Ben-to
S’il y a bien quelque chose où les japonais excellent, c’est dans l’art de nous pondre des histoires aux enjeux parfois tellement ridiculeusement exaggérés que ça en est drôle. C’est le cas de Ben-to, série tirée d’un Light Novel de 2008 et produite par david production cette année. david production est un studio né de transfuges de feu-Gonzo, mais qui n’a pour le moment pas vraiment brillé par ses réalisations… jusqu’à maintenant.
Le Bento, c’est cette petite boite à repas plein de bonnes choses compartimentées. C’est un peu comme une ration mais en bien plus savoureux. Avant d’être un produit commercial qu’on retrouve sur les étalages des combini (les Convenience Stores, sortes d’arabe du coin mais à la japonaise, ouverts 24h/24 et 7j/7) c’est avant tout un repas préparé avec amour bien souvent par les mamans pour leurs progénitures afin qu’ils puissent se rassasier à midi. Ceci dit, si une fille se met à vous préparer un bento, vous pouvez être sûr que vous avez une place bien à vous dans son coeur.
Bien sûr, le bento industriel est ensuite arrivé, pour tous ceux qui n’ont pas la chance d’avoir une maman ou femme attentionnée et disponible.
Ben-to, puisque c’est de cet anime dont il s’agit, nous propose uen vision assez… guerrière du bento de superette.
Satô allait attraper un bento à moitié prix inocemment quand ils ‘est fait battre à mort sans avoir de quoi manger. C’est là qu’il découvre que les combini sont en fait des champs de bataille pour des gens qui cherchent à manger à pas cher. Des champs de bataille où tout est permis ou rpesque, et où seuls les meilleurs arriveront à chopper le bento de leurs rêves. Satô va découvrir ce monde étrange grâce à l’un des vendeurs, puis grâce à Sen, une camarade d’école qui tient le club des amoureux des bento à moitié prix. Satô le rejoindra rapidement avec Hana, une jeune fille un peu excitée.
Notre héros va donc apprendre que pour devenir un Loup, il va devoir prouver sa valeur et arracher un bento durant un de ces combats à mains nues qui prennent place dés l’instant où le Dieu des Réductions (le vendeur quoi) quitte la superette après avoir mis sur les étalages une série de bento à moitié prix, certains avec un sceau d’honneur qui sont d’autant plus convoités…
Et voilà pour le pitch : l’ensemble est rûdement bien exectué et alterne efficacement explications, baston générale et fanservice. Car oui, Ben-to possède une tonne de subtile fanservice. Le genre de fanservice pas gras du tout qui fait bien plaisir. Oui je dis ça même après avoir vu le quatrième épisode. A vrai dire, le premier épisode est même unr égal pour les yeux en ce qui me concerne, mais si vous me connaissez bien, vous comprendrez très vite pourquoi.
Plein de personnages ont des noms rigolos, que ça soit la Sorcière des Glaces, la Beauté du Lac, l’Ours, le Magicien, ou autre, on sent que tout ça ne se prend pas du tout au sérieux, et ça fait plaisir. C’est un peu comme quand Prince of Tennis vous transforme des matches de tennis chiants à mourir en véritables combats épiques, les longueurs d’une série shonen en moins. Car Ben-to va directement à l’essentiel et ne s’embarrasse pas de monologues pénibles de la part de ses personnages. A ça vous ajoutez des scènes de baston vraiment bien chorégraphiées (quoi qu’un peu fouillies visuellement), du fanservice qu’il est bien foutu, des répliques sympatoches, et vous avez définitivement l’un des animes ed la saison. Entre ça, Guilty Crown et Boku wa tomodachi ga sukunai, on est plutôt gâtés, je trouve.