Catégorie :Anime

Grand Tournoi des Mamans – Poules 3 et 4

Tetho à la rescousse pour écrire ce billet au dernier moment et le publier en retard parce qu’il ne sait pas intégrer des vidéo youtube.

Les résultats des deux premières poules sont donc :

Poule 1 :
-Kamio Haruko (AIR)  111 voix
-Chichi (Dragon Ball) 27 voix
-Futaga Sazae (Sazae-san) 23 voix
-Onimaru Makiko (Muteki Kanban Musume) 21 voix

Poule 2 :
-Minase Akiko (K***n)  97 voix
-Ikari Yui (Shin Seiki Evangelion) 40 voix
-Seto Ren (Seto no Hanayome) 36 voix
-Nogizaka Akiho (Nogizaka Haruka no Himitsu) 13 voix

Victoire incontestable des thalistes fans de Key donc, avec a chaque fois plus de 50% des votes. Furukawa Sanae sera là dans 2 semaines dans la poule 8 et j’imagine pas le carnage que ça va être sur les concurrentes top tiers que sont Hinata Aki et Hild, va y avoir du sang de partout. Peu de surprise pour les suivantes, Dragon Ball et Evangelion sont des valeurs sûres mais leurs représentantes ont failli perdre de pas grand chose. On saluera l’effort de Rukawa d’avoir voté plus de 3 fois par jour pour Futaga Sazae et d’avoir prouvé ainsi sa maitrise du proxy-fu. De mon coté j’aurais bien aimé voir Ren qualifiée aux coté de Yui mais face à l’armée des puceaux traumatisés par Maeda Jun c’était juste pas jouable, trois fois hélas.

Maintenant pour cette semaine, les poules sont :

POULE 3

-Nancy Makuhari (R.O.D -THE TV-)
Ancienne agent secret de la Bibliothèque Britannique, elle a joué un rôle clef dans l’affaire des I-jin qui impliquait des personnes avec des pouvoirs fantastiques, des clones de Grands Hommes décédés avec des pouvoirs encore plus fantastiques et des clones de ces clones ainsi que des trahisons dans tous les sens. Tout ça est raconté dans R.O.D -Read or Die-, une des plus fabuleuses séries d’OVA jamais réalisée, si vous les avez pas vues faites vous cette fleur, c’est pas long ça ne dure que 3 épisodes. Elle disparait ensuite pendant 5 ans avec sa collègue Yomiko Readman et ne réapparaitra sur le devant de la scène que forcée par les évènements. Pour cette raison elle n’a pas pu élever son fils, Junior, qui sera pris en charge par la Bibliothèque Britannique et élevé pour servir d’agent secret chargé de leur sale boulot.
Du coup c’est pas vraiment une grande maman puisqu’elle a brillé par son absence, par contre c’est une agent très efficace, aidée par son pouvoir qui lui permet de passer à travers la matière.

  

-Ushinomiya Rosa (Umineko no Naku Koro ni)
La représentante des parents qui frappent leurs enfants parce qu’ils les aiment bien, s’ajoute à ça le fait qu’elle est mère seule et criblée de dettes. C’est donc la pauvre Maria qui fait les frais de l’éducation à l’ancienne de sa mère qui l’aime quand même très fort quand elle veut. Une vraie tsundere qui n’a jamais grandie quoi…


Elle a l’air douce et aimante comme ça…

-Shigure Ama (Shuffle!)
Elle est la mère d’Asa, un démon qui  s’est porté volontaire pour servir de cobaye aux dieux et aux démons. Elle cache ses oreilles pointues de démon sous un chapeau de chat et est relativement bien conservée pour son age puis qu’à coté de sa fille on croirait qu’elles sont plutôt sœurs que mère et fille.

-Murai Julia (GTO)
La jeune mère de Kunio. Elle n’a que 27 ans, son fils en a 14, elle l’a donc eu à 13 ans. Déshéritée et abandonnée par son amant, elle a du survivre seule et travaille sur un chantier. C’est donc une femme qui ne se laisse pas faire.


GTO en anime ou la mocheté ultime matérialisée.

Poule 4 :

-Milia Fallyna Jenius (Macross)
Il y a une règle assez fondamentale dans l’univers de Macross : Personne ne peut égaler Maximilian Jenius. Le simple fait que Milia soit capable de le suivre est la preuve incontestable de son talent. Ces deux là nous ont d’ailleurs offert le plus beau combat de tout Macross :

httpv://www.youtube.com/watch?v=v-90zCZtH9U

A l’origine pilote féminin chez les zentradi, elle va s’intéresser à Max après qu’il l’ait vaincu en combat aérien et infiltrer le Macross pour tenter de le tuer. A la place elle va tomber amoureuse et se mariera avec lui, formant à la fois le 1er couple humain/zentradi et un duo des plus terrifiant une fois dans leurs variable fighters. Après la guerre leur première fille sera un symbole fort de la reconstruction, même si Milia est une mère un peu dangereuse.


Une autre fois elle emporte sa fille au champ de bataille dans son VF-1 pour s’en servir afin de créer un choc culturel chez ses anciennes camarades.

35 ans plus tard et 6 enfants de plus, la pilote d’élite est devenue maire de la partie civile de la 37eme flotte de colonisation longue distance, son mari étant le chef de la partie militaire. Mais plus rien ne va entre eux, probablement à cause de la fierté de Milia qui ne supporte pas d’être toujours derrière son mari, et le symbole que représente leur mariage les empêche de divorcer.

– Haruno Miyuki (Bakuman.)
Aviez vous remarqué qu’il y a un point à la fin de Bakuman. ? Non parce que très souvent les gens l’oublient et ca m’énerve autant que ceux qui oublient le N majuscule à la fin d’Eureka seveN.
La mère de Miho qui a eu avec  l’oncle de Moritaka  plus ou moins la même histoire que celle de sa fille Hazuki a avec Moritaka. Mais elle a été moins idiote et ne l’a pas attendue, ce qui a permis a sa fille de naitre et de se montrer aussi idiote qu’elle l’est, ce qui est bien malin…

On notera avec amusement qu’elle est doublée par Inoue Kikuko, seiyû qui double la fille de la prochaine mère de cette poule qui n’est autre que…

-Kazami Hatsuho (Onegai Teacher)
« On m’a demandé de créer un personnage plus sexy que Mizuho et avec plus de poitrine que Mizuho. » Uon Taraku, créateur des personnages de la série. (citation authentique)
Du coup force est de reconnaitre qu’il a totalement rempli ses objectifs avec cette MILF du plus haut degré qui semble à peine plus vielle que sa fille ainée. Hatsuho est une mère aimante qui n’aspire qu’au bonheur de ses filles, même si elle a tendance à un peu trop se taper l’incruste pour vérifier que tout se passe bien. Mais ça vaut probablement mieux que le contraire.

 

-Kurosaki Sayoko (Mahoraba)
Bon ça existe encore des fans de Mahoraba en ce bas monde ? Une rapide recherche m’apprend que c’est à Axel qu’on doit la présence du personnage dans ce tournois (Je le soupçonne d’avoir regardé cette série parce que le titre ressemble vaguement à « Mahoro », je vois pas d’autre raison.). 
Wikipedia
m’apprend que c’est un personnage plutôt négatif et irresponsable qui rate de façon comique toutes ses tentatives de suicide, qu’elle vit avec sa fille dans un appartement remplis de cartons d’embalages qui leur servent de meubles tant elles sont pauvres.
Je crois qu’on tient la god tiers de la semaine là…

 
Ravi de le savoir…

Grand Tournoi des Mamans – Poules 1 et 2

Bon, vous êtes chauds ce soir?

*bruit de foule en délire*

Parfait, car ce soir, c’est le coup d’envoi du Grand Tournoi des Mamans, le quatrième tournoi sur Meido-Rando après le Grand Tournoi des Maids, le Grand Tournoi des Tsundere et le Grand Tournoi des Seifuku. En quoi consiste ce tournoi pour ceux qui débarquent? Avant l’été, il a été question de choisir les 32 participantes, toutes des mamans d’exception (ou pas) dans les animes que nous avons regardé. Dans un premier temps, il s’agira d’élire pour chaque poule (2 poules par semaine) votre maman préférée. Les deux premières de chaque poule se retrouveront pour les phases finales (avec des huitièmes de finales) dans un mois. Les votes démarrent le dimanche soir à minuit et se termine au même moment la semaine suivante. Pas la peine d’utiliser des proxy pour voter en masse, il y aura un épluchage minutieux des votes au fur et à mesure de la semaine.

On va donc commencer la présentation des mamans des poules 1 et 2. Il reste une place pour les présentations de la semaine prochaine, les poules 5 et 6 et 7 et 8 sont reservées par Sirius et Tinky déjà.

Allez, en piste !

 

Poule 1

Haruko (Air TV)

haruko

Pour les moins malins, il s’agit du personnage tout à droite. Si si j’vous jure.

N’ayant pas vu la série, je ne peux hélas pas dire grand chose sur Haruko à part ce qu’on m’en a dit : Haruko n’est pas la vraie mère de Misuzu mais sa tante. Néanmoins, elle va s’occuper d’elle comme d’une fille après avoir eu un peu peur d’elle. Elle boit beaucoup et aime la moto, ce qui ne fait pas toujours très bon ménage.

  • Sens des responsabilités : C
  • MILFness : A
  • Cuisine : inconnu
  • Tâches ménagères : inconnu
  • Combat : inconnu

Makiko Onimaru (Muteki Kanban Musume)

makiko

Makiko est la mère de Miki dans Muteki Kanban Musume, plus connu chez nous sous le nom de Noodle Fighter. Elle tient le restaurant familial et exploite sa fille en la faisant bosser en tant que serveuse et livreuse de ramen à domicile. Sa force est inversement proportionnelle à sa beauté. (sans blague, elle dérouille sa fille à chaque occasion, comme le montre ce screenshot)

  • Sens des responsabilités : A
  • MILFness : F
  • Cuisine : SSS
  • Tâches ménagères : inconnu
  • Combat : SSS

Chichi (Dragon Ball Z)

chi-chi

Je n’ai rien suivi à DBZ. Dans mon adolescence, j’ai regardé Sailor Moon et je n’aimais pas Dragon Ball Z, je le dis ici et maintenant.

Enfin, d’après mes informateurs, Chi-chi est surtout une Maman Poule de premier ordre, qui a fait de son fils une loque humaine en tentant de le protéger de tout et rien. Elle sait néanmoins se bastonner si besoin et prend son rôle de mère très au sérieux.

  • Sens des responsabilités : A
  • MILFness : C
  • Cuisine : inconnu
  • Tâches ménagères : inconnu
  • Combat : B

Sazae (Sazae-san)

sazaesan1

Puisque ce personnage n’est là que pour faire plaisir à ce vieil élitiste de Rukawa, je vais laisser Tetho s’exprimer, vu qu’il est le seul par ici à avoir vu au moins un épisode de cette série qui tourne sur les chaines japonaises depuis plus de 30 ans. (Si si, ça passe encore, y’a des nouveaux épisodes.)

[21:45:34] <Tetho> heu c'est une mère de famille
[21:45:40] <Tetho> et... heu...
[21:45:44] <Tetho> il lui arrive des trucs .
[21:45:50] <Tetho> (pas drôles)

Ca devrait suffire.

  • Sens des responsabilités : inconnu
  • MILFness : F
  • Cuisine : inconnu
  • Tâches ménagères : inconnu
  • Combat : inconnu
Et voici pour la poule 1, en avant pour la 2 !

Poule 2

Yui Ikari (Evangelion)

yui

 

Yui fait partie de ces personnages emblématiques des mamans des années 90 avec son rôle dans Evangelion, même si on ne la voit réellement que lorrs d’un épisode flashback (et même pas en tant que mère.) Néanmoins, le fandom s’accorde à penser qu’elle était très importante pour son fils Shinji et que malgré son travail elle faisait certainement une très bonne mère (sûrement très absente aussi, mais bref.)

  • Sens des responsabilités : B
  • MILFness : B
  • Cuisine : inconnu
  • Tâches ménagères : inconnu
  • Combat : SSS

Ren Seto (Seto no Hanayome)

ren

Sirène et femme d’un grand Yakuza sous-marin, Ren sait se défendre et surtout aime sa fille et sait tenir tête à son mari quand celui-ci va un peu trop loin et fait son papa poule envers San. Une mère redoutable dont il faudra peut-être se méfier… Et puis vous savez ce qu’on dit sur les sirènes…

  • Sens des responsabilités : A
  • MILFness : B
  • Cuisine : inconnu
  • Tâches ménagères : inconnu
  • Combat : A

Akiko (Kanon)

akiko
Akiko sera sans doute l’une des favorites du tournoi. Mère de la cousine du héros dans Kanon (et donc sa tante, faut suivre.) Akiko travaille on ne sait où et s’occupe plutôt bien de la maison (vu qu’il n’y a jamais un coin sale ou mal rangé, on se doute qu’elle s’en sort bien). Sa cuisine est également excellente, sauf si l’on apprécie pas sa confiture « spéciale » radioactive. Elle s’est occupée de sa fille Nayuki toute seule dés sa naissance.

