual novel dont l’histoire est issue. Un visual novel qui a gagné des prix même, tellement il roxxait des poneys du chaos.

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Houoin Kyouma Okabe Rintaro est un apprenti scientifique un peu fou, voire même carrément fou, narcissique et paranoïaque qui va assister à une conférence sur le voyage dans le temps à Akihabara en compagnie de son amie d’enfance un peu bêbête Mayuri (son « Tuturu~ » en guise de salutation viendra vous hanter longtemps.) Exaspéré par le fait que l’auteur de la conférence ait repompé les idées d’un certain John Titor qui aurait déjà voyagé dans le temps au début des années 2000, il fait un scandale. Sortant de la conférence, il va être attiré par un cri émanant d’une pièce, où il y trouvera une jeune fille gisant dans une mare de son propre sang. C’est là que tout se complique : il veut appeler les secours, mais son téléphone déconne et il se retrouve comme transporté. Et la fille, Makise Kurisu (ouais, j’ai vérifié, c’est bien Kurisu, et pas Chris) est bien vivante. La conférence a même été annulée. Et là si Rintaro était sur Internet, il ferait « Mais WTFBBQOMG? »

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Rintaro vit dans un labo occupé par son amie d’enfance Mayuri et un pote un peu rondelet, otaque et pervers nommé Daru. La galerie de personnages ne s’arrête pas là mais reste relativement fixe tout au long de la série. Il n’y a pas de nouveau personnage soudainement introduit pour relancer le scénario : tout est minutieusement calculé et tout le monde a son utilité, même les personnages les plus anodins au premier abord. Que ça soit Kurisu la jeune scientifique de génie, Rukako le trap, Moeka l’autiste à lunettes qui ne s’exprime que par son téléphone portable, Feyris la meido aux nekomimi qui bosse au May Queen à Akihabara, ou Braun le propriétaire qui loue le petit appartement qui sert de laboratoire à Rintaro, tout le monde va de près ou de loin participer aux aventures du « Future Gadget Laboratory ».

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Cette galerie de personnages aussi loufoques les uns que les autres permet à la série de se lancer avec des épisodes assez légers, qui permettent de se mettre dans le bain. Cependant, la série va assez vite évoluer vers quelque chose de plus grave, quand le laboratoire de Rintaro va commencer à intéresser le SERN. Non, je n’ai pas fait de faute, il s’agit bien d’un clin d’oeil appuyé au CERN que l’on connaît, avec son fameux LHC qui sera mentionné d’ailleurs dans la série. C’est d’ailleurs l’un des gros points forts de la série : on essaye de nous faire accepter cette histoire de voyages dans le temps (qui est de la science-fiction, pour le moment !) en nous donnant de nombreux repères bien réels pour explorer le phénomène comme le SERN, John Titor, ou l’ordinateur IBN 5100. Des références qui aident à bien localiser la série dans le temps et l’espace. On n’assiste pas à une histoire figée dans un Japon des années 198X, 199X ou 200X. Il y a une date, il y a des évènements qui sont bien les mêmes que ceux de notre monde réel, et dont le scénario s’inspire pour les modifier subtilement à sa sauce. Ici il n’y a pas vraiment d’artifice scénaristique comme un artefact magique ou une météorite qui tombe du ciel et qui permettrait de voyager dans le temps. Non, même si le coup du téléphone micro-ondes paraît invrasemblable, le scénario arrive à nous faire croire que c’est possible, sans essayer de donner des explications qui ne tiennent pas debout. Dans Steins;Gate, les gadgets fonctionnent, sans qu’on se demande pourquoi, sans qu’on cherche à réellement comprendre, et c’est ça qui est fort. On se laisse porter par l’histoire et les personnages qui ont chacun une manière de parler et un charadesign bien distinct. Charadesign qui est d’ailleurs signé Huke, qui a aussi designé Black Rock Shooter.

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Quand je disais que le héros était fou, c’est bien peu de le dire : il délire même complètement, s’invente une « Organisation » qui en veut à ses recherches au point d’être complètement parano, se fait appeler Houoin Kyouma au lieu de son véritable nom, s’invente un nom de code, bref, il sent bon le personnage un peu foldingue contre lequel on s’énerve au début, mais auquel on finit par s’attacher parce qu’au fond, c’est pas un si mauvais bougre que ça et que ses délires nous font rire à force. Heureusement que Kurisu est là pour lui donner la réplique. C’est un peu la voix de la raison de la série, et elle l’aidera dans ses recherches même si elle ne croit pas une seule seconde au voyage dans le temps au début.

