Another
Avant de commencer sachez que la série est disponible en streaming via Dybex sur Dailymotion. Elle passe aussi sur Nolife avec une semaine de retard sur la diffusion japonaise mais à des horaires que je n’arrive pas à trouver sur le site de la chaîne. Le seul horaire que j’ai pu trouver c’est minuit dans la nuit du dimanche au lundi… Enfin, même Nolife se met à employer le terme de « simulcast » pour ce genre de diffusions alors qu’une semaine de retard, c’est déjà trop quand beaucoup arrivent às e procurer la série par d’autres moyens . C’est pas comme ça que les ayants-droits japonais vont lutter contre le fansub efficacement… Et puis merde quoi, que ça soit Nolife ou d’autres, utiliser Simulcast alors que l’épisode passe trois à quatre jours, voire plus après le Japon, faudrait peut-être arrêter de nous prendre pour des cons un jour. Même si c’est une avancée notable et dans le bon sens par rapport à ce qui était proposé avant (c’est à dire rien, soyons honnêtes) il faut pas non plus s’extasier.
Another, c’est trois raisons pour moi de regarder :
La première c’est que le charadesign est assuré par Noizi Ito, illustratrice des romans de Haruhi, Shana, et de quelques autres jeux vidéos (dont du H, pas besoin de le nier.) et ça pête bien globalement. En plus de ça PA Works arrive à nous refiler une animation plus que correcte, avec de jolis décors. Bon, ça ne brille pas par contre au niveau des mouvements, mais pour ce genre d’anime horrifique un peu nanard sur les bords façon Destination Finale, ça passe très bien. C’est net et propre.
La seconde raison c’est qu’un très bon ami assure la traduction des épisodes chez Dybex.
La troisième raison, c’est l’intrigue de base. J’avoue, j’ai un faible pour le surnaturel, la mort, les fantômes et esprits, et ce genre de trucs. Et là, ça a titillé une bonne partie de mes cordes.
Années 80, une jeune fille fort appréciée de sa classe meurt. Il s’agirait d’un accident, mais rien n’est moins sûr. Ses camarades de classe, aidés par le corps enseignant et l’administration de l’école, n’arrivent pas à faire le deuil de se mort et font « comme si » elle était toujorus vivante, gardant son bureau dans la classe et tout ça jusqu’à leur remise de diplôme… Bref, c’est creepy.
L’anime commence 23 ans plus tard, où le héros atteint d’une maladie congénitale (mais il se soigne) se retrouve à l’hopital à la campagne, là où il vient de déménager à cause de ses ennuis de santé. Il va être transféré à l’école où il y a eu cet incident il y a plus de vingt ans, et va tout de suite se sentir mal à l’aise en rencontrant ses nouveaux camarades de classe. Bingo : il est assigné à cette fameuse classe 3, qui semble cacher un lourd secret.
Si on ajoute à cela sa rencontre pour le moins étrange avec une fille nomée Misaki et portant un cache-oeil alors qu’elle se dirigeait silencieusement vers la morgue de l’hopital où il a été admis, il semble y avoir des mystères bien troublants dans ce coin du Japon.
Pour l’instant (au bout de 4 épisodes) on constate que la série met trois bons épisodes à décoller, et même si il n’y a pas forcément grand chose à en attendre, le côté creepy rappellera les meilleurs moments de Higurashi et le gore est au rendez-vous avec juste ce qu’il faut. Le premier décés dans l’anime m’a fait assez violemment sursauter, et la violence n’est pas que graphique, comme vous le constaterez par la suite, fufufufu…
Profitez-donc du *tousse* simulcast *tousse* pour découvrir cette petite série de cette saison. Ca ne casse pas cinq pattes à un #shami, mais ça se laisse regarder rien que pour l’ambiance et pour voir à quelle sauce seront mangés les personnages. Un peu comme Higurashi a l’époque en fait, même si cette fois on va pas se taper des reboot incessants à chaque arc. En tous cas ça discute sec sur les forums de toutes les possibilités et théories plus ou moins fumeuses autour de l’histoire, ce qui est en général un bon signe pour une série : Elle peut alimenter des discussions en laissant des zones d’ombre et ainsi garder tout son intêret.