  • Sens des responsabilités : A
  • MILFness : A+
  • Cuisine : A (F si on prend en compte sa confiture)
  • Tâches ménagères : A
  • Combat : F

Akiho Nogizaka (Nogizaka Haruka no Himitsu)

akiho

Akiho est la voix de la raison face au père de Haruka, un peu comme l’est Ren avec le père de San dans Seto no Hanayome. Immensément riche, se balladant très souvent en yukata, elle semble s’inquiêter pour sa fille mais fait confiance à son prétendant apprenti otaku. Une mère sans aucun doute redoutable, mais arrivera-t-elle a s’imposer face aux autres de sa poule ?

  • Sens des responsabilités : A
  • MILFness : A-
  • Cuisine : inconnu (elle a des maids)
  • Tâches ménagères : inconnu (elle a des maids)
  • Combat : C+
Faites vos jeux, rien ne va plus !

Le vrac

Je ne sais pas si je vais entamer ici une nouvelle rubrique ou quoi, mais je me suis dit que ça pouvait être intéressant, un peu à l’image de ce que fait Smog ShadowSeth (un des modérateurs de Nanami) sur son blog Twilight Eye : une sorte de compilation de ce qu’il s’est passé dernièrement avec un peu d’explications sans que ça ne nécessite un article. Alors forcément ça part dans tous les sens, et ça reflète les loisirs auquels je m’intéresse, avec du geekisme, un chat, mais bien sûr aussi des choses en relation avec la japanime et toute cette culture qui l’entoure.

Bref, on va commencer, pas forcément dans un ordre précis, mais allons-y.

Nouvelle déco

Ma commande chez Aoji.fr est arrivée ce matin par Chronopost. C’était bien emballé, et ça en jette, reste plus qu’à trouver une perceuse et des chevilles pour accrocher ça tranquillement :
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Et comme vous le voyez je n’y suis pas allé mollo sur la taille. Y’en a pour environ 1000 € et le site rajoute de temps en temps de nouvelles illustrations, sur toile ou sur du plexi, à des prix variés. A vous de faire selon votre porte-monnaie.

La grande histoire d’amour tragique de la Xbox 360 et du Japon

Scoop : la Xbox 360 ne se vend pas au Japon, ou plutôt, elle ne se vend plus. La faute à Idolm@ster qui est récemment passé multiplateformes quand Namco Bandai a annoncé une version PS3. Les gens de Microsoft Japan ont dû aller se pendre vu qu’effectivement c’était le seul jeu qui justifiait l’achat de la console là-bas. Même Galgun ou Dream C Club ou les quelques visual novel n’ont pas réussi à séduire les japonais. Du coup on trouve des Xbox a des prix délirants dans les magasins, complètement bradées vu que personne ne les achète. Microsoft va-t-il complètement abandonner le Japon ou bien continuer avec l’acharnement thérapeutique ? A mon avis il n’a aucun intêret à abandonner l’affaire. Certes l’entreprise perd des sous (déjà qu’elle en perd normalement sur chaque machine vendue) mais s’en aller du Japon serait un coup dur pour les relations presse du constructeur, sans parler de l’image qu’il véhiculerait en asie, ce qui empêcherait de facto de lancer n’importe quelle future Xbox sur le marché nippon. C’est moche, mais en attendant réjouissons-nous : les possesseurs de PS3 de tous les pays vont enfin pouvoir tâter du Idolm@ster vu que les jeux PS3 ne sont pas zonés !

Chrome

Je me suis mis à Chrome. Oui le navigateur tout joli tout propre de Google. Je n’ai pas vraiment d’affinité particulière avec Google, je n’en suis pas un fanboy même si j’utilise quelques uns de leurs « produits » comme Google Reader, Picasa et bien sûr Youtube. Du coup, moi qui étais habitué à Firefox, je me suis un peu lassé du rythme de sortie chaotique de la bestiole de Mozilla. Il faut dire qu’ils ont voulu faire les malins à changer de version majeure plus souvent, sauf que leurs extensions sont prévues pour marcher jusqu’à une certaine version du navigateur, du coup quand on passe de Firefox 3.5 à 3.6, on a aucun problème ou rpesque avec les extensions qu’on utilise, mais entre Firefox 4 et 5, puis 6, les extensions ne suivent tout simplement pas et on se retrouve à poil. Le pire dans tout ça c’est qu’il ne s’agit QUE de changer le numéro de version dans un fichier pour que ça marche, car au fond les fonctionnalités interne n’ont presque pas changé… Bref, pour en revenir à Chrome, il s’avère quand même plaisant à utiliser, même si je regrette l’absence d’une barre latérale où je zieutais mes bookmarks avant. J’ai quand même trouvé l’extension de mes rêve spour bien y voir : Stylizer. Cette extension permet en eeffet à Chrome d’habiller les pages web d’une CSS différente. MOi qui y vois mal, et qui suis aveuglé par la lumière, c’est quand même bien plus sympa de lire une page web avec du blanc sur noir que l’inverse. A part ça on apprécie la synchronisation des paramètres et extensions entre plusieurs clients, et la rapidité avec laquelle il affiche les pages web (parce que Firefox niveau rapidité, bof.)

J’ai toujours aimé la nouveauté, élargir mes horizons et tester la concurrence (bien souvent pour mieux la critiquer.)

Tiens en parlant de Google… +

Personne n’a pu échapper à la vague Google+. Tout le monde en a forcément entendu parler ou a reçu une invitation pour le réseau social de Google. Sur le papier, G+ est une copie de Facebook sans toute la surenchère d’applications débiles et de kikoolol, notamment à cause de son système d’invitations qui limite l’utilisation du réseau (pour le moment) aux seuls initiés. Exit donc les djeunz pour le moment, la population de G+ est résolument geek et sait se tenir. A l’usage, il lui manque encore quelques fonctionnalités, comme l’export automatique vers Twitter (ou l’import même), mais le système de +1 (pour signaler un contenu web cool) est bien foutu et pas trop intrusif pour les sites web qui l’utilisent. Si on couple à ça l’utilisation des cercles (Amis, connaissances, famille, suivi…) qui permettent de ranger un peu mieux ses contacts et de choisir comment on diffuse ce qu’on poste (par exemple je peux m’adresser uniquement à certains cercles ou en mode public). Autre truc fortement bien foutu : comme Twitter, suivre quelqu’un ne l’oblige pas à vous suivre, contrairement à Facebook où ajouter quelqu’un en ami vous oblige à subir sa timeline. Notez bien le subir.

Bref Google+ a l’air d’être intéressant, il demande juste à être encore un peu peaufiné. Si vous avez trouvé Facebook gravement relou, Google+ pourra peut-être vous séduire.

Vous aurez d’ailleurs remarqué que Meido-Rando propose le fameux bouton +1, si vous voulez signaler ce billet, ou d’autres billets, à vos connaissances G+.

Il me reste environ 140 invitations à l’heure où j’écris ces lignes. Il vous suffit de cliquer sur ce lien.

Here comes a new challenger

C’est l’été, j’ai des sous, alors j’ai changé l’une de mes machines, la principale même, celle avec laquelle je joue sur PC. Il s’agit de Naru, qui est déjà à sa cinquième version. (Duron 800 Mhz -> Athlon XP 1800+ -> Athlon 64 3000+ -> Core 2 Quad Q6600) Cette nouvelle monture est un Core i7 2600 avec 8 Go de RAM, et une Geforce 560 Ti. Avec un bon SSD ça pulse bien et j’en suis très content. Mais l’attraction princpale est la tour que j’ai choisie. Histoire de ne pas faire comme les autres et de tester la nouveauté, j’ai pris une tour dont les composants sont tournés vers le bas. Dans une tour traditionnelle la carte mère se place le cul à l’arrière pour que les connecteurs des cartes ressortent à l’arrière de la tour. Ici, les connecteurs sont au dessus, ce qui donne à la tour un cachet original et un look de Batmobile.

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Des ventilateurs sous la tour qui aspirent l’air, des ventilateurs au dessus qui le recrachent, et on a un flux d’air sympathique… Sauf quand :

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Voilà comment j’ai perdu. Et je vous parle même pas de comment cette bête issue des enfers s’amuse à grimper sur la tour et appuyer sur le bouton power ou reset en passant.

Ce Shami est vraiment démoniaque.

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Redline

L’an dernier j’étais allé aux Utopiales, un festival de Science-fiction se déroulant à Nantes. La plus grande attraction cette année-ci était la diffusion en avant-première de Redline, le petit bijou d’animation de Madhouse. Le visionnage était magique : ça pulsait dans tous les sens, c’était magnifique, décalé, génial, bref je vais pas vous passer en revue tous les superlatifs, mais Redline c’était juste les Fous du Volant (sans Satanas et Diabolo) mixé à du Gurren Laggan pour le côté complètement exaggéré. Et ça a fabuleusement marché : en sortant de la salle je n’avais qu’un envie c’était de le revoir.

Et bonne nouvelle : il est sorti au Japon ce mois-ci (avec de très faibles ventes pour une première semaine :/) et va arriver chez nous en octobre ou novembre. Il sera en outre diffusé à Paris dans le cadre de l’Etrange Festival le 3 Septembre à 17h. Je vous conseille de ne pas le manquer. Vraiment, je vous le conseille.

Nintendo dans la merde

Ca n’a échappé à personne : la 3DS de Nintendo ne se vend pas, ou si peu. Pour en avoir une, je dois bien reconnaître que son intêret pour un possesseur de DS Lite ou DSi est limité voir nul : les jeux exploitant la 3D sont si peu nombreux que Nintendo est obligé d’annoncer ses propres jeux pour qu’on ait un semblant d’illumination dans les yeux. Faut dire que le prix de la console assez prohibitif de 250€ faisait de cette console portable un luxe. Nintendo nous a quand même habitus à bien mieux, et ce n’est finalement que très récemment que Nintendo a annoncé vouloir baisser le prix de la 3DS à 170€. Pour ceux qui l’ont achetée avant, félicitations, vous gagnez 20 jeux Nintendo sur virtual console, bref, en émulation sur la console, ce qui est risible quand on sait que ces jeux sont hyper rentabilisés depuis des lustres.

A ça, vous ajoutez la Wii U qui n’a pas convaincu grand monde à l’E3 : on ne sait pas trop comment la prendre et on dirait que même Nintendo ne sait pas trop comment faire pour la présenter. Vu que la Wii est en bout de course, on ne peut pas dire que la Wii U soit un vrai renouveau… Où est passé le coup de génie de la Wii ?

Enfin, histoire de rajouter un peu d’uile sur le feu, les investisseurs qui ont misé sur Nintendo s’énervent et voudraient bien que Big N sorte des jeux sur téléphones portables Android et iOS. Après tout, le marché du smartphone est porteur, et les jeux dessus se vendent par camions entiers. Nintendo se retrouve le cul entre deux chaises car de toute évidence leurs jeux ne sont pas adaptés au tout tactile sans boutons physiques, mais surtout, Nintendo n’a jamais sorti de jeux hors de ses propres consoles, sauf quelques exceptions (un jeu Mario sur PC, Zelda sur CDi…) et de l’avis de son PDG, ne semble pas du tout prêt à faire cela. D’un autre côté on voit mal Nintendo briser ses chères exclus et brader ses licences sur téléphone, où un jeu ne se vend pas s’il dépasse les 10€ (déjà que 10€…) Là où la situation est bancale, c’est que le jour où The Pokemon Company (qui est la boite qui gère Pokémon, mais qui est détenue en partie par Nintendo) a annoncé une application iPhone autour de Pokémon, l’action de Nintendo a grimpé, avant de retomber dés que le président a annoncé que Nintendo ne ferait jamais de jeux sur mobiles et que The Pokemon Company faisait bien ce qu’elle voulait.

Bref, l’avenir est un peu sombre pour Nintendo, et le problème c’est que la 3DS vient de sortir et que la Wii U a été annoncée, et qu’il semble être un peu tard pour changer la console complètement et donc canger le SDK.

A pu Suikoden ?