Au final on se prend à délirer avec ces personnages improbables, et la trame principale qui avance bien dés les premiers épisodes passés, devient ensuite plus sombre et angoissante. C’est à ce moment d’ailleurs que la série prend vraiment son envol, et où on mesure bien toutes les références laissées dans les premiers épisodes. Chaque détail compte, ce qui donne au final un scénario très bien ficelé qui ne nous laisse pas avec une impression débile d’avoir été rushé pour être fini. Il n’y a aucun épisode filler, aucun épisode qui ne sert à rien. Encore mieux : l’histoire ne comporte aucun arc en soi, il n’y a aucune coupure franche entre les différents aspects de l’histoire même si la tentation était très grande avec du voyage dans le temps. On est bien loin des constructions habituelles pour ce genre de séries adaptées de visual ou light novels.

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En clair, si vous êtes un tant soit peu fans de SF et de fantastique (si vous rangez le voyage dans le temps dans le fantastique, ceci dit) jetez-vous dessus : c’est un voyage que vous ne regretterez pas, et qui laisse assez peu de questions en suspens à la fin. C’est une série à dévorer, et à la fin de laquelle on ressort rassasié !

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Avant de commencer sachez que la série est disponible en streaming via Dybex sur Dailymotion. Elle passe aussi sur Nolife avec une semaine de retard sur la diffusion japonaise mais à des horaires que je n’arrive pas à trouver sur le site de la chaîne. Le seul horaire que j’ai pu trouver c’est minuit dans la nuit du dimanche au lundi… Enfin, même Nolife se met à employer le terme de « simulcast » pour ce genre de diffusions alors qu’une semaine de retard, c’est déjà trop quand beaucoup arrivent às e procurer la série par d’autres moyens . C’est pas comme ça que les ayants-droits japonais vont lutter contre le fansub efficacement… Et puis merde quoi, que ça soit Nolife ou d’autres, utiliser Simulcast alors que l’épisode passe trois à quatre jours, voire plus après le Japon, faudrait peut-être arrêter de nous prendre pour des cons un jour. Même si c’est une avancée notable et dans le bon sens par rapport à ce qui était proposé avant (c’est à dire rien, soyons honnêtes) il faut pas non plus s’extasier.

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Another, c’est trois raisons pour moi de regarder :

La première c’est que le charadesign est assuré par Noizi Ito, illustratrice des romans de Haruhi, Shana, et de quelques autres jeux vidéos (dont du H, pas besoin de le nier.) et ça pête bien globalement. En plus de ça PA Works arrive à nous refiler une animation plus que correcte, avec de jolis décors. Bon, ça ne brille pas par contre au niveau des mouvements, mais pour ce genre d’anime horrifique un peu nanard sur les bords façon Destination Finale, ça passe très bien. C’est net et propre.

La seconde raison c’est qu’un très bon ami assure la traduction des épisodes chez Dybex.

La troisième raison, c’est l’intrigue de base. J’avoue, j’ai un faible pour le surnaturel, la mort, les fantômes et esprits, et ce genre de trucs. Et là, ça a titillé une bonne partie de mes cordes.

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Années 80, une jeune fille fort appréciée de sa classe meurt. Il s’agirait d’un accident, mais rien n’est moins sûr. Ses camarades de classe, aidés par le corps enseignant et l’administration de l’école, n’arrivent pas à faire le deuil de se mort et font « comme si » elle était toujorus vivante, gardant son bureau dans la classe et tout ça jusqu’à leur remise de diplôme… Bref, c’est creepy.

L’anime commence 23 ans plus tard, où le héros atteint d’une maladie congénitale (mais il se soigne) se retrouve à l’hopital à la campagne, là où il vient de déménager à cause de ses ennuis de santé. Il va être transféré à l’école où il y a eu cet incident il y a plus de vingt ans, et va tout de suite se sentir mal à l’aise en rencontrant ses nouveaux camarades de classe. Bingo : il est assigné à cette fameuse classe 3, qui semble cacher un lourd secret.

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Si on ajoute à cela sa rencontre pour le moins étrange avec une fille nomée Misaki et portant un cache-oeil alors qu’elle se dirigeait silencieusement vers la morgue de l’hopital où il a été admis, il semble y avoir des mystères bien troublants dans ce coin du Japon.

