Bon, je suis a peu près reposé pour faire une petite review de cette Epitanime, édition 2006.
Cela fait maintenant 5 ans que je cotoie l’Epitanime, et quoi qu’on en dise, pour moi ça reste la meilleure convention d’anime en France: elle est peut-être à ranger dans le camp du « amateur » mais elle a ce petit charme justement qui fait qu’on s’y sent entre fans d’anime et de manga, et pas entre commerciaux voulant vendre des produits et organisateurs voulant vous extorquer votre fric.
Enfin, retournons à nos moutons.
J’arrive sur le coup de midi avec Rasta, et on entre, bien aprés tout le monde, mais au moins pas de queue interminable.
Bizarrement, ça commence par une fouille de sac: au moins cette année ils ont pas lésiné sur la sécurité. Le type, loin d’être une armoire à glace, tate le sac et est plutôt aimable pour un gars de la sécurité. Il nous laisse passer et on achète nos places.
Deuxième nouveauté cette année, les bracelets velcro. Ouais, des bons gros bracelets qui abiment mon poil soyeux quand on les enlève, mais qu’importe. Ils sont de couleurs différentes selon la nocturne ou la journée. C’est disons beaucoup plus visible qu’un badge une fois au bras.
Bon, le temps est pas super, mais au moins il ne pleut pas. Je retrouve mes potes les Rafaux, pour une fois en grand nombre, dehors, et on s’immisce à l’intérieur de la cour.
En un an, rien n’a changé, toujours des spectacles, des concours délire par l’équipe Tsubasa, des salles de jeux et de projection… De toutes façons je n’étais pas venu pour découvrir mais pour être avec mes potes. On fait un petit tour au sous-sol en premier, en se séprant en petit groupes…
Cette année, un grand absent: Konci. Enfin, disons qu’ils l’ont un peu cherché. Lorsqu’on leur a bien fait comprendre qu’il n’y aurait pas de marchandise HK cette année, sous AUCUN prétexte, ils ont trouvé une excuse bidon pour ne pas venir. Qu’à cela ne tienne, ça a permis à d’autres magasins de s’installer pépère et de montrer leurs produits. Globalement il n’y avait rien de transcendant, mais chacun des Rafaux a trouvé un petit truc à acheter. Moi, j’étais principalement venu chercher des mangas que j’achète d’habitude par le net. Ca évite de me faire livrer.
Les différents stands faisaient des promos intéressantes, mais rien qui ne me tente plus que ça. C’est que, avec un voyage au japon le mois d’avant, tout ça me paraissait bien petit comparé à Akihabara. J’ai quand même appris que Ichigo 100% sortait en manga dés juin chez Tonkam. J’ai quand même bien rigolé quand j’ai vu que leur accroche était « Le nouveau Video Girl Ai ». Oui les gars, c’est bien… continuez à fumer la moquette du sous-sol de l’epita, ça vous fait du bien 🙂
Bref, la journée du samedi s’est plutôt b ien déroulée, et on s’est globalement bien amusés à voir tous les stands, et à écouter le concours de chant dehors. Il y a eu quelques chanteurs plutôt talentueux, notamment la fille qui a interprété Get Wild de City Hunter. Vraiment bien 🙂 J’aurais dû la filmer.
Le soir, repas au Lai Lai Ken avec tout le monde, plus nOsi et Scytale/Dom. Corsaire et Darksoul nous rejoignent pour l’occasion. On bouffe tout ce qu’on peut, il faut dire que ce restaurant, dans le quartier Pyramide, est vraiment excellent. J’ai cru un moment être rtourné au Japon 🙂
Mais le plus gros morceau c’était le soir, pour le Karaoké Toyunda. Une fois sur place, on s’est un petit peu divisés, certains sont allés en salle de jeux vidéos, moins peuplés que d’habitude, et d’autres sont partis s’asseoir à la salle de karaoké à côté. On sent que l’Epitanime c’est rodé maintenant. Des pauses toutes les deux heures pour aérer et prendre des requêtes des gens. Certains, comme moi, voulaient entendre certaines chansons plus que d’autres, et l’orga chargé de les récolter a rempli deux colonnes de son calepin avec. De quoi tenir bien 2 heures facile.