Konami, qui semble heureux de flinguer ses mielleures licences, a tout simplement dissout l’équipe chargée des Suikoden, probablement l’un des meilleurs JRPGs qu’il m’ait été donné de voir en terme d’epicness : chaque épisode avait 108 personnages à chopper, chacun avec leur background, leur specificité, et il y avait surtout cette aura de légende tout autour des jeux, qui avaient comme point commun de placer le héros qui n’avait rien demandé comme chef d’une armée de libération d’un empire menaçant. La tâche du joueur était alors d’aménager son chateau et de nouer des alliances avec les différentes contrées environnantes. Les scénarios étaient particulièrement bien rythmés, les retournements de situations mémorables et la guerre et les fourberies tactiques faisaient rage. Bref, là où dans les JRPGs habituels on nous mettait à la tête d’une petite équipe destinée à savuer le monde, dans Suikoden on était carrément à la tête d’une armée devant conquérir des places-fortes.

Et tout ça n’existera plus. Konami, je vous emmerde.

Le film de la semaine

Enfin pas vraiment, mais comme je me suis remis à aller au ciné plus ou moins régulièrement ces derniers temps, j’ai pu voir quelques bons films, et quelques moins bons aussi. Super 8, n’allez pas le voir.

Ca c’est fait.

Par contre, mon coup de coeur récemment, que j’achèterait en Blu-Ray quand il pointera le bout de son disque, c’est bien Attack the Block. Par les producteurs de Scott Pilgrim et Shawn of the Dead, vous prenez ce dernier et vous le mettez dans une ambiance d’invasion extraterrestre en pleine cité des quartiers de Londres. Ca aurait presque un cachet amusant avec les évènements récents, mais Attack the Block est définitivement à ranger dans les films fun à regarder entre potes. Des aliens envahissent la terre en commençant par une cité-banlieue de Londres, et ce sont des gamins qui les aceuillent pour leur fracasser la tronche. De quoi passer un excellent moment.

httpv://www.youtube.com/watch?v=KiUmWmqKZNQ

La VOD en France

Je ne vais pas m’étaler sur l’état de la VOD anime puisque certains en ont déjà fait le tour récemment : Il n’y a en gros que Wakanim et KZ Play dans l’arène. Les deux pour moi manquent clairement de téléchargements définitifs ou tout de moins de plus de moyens d’accéder aux contenus. Autres que des DRM à la con signé Adobe ou un simple site Web utilisant Flash, en tous cas. Je pense à des applications iOS ou une API permettant de s’interfacer avec et de consulter ses contenus comme on le ferait en se connectant à Youtube ou à Netflix.

Et Netflix, parlons-en ! Netflix débarque bientôt en europe, alors que le service était longtemps resté confiné aux Etats-Unis. Manque de pot pour nous, car Netflix propose un catalogue fourni de films et séries, différentes façons d’y accéder que ça soit sur sa télé ou son ordi de façon mobile (l’Apple TV 2, la PS3 ou la Xbox 360 sont compatibles) et surtout proposent de vrais tarifs intéressants que vous pourrez voir par là.

Bien évidemment, ça va répliquer en France, mais que pourront-ils proposer de mieux que 10€ par mois pour un visionnage illimité de tout leur catalogue ? C’est ce que j’appelle le genre de deal que j’attendais. Maintenant si seulement on pouvait avoir ça pour l’anime et en simulcast, le fansub n’aurait plus aucune raison d’exister.

Le Grand Tournoi des Mamans

Le Grand Tournoi des Mamans est toujours prévu pour commencer le 4 Septembre 2011 à minuit (soit dans al nuit du 5, si vous préfèrez) avec les deux premières poules. Un petit rappel du bordel par ici !

Et voilà pour ce petit tour du vrac. Il y aura peut-être d’autres éditions, en attendant je retourne sur Magna Carta 2 que j’essaye de finir tant bien que mal pour après me plonger dans Ar Tonelico 3, le jeu aux cent-mille sous-entendus sexuels.

The Idolmaster, l’anime

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Annoncé depuis quelques temps déjà, on nous avait promis un anime sur la série de jeux Idolmaster, et le voici qui déboule cet été pour nous rafraîchir. On pourrait se demander en toute légitimité quoi attendre d’une série Idolmaster après le très désastreux OVA Idolmaster Live For You (sauf si on le prend au 42ème degré) mais le studio A-1 qui nous a déjà gratifiés de Kannagi ou Soranowoto, a mis les petits plats dans les grands avec cette série, et le moins que l’on puisse dire c’est que ça surprend.

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Un peu d’histoire tout d’abord pour ceux qui débarquent complètement. The Idolmaster est avant toute chose un jeu de salle d’arcade au Japon où l’on vous demandait d’insérer une carte (à acheter au préalable) avec votre nom dessus pour que la machine y grave le nom et la photo de l’idol dont vous alliez vous occuper. On vous mettait déjà bien la pression avec ce « lien » presque physique entre vous et votre idol. Le choix se faisait parmi une petite dizaine d’entre elles toutes au caractère bien défini, que ça soit dans leur attitude ou leur façon de parler, il était très aisé de trouver l’idol de vos rêves. Bon moi ça m’a pris 45 minutes pour me décider à l’époque, mais voilà.

Le problème de ce jeu c’est que le Game Over était inévitable. La concurrence entre idols étant rude, le jeu vous le faisait comprendre en vous mettant en compétition avec tous les autres joueurs de l’archipel via un réseau entre les salles d’arcade. Du coup au gré du temps et des fans, votre idol, que vous chérissiez grâce aux scènes de dialogue entre elle et son producer-san (c’est à dire vous), les auditions que vous lui faisiez passer, les cours de danse, la façon dont vous l’encouragiez… Le Game Over était annoncé avant même que l’écran le marquant noir sur blanc n’apparaisse : lorsque la hiérarchie vous annonçait que ça serait le dernier concert de votre idol… Et c’était à vous de lui annoncer ! Puis il y avait ce dernier concert magique, et les adieux touchants de votre idol qui vous remerciait de tout ce que vous avez fait pour elle en retenant ses larmes.

Ce jeu est une invention maléfique.

Puis Namco a sorti le jeu sur Xbox 360. Ca n’a pas empêché la console de faire un four au Japon mais on peut estimer sans souci que pour chaque Xbox vendue, un jeu Idolmaster l’était aussi. Bien sûr trois tonnes de DLC ont suivi (Namco c’est quand même eux qui vous vendent de l’argent ou des level supplémentaires dans Tales of Vesperia). Les DLC pour Idolmaster, il doit y en avoir pour au bas mot 150 à 200€. Oui, plus que le jeu. Entre costumes, remixes de chansons, accessoires, et autres joyeusetés, il y avait de quoi dépenser. Namco a ensuite pondu un Idolmaster Live For You! très dispensable avant de sortir des simili versions du jeu original sur PSP, et même DS. Bien sûr c’était sans compter que Namco remettrait le couvert avec une suite, un Idolmaster 2 corrigeant les erreurs du premier et rajoutant son petit lot d’idols aux existantes.

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Et c’est donc quelques mois après la sortie du jeu qu’arrive l’anime.

Que faire avec un jeu vidéo sur les idols comme base ? Le seul choix possible et logique que A-1 pouvait faire, c’était un slice of life, un anime tranche de vie où on suit les péripéties des idols dans leur vie quotidienne. Et c’est ce qu’ils ont fait, mais d’une manière assez originale. Le premier épisode est en effet « filmé » sous forme de documentaire sur les idols du studio 765 (jeu de mot sur Na-mu-co. Namco). La voix du narrateur est absente, ses paroles étant sous-titrées. Cela rappelle un petit peu le premier épisode de Haruhi Suzumiya (Les aventures de Mikuru Asahina) dans la prise de vue camera au poing. On se rend compte à la fin de l’épisode que le cameraman (qui n’a pas de nom) est le nouveau producteur en charge des idols et qu’il va être épaulé de Ritsuko (ancienne idol et maintenant productrice) et Kotori la secrétaire de choc du studio (à l’uniforme qui déchire sa race doublé d’un superbe zettai ryouiki de classe SSS)

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Heureusement donc le producteur sans nom (on l’appellera Producer-san) a une voix, et un visage. C’était un peu le piège, car dans ce genre de production tirée d’un jeu où le joueur est sensé être le héros, on aurait pu penser avec le premier épisode qu’on n’aurait jamais vu le producteur ni entendu sa voix. Seul le directeur du studio est sans visage…

Devant tant de personnages il est bien souvent difficile de se faire une identité du caractère de chacune, mais fort heureusement malgré leur faible temps d’apparition individuelle, la qualité de l’animation générale et les répliques bien trouvées permettent à chacun de se faire une idée de la jeune fille. C’est un peu comme si l’anime n’avait que pour but final de nous aider à trouver l’idol que l’on préfère, comme si cela nous préparait pour le jeu vidéo sur Xbox 360. Remarquez que dans le second volet on commence directement avec un trio d’idols à gèrer alors qu’il fallait suer sang et eau dans le premier pour atteindre cette possibilité.

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Faisons un petit tour du propriétaire, de gauche à droite en partant du haut, voulez-vous ?

  • Takane : Parle et agit élégamment, c’est la fille de bonne famille du groupe, sans être toutefois hautaine. Elle est arrivée dans Idolmaster 2.
  • Makoto : Garçon manqué à tous les niveaux (elle remplace dés Idolmaster 2 je ne sais plus quel garçon manqué du premier opus du jeu
  • Haruka : Un peu l’héroine puisque c’est toujours elle qu’on voit au premier plan sur les jaquettes. Elle vient de la campagne mais elle a bien la pèche.
  • Chihaya : Sérieuse mais a un peu de mal avec les relations avec les autres et se croit un peu au dessus des autres, surtout au niveau du chant où elle gère bien.
  • Miki : La blonde absente de la version arcade mais qui s’est retrouvée dans la version 360 de Idolmaster. Elle a un caractère très energique dans le jeu, mais passe son temps à dormir dans l’anime. Allez comprendre ce revirement.
  • Azusa : La plus vieille du groupe, elle tient le rôle de la grande soeur. C’est ma préférée, en fait.
  • Hibiki (on arrive sur la 2nde rangée au premier plan) : Encore une fille bien energique et sportive, elle est surtout une amoureuse des animaux. De toutes sortes. Elle arrive dans Idolmaster 2
  • Yukiho : Dans le jeu elle est timide, calme et reservée, mais je sais pas ce qui leur a pris encore une fois dans l’anime, puisqu’elle développe une phobie des hommes un peu préoccupante. Ca a même du mal a passer avec Producer-san, c’est dire.
  • Iori : La peste loli hautaine et chiante du groupe. Ah ouais et elle est doublée par Rie Kugimiya. Oui celle-là même qui a fait Taiga dans Toradora ou tout plein de lolis tsundere.
  • Yayoi : Sait cuisiner, effectuer tout un tas de tâches ménagères, a la tête sur les épaules, mais elle est pauvre, très.
  • Ami et Mami : Les deux soeurs jumelles energétiques comme il faut. Heureusement elles ne sont pas trop pénibles à l’écran.

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Tout ce petit monde serait sensé s’entretuer joyeusement si on était dans al vie réelle, mais on est dans un anime tranche de vie à très lourde connotation moe et par conséquent tout le monde s’aime, s’entraide et surtout ne se tire pas dans les pattes pour les auditions. Soit. Dans un sens ça donne un anime agréable et plein de vie. Les trois premiers épisodes sont loin d’être décevants, avec des situations variées et sans trop forcer. Ajoutez à cela une animation qui n’en fait pas trois tonnes mais qui donne à chaque plan et chaque personnage une allure différente. On reconnaît bien là la patte de A-1 où j’avais déjà remarqué ce genre de pratiques dans Kannagi à son époque.

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Bref, si vous avez un creux dans votre planning pour l’anime du Jeudi soir / Vendredi, n’hésitez plus et penchez-vous sur Idolmaster, ça se laisse regarder au moins aussi facilement qu’un bon K-On, et ça met de bonne humeur pour la journée !

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Ikoku Meiro no Croisée

Paris, fin du XIXème siècle…

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C’est par ces mots, en français dans le texte s’il vous plaît, que débutent les épisodes de Ikoku Meiro no Croisée, ou en français « La Croisée dans un labyrinthe étranger ». Une série somme toute originale qui vient de débuter au Japon.

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Dessin par l’auteure originale, Takeda Hinata

On ne peut s’empêcher de penser come Claude, l’un des personnages principaux de ce Paris du XIXème un tant soit peu fantasmé : quand son grand-père Oscar ramène de son voyage au Japon une petite fille à qui je donnerais entre 10 et 12 ans en guise de souvenir, y’a des questions à se poser ! Yune débarque donc dans la vie de Claude, jeune artisan d’un atelier situé dans une galerie commerciale assez peu visitée. Son but ? Bosser et découvrir le paris dont elle a tant entendu parler. Les circonstances de sa venue sont assez floues et j’espère que l’on va en savoir plus au fur et à mesure des épisodes.