Pour l’instant (au bout de 4 épisodes) on constate que la série met trois bons épisodes à décoller, et même si il n’y a pas forcément grand chose à en attendre, le côté creepy rappellera les meilleurs moments de Higurashi et le gore est au rendez-vous avec juste ce qu’il faut. Le premier décés dans l’anime m’a fait assez violemment sursauter, et la violence n’est pas que graphique, comme vous le constaterez par la suite, fufufufu…

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Profitez-donc du *tousse* simulcast *tousse* pour découvrir cette petite série de cette saison. Ca ne casse pas cinq pattes à un #shami, mais ça se laisse regarder rien que pour l’ambiance et pour voir à quelle sauce seront mangés les personnages. Un peu comme Higurashi a l’époque en fait, même si cette fois on va pas se taper des reboot incessants à chaque arc. En tous cas ça discute sec sur les forums de toutes les possibilités et théories plus ou moins fumeuses autour de l’histoire, ce qui est en général un bon signe pour une série : Elle peut alimenter des discussions en laissant des zones d’ombre et ainsi garder tout son intêret.

Manga Catch-up – Janvier 2012

Ca faisait logntemps, hein ? Le manga catch-up c’est la rubrique où je parle des mangas que je suis / lis ou que j’ai terminés et ce que j’en pense pour le moment. En général si j’en parle, soit j’ai lu jusqu’au moins l’avant dernier tome paru, ou jusqu’au dernier.