La salle jeux vidéos était bien rempli, avec des consoles d’il y a 20 ans, et d’autres beaucoup plus récentes. On a vu pas mal de jeux de passionés, des shoot’em up de folie, des vieux jeux de baston, ou encore une belle Neo Geo sur laquelle tournait Windjammers. Neogeo que Minotaure a beaucoup beaucoup beaucoup squatté 🙂
Mais retournons au Karaoké: J’ai pu filmer quelques passages comme le traditionnel X-Japan ou bien d’autres moments que Minotaure a filmés pendant que je m’égosillais la voix. Ma soirée n’aura pas été vaine, car l’ending puis l’opening de Haruhi Suzumiya no Yuutsu sont passés, et ont apparement plu (surtout l’ending. On notera aussi la version longue de Ike Ike! de la HINOI Team, qui a servi d’ending à Ichigo 100% en anime. Du tout bon, surtout si on ajoute à ça l’ending de Mahoromatic, Mahoro de Mambo.
Non, la programmation de la nuit était très bien, même si moins fournie en animes Français que d’habitude, ce qui tend à perdre certains peu habitués à chanter en japonais et ne connaissant que peu d’animes.
Dehors, on a eu droit à quelques attractions comme un spectacle de Yatta! (si vous connaissez pas… vous manquez quelque chose.) en live.
Le Karaoké a duré toute la nuit, et vers 6h du mat, on a trouvé un coin ou dormir après avoir été photographier Allion, Burn et Darts qui pionçaient dans la caisse de Burn, garée pas loin d’Epita.
Après ben, sortie de l’Epita, p’tit déj dans un café avec croissants, pain et autres joyeusetés, avant de retourner s’installer pour le cosplay.
Oui, car l’attraction du dimanche, c’est le cosplay. Je ne m’attendais pas à grand chose. En fait ça fait des années que je ne m’attends plus à rien en cosplay. J’en ai assez des costumes de jeux vidéos sortis d’on ne sait où. Les Final Fantasy, les Magna Carta, les Naruto, les Saint Seiya, on en a vu cette année, et ça ne m’a pas impressionné plus que ça. Oui, je vais me faire haïr des cosplayeurs, et je sais très bien que l’effort qu’ils mettent dans leurs costumes est impresionnant parfois, mais un peu d’originalité bordel! Il y a tellement de séries sympa avec des costumes qui ne demandent pas grand chose. Je sais pas moi, pourquoi pas un cosplay Genshiken par exemple? 😀
Bref, il y avait un beau défilé avant le cosplay, vu que les cosplayeurs devaient bien se rendre sur place. En attendant on aeu droit à une petite animation signée Tsubasa mais aussi à un DJ God (jeu où il faut reconnaitre des génériques d’animes de quelques secondes mis bout à bout) spécial « consoles de jeux ». Un pur bonheur: tout était fait en sons NES, et il était difficile de retrouver tous les animes parfois. Du super boulot de la part de celui qui a préparé ça, j’ai tout filmé et je me le garderai pour plus tard.
N’empêche, à un moment, alors que le grand écran passait des clips du Toyunda pour passer le temps, je discutais avec Stok qui lisait ses mangas de GTO fraichement achetés, quand mes oreilles entendent quelque chose. Une musique troublante, suivi de petits cris. Je lève la tête, et je reconnais tout de suite le clip promo / intro du jeu Air, le truc à absolument ne pas diffuser en projection, vu qu’on y entend une fille pousser des cris de jouissance alors que du texte et des images défilent à l’écran. Là où c’est l’echec critique total de la part du mec qui a fait la playlist, c’est que quand même, on était dehors bordel, avec les enceintes à fond… C’était limite si on aurait pu croire qu’un film de cul passait dans la cour! Enfin, d’aprés mes sources, le responsable a été pendu haut et court.
Passé ce petit imprévu, le cosplay a pu démarrer. Et a ma grande surprise, cette année a été plutôt bonne. J’ai due barrer chopper mon train avant la moitié du cosplay de groupes, mais je n’ai pas regretté ce que j’ai vu: du Scrapped Princess, du Street Fighter (très rigolo le Zangief) et d’autres joyeusetés originales et bien sympathiques. Pour une fois, je ne me suis pas ennuyé du cosplay, contrairement à l’an dernier par exemple.
A noter qu’il y avait une cosplayeuse japonaise sur place, visiblement invitée: Maya était en cosplay de Rozen Maiden, et elle a franchement fait bonne impression. Qui plus est, elle était bien mignonne. 🙂 Mino a réussi a prendre une photo avec elle.
Au final, je me suis bien amusé. L’Epitanime reste pour moi un bon moyen de voir tous mes amis du Havre, et puis certains de Paris. Cela fait longtemps que j’ai passé l’âge de faire mes emplettes. Le seul truc qui me manque c’est le fansub en projo… Mais bon, je comprends aussi les motivations des orgas, c’est juste dommage, ça faisait aussi parti du charme de l’Epitanime.
Voilà mes impressions, encore une bonne année. Moins de visiteurs que l’an dernier, je trouve, mais ça s’explique facilement par le fait que cette année, Epitanime n’est pas la seule convention parisienne.