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Avec son français impeccable (pas vu une seule faute en trois épisodes) et son atmosphère reposante, Ikoku Meiro no Croisée nous offre une bonne petite tranche de vie à la Aria. On ne peut pas dire qu’il se passe grand chose, mais chaque nouveauté pour l’adorable Yune attendrira de nombreux spectateurs, sans aucun doute. D’un côté il y a en effet Yune qui découvre la France et sa nourriture, et de l’autre il y a Claude qui découvre les coutumes japonaises et la façon de penser des japonais. Certains s’énerveront peut-être devant le côté Yamato Nadeshiko (la femme japonaise idéalisée) de Yune, moi je la trouve tout simplement adorable.

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Les plus observateurs (ou les plus otakes, c’est selon) auront peut-être noté que figure dans le staff le réalisateur des séries de Aria, ce qui explique probablement ce rythme lent mais assumé imposé à la série. Par contre je ne sais aps trop pourquoi mais j’ai d’abord pensé à Spice and Wolf en regardant le premier épisode. Peut-être est-ce le côté ancien qui m’y a fait penser…

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Toujours est-il que ce petit anime tombe à point nommé avec The Idolm@ster (bientôt sur votre blog à meidos préféré) avec les séries du rpintemps qui se terminent et le reste des sorties d’été plutôt pauvres. Et puis pour une fois qu’une série parle correctement français (ça fait vraiment bizarre d’entendre un type parler Français au début de chaque épisode) autant y jeter un petit coup d’oeil, non ? Surtout que l’animation n’est pas des plus moches, j’ai donc hâte de voir la suite des évènements, le petit monologue du narrateur au début suggère que Yune risque de devenir connue dans Paris par la suite…

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Infinite Stratos

Infinite Stratos (ou IS) a beau être de la saison précédente, ce n’est que maintenant que je le regardes, grâce à l’avis éclairé de ce cher Shikaze. Et le moins qu’on puisse dire c’est que je n’ai aps été déçu du voyage.

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A l’image de Dog Days, ou d’un Strike Witches des familles, IS ne se prend absolument pas au sérieux. Il propose une histoire dont les tenants et aboutissants tiennent sur un ticket de metro parisien : Dans le futur, une scientifique invente les armures IS, des sortes d’armures robotisées conférant divers pouvoirs à leurs utilisatrices. Je dis utilisatrice car pour utiliser un IS il faut être de sexe féminin obligatoirement. Sauf que voilà, contraîrement à Strike Witches un seul garçon va pouvoir utiliser les IS. C’est à cette étape pas très avancée de l’intrigue qu’on repère tout de suite que la série va aller de plus en plus s’enfoncer dans le n’importe quoi : bien entendu étant le seul type parmi trouzemille étudiantes de l’académie de formation des IS, le jeune Ichika (pas trop stupide pour une fois. J’ai dit pas trop) va se retrouver courtisé par pas mal de jeunes filles avec pêle-même son amie d’enfance kendoka tsundere, la noble représentante anglaise tsundere, la chinoise amie d’enfance aussi tsundere, l’allemande tsundere avec son cache-oeil et ses tendances un peu S/M… Bref vous l’aurez compris, it’s harem time !

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Fort heureusement, même si tout ça a l’air d’être une académie de guerre, on nous repête bien au début que les IS ont utilisés uniquement à but sportif. Cette excuse bidon va bien sûr voler en éclats assez rapidement. Même si ce ne sont pas des gros robots qu’ils pilotent, les armures IS sont quand même des armes de guerre, quoi qu’on veuille nous faire croire.

Le héros, petit frère de la prof principale de la classe dans laquelle il se trouve (grande soeur donc qui a gagné le premier tournoi de combat inter-IS) va devoir apprendre à piloter ces engins malgré lui et va se retrouver avec une IS personelle, ce qui est pourtant un signe de haute distinction sociale car seules 478 « cores » de IS sont disponibles dans le monde, et pas une de plus.

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Passé le premier épisode somme toute bateau pour un anime du genre (si ce n’est le fait que le héros et son amie d’enfance kendoka tsundere doivent partager la même chambre et qu’il faut régler les horaires de douchage…) on se retrouve finalement bien malgré soi avec l’envie de suivre la série jusqu’à son terme. 12 épisodes ça va plutôt vite, et on est plutôt surpris par la qualité générale de l’animation et le fanservice déployé est assez subtil et sans que ça ne devienne complètement abusé et gratuit. Ca ne relève pas vraiment le niveau de la série, mais c’est quand même avec un certain plaisir coupable que l’on abandonne son cerveau a l’entrée et qu’on se plonge dans un épisode de Infinite Stratos.

Je veux dire, comment voulez-vous prendre au sérieux une série qui vous balance cinq haremettes à la figure dont quatre sont des tsundere a différents degrés ? Fort heureusement, et histoire de faire mon chauvin cinq minutes, je dois bien admettre que c’est le pilote français, Charles Dunois, qui s’en sort le mieux. Son charme ne laissera personne indifférent, ça je peux vous le garantir.

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Finalement qu’est-ce qu’il y a à retirer de Infinite Stratos ? En fait rien. Absolument rien. Le scénario est comme je le disais, inexistant, les haremettes sont toutes classiques et finalement la série réserve peu de surprises (sans compter qu’elle se clôture sur un évènement sans intêret). Cependant, elle est très plaisante à regarder. Les haremettes, bien que peu originales dans leur charadeisgn, s’en sortent mieux que je ne le pensais au début, et les clichés repêtés font rire plus qu’ils ne font facepalmer.

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Et c’est bien là le but : faire rire, divertir quoi ! C’est un plaisir simple que l’on perd souvent de vue en regardant une série, où parfois on s’attend à trop de choses, à un scénario complexe, des héros fouillés et tout le tralala alors qu’il suffit de se décontracter, de s’allonger dans un canapé et d’admirer le spectacle. Un spectacle où le scénario est explicitement là pour servir de prétexte à de l’action très joliment animée (sauf si les brusques mouvements de camera vous filent la gerbe), et à des batailles rangées entre les filles qui veulent s’accoupler au seul garçon de leur école. On aura même droit à l’éternel épisode à la plage, comme ça pas de doute : on est bien dans un de ces animes totalement délirants qui a défaut de laisser une trace, vous feront passer un bon moment. Je dirais même que c’est une excellente série à regarder en groupe au lieu d’un Nichijou à l’humour totalement random qui ne fera pas rire tout le monde.

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Et n’oubliez pas ! Selon Infinite Stratos, la France n’est pas tsundere.

Dog Days

Il y a des jours comme ça, où vous tombez sur un anime qui vous plait bien. Parce qu’il est divertissant, surtout. Finalement, c’est ça qu’on demande à une série animée, non ? Nous divertir. Bon bien sûr il y aura toujours des oeuvres qui feront réfléchir, mais globalement, c’est ça. L’anime, le manga, la j-music, tout ce que vous voulez, ça divertit. Alors quand je vois qu’un anime qui me divertit plutôt bien passé son premier épisode se fait conspuer par le reste de l’internet global, je me dis qu’il faut bien quelqu’un en ce bas monde pour défendre Dog Days pour ce qu’il est : un anime où on peut entrer dans la salle de visionnage en laissant son cerveau dehors.

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L’histoire, comme vous le verrez, tient sur un coin de nappe. Les producteurs ce sont dit qu’ils allaient en piquer un peu à Zero no Tsukaima pour commencer : Shinku est un élève athlétique sans histoire qui vit ses années de lycée avec son amie d’enfance (dont j’ai oublié le nom mais qui n’a presqu’aucune importance pour le moment). Et d’un coup d’un seul il se retrouve téléporté ou plutôt invoqué par la princesse de Biscotti, un royaume dans un monde fantastique qui est actuellement en guere avec le royaume voisin : celui de Galette des Rois.

Ca y est, vous pouvez vous détendre. L’anime commence d’ailleurs sur une ouverture assez sombre. Le chateau de Biscotti est assiégé, tout semble perdu pour les habitants à oreilles de chien attaqués par ceux à oreilles de chat, jusqu’à ce que Shinku entre dans la danse…

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Ce qui m’a tout de suite frappé après avoir regardé le premier épisode, et qui est bien entendu confirmé dans les suivants, c’est qu’au tout début on nous présente cette guerre de façon très sombre. Puis le paysage s’éclaircit et on se rend très rapidement compte qu’il n’y a aucun enjeu : la guerre est commentée par des présentateurs façon compétition sportive, personne ne meurt ou se blesse mais est transformé en peluche quand il ou elle est battu… Ca surprend beaucoup et au final on trouve ça presque drôle que tant de moyens soient mis en oeuvre pour une compétition sportive, où il existe des soldats d’elite (comme le Héros invoqué qu’est Shinku) qui ont beaucoup plus de pouvoir pour faire des attaques spéciales par exemple.

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On apprend en fait plus tard que tout cette parade n’a pour but que de récolter de l’argent. En effet, le gagnant de la « guerre » récupère des sous pour son propre pays. Pas de conquète territoriale donc mais juste une sorte de compétition amicale entre royaumes rivaux.

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Le délire ne s’arrête pas là, puisqu’on se rend vite compte que tous les noms des personnages ou presque ont des consonnances françaises voire sont carrément reliés à la bouffe : Eclair, Ricotta, Brioche, Framboise, Noir Vinocacao, Clafoutis, j’en passe et des meilleurs. Tout ceci est tellement ridicule qu’on ne peut décemment pas prendre l’univers de Dog Days au sérieux. Du coup, le cerveau reste bien à l’extérieur de la salle, et on passe finalement un bon moment, un peu à la manière d’un Strike Witches, ou plus récemment Infinite Stratos. Il n’y a rien à en tirer, mais on s’amuse des personnages et de l’histoire. En clair ça remplit parfaitement son rôle d’anime sans prétention qu’on regarde en bouffant sa gamelle ou en grignottant quelques croquettes (pour chat ou chien selon votre camp)

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Côté technique, l’anime s’en sort pas trop mal. Il y a suffisament de budget pour que ça soit regardable, mais surtout écoutable : Il y a du Yui Horie (Naru Narusegawa dans Love Hina, Minorin dans Toradora et des millions d’autres rôles), Nana Mizuki (Fate dans Nanoha(comme dans les dojins!), trois milliards d’autres rôles), Norio Wakamoto (le narrateur dans Hayate no Gotoku, l’empereur de Code Geass, et plein de rôles virils), et j’en passe. Côté doublage c’est donc une orgie qui s’offre à nous. Et comme c’est nidésagréable à regarder ni à écouter, et que ça ne demande pas une concentration totale pour être suivi, ça en fait donc un excellent anime pop corn, saupoudré d’un peu de fanservice (sans tomber dans l’excès)

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N’empêche, y’a quand même pas mal de choses sympathiques àr egarder cette saison (et celle d’avant aussi). Je ferai peut-être un post sur AnoHana si j’en ai la volonté, mais certainement pas sur Nichijou que je n’arrive tout simplement pas à regarder : c’est joli, ça s’anime comme un film, ça bouge bien, mais qu’est-ce quel’humour est chiant. Enfin moi il ne me convient pas, j’arrive pas à rire, et comme je suis certain que je ne suis pas encore un vieux gros con aigri vu que j’arrive à regarder Dog Days, c’est juste que l’humour random ne me convient pas. J’avais trouvé Azumanga Daioh bien plus marrant.

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Hanasaku Iroha

Parmi les quelques animes qui ont retenu mon attention cette saison (ils sont rares) j’aimerais aujourd’hui vous parler de Hanasaku Iroha.

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Anime produit par le studio PA Works pour leur 10ème anniversaire, Hanasaku Iroha bénéficie en plus de charadesign de Kishida Mel, ce qui assure un minimum de qualité en ce bas monde. Et de la qualité nous en avons encore plein par ici. Suivez donc le guide.

L’histoire commence avec la jeune Ohana, une lycéenne blonde qui vit seule avec sa mère. Seul problème : sa mère encore djeunz dans sa tête décide d’abandonner sa fille et de l’envoyer chez sa grand mère en fuyant avec son petit copain du moment criblé de dettes. (Et là vous vous dites « Mais c’est Hayate no Gotoku !) Ohana part donc à la campagne chez sa grand-mère qui a un peu déshérité sa fille (la mère d’Ohana. Suivez, bordel.) quand même.

Ohana laissera d’ailleurs sur le carreau un ami d’enfance qui lui avouera ses sentiments pour elle avant qu’elle ne parte, sans qu’elle ne sache trop comment y répondre. La jeune fille arrive alors à l’auberge / hôtel géré par sa grand-mère et là le premier truc que vous vous dites en voyant l’auberge, c’est « Mais c’est Hinata-sou dans Love Hina ! ».