  • K-on! : Pas la peine de présenter cette histoire de thé et de petits gateaux (ah, on me signale que ça parle aussi de musique des fois.) Le style à quatre cases, le 4Koma, est sympa mais j’avoue avoir du mal à adhérer après avoir vu l’anime puisqu’une grande partie des gags ont été réutilisés dans ce dernier. Et puis il faut apprécier le style de Kakiffy aussi… Pas vraiment convaincu quoi. Par contre l’édition est très fidèle à l’original, un travail soigné de KazeManga.
  • Chii’s Sweet Home : Connu chez nous sous le nom de Chii, une vie de chat, c’est un manga plutôt enfantin mais mignon tout plein à réserver aux amoureux de ces bêtes à poils. En tous cas mon eptit neuveu de bientôt 10 ans a beaucoup apprécié, c’est donc typiquement le genre de manga que vous pouvez offrir, en plus. (Surtout qu’à cause des couleurs, il coute un peu un bras.)
  • Que sa volonté soit faite : Kaminomi pour les intimes. Un peu comme K-on, après avoir vu la série, j’avoue qu’il est vraiment difficile de lire les 2 ou 3 premiers tomes du manga. Après ça devient plus simple, même si ça reste très verbeux pour ce que c’est. A bien prendre du recul, si on met de côté les personnages plutôt chouettes, l’histoire me laisse de marbre passé la surprise du concept. Je continue quand même grâce aux persos, faut pas déconner.
  • Ah My Goddess : OMG/AMG c’est un peu Ma Sorcière Bien Aimée en manga. Pour ceux qui ont pas connu c’est une très vieille sitcom ou un homme se marie à une sorcière et il se passe plein de trucs magiques et loufoques dans leur vie. Ben voilà. Les tomes qui sortent maintenant au compte goutte nous rappellent à chaque fois que l’auteur dessine les déesses comme un dieu (je m’épate là) mais qu’il ne sait toujorus pas faire de décors et qu’il met de trop grosses cases par plan. Alors ouais, chaque tome est limite un artbook noir et blanc, mais quand même, ça ne fait pas avancer le schmilblick très vite tout ça, surtout que la relation entre le héros et Belldandy est toujours presqu’au point mort. Une série qu’il serait bon d’achever un jour.
  • Bakuman : Un shonen trépidant sur le métier de mangaka, on aurait pu craindre le pire, mais en fait Bakuman s’en sort bien grâce à des explications intéressantes ponctuées de scènes qui tiennent en haleine. On passera sous silence la stupidité du héros et de l’héroine concernant leur relation pour se concentrer sur les autres personnages tous plus sympathiques les uns que les autres. Bref c’est un plaisir à dévorer à chaque tome, et même les mangas décrits dans le manga mériteraient bien une adaptation parfois tellement ils ont l’air sympa.
  • Family Compo : On peut reprocher plein de trucs à Tsukasa Hojo quand on lit City Hunter ou Angel Heart, ses deux plus grosses séries, comme par exemple le fait que ses personnages ont tous un petit air de famille, ou qu’elles ont tendance à trop s’éterniser… Mais Family Compo ne fait pas partie de ceux-là et c’est avec plaisir que je les redécouvre car j’avais vendu mes anciens tomes il y a fort longtemps. Ca se laisse tout à fait lire et c’est bourré d’humour sur les travestis.
  • Hatsukoi Unlimited : Sorti en anime il y a quelques années, ça ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable. Pourtant, le manga se lit mieux, certainement parce qu’on a tout le loisir d’apprécier le dessin de l’auteure… Cependant, bien que le dessin soit plus que correct et les filles présentées en bonne santé, il faut bien avouer que son style n’a pas beaucoup évolué depuis Ichigo 100%. Bref, c’est un peu la lecture sans grande saveur du moment.
  • Bride Stories : A contrario des deux plus haut, l’auteure d’Emma et Shirley nous fait voyager avec Bride Stories. C’est un peu lent, mais l’ambiance est là et ça se lit plutôt vite. Si vous avez aimé Emma, vous aimerez sûrement Bride Stories, même si c’est bien loin d’être la même chose.
  • Shikabane Hime : Difficile de dire ce que je pense de ce manga… Je continue à le suivre pour avoir le fin mot de l’histoire sans pour autant y adhérer totalement. Le trip sur les morts me laisse parfaitement de marbre. Le gore n’arrive pas à me choquer, et le fanservice ne m’atteint pas. C’est dommage, parce que le principe de base, à savoir des moines qui combattent des zombies ou des mauvaise esprits à l’aide de filles mortes qui les suivent et protègent, c’était cool au début, mais ça vire trop serious business par la suite.
  • Mademoiselle se marie : Attention shoujo de bas niveau. En gros l’héroïne vit dasn une famille dont la coutume consiste à la marier avec un garçon né à la même date et heure qu’elle. Elle n’a que des photos de lui tous les ans, et est folle amoureuse de lui sans même l’avoir vu. Le jour du mariage approche et elle doit vivre avec lui quelques jours avant le mariage. Sauf que lui, ben il s’est fait kidnapper pour être jeté là, et n’a rien demandé à personne. Et il n’a aucun intêret dans la jeune fille. Ca se laisse lire sans trop pousser, en débranchant bien son cerveau. J’espère juste que ça s’éternise pas trop en 20 000 tomes.
  • Mirai Nikki : Je ne vous ferai pas l’affront de vous présenter Mirai Nikki. Le manga s’est terminé comme il avait commencé : avec des plot twist complètement abusés et auxquels on a du mal à croire. Après, on aime ou on aime pas : moi ça m’a plu mais il était temps que ça se termine.
  • Hanami : Malgré son design enfantin, Hanami reste un manga pour ados avec un triangle (voir carré) amoureux des plus classiques se passant en corée. C’est le niveau zéro de la comédie romantique mais heureusement il n’y a que 4 tomes, ça se laisse donc grignotter entre deux mangas plus sérieux.
  • Wilderness : J’ai déjà dit pourquoi ça roxxait des poneys du chaos. Je ne vais pas me repêter.
  • La paire et le sabre : Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une histoire alternative du japon où les seins dominent le monde. Et je déconne pas : plus votre poitrine est opulente, plus vous apportez bonheur et richesse à ceux qui vous entourent. Et l’héroine a un sabre qui aspire la poitrine de celles qu’elle bat, au lieu de les tuer. Ridicule ? Totalement, et La Paire et le Sabre fait définitivement partie de ces séries qui ne se prennent pas au sérieux. Le scénario a l’air plutôt recherché, mais le ridicule des ennemis et des situations est totalement assumé. A lire pour la rigolade.
  • Girlfriends : J’ai entendu pas mal de mal sur cette série, et pourtant, ça se laisse totu à fait lire. Le dessin est agréable, le rythme soutenu et la série ne s’éternise pas. Après, c’est sûr que c’est pas des plus crédibles, mais on s’en fout : on est là pour le shoujo-ai, le girls love et le yuri, et on est plutôt correctement servis.
  • E-Girlfriend : Tiens, un autre manga avec girlfriend dans le titre, sorti presqu’au même moment que l’autre d’ailleurs… Et pourtant, ça ne parle pas vraiment de la même chose. Ca exploite le filon des réseaux sociaux et des amourettes via Internet. Ca réussit même à alterner phases shonen et shoujo de façon plutôt efficaces. En plus l’héroine a une ponytail, donc tout défaut (comme le pouvoir improbable de la société Fil Gate) est pardonné.
  • Kure-nai : J’avais d’abord vu l’anime, et pour une fois je me suis mis au manga. Je dis pour une fois car en règle générale je n’aime pas trop lire le manga d’une série animée que j’ai vue (et inversement) tout simplement car la plupart du temps l’un des deux supports copie un peu trop sur l’autre, et on a l’impression de trop revivre la même histoire sous une autre forme. Un peu comme Love Hina, Kure-nai a su bien séparer version anime et manga, en ayant un charadeisgn un peu différent pour commencer, et surtout en allant bien plus loin que l’anime. L’ambiance n’est pas tout à fait la même, c’est omins lourd et mieux rythmé que l’anime : bref ça se laisse lire sans problèmes.
  • Keroro Gunso : Comme ebaucoup de séries en longueur, Keroro alterne les tomes et les histoires bof avec du bien plus drôle. C’est un manga à gags complètement déjanté qui se grignotte par petits bouts. Lire un tome en entier d’une seule traîte me paraît difficile tellement le tout est condensé et parfois indigeste (surtout qu’on adhère pas forcément à toutes les blagues). A consommer avec modération.
  • High School Samurai : Un harem des plus classiques au dessin chouette. Comme pour les séries un peu longues, ça va du bien au chiant et on y peut pas grand chose. Fort heureusement comme dans ce genre de série l’histoire évolue très peu on peut tout àf ait zapper certains chapitres sans être trop perdu. En bref ça casse pas trois pattes à un canard.
  • Alive last Evolution : Sans être particulièrement remarquable, Alive continue sur sa lancée et se rattrape plutôt bien après le changement radical d’ambiance une fois le premier arc terminé. C’est pas encore tout à fait ça mais ça se laisse lire. C’est un peu comme si on avait un manga sur la série télé Heroes, avec des personnages ayant tous un pouvoir particulier. Et puis bon y’a la manipulatrice de glace avec sa ponytail flamboyante et tout ça, et… oui bon d’accord, je suis un faible, mais voilà, Alive reste un excellent shonen. Son seul problème, c’est que les tomes se lisent de plus en plus vite et qu’après en avoir terminé un on a l’impression qu’il ne s’est pas passé grand chose.

Et voilà pour un petit tour rapide de ce que je lis en ce moment. J’ai pas mal de retard sur ce que je dois lire, mais je me soigne quand je le peux.

[Noël 2011] Wakfu

Vous êtes dans votre canapé à mater une emission de Noël insipide, ou bien mieux, en famille à déballer vos cadeaux en ce 25 décembre à minuit, et vous vous faites quand même royalement chier. Heureusement, la blogosphère a pensé à vous et vous a concocté une myriade d’articles pour faire croire à votre entourage que vous envoyez des SMS à votre copine, alors qu’en fait, vous êtes en train de lire tout ça :

Chacun avait son sujet, voté par les autres membres de cet effort « esprit doujin » et c’est sans retenue que je vous livre le mien : Wakfu.

(sinon, pour un article de présentation par l’instigateur de cette supercherie, voyez le blog de nyo.)

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Avant de commencer, je pense qu’il est important qu’on situe bien ma relation vis à vis de Ankama : Je ne suis absolument pas un fan de ce que produit la boîte. Notez que je ne déteste pas non plus juste par moutonisme « parce que les autres aiment ». C’est juste que ça me laisse bien indifférent, comme si tout cela ne m’était pas destiné. Cela ne m’empêche pas de ressentir une certaine admiration quand je vois où ils en sont aujourd’hui malgré une croissance très forte. Reste que leur success story aurait pu en rendre jaloux plus d’un. Pour ma part, je préfère être content pour eux. Il y a pleind e gens talentueux là-bas qui aiment ce qu’ils font, et ça se voit dans l’anime de Wakfu, puisque c’est la seule facette de l’univers Dofus/Wakfu que je connais dorénavant.

Wakfu est donc un anime français de 2008 tiré d’un MMORPG du même nom. Oui, français, mon bon monsieur. Ce n’est d’ailelurs pas le seul fait rare de cette production, puisque l’autre fait rare est qu’il est produit intégralement ou presque en vectoriel à l’aide de Flash. Comme South Park quoi. Pour les deux du fond qui ne comprennent pas ce que je raconte, un anime est généralement composé de cellulos dessinés. Chaque image n’est au final qu’une série de points, chaque point ayant une couleur définie. En vectoriel, plutôt que de définir chaque point, on dira plutôt que tel point est à telle coordonnée dans l’espace de la feuille, qu’il va dans telle direction, puis telle autre, puis telle autre, pour ainsi faire une forme géométrique. Puis une autre, puis plein d’autres, pour ainsi faire un dessin. Ca donne un air peut-être plus simpliste et moins travaillé que du dessin normal, dirons-nous, mais cela présente l’énorme avantage de permettre des animations fluides, car pour faire bouger la jambe d’un personnage, pas besoin de dessiner chaque image de l’animation : on définit l’image de départ, l’image d’arrivée en faisant une rotation (vu que ce ne sont que des données mathématiques) et l’ordinateur se charge de calculer toutes les étapes intermédiaires (ce qu’un esclave animateur ferait à la main sur du dessin traditionnel.)