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Emerveillée par l’endroit, elle déchantera néanmoins bien vite car sa grand-mère la traîtera comme de la merde (sans compter que l’une des filles travaillant à l’auberge, une sublime tsundere à ponytail du nom de Minko, veut sa mort.) et la fera bosser d’arrache-pied pour l’auberge. Et là vous vous dites « C’est genre Princesse Sarah c’est ça? »

En fait c’est amassis de clichés se dissipera bien vite lorsqu’Ohana rencontrera les autres personnages, employés de la pension comme clients qui sont tous plutôt originaux (je vois d’ici quelqu’un me reprendre sur le fait que j’ai parlé d’une tsundere plus haut). Vous l’aurez sans doute compris au vu des images et de ce synopsis un peu longuet, mais Hanasaku Iroha est un bon anime shoujo comme on en fait plus. Les trois premiers épisodes se laissent regarder très facilement et ce grâce à des dessins très soignés et une animation qui tient bien la route. On notera que l’héroine est doublée par la voix de Airi dans Queen’s Blade, mais que pour cet anime elle sonne étrangement comme Ayako Kawasumi (Mahoro, Saber, etc.) tiens tiens…

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Pour l’instant il n’est pas vraiment question d’amourette pour un shoujo, sauf si on compte le malheureux ami d’enfance qui s’est pris un vent en début d’anime : je suppose qu’on le reverra à un moment ou un autre. Les épisodes suivants laissent toutefois augurer du bon en donnant quelques infos ici et là sur certains personnages et en les introduisant donc en douceur au téléspectateur ce qui nous change un peu des classiques arcs pour mettre un coup de projecteur sur tel ou tel personnage.

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En tous cas, avec Dog Days et peut-être A Channel (j’ai dit peut-être) Hanasaku Iroha est l’un de mes animes de la saison, si ce n’est l’anime le plus prometteur. Frais, bien réalisé, soigné, et avec une histoire qui sort un peu de l’ordinaire (je dis un peu car la mise en place vous fera inévitablement penser à des trucs comme Hayate, Love Hina, etc.) Et puis Ohana est une héroine attachante je trouve. Elle accepte son sort et tente de s’adapter pour aller de l’avanten bref ça s’annonce bien !

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Slayers

Quand on parle de héros et d’héroïnes d’animation des années 90, on a plutôt tendance à penser à Sailor Moon, Goku, Ranma, les pilotes d’Evangelion, mais on a un peu trop tendance à oublier l’une des grandes sagas de la seconde moitié de cette époque : j’ai nommé Slayers.

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Lina dessinée par son character designer dans un joli artbook

Et par saga, je pèse mes mots : l’univers heroic-fantasy de Hajime Kanzaka est documenté dans plusieurs dizaines de romans, quatre saisons de 26 épisodes (ça fait 104 épisodes, oui, je sais utiliser ma tête aussi), six OVAs, cinq films et plusieurs séries de manga ainsi que des jeux vidéo. Autant dire tout de suite qu’il y a de quoi faire et le monde de Slayers fait partie de ces mondes complets, avec ses royaumes, ses dirigeants, ses factions, et ses légendes. Ca tombe bien, car nous allons étudier aujourd’hui l’une des légendes de ce monde : celle de Lina Inverse.

Lina est sans conteste l’héroïne principale du monde de Slayers. Il s’agit d’une jeune fille, 15-16 ans tout au plus, magicienne hors-pair et aventurière. Lina avec sa fière chevelure rousse est connue de par le monde pour tabasser tout ce qui bouge et qui ressemble à un bandit avec sa magie dévastatrice. Cette sorcière de génie malgré son jeune âge n’est pas là pour sauver la veuve et l’orphelin : elle est là surtout pour empocher les trésors déjà dérobés par les bandits. Or, artefacts magiques et que sais-je, elle empôche tout ce qui l’intéresse. Mais Lina est aussi connue pour son sale caractère, et son appétit proportionellement inverse à son tour de poitrine (beaucoup de gens sont morts en la critiquant à ce sujet.)

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Décrite comme cela, Lina Inverse pourrait être la parfaite méchante, mais c’est le genre à avoir un bon fond et à répondre présent quand il faut agir pour le bien de l’humanité (comme par exemple latter du gros démon béliqueux). Elle n’hésitera pas non plus à aider ses compagnons de route ou à agir quand sa fierté est en jeu. Elle a écopé de certains titres parmi la population locale, notamment celui de « L’ennemie de toute forme de vie. »

Dans Slayers, il y a en fait deux grandes sous-sagas. Chronologiquement parlant, Lina a d’abord voyagé avec Naga Le Serpent Blanc, une magicienne aussi insupportable que bien gaulée et partisante de l’adage « Moins d’armure égal plus de protection ». Son rire moqueur et singulier restera d’ailleurs dans les annales de l’animation japonaise, souvent imité, rarement égalé. Les aventures de Lina et Naga seront le premier contact que le grand public aura avec le monde de Slayers. Les deux magiciennes écumeront le monde à la recherche d’objets ou de sortilèges rares ou tout simplement d’un emploi. Ces aventures sont consignées dans les quatre premiers films et les six OVAs. Au delà de cela, vous n’entendrez que vraiment rarement parler de Naga…

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Lina et Naga, dans un poster fan-service de l’époque.

Car le gros de l’histoire de Slayers, c’est quand Lina rencontre Gourry Gabriev, épéiste à la mémoire de poisson rouge et à l’intellect déficient. Il suivra dés lors la sorcière partout et l’aidera dans ses différentes quêtes pour son profit personnel ou pour sauver le monde, c’est selon. Ce duo gagnant et très contrasté (Gourry a souvent besoin qu’on lui explique comment le monde marche, ce qui permet au téléspectateur de comprendre un peu mieux les forces qui régissent le monde de Slayers ou les enjeux de telle ou telle quête.) sera vite rejoint par Amelia la jeune magicienne blanche un peu obsédée par la justice et le mystérieux et très terre-à-terre Zelgadis.

Tout ce petit monde haut en couleurs sera rejoint par certains personnages le temps de quelques épisodes : Sylpheel la prétresse amie d’enfance de Gourry, Xeloss le mystérieux prêtre à la recherche de la Clare Bible dans la seconde saison, ou encore Filia la dragonesse dans la troisième saison. De quoi varier les plaisirs.

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Zelgadis, à gauche, et Lina Inverse.

Difficile de parler de Lina Inverse sans aborder le système de magie du monde heroic-fantasy de Slayers. Il est divisé en trois principales catégories de sorts : la magie blanche principalement utilisée pour les soins et la protection (mais il y a quelques sorts d’enchantement ou d’attaque comme le Megido Flare) et qui fait principalement appel aux dragons (l’entité bienveillante de Slayers), le shamanisme qui fait appel aux éléments (Fireball, Flare Arrow, Dill Brand…) mais aussi à l’esprit et l’âme (le Ra-Tilt par exemple) et enfin la magie noire qui tire son pouvoir des démons (Mazoku) de la série. Le plus célèbre et l’un des plus dévastateurs de ces sorts est le Drag Slave, que Lina utilise parfois à tort et à travers et qui laisse habituellement un cratère fumant de plusieurs kilomètres de diamètres (ça pique.) L’un des running gag de la série consiste d’ailleurs en Lina qui détruit une ville entière à la fin du premier épisode de chaque saison à l’aide de ce sort dont l’incantation est la suivante (en anglais car elle est plus classe que la traduction un peu pourrie de Déclic Images) :

Darkness from twilight,
crimson from blood that flows;
Buried in the flow of time;
In Thy great name, I pledge myself to darkness!
Those who oppose us shall be destroyed by the power you and I possess!
DRAG SLAVE!

Ca me rappelle le bon vieux temps où on récitait cette formule en japonais comme de bons weaboo avant de kicker les gens sur IRC. Si vous souhaitez voir un aperçu des sortilèges de Slayers, il y a ce site qui pousse même le vice jusqu’à indiquer dans quels épisodes et par quel personnage les sorts ont été utilisés.

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Lina a quand même plus de classe dans la série TV que dans les films et OVAs…

Mais le monde de Slayers est plus complexe que cela. En fait, il est même lié à une autre série du même auteur qui pourtant n’a absolument RIEN à voir à première vue : Lost Universe. D’une qualité bien moindre que Slayers, Lost Universe est une série de science-fiction. Et pourtant, si on s’intéresse à la mythologie de Slayers et de Lost Universe, on se rend compte qu’ils ont en commun une épée de lumière et le Lord of Nightmares, une entité qui aurait crée ces deux mondes (et quelques autres). Le Lord of Nightmares (enfin, la, puisqu’apparement il s’agirait d’une femme) est même craint de Ruby-Eye Shabranigdo, Zanafar, Hellmaster Phybrizo ou Beastmaster Zellas Metallium, les plus gros Mazoku de la série.

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Malgré tout ce serious business sur l’univers, les démons, les dragons, et tout le reste, Slayers reste à mille lieues des ténors du genre de l’époque, Berserk et Lodoss en tête. Car Slayers ne se prend pas au sérieux. Pas une seule seconde. Il y a des moments où l’univers est sur le point d’être détruit et pourtant, l’histoire regorge d’humour, ne serait-ce qu’avec le personnage de Lina (doublée avec brio et énergie par Megumi Hayashibara qui un peu plus tard fera la très silencieuse Rei Ayanami. Douche froide.) mais aussi de Gourry, Zelgadis ou Amelia. L’alchimie fonctionne pourtant parfaitement entre l’humour omniprésent que cela soit par les situations ou les répliques des personnages. Que cela soit Lina qui invente un sort pour faciliter la pèche aux gros poissons, Gourry et Lina qui se battent pour un pauvre morceau de viande seul dans son assiette, ou qui s’engueuleront avec Zelgadis et Amelia sur quelle est la meilleure spécialité culinaire du coin, ou encore tout ce petit monde qui participe à une pièce de théatre d’une troupe ambulante afin de passer incognito alors qu’ils sont poursuivis par des chasseurs de prime… les moments drôles ne manquent pas, et prendront parfois le téléspectateur par surprise, sans que cela ne devienne lassant ou lourdingue. A cela s’ajoute des aventures rythmées, malgré un départ assez difficile dans la première saison.

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Même les eyecatch de Slayers Next se permettront de faire des parodies de ce style.

Alors, l’univers coloré et fantasy plein d’humour de Slayers vous intéresse, mais vous ne savez pas par où commencer ? Très honnêtement j’aurais tendance à vous dire de commencer par la série TV, qui reste le support le plus amusant à découvrir. Les films avec Naga sont eux, très sympathiques, mais pas inoubliables non plus.

Déclic vend les trois premières saisons (Slayers, Slayers Next et Slayers Try, dans cet ordre) + les trois premiers films (Slayers Perfect, Slayers Return, et Slayers Great) pour un quarantaine d’euros. Pour Slayers Gorgeous (pourtant très bon) et Slayers Prenium (le seul film où on peut y voir Gourry, Amelia et Zelgadis) il faudra vous brosser ou taper dans le vieux fansub. A noter que la quatrième saison, divisée en deux (Slayers Revolution et Slayers Evolution-R sortis en 2008) n’a que la première partie de disponible chez nous via Black Bones (a un prix exhorbitant, soyons honnêtes.)
Le Pack réalisé par Déclic Images semble être le plus à même de vous satisfaire vu son prix et vous aurez vu la plus grande partie de la série. Même si la première saison accuse un peu son âge et reste assez inégale dans son rythme, Slayers Next est une perle d’humour et d’aventure, tandis que Try pourra sembler légèrement moins bon que son aîné, mais bien quand même. La quatrième saison quant à elle, respire la modernité de 2008 (pratiquement TOUTE l’équipe des précédents opus a été rappelée pour cette saison, je sais pas si vous vous rendez compte de ce que ça représente) mais pèche par une histoire convenue et quelques nouveaux personnages qui auraient mérité un meilleur traîtement (sans parler des feintes scénaristiques capilotractées au sujet de l’Epée de Lumière, entre autres…) Bref, cette quatrième saison n’est pas indispensable. Plaisante, mais pas indispensable.

Ah ouais et j’espère que vous aimez la police Comic Sans MS, car vous allez en bouffer dans les coffrets Déclic Image. J’ai pour ma part les anciens coffrets, ceux avec les sous-titres incrustés à même l’image car rippés des VHS de IDP de l’époque (une VHS, pour les p’tits jeunes du fond, ce sont des cassettes, car avant les DVD, on utiliser des bandes magnétiques dans des grosses cassettes, ouais !) et la traduction était plus que pitoyable (Lina qui sort un « Eclair Magique » au lieu de « Drag Slave » rapidement changé en « Dragon Slayers » quelques épisodes plus tard… et je vous en passe.) Je ne sais pas si ça s’est amélioré dans la version qu’ils ont refaite…

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Lina et toute sa clique ainsi que Pokota, un nouveau personnage de Slayers Revolution / Evolution-R)

Si vous en voulez encore après les trois saisons, passez à la quatrième si vous le pouvez, puis aux OVAs et aux films (dans l’ordre que j’indique plus haut). Ca fait un peu désordre et pas du tout chronologique mais ce n’est pas tellement grave étant donné les contextes différents (l’un avec Naga, l’autre avec Gourry et compagnie.)