Cela donne à Wakfu un cachet plutôt moderne, bien que déroutant au départ : les tous premiers épisodes ont un peu de mal à passer. En tous cas, quand ma meido d’elite N°3 est revenue avec les DVDs de la série qu’une amie lui avait prêté, je me suis amusé à regarder la télé d’un air distrait sans réellement apprécier. L’oeil distrait s’est transformé en oreille distraite, et comme je suis plutôt sensible au travail de doublage, je n’ai pu qu’apprécier le talent du studio OneTake. Si vous regardez Nolife, vous reconnaîtrez forcément certaines voix, notamment celles de Tristepin ou d’Evangelyne. Au final, j’ai commencé à regarder la série dans mon coin pour rattraper mon retard, pour au final dépasser Sedeto dans le matage. Impossible ed s’arrêter, j’ai regardé d’une traite la seconde moitié de la série.

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L’histoire commence alors qu’un être maléfique manipulant le temps cherche à tout prix à récupérer du Wakfu, l’essence de toute vie qui composent les êtres vivants de ce monde coloré. Il tombe sur un vieux du nom de Grougalouragran (Si vous avez pensé à Gurren Lagann, ne vous en faites pas, les créateurs ont déjà fait la blague avant vous) qui pousse un berceau dans lequel se repose un bébé. Après avoir essuyé puis repoussé une attaque du méchant manipualteur du temps, Grougalouragran confie finalement l’enfant à un barbu ex-chasseur de primes pour qu’il l’élève. Ce petit, c’est Yugo, le héros de l’histoire. Alors qu’il vit tranquillement à l’auberge de son père adoptif, Yugo découvre qu’il a d’étranges pouvoirs lui permettant de créer des portails (coucou GlaDOS) n’importe où. Il va mettre un peu de temps à maîtriser la chose, mais ça fait de lui un héros d’histoire avec un pouvoir non aggressif, ce qui est plutôt bienvenu. Son auberge se fait attaquer par un chevalier possédé par son Chouchou (un démon qu’il est sensé garder) et ensuite, des insectes bizarres transforment tout le monde en plantes. Bref, pas glop. Du coup Yugo va partir avec le vieux Ruel, copain du papa du premier et Sire Tristepin, le chevalier qu’il a sauvé en le séparant de son Chouchou (Rubilax, une épée qui parle.) Tout ce peitt monde va aller à la forêt du coin pour tenter d’inverser le processus, et vont rencontrer la princesse Amalia et sa dame de compagnie l’archère un peu coincée Evangelyne.

Tout ce petit monde va vivre des aventures en parcourant le monde, comme on est en droit d’attendre d’une bonne histoire, chaque épisode ayant en général un début et une fin, on peut aisément zaper certains épisodes sans difficultés. Ceci étant dit, Ankama a réussi à rendre chaque épisode plutôt unique et intéressant, avec des situations à la fois amusantes et pleines de références. En ce sens, Wakfu réussit le pari de s’adresser à une jeune audience (8-12 ans, à la louche.) tout en captivant les plus adultes grâce à des références et des clins d’oeil bien placés, que ça soit dans les dictons et proverbes des personnages (Ruel en fera toujours un en rapport avec l’argent, tandis qu’Amalia en fera sur les plantes, par exemple) ou dans des cameos graphiques (Le Corbeau Noir envoie des mini-corbaux qu’on jurerai être des oiseaux tout droits sortis d’Angry Birds.) Je vous passe les références au MMORPG du même nom, ne l’ayant jamais pratiqué, je ne saurais les reconnaître.

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Même si l’ambiance et l’atmosphère du monde où évoluent les héros se montre assez enfantine au départ, elle devient un peu plus mature passé la seconde partie de la série. Série qui d’ailleurs possède un bon rythme globalement, et qui donne envie de voir l’épisode suivant une fois celui qu’on regarde terminé. Mis à part l’arc du BoufBowl (parodie de BloodBowl, lui-même parodie du football américain dans l’univers de Warhammer) que j’ai trouvé trop long, cette première saison s’est déroulée sans heurts.

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Comme je le disais plus haut, je n’ai pas pratiqué le MMORPG du même nom, mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier la série. Passé les premiers épisodes où l’animation est un peu brouillone quand l’action s’accélère, on découvre une oeuvre bien maîtrisée où l’équipe de production s’est définitivement fait plaisir à bien des égards. On s’habitue très vite au style d’animation et on ferme les yeux sur certaines ficelles évidentes du scénario pour se laisser porter par l’aventure avec un grand A. La faiblesse du scénario au tout début est vite gommée quand on se souvient pour qui est majoritairement destiné ce dessin animé : les enfants. Ca n’en fait pas moins un anime agréable à suivre et plein d’humour frais en dedans. Foncez consommer ça en DVD ou en VOD selon vos envies, ça vaut largement le coup.