Et si vous avez déjà tout vu de tout cela, vous pouvez encore prolonger l’aventure avec ce que j’estime être la meilleure fanfiction de tous les temps : Slayers Trilogy par Stefan Gagne, pour peu que vous sachiez lire l’anglais. C’est simple, j’ai vraiment l’impression de lire une histoire originale qui colle parfaitement au monde de Slayers : Lina participe à la MagiCon 5 à Sailune où un miroir magique unique va y être présenté pour que les magiciens venus du monde entier puisse l’étudier et en découvrir ses secrets. Mais Lina est impatiente et va s’infiltrer la nuit dans la convention pour jouer avec le miroir. A ses dépends.

L’autre fanfiction qui vaut le détour du même auteur est Slayers Demiurge, que je vous conseille également.

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Un fanart sympa de Lina parmi tant d’autres.

Voilà pour le tour d’horizon de cette saga, en espérant que ça vous aura donné envie de la découvrir. Je suis plutôt SF que fantasy à vrai dire, mais Slayers est frais, et malgré son âge, son humour et ses personnages font mouche même auprès des personnes à qui j’ai pu le montrer. C’est probablement l’une des rares séries que j’ai regardées plusieurs fois en entier tellement elle est plaisante.

Puella Magi Madoka Magica

Le monde s’écroule…

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J’aime un anime du studio SHAFT. Et dirigé par Shinbo, qui plus est.

Je me sens bizarre.

Pour la petite histoire, et avant que l’on ne rentre dans le vif du sujet, sachez que je nourris une aversion très prononcée pour Shinbo et SHAFT. Bien sûr, SHAFT a aidé la Gainax pour Mahoromatic, mais quand je vois ce qu’ils ont fait de Negima, ou de Ef, la pillule est difficile à avaler. Je veux dire, ces deux séries méritaient amplement une réalisation plus conventionelle, mais non, il a fallu que SHAFT parte dans des délires avec l’un ou l’autre qui ne collent pas tant que ça avec l’oeuvre originale (surtout pour Negima en fait). Bien sûr, j’ai quand même apprécié Bakemonogatari, surtout grâce à Hitagi Senjougahara, et aussi grâce aux dialogues fichtrement bien écrits, mais si il y a bien un truc que je ne peux pas supporter dans les animes de SHAFT, c’est bien les panneaux partout, tout le temps, et les personnages qui parlent vite, sans compter les décors et angles de vue étranges qui me font perdre tout repère.

Cette haine s’excuse peut-être aussi par le fait que, étant malvoyant, il m’est habituellement très difficile de suivre une série sous-titrée. Avec l’habitude je m’y suis fait, mais je passe généralement plus de temps à lire les sous-titres à l’écran, car je n’ai pas de vue globale de l’image, étant trop près d’elle. De ce fait, et à moins que je ne me tue à faire pause pour lire chaque sous-titre, il faut que l’image l’accompagnant ait du sens pour que je l’identifie rapidement, que je reconnaisse ce qui s’y passe en un clin d’oeil et que je la situe… chose qui est très difficile dans une scène avec des jeux de lumière frisant l’étrange. Il faut bien se dire qu’avec des yeux défaillants, on ne capte pas tous les détails permettant à notre cerveau de dire « Tiens, nous sommes dans une salle de classe. » Alors si en plus vous ajoutez des panneaux incessants avec des écrits restant une demi-seconde, vous comprendrez que regarder un anime de SHAFT est bien souvent pénible pour moi.

Mais assez de tout cela ! Reconnaissons à SHAFT qu’ils ont un sens de l’animation hors normes, et souvent de qualité. Et ça sert bien Puella Magi Madoka Magica. Attention, même si je m’efforce de ne pas trop spoiler, je vais bien être obligé pour donner envie et exprimer ce que je ressens d’en dire un peu plus que d’habitude. Ne m’en veuillez pas.

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Madoka est une jeune fille qui vit avec son frère et sa mère. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes malgré le rêve étrange que Madoka a fait cette nuit-là, où elle a vu une fille de son âge tenter de se battre contre un monstre hideux… Ce n’est qu’une fois à l’école qu’elle va rencontrer la jeune fille, Akemi, qui vient d’être transférée dans sa classe. Intriguée par la nouvelle, Madoka va tenter de s’en faire une amie, mais Akemi est plutôt taciturne et semble vouloir la repousser. Ce n’est que plus tard alors qu’elle écoute de la musique dans un centre commercial avec sa copine Sayaka, qu’elle va entendre une voix la supplier de l’aider. Guidé par cette voix, elle va sauver une petite bestiole nommée Kyubey des griffes d’Akemi qui tente de lui faire du mal. C’est là que Madoka et Sayaka rencontrent Mami, une autre magical girl qui s’occupe de Kyubey et de cette ville…

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Difficile d’en dire plus sans trop spoiler, et encore, je vous en ai déjà sûrement beaucoup trop dit. Si vous avez unt ant soit peu d’expérience avec les séries de magical girls, vous savez forcément qu’elles obéissent toutes plus ou moins à certains codes : un uniforme mignon, des pouvoirs magiques, une double identité, un familier qui les accompagne… SHAFT joue ainsi avec ces clichés mais à sa manière, en offrant au spectateur un regard complètement différent sur le genre.

En fait, pour tout vous dire, je vous déconseillerais fortement de mettre votre petite soeur devant Puella Magi Madoka Magica. Malgré son thème, la série est sensiblement adulte. Pas dans le sens érotique du terme, loin de là, très très loin même. Encore moins dans le sens Nanoha-esque du terme, d’ailleurs, même si les combats offrent un certain spectacle de surenchère visuelle. Quand je dis adulte, c’est juste qu’il y règne une atmosphère pesante, malsaine, voire oppressante. C’est limite dérangeant… Madoka et ses amies ont un chara-design arrondi et volontairement enfantin, et pourtant, les décors dans lesquels elles évoluent lors des combats, une sorte de dimension parallèle onirique, fait peur. Franchement peur. Pas peur comme une frousse qu’on aurait en voyant un monstre sortir du plafond dans Doom ou Dead Space, mais plutôt peur parce qu’il ne ressemble à rien de connu. Il est admis que les êtres humains ont généralement peur de ce qu’ils ne connaissent pas, et là on est en plein dedans : les décors forment un patchwork improbable de formes et d’objets. Les monstres semblent également tout droit sortis d’un cauchemar, un vrai. Un véritable travail artistique a été effectué sur le monde parallèle de PMMM.

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Ca fait limite froid dans le dos. On a rapidement la très nette impression qu’il y a un truc qui cloche dés les deux premiers épisodes, et le troisième ne fait que le confirmer. Un épisode duquel j’en susi ressorti choqué, retourné même. Je me suis senti mal, vraiment mal. Si a cela vous ajoutez le fait que les magical girl de cet univers sont en compétition entre elles, que Kyubey semble être tout sauf digne de confiance, et qu’il a l’air de vouloir forcer la main à Madoka et Sayaka pour qu’elles deviennent elles aussi des Puella Magica (avec un souhait de leur choix exaucé à la clé, rien que ça !), vous vous direz certainement comme moi que tout cela a des chances de se finir très mal.

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J’ai honnêtement pris une grosse claque. Déjà parce que c’est du SHAFT et que je n’étais pas sensé aimer, mais force est de constater que je dois réviser mon jugement. PMMM est sans conteste pour moi l’un des animes phares de cette saison. C’est le genre magical girl qui a été revisité totalement, loin du « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » habituel, et ça apporte un grand vent de fraîcheur même si l’ambiance inquiétante et malsaine fera fuir les plus sensibles d’entre vous. Moi j’ai adoré, et j’en redemande.

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Ce que je pense de Haruhi Suzumiya

Cet article a en fait été déjà posté il y a quelques jours sur les forums de Haruhi.fr suite à un topic plutôt interessant initialement posté par ZettaiRyouiki. Considérez mon message là-bas comme un brouillon de celui-ci (en gros, n’allez pas le lire, vous allez vous faire spoiler l’article !). Le topic en question demande ce que les habitants joyeux et plein de vie du forum pensaient de Haruhi Suzumiya, bien sûr avec le recul, une fois passé la découverte et surtout, une fois qu’on ait vu d’autres oeuvres… Car Haruhi, c’était quand même y’a bientôt 5 ans. Ca fait un petit paquet de temps mine de rien.

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Ah oui, et cet article sera également intégralement rempli d’images de Kyonko. Parce que Kyonko, c’est la vie, l’univers, et tout le reste. Si vous ne savez pas qui est Kyonko, mon confrère FFenril avait fait un joli petit article sur le sujet. (Mais moi aussi j’en ai fait un au fait.) Je suis dans ma période Kyonko en ce moment, je n’y peux rien, et quand je vois comment Kyoto Animation est fan de ponytails (beaucoup de persos figurants en ont dans La Disparition de Haruhi Suzumiya, cherchez bien !) je me dis qu’un jour, peut-être, ils referont eux-même la série avec toute la brigade en genderswap. Au lieu de faire une suite à Full Metal Panic, bien sûr, juste parce que j’aime bien faire rager FFenril.

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Mais revenons à notre sujet initial.

Evidemment mon avis sera forcément un peu biaisé mais je vais essayer de rester le plus objectif possible.

On va d’abord remonter à mon introduction à la série en 2006.

Tout d’abord, j’avoue ne pas avoir prêté attention à l’anime passé le premier épisode. C’était assez étrange. Intriguant mais étrange. Ca avait l’air complètement nul mais il y avait des petites choses ici et là qui me rendaient curieux et qui montraient une certaine attention du détail. Parfois je ne vois pas l’image dans son ensemble à cause de ma mauvaise vue, et c’est peut-être pour ça que je n’avais pas tilté que par exemple, le premier épisode était en 4/3 sur du 16/9…

Au final, après avoir regardé la première saison, je me suis trèèèèès lentement mis aux romans que j’ai finis (jusqu’au début du tome 10 quoi) et bien sûr j’ai regardé la S2 et le film.

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Qu’en dire ? Objectivement, Haruhi a surtout marqué les esprits par son marketing à outrance et original, mais pour ceux qui ont vraiment regardé la série, ils auront vu plus que ça : c’est tout d’abord une histoire pour faire rêver. On a une sorte de duo improbable qui est Haruhi et Kyon, et des personnages hauts en couleur au charadesign singulier et aux personnalités propres. Tout ce petit monde se bouge autour de la survoltée Haruhi ce qui permet d’avoir des épisodes dynamiques (principalement dans la S1) et plus réfléchis ensuite (dans la S2) Le tout est saupoudré d’un mélange des genres qui permet d’avoir des épisodes qui se suivent mais qui ne se ressemblent pas (ouais je sais, Endless Eight.). Ce melting pot, bien qu’il n’invente rien, rend l’univers bien plus original qu’il n’y paraît. On passe d’un épisode tranche de vie à des combats spatiaux, un concert ou bien un match de baseball. Dans un sens, c’est revenir aux recettes qui marchent, à ces comédies romantiques interminables où les personnages sont plongés dans des situations chaque fois différentes et revisitent à leur manière des situations déjà vues ailleurs ou appartenant à d’autres genres (un exemple bateau qui me vient à l’esprit immédiatement, sans être le meilleur, c’est Abenobashi Mahou Shoutengai de la Gainax).

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Pour moi c’est ça, avec tout l’aspect hypothèses fumeuses, qui ont fait de Haruhi un succès et un « Impact » sur la japanime. Je dis impact car même s’il n’a pas forcément influencé d’autres oeuvres (Haruhi n’a pour l’instant pas influencé d’autres oeuvres, mis à part Yuri de Angel Beats) il aura surtout marqué les esprits de pas mal de monde, et aura laissé son empreinte aussi controversée soit-elle, dans le paysage otaku.

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Car il faut bien admettre que pour qu’une oeuvre soit encore l’objet de discussions 5 ans après sa sortie, c’est qu’il y a bien quelque chose à dire, parce que les auteurs ne nous ont pas apporté toutes les réponses, et parce qu’il y a énormément d’hypothèses farfelues à faire autour. Ca n’est pas du niveau de Evangelion bien entendu mais il y a suffisament à faire et à penser dans le monde de Haruhi avec ses multiples factions et evenements surnaturels que les possibilités sont infinies. C’est parce qu’il n’y a pas de réponse officielle que l’on peut se permettre d’en parler encore. C’est à la fois frustrant et stimulant, en fait, pour le fan. Ca le pousse surtout à discuter avec ses pairs pour confronter leurs idées.