Wilderness – Un manga détonnant

A vrai dire, Wilderness n’est pas le type de manga que j’aurais acheté de moi-même en voyant sa couverture, puisque Pika a eu la bonne idée d’en faire une particulièrement hideuse :

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Mais que cela ne vous détourne pas de ce manga de Akihiro Ito, à qui l’on doit le très dispensable Geobreeders, notamment. Car là, il n’a pas raté son coup. Manga-thriller bourré d’action, de jolies filles, et d’action, Wilderness est passionnant et se lit d’une traîte sans s’arrêter.

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L’histoire a de multiples commencements, mais celui qui nous est narré en premier, c’est celui de Takashi Seruma, hacker de génie qui va se retrouver dans un gang de braquage de banque particulièrement bien armé et entraîné. Il va être là pour s’occuper de la serrure informatique du coffre de la banque WN de Los Angeles, mais la fuite du commando va tourner au vinaigre à cause d’un traître, et Takashi qui n’avait pas demandé grand chose, se retrouve seul survivant du crash d’hélicoptère, avec un précieux disque de données volé dans la banque. Il va fuir au Mexique alors qu’il est poursuivi par Enola Copeland de la DEA (organisme ricain qui lutte contre le traffic de stupéfiants.)

Enola, elle, va demander à son ex-mari, Toshio Horita, de retrouver pour elle une jeune fugueuse nommée Ena Tairagi qui se trouve au Mexique et qui se retrouve accusée du meurtre d’un policier qu’elle n’a pas commis. Tous trois vont se retrouvés rassemblés pour s’enfuir alors qu’ils sont poursuivis par la DEA, la police locale, et les hommes de deux clans mafieux rivaux, les hommes de Broughton et de Goldsmith.

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L’histoire semble simple au départ mais s’etoffe très rapidement, car l’auteur prend le temps de présenter toutes les forces en jeu et de leur donner chacun des cases de ses planches pour s’exprimer, sans que ça tourne au grand manichéisme gentils versus méchants. Bien sûr, les barons de la drogue c’est pas des gentils, mais vous voyez ce que je veux dire, hein. Malgré tous ces changements de point de vue dignes de 24h Chrono ou de n’importe quelle série américaine d’ailleurs, l’histoire avance plutôt bien à chaque tome. On en apprend plus sur chacun des trois fugitifs, leurs motivations personelles, et de nouveaux personnages se permettent même le luxe d’apparaître et de s’immiscer dans ce méli-mélo. Méli-mélo où les chassés-croisés ne manquent pas et sont plutôt bien retranscrits dans le manga, où on sent bien la tension monter petit à petit grâce à des changements rapides de point de vue des différents personnages ou groupes.

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On sent bien l’inspiration des séries américaines dans la construction de l’intrigue, les scènes d’action très bien chorégraphiées (ça donnerait des passages fortement épiques en anime, en tous cas) et les personnages qui sortent un peu de l’ordinaire. Mention spéciale pour Ena qui ferait un superbe cosplay de Kyonko avec sa queue de cheval flamboyante. Je l’aime <3.

Cette façon de méler action, fusillades, courses-poursuites et jolies filles de temps à autre m’a fortement fait penser à Gunsmith Cats (manga dont il faudra que je parle ici und e ces quatre d’ailleurs.) et j’ai éprouvé sensiblement le même plaisir à dévorer les tomes pour suivre leur aventure. Qui plus est, il y a une certaine exaggération, une certaine folie fort bienvenue. Que ce soit le repaire d’un chef de la mafia abandonné transformé en studio de tournage de films pornographiques cheap, ou la rencontre des trois compères à l’hôtel au tout début, ça fuse dans tous les sens, c’est bourré d’humour décalé, de petites piques ou notes d’humour (même par les personnages secondaires ou les figurants.) Même les ‘méchants’ sont charismatiques, mention spéciale aux vieux mexicains habillés tous pareil et spécialisés dans l’assassinat et la destruction massive.

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Kyonko en haut là.

Dommage cependant que la série ne soit pas terminée pour le moment : il y a 7 tomes, et la parution française a rattrapée celle au Japon. Problème, le tome 7 a déjà plus de deux ans au Japon, on se demande bien ce que fout l’auteur. Je ne lui pardonnerai que s’il fait un tome spécial Ena.