Et c’est ça que je trouve génial : que ça permette de rassembler des gens autour d’une table, capables de parler des mêmes délires, de se poser les mêmes questions… et au final de nourrir des discussions.

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Après je ne vous cacherai pas non plus que Endless Eight ou même les Soupirs ont été assez éprouvants à mater. Et encore, le tome 7 du roman fut pour moi un long chemin de croix que je n’ai pas envie de revivre. Pourtant, malgré ces défauts, pour peu que l’on s’intéresse au monde de Haruhi, la saison 2 vaut le coup d’être vue en entier. Elle serait moins indiquée à des gens qui ont apprécié la série initiale mais sans plus, bien sûr.

Rematter la série complète via le box blu-ray m’a aussi permis de voir que l’ordre de diffusion chronologique forme un tout cohérent. Pas aussi destabilisant et accrocheur que la version TV, mais certainement bien plus simple d’accès pour le spectateur lambda. Un revisionnage permet également d’apprécier encore plus la série lorsque l’on se rend compte de tous les petits détails distillés ici et là en avance par Tanigawa et parfois par Kyoto Animation, et qui prennent tout leur sens une fois que l’on sait ce qu’il se passe ensuite. Le « On s’est pas déjà rencontrés ? » de Haruhi au tout début de la série quand elle parle à Kyon était anodin jusqu’à ce qu’on voie le premier épisode de la saison 2…

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Bref, Haruhi me laissera un souvenir impérissable comme Eva l’a fait en son temps. Je l’affirme sans conteste : il y a eu un avant et un après Haruhi dans le paysage otaku (et moins sur l’animation japonaise dans son ensemble) pour moi, quoi que les mauvaises langues elitistes puissent en dire.

En y repensant, un billet sur ces animes que l’on peut revoir plusieurs fois sans se lasser, ça serait pas mal…

Bon, et vous, objectivement et en mettant de côtés vos possibles griefs contre Kyoto Animation et/ou Kadokawa, ou bien votre fanboy attitude envers Haruhi, qu’avez-vous sincèrement pensé de cette série ?

La Disparition de Haruhi Suzumiya

Quand on traîne un peu parmi les otaku du monde entier, il est difficile de ne pas avoir entendu parler de Haruhi. Difficile de se voiler la face : Haruhi a marqué les esprits depuis sa première diffusion en 2006 et continue de le faire grâce au marketing peu orthodoxe de la maison d’édition détenant la licence (j’ai nommé Kadokawa). Retards, troll d’envergure divine, foutage de gueule de son public, on pourra dire que les fans de Haruhi Suzumiya sont pour le moins masochistes, vu les bonnes ventes des galettes bleues et des DVD au Japon.

Yuki et kyon dans le froid

Un peu d’histoire…

Après les deux saisons (en 2006 et en 2009), un film était annoncé, et les fans pressentaient déjà qu’il s’agirait très probablement d’un des meilleurs chapitre des romans originels de la série, à savoir « La Disparition de Haruhi Suzumiya » (tous les romans ont comme titre « Le(s)/La/L’ ***** de Haruhi Suzumiya ». Voyez donc cet article pour en savoir plus.)

Le dormeur doit se réveiller !

Kyon et... ?

Ce n’est qu’il y a tout juste un an, entre le 18 et le 21 Décembre 2009 que nous avions eu droit à un trailer annonçant le film pour Février 2010 dans les salles obscures nippones. Kadokawa avait pris soin de sortir le trailer à cette date symbolique : Le 18 Décembre, tous les sites officiels de Haruhi, ainsi que des fansites, ferment boutique et affichent de fausses erreurs 404 (Page non trouvée) quand on essaye de s’y connecter. Pourquoi ? Tout simplement car Haruhi « disparaît » le 18 Décembre…

Après avoir fait un bon petit carton en salles, Haruhi sort le… 18 Décembre 2010 (tiens tiens) en Blu-Ray et DVD, permettant donc à un plus grand nombre de fans de découvrir ce long film de 2h40. Pour information, il y a eu deux avant-premières hors du Japon : La première aux Etats-Unis, et la seconde à Edimburg en Ecosse lors d’un festival sur l’animation japonaise.

Ouais bon, et le film ?

J’y viens, mais avant ça il est important de savoir que le film s’inscrit dans la continuité des deux premières saisons de la série. Etant donné que la seconde n’est toujours pas sortie en France, cela peut être complexe pour certains. Même si toute la saison 2 n’est pas nécessaire, il faut au moins avoir vu son premier épisode « La Rhapsodie de la Feuille de Bambou » pour comprendre le film.

Si vous avez vu jusque là (Endless Eight n’est pas un chapitre primordial pour la bonne compréhension du film) alors vous pouvez aborder La Disparition en toute sérénité, ou presque.

Mikuru a bien froid.

Le synopsis ? Haruhi souhaite organiser une fête de Noël dans la salle du club de la Brigade SOS, mais lorsque Kyon se réveille le lendemain, il découvre quelques petits changements dans sa classe, à commencer par son cammarade Taniguchi qui a soudainement choppé un rhume, ou bien encore la présence d’une élève qu’il croyait disparue à jamais dans sa classe, et juste derrière lui en plus de ça. Mais pas de trace de Haruhi.

Yuki de nuit, ça tue

Il y a plusieurs choses qui frappent dans ce film, mais trois points reviennent souvent quand on questionne ceux qui l’ont déjà vu. La première chose, c’est sa longueur. 2h40 ça en impose, c’est assez long, surtotu si l’on est pas très intéressé par le sujet, même si des efforts ont été faits pour ne pas rendre le tout trop fastidieux à regarder. Il n’y a aps réellement de temps mort, si ce n’est le monologue de Kyon où l’on commence à sentir une petite longueur. Globalement il aurait été difficile de jeter la pierre à Kyoto Animation pour ça tant le roman de la Disparition aurait eu du mal à tenir dans moins de 2h40. C’est une adaptation très fidèle et sans concessions que l’on nous livre là.

L’autre point qui marque, c’est la beauté du film. Au cas où vous ne l’auriez pas déjà remarqué dans les captures d’écran de cet article, la qualité de l’animation et du dessin est de très haut niveau. Bien sûr, d’autres films nous ont montré par le passé qu’ils pouvaient défier ce que l’on avait vu chaque fois par le passé, mais Kyoto Animation fait preuve d’une grande stabilité dans la qualité du film, contrairement à la seconde saison de la série qui était de qualité assez inégale selon les épisodes. Que ce soit les décors, les personnages, leurs cheveux… Même les personnages qu’on ne voit que quelques secondes ont bénficié d’un soin particulier. Les mouvements eux, sont fluides et les jeux d’ombre assez impressionnants (surtout dans les scènes de nuit). C’est un rai régal pour les yeux, même si bien sûr ça ne bouge pas dans tous les sens comme dans un film de gros robots ou de combat… Haruhi, c’est un peu de la « tranche de vie » après tout.

A snow Yuki is fine too

Enfin, le dernier point, c’est tout de même le personnage de Yuki qui surprend pendant tout el film. Je n’en dirai pas plus, mais sachez juste que même les plus grand Haruhiistes ou Mikuruistes questionneront leur croyances en voyant la Yuki de ce film. Pas seulement en apparence, mais en tant que personnage également. On le sentait déjà dans les romans, mais le film ne fait que confirmer que c’est le personnage le plus important après Haruhi et Kyon dans cet univers. Bon, à part qu’elle ressemble plus à un moe blob qu’autre chose dans ce film, m’enfin…

Joli angle

WTF?

Il va sans dire qu’étant fan de Haruhi, j’ai été conquis par ce film. Je l’ai regardé sous deux angles, à la fois, cependant, ce qui m’a pris toute une aprés-midi. Le premier angle est bien évidemment celui du fanboy pur et dur. A ce titre, j’ai deversé des ecto-litres de sang en voyant Haruhi avec des cheveux longs, au réveil, ou en train de se faire une queue de cheval de rang SSS. C’est juste une origie visuelle pour le fan, qui ne fera que renforcer sa PASSION pour la série qu’il aime déjà.

L’autre angle, c’est bien évidemment celui du néophyte. Je me suis déjà posé la question de savoir comment ce film pourrait être diffusé dans les salles obscures par ici. On a déjà vu des films de Hokuto no Ken ici après tout, mais la plupart des films comportent en général une histoire qu’il est possible de suivre en connaissant un minimum l’univers derrière, voire pas du tout quand il s’agit de licences originales, ou de « remakes » (Nanoha c’est à toi que je parle.) Du coup, l’idée de projeter ce film à des gens lambda qui l’aborderaient comme un film d’animation comme les autres, tels qu’un Ghibli ou un Summer Wars de Hosoda m’a trotté dans la tête. Seulement voilà, je pense que c’est tout simplement impossible de les lâcher dans la nature sans leur faire au minimum un petit speech sur la série. On voit cela souvent lors des avant-premières, où le maître de cérémonie fait un rapide discours sur le film pour le présenter. Ca serait mieux que rien, franchement. Du coup, les chances que le film ne sorte qu’en DVD et Blu-Ray ici est plus que probable. Espérons néanmoins que j’ai tort, je pense que la Brigade SOS Francophone fera tout ce qu’elle peut pour qu’il y ait au moins une avant-première quelque part en France. La grande question est toutefois, qui cela intéressera-t-il , mis à part les fans de la série ?

Ca c'est un chat. CHAT, tu comprends?

Je veux un câlin.

Rien que visuellement, le film est à voir, et pour peu que vous ayez vu au moins le premier épisode de la saison 2, vous arriverez sans peine à vous y retrouver. L’autre question, c’est, et ensuite ? Aura-t-on droit à une troisième saison ? Il reste encore un petit paquet de chapitres à adapter en anime, après tout, et deux nouveaux tomes ont été annoncés pour 2011, quatre ans après le dernier (le tome 9). Haruhi n’a pas encore disparu pour tout le monde, on dirait.

Anime Catch-Up – Hiver 2010

On approche de la fin de l’année, et il est temps pour moi de regarder en arrière pour voir ce que j’ai pu regarder depuis cet été. Ce billet, pour ceux qui ne seraient pas encore habitués aux rubriques de Meido-Rando, est là pour parler des séries que j’ai finies, afin de réviser ou accentuer mon jugement initial, ou bien poru parler de ces séries que j’ai vues mais dont je n’ai aps fait de billet, par manque de temps ou par manque d’envie aussi (ça arrive.) Je profiterai probablement de la semaine prochaine pour vous faire la même chose mais sur les manga, car il y aura de la matière… Bizarrement, je lis plus de manga que je ne regarde d’anime, mais je blog plutôt sur les animes que les manga. Encore un des grands mystères de la vie.