En gros, si vous vous sentez mal parce que vous avez déjà relu Gunsmith Cats 5 fois (avec Burst), et que vous en voulez encore, Wilderness pourrait très bien vous contenter. Bien sûr y’a ni Rally ni Minnie Mey, mais y’a Ena, et ça suffit déjà à me contenter. Que voulez-vous, je suis faible quand il s’agit de ponytails.

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Un grand merci à Morgan Magnin pour m’avoir offert les premiers tomes.

Grand Tournoi des Mamans – Conclusion

Et la gagnante est…

…Furukawa Sanae. Elue meilleure maman d’anime. En seconde place, nous trouvons une autre maman Key : Akiko de Kanon. Et en troisième place, il y a Ama de Shuffle!

Voilà, le grand tournoid es mamans est terminé : je ne suis pas si mécontent du résultat, même si mon principal regret sera de ne pas avoir vu Aki Hinata dépasser les poules alors que ça doit être l’une des meilleures mamans du tournoi.

Beaucoup trouveront à redire dans les résultats, mais il ne faut pas oublier que ces tournois sont avant tout des compétitions de fandoms. Bien sûr, il y aura toujours des gens lucides pour « voter contre leur camp », si camps il y a, mais inutile de se voiler la face. Les chiffres parlent néanmoins d’eux-mêmes : c’est Sanae qui l’emporte et il faut être quand même buté pour contester le résultat.

La triche elle, a eu lieu à certains moments du tournoi de façon excessive, sans que ça soit incontrôlable (on me la fait pas à moi.) alors qu’à d’autres moments, il n’y a pas eu de votes illégitimes ou si peu. La jsutice aurait voulu que je retire un vote pour chaque vote illégal mais ça aurait été un peu trop violent, quand même.

Bref, merci à tous ceux qui ont participé, ont rameuté leurs copains, et aussi à ceux qui ont écrit en tant qu’invités du blog. Vous pouvez maintenant reprendre une activité normale et retourner à vos anime et manga. Ou à vos jeux vidéo, c’est selon.

Pas de tournoi prévu pour l’an prochain : je n’ai pas d’idée particulière et il faudra vraiment une idée fédératrice cette fois, je pense.

Grand Tournoi des Mamans – Finale

…et petite finale !

Nous arrivons à la dernière semaine du grand tournoi des mamans, qui aura duré près de 3 mois. C’est l’idéal histoire de ne pas trop lasser les foules, surtout quand on voit les effets du tournoi des Seifuku qui a été jusqu’à février ou mars si ma mémoire est bonne.

Avant de passer aux résultats, un mot sur la fréquentation : contrairement à ce que certains aimeraient penser, elle n’est pas en berne parce que tout d’un coup certaines mamans ont disparu car éliminées du tournoi. Il y a toujours une masse d’environ 150 à 200 personnes qui votent chaque semaine, ce qui est dans la moyenne de ce qu’il se faisait lors du tournoi des Seifuku ou même celui des Tsundere. Il serait bon que les fans de Sanae ou des mamans Key pourtant décriées se fassent entendre autrement que par les urnes, et aussi, que les gens se plaignant que leur maman a été éliminée réalisent que c’est aussi leur job de faire en sorte que leur élue gagne en faisant voter leurs amis et connaissances (dans la mesure du fair-play, c’est à dire pas de tricherie éhontée.)

Sans plus attendre, les résultats :

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* Akiko : 102 voix
* Ama : 52 voix

Demi-finale 1D

* Sanae : 97 voix (après recomptage)
* Yui : 53 voix

Il y a eu pas mal de votes superflus pour Sanae (comme quoi) qui ont été retirés, ainsi que quelques uns pour Yui. Etrangement, le match Akiko/Ama n’a pas bénéficié d’autant de popularité.

Finale : Akiko vs Sanae

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Ce combat d’anthologie nous ramène à un vieux débat : confiture ou pain ? La réponse évidente serait les deux, mais dans la mesure où on ne peut en choisir qu’une seule, laquelle prendre ? Deux mamans Key plutôt chouettes, dont une qui fait même du cosplay, tandis que l’autre est la star d’un série de dojinshis H à son nom. Laquelle l’emportera ?

Petite finale : Ama vs Yui

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La petite finale est la guerre pour la troisième place du podium, et c’est la mythique Yui Ikari d’Evangelion contre la douce Ama de Shuffle! Deux mamans que tout oppose ou presque, mais qui ont chacun leurs avantages (l’une peut même pêter des immeubles en deux.) Contrairement à la finale, le choix paraîtra un peu plus évident pour certains…