  • Koe de Oshigoto : Oh oui, je commence fort. Vous la sentez ma grosse OAV? Quelqu’un a cru que c’était une bonne idée de faire une OAV de ce manga pourtant assez limite, mais fortement drôle pour peu qu’on soit amateur de seiyuu (les doubleurs et doubleuses de dessins animés) et de ecchi. L’OAV tente ainsi de reproduire quelques chapitres du manga où l’héroine va être trainée de force par sa grande soeur à son boulot pour y faire doubleuse de jeux hentai. Comme la jeune fille est plutôt du genre pure et innocente, cela provoque bien entendu des gags à gogo et plein d’embarras. Là où l’OAV fait fort, c’est que pour illustrer certaines « scènes », ils y mettent les moyens : animation très très explicite (malgré la censure, faible). Au final, c’est une OAV pour les fans et rien que pour eux. Je vous encourage à vous procurer le manga (non édité en France malheureusement) pour vous faire une idée.
  • Summer Wars : Je ne vais probablement pas en surprendre beaucoup mais j’ai beaucoup aimé ce film, à la fois touchant, simple et efficace et non dénué d’un peu d’humour. Pour peu qu’on soit geek en plus de ça, c’est un vrai régal. Bien sûr le film de Hosoda n’est pas dénué de défauts mais se laisse bien regarder malgré un début un peu lent.
  • Redline : Alors là, comment dire… C’est simple, je n’avais pas été autant scotché à mon fauteuil de cinéma depuis belle lurette. Redline, c’est tout simplement le Gurren Lagann des courses automobiles. C’est violent, rapide, riche, bourrin, délirant et complètement bluffant. Je vais pas sortir mon dictionnaire des synonymes mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque tellement ce film m’a fait plaisir. Projeté lors du festival des Utopiales à Nantes en Novembre, il a remporté d’ailleurs le Prix du Public au festival… ça veut tout dire. En sortant de la salle je n’avais qu’une envie : le revoir. Je l’ai toujours, d’ailleurs. Normalement, Kaze a choppé la licence, mais n’a encore rien annoncé officiellement. A suivre, donc.
  • Le Roi des Ronces : J’en profite pour enchaîner sur Le Roi des Ronces / King of Thorn. Projeté aussi pendant les Utopiales, ce long-métrage m’a laissé une impression assez mitigée. Le début à la Resident Evil était assez prometteur mais passé les deux tiers du film, le tout se perd dans différentes directiosn sans qu’on sache trop où le réalisateur voulait en venir. Il en résulte un film assez brouillon à l’animation pas si impressionnante, à l’utilisation de 3D un peu quelconque malgré un scénario de base accrocheur. Dommage quoi. Bon en même temps c’est du Sunrise, ça explique pas mal de trucs.
  • Le Professeur Layton et l’Eternelle Diva : J’ai bien aimé les jeux sur Nintendo DS. Je me demandais curieusement ce que ça donnerais en animé, et bien que le début soit tout à fait dans le ton, le film (sorti chez Kaze, au passage) a un bon gros problème de rythme et n’est pas aussi impressionnant graphiquement que je ne l’aurais initialement pensé. Une adaptation du premier jeu (l’étrange village) aurait peut-être été plus intéressante…
  • Yosuga no Sora : Vous avez vu cet enchaînement complètement osé ? Yosuga no Sora c’est l’anime choc de cette saison, principalement pour ses scènes osées très très explicites, où l’on se demande comment ça peut passer à la télé (même tard la nuit). Ce n’est ni plus ni moins qu’une adaptation d’un eroge comme un autre, et même si le character design et l’ambiance en font un titre qui se démarque des autres adaptations de jeux érotiques, ça reste très moyen scénaristiquement (surtout, super prévisible.) Chose amusante, les scénaristes n’essayent même pas d’assembler un peu les routes entre elles pour former un tout cohérent, là on vous explique clairement une fois un des arcs terminé que « on revient en arrière à un point donné » histoire de repartir sur une autre route, et donc une autre fille. A regarder pour le rire (et les scènes hentai) plus qu’autre chose.
  • Valkyria Chronicles : Après avoir fini le jeu vidéo, je me suis dit que j’allais jeter un coup d’oeil à l’anime. Si le début est relativement fidèle au jeu vidéo, ça bifurque pas mal passé la moitié de la série, et pas toujorus dans la bonne direction. Bon là au omins on ressent un peu mieux l’attitude émo des personnages quand l’un de leurs proches tombe au combat, mais quand même… On appréciera plutôt le fanservice ambiant pour les fans du jeu ou la façon dont l’anime met un peu plus en avant les généraux de l’Empire ennemi de Gallia. A part ça, l’animation est standard, et le tout se laisse regarder, même si Alicia est carrément insupportable à partir d’un moment et qu’on a envie de secouer Welkin un peu beaucoup.
  • Strike Witches : Une envie curieuse m’a pris un soir et je me suis enchaîné les deux saisons de cette série plutôt surprenante au final. Je m’attendais à un déluge de fanservice à base de petites culottes, je n’ai pas été trop déçu du voyage, mais j’ai aussi pu apprécier les personnages fort attachants et l’humour subtil de quelques épisodes. Au final je pense ne pas avoir perdu mon temps car j’ai passé un bon moment en compagnie de ces jeunes filles pleines de PASSION et qui ne connaissent ni jupes ni pantalons.
  • Seikimatsu Occult Gakuen : Occult Academy (son p’tit nom) semblait bien parti. Une histoire originale, un charadesign atypique et une animation plutôt bonne, mais il a pêché par un manque de rythme et une fin rushée. On lui accordera néanmoins quelques points pour son humour assez délirant au final, pour peu que l’on se prenne au jeu, et surtout grâce à Maya. DAT ASS.
  • Ore no Imouto… enfin Oreimo quoi : S’il fallait faire un top des héroines d’anime les plus irritantes, Kirino arriverait en excellente position. Je n’ai d’habitude rien contre les personnages tsundere (qui sont d’abord très pénibles puis deviennent très mielleuses) mais là elle pousse le bouchon un peu loin. Fort heureusement l’anime est sauvé par du contenu hyper reférentiel pour n’importe quel otaku qui se respecte. Je me suis pris des tas de réflexions sur l’épisode 9 où l’on m’a dit « J’ai eu l’impression de te voir en Kirino. » Sur le coup je n’ai pas trop sû si je devais le prendre bien ou pas… Mais je m’en souviendrai, Shikaze. Toujours est-il que Oreimo est un excellent pour peu qu’on accepte de laisser son cerveau à l’entrée et de le reprendre en partant. Reste à savoir comment ça va se terminer (et chose amusante, nous aurons droit à plusieurs fins, d’après une récente interview du staff.)
  • Amagami SS : L’anime romance et sentiments de la saison. Encore une fois les réalisateurs ont décidé de nous faire le coup des arcs multiples sans liens entre eux, même si pour un fois cela sert plutôt bien la série puisque cela nous permet d’avoir plusieurs mini-histoires de quelques épisodes. Amagami SS s’en sort plutôt bien en fait avec des dialogues fort sympathiques et surtout des héroines qui ont du charme. Si ça vous rappelle Kimikiss ~Pure Rouge~, c’est normal, ne vous en faites pas. Bien sûr certains arcs se valent plus que d’autres, et je dois avouer que mon préféré reste sans nul doute le premier avec la pétillante Haruka. C’est typiquement le genre d’anime às e regarder avec une tasse de chocolat chaud et un bon goûter devant soi.
  • The World God Only Knows : Apparement attendu par plein de monde sauf moi, j’ai été agréablement surpris par cette série au scénario amusant et aux personnages attachants. Bien sûr ça ne casse pas trop pattes à un canard, mais on passera quand même un bon moment dessus avec ses nombreux délires sur les jeux de drague  même si onr egrettera que chaque fille « capturée » perde la mémoire. Ca aurait été tellement plus drôle si elles s’étaient souvenues de tout, ce qui aurait rendu la tâche bien plus ardue pour notre héros au fil du temps…

Et voilà pour le Anime Catch-up de cet hiver. Je ne change pas trop mes habitudes de visionnage comme vous pouvez le voir… Une fois les quelques séries en cours terminées, je vais pouvoir m’atteler au revisionnage de Haruhi en Blu-Ray. J’ai regardé quelques épisodes rapidement et y’a pas à dire, même l’upscale de la saison 1 de 2006 vaut le détour. Ca explose de couleurs vives, c’est fluide, fin, et on prend un grand plaisir à revoir la série cette fois dans l’ordre chronologique. Notez que je changerai peut-être d’avis après avoir maté Endless Eight une seconde fois. Si j’arrive à résister à l’envie d’appuyer sur avance rapide.

Starship Operators

Il y a de ces séries dont on a croisé le nom une fois, deux fois, trois fois… puis qui reviennent sans crier gare au détour d’une séance de shopping ou de zieutage de planning des sorties (chose que je fais très souvent chaque fin de mois pour voir ce qui va m’intéresser le mois suivant et gérer mon budget). Vous savez, le genre de série qui vous a toujours intrigué mais dont vous ne connaissez finalement rien. Et puis l’occasion de le voir en magasin vous pousse à y jeter un oeil, juste parce qu’il est là, à portée de main (ou de clic). Starship Operators fait partie de ces séries méconnues, surtout quand on considère l’état actuel des animes de science-fiction qui ne s’appellent pas Gundam.

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Il était une fois, dans une galaxie pas si lointaine que ça, des cadets d’une école militaire revenaient à bord de leur vaisseau vers leur planète, Kibi. Cependant, le vilain royaume voisin décida d’attaquer Kibi, qui envoya un vaisseau. Ce vaisseau se fit poutrer violemment, et le gouvernement de Kibi capitula immédiatement.

Une fois que les officiers du vaisseau de nos chers cadets se soient rendus à l’ennemi, les jeunes recrues de Kibi ne l’entendaient pas de cette oreille et décidère à l’aide d’un sponsor de racheter le vaisseau sur lequel ils se trouvaient, l’Amateras, et de faire leur propre guerre contre le royaume. Bon, en fait ils passent plutôt leur temps à fuir, mais passons.

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Le fameux sponsor qui va leur permettre de se ravitailler, c’est Galaxy Network, une chaîne de télé privée qui va voir en eux un bon moyen de se faire de l’audimat et donc de la thune : en dépéchant une reporter suffisament casse-cou sur place, ils vont suivre et rendre compte des efforts de l’Amateras et de la vie à bord. Bien sûr, le producteur a de super bonnes idées comme exiger que tous les opérateurs du vaisseau soient des opératrices (c’est mieux pour l’audimat) et rajouter des effets sonores aux retransmissions des combats (parce que dans l’espace normalement y’a pas de bruit, hé oui Gundam.)

C’est donc dans cette ambiance de rébellion que nos héros et héroines vont se lancer dans leur propre combat pour la liberté de leur planète. L’histoire ne traîne pas, et vous fera vibrer en ses 13 épisodes pour peu que vous soyez suffisament fan de science-fiction réaliste. J’entends par « réaliste » le fait que les combats de vaisseau ne sont pas des déluges de missiles et de lasers: ici un seul tir de laser peut anéantir un vaisseau, et les combats se font parfois à des milliers de kilomètres de distance, voire sur plusieurs jours ! On est loin de la fantaisie d’un Macross ou d’un Gundam, et c’est très rafraichissant.

Cela me rappelle un peu la différence que l’on faisait il y a 15 ans entre un épisode de Wing Commander et un jeu comme I-War. Pour ceux qui n’auraient pas connu, I-War était un simulateur spatial comme c’était tellement à la mode à cette époque. Et quand je dis simulateur, c’était vraiment ça : il fallait gérer l’inertie du vaisseau, les différentes avaries possibles… On ne gérait pas un astronef mais bien un énorme vaisseau de plusieurs centaines de mètres de long.

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C’est exactement ce genre de feeling dans Starship Operators : on sent que les personnages pilotent une brique et non pas un petit vaisseau de merde.

L’anime date de 2005 et est issu d’une série de light novels parus en 2001 qui continue encore de paraître aujourd’hui. Doté d’une réalisation correcte sans être transcendante, la série bénéficie néanmoins d’un chara design assez réussi. Malgré que les personnages soient nombreux, on commence à les reconnaître après une poignée d’épisodes et ils ont leur identité propre. L’histoire ne se focalise pas seulement sur la charmante Sinon même si elle semble être l’héroine, et c’est un bon point. Bon et puis y’a Rio qui est doublée par Ayako Kawasumi (voix de Mahoro, notamment, mais aussi Saber…) et forcément, comme je suis un type faible…

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Starship Operators est donc a réserver à ceux qui sont attirés par la SF. Même si le scénario et le monde sont loin d’être des plus crédibles, il sont suffisament travaillés pour donner envie d’en savoir plus. Les personnages jouent également leur rôle en évitant les clichés. Point de tsundere, d’emo, de coodere ou de yandere, pas de maid ou d’écolière, ici on a affaire à des jeunes « qui n’en veulent ».

Pour finir, un mot sur la version que j’ai visualisée. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : Dybex, vous avez fait de la merde.

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La série est en effet réunie dans un box slim avec 2 DVDs. Oui, 2 DVDs pour 13 épisodes. Limite, on se croirait revenu 10 ans en arrière avec les DVD HK douteux aux jaquettes photocopiées achetés en convention qui contenaient 10 épisodes par DVD. Je déconne pas : la qualité est vraiment à chier. L’image est floue et vous vous doutez bien que l’espace est plus bourré d’artefacts de compression que de jolies couleurs. A cela s’ajoute quelques erreurs dans les sous-titres au début de l’anime, et quelqu’un qui n’a sans doute pas relu le synopsis de la série sur l’arrière de la box avant de l’envoyer à l’impression. En conclusion, c’est ni fait ni à faire et autant j’aimerais vous encourager à l’acheter pour soutenir ce genre de séries en France, autant là j’ai vraiment du mal à vous recommander la version de Dybex. Heureusement que Geneon a sorti une version potable en Zone 1 (USA) il y a quelques années…

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Utopiales 2010 : Demandez le programme !

Comme je vous l’expliquais il y a une semaine de cela, les Utopiales c’est dans 3 semaines à Nantes, et avec un programme sympa niveau projections, et même carrément bien pour peu qu’on s’intéresse à la science-fiction.

DOSSIER DE PRESSE UTOPIALES 2010

Dans ce document PDF où vous trouverez toutes les informations sur le programme des Utopiales, vous verrez aussi page 34 le programme au jour le jour du festival. On y observe notamment:

  • Jeudi 13h30 : Le Roi des Ronces
  • Vendredi 18h00 : Redline
  • Samedi 17h30 : 5cm par seconde + Voice of a distant star
  • Dimanche 18h00 : Ikigami (film live)

Bref, ça sent bon tout ça !