Étiquette :critique

Clannad

Je dois vous avouer quelque chose. Bien que beaucoup ici pensent que j’adore les anime harem, ce n’est pas vraiment le cas. Bien sûr ce genre me plaît, mais il faut quelque chose pour réellement m’accrocher. Des personnages intéressants seront nécessaire, et pas seulement pour leurs physique parfaits.

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Il se trouve que Clannad est issu de l’imagination des gentils bonhommes du studio Key. Le studio Key a qui l’on doit notamment Air, et Kanon, plus connu déjà. Kanon m’avait relativement plu même si je le trouvais sacrément lent à bien des moments, et Air ne m’a tout simplement pas attiré. En l’occurence, je me suis méfié de Clannad.

Mais comme d’habitude, mon entourage m’a soufflé "Tu devrais mater Clannad, c’est bien." et comme je suis un gentil garçon dans le fond, je les ai écoutés, et je me suis mis à regarder le début de la série sans trop de conviction.

Le premier truc qui choque, c’est quand même l’opening qui semble classique au premier abord, mais se montre bien plus entraînant qu’on ne le pense. Et comme d’habitude avec Kyoto Animation (responsables de Lucky Star et de La Mélancolie de Haruhi Suzumiya, pour les deux du fond qui hibernent) l’animation poutre totalement. La preuve en images:

Je reviendrai sur l’ending plus tard.

Clannad donc, sous ses airs de harem (après tout il est adapté d’un dating sim du même nom surti sur PC et PS2 quelques années plus tôt) cache des personnages très intéressants.

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L’histoire est celle de Tomoya Okazaki, un lycéen comme les autres, qui va faire la rencontre de Nagisa, une fille un peu bizarre mais pleine de bonnes intentions et qui va vouloir faire revivre le club de théatre de leur école. Tomoya est entouré d’autres personnages tout aussi charismatiques: Sunohara son meilleur pote qui aime se prendre de sevères dérouillées par Tomoyo, la reine de la baston de l’école qui essaye de devenir plus féminine…

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…ou de Ryou et Kyou, deux soeurs, l’une tendre et déléguée de classe, et l’autre une tsundere totale. Il y a bien d’autres personnages mais je ne vais pas vraiment en dire plus pour le moment histoire de vous laisser la surprise. Tout ce que je peux dire c’est que Clannad, à l’instar de ses ainés Kanon et Air, laisse une grande place au surnaturel.

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Cette adaptation de Clannad est donc signée KyoAni comme je l’ai dit précédemment, et c’est ce qui rend finalement cet anime a priori banal aussi bon. On sent la patte KyoAni rien qu’à la qualité de l’animation, du presque jamais vu pour une série de 26 épisodes, ce qui laisse augurer une orgie visuelle lors de la sortie de la seconde saison de notre déesse. L’humour est également plus présent qu’à l’accoutumée pour ce genre d’anime, et il m’est arrivé, au moins une fois par épisode, de faire pause pour éclater de rire, une attitude rare ces derniers temps. L’aspect comédie est surtout amené par Tomoya et sa façon d’embêter ses camarades, en particulier Fuko.

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Mais Tomoya a lui aussi ses problèmes, avec son père contre lequel il semble nourrir une certaine haine… Au vu des personnages déjà introduits et des premières petites révélations que j’ai pu découvrir lors des cinq premiers épisodes visionnés, je pense ne pas être au bout de mes surprises et j’imagine que tout comme pour Kanon, la série va être découpée en arcs se centrant sur différents personnages.

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Clannad est bien plus bourré d’humour qu’on ne le croit, et m’a rappelé à certains moments Lucky Star du même studio à ce niveau. On a cependant bien affaire à deux animes très différents, qu’on se le dise. Il n’empêche que Clannad est une véritable petite bombe visuelle.

L’ending est lui aussi d’excellente facture. Doux, mélodieux et saupoudré d’une épaisse couche de sucre, vous allez vous le repasser en boucle pendant un bon moment, c’est garanti.

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Clannad est a recommander à tous ceux qui trouvaient les animes harem lents et imbitables. Doté d’un humour recherché qui assure un rhythme sans grand temps mort au court des épisodes, et d’une histoire qui promet de vous faire rêver. Clannad me ferait presque penser que la magie existe encore en ce bas monde.

Read or Die / Read or Dream

Comme vous pouvez le constater ces derniers temps, les grands articles sur Meido Rando se font plutôt rares. Je pourrais vous trouver tout un tas d’excuses mais ça serait assez malhonnête. La vérité est que je suis très occupé par mon plan de domination mondiale à coups de nekomaids. Les négotiations pour acheter l’île de Maid Land se passent bien et je devrais bientôt pouvoir commencer à établir une base sous-marine afin de terraformer l’île et…

Et je m’égare.

Profitant de la chute programmée de Manga Distribution je me suis permis de faire mes emplettes chez eux, chose que je n’avais pas faite depuis des années. L’occasion pour moi de me payer des séries que j’avais toujours voulu avoir en DVD sans vraiment oser cliquer sur commander. Il va sans dire que j’ai parfois hésité, notamment sur les coffrets Full Metal Panic. Mais comme je les possédais déjà en version US, à quoi bon? Il n’y a que Mahoro et notre déesse qui sont capables de me faire acheter leurs séries à la fois en français, américain, et japonais.

Et je m’égare encore.

Bref, j’en ai pris pour au moins 150 € si mes souvenirs sont bons, et dans le lot, il y avait notamment une série oubliée de mon esprit. Quelques vagues souvenirs des fansubs hantaient ma mémoire, mais rien d’inoubiable. Je me souvenais d’une série sympa mais avec un rhythme tout mou, mais ce n’est que quand j’ai donné à Feena le premier DVD de Read or Dream à manger, que je me suis soudainement rappelé qu’en fait cette série, elle était bien.

Petit rappel pour commencer.

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Read Or Die, c’est une série d’OAVs sorties en 2001. Ca ne nous rajeunit pas, mais c’est l’époque à laquelle j’ai découvert le fansub en masse. ROD est surtout une série de romans de Hideyuki Kurata, bien avant que la folie des romans traduits en anime ne prenne, donc.

Les OAV ont fait grand bruit à l’époque notamment grâce à un graphisme soigné, une animation de bonne facture et des combats spectaculaires et bien chorégraphiés. Beaucoup pensaient que cela ressembalit à un "X-Men" à la japonaise, mais c’était bien plus que cela.

Sans révèler toute l’histoire, Yomiko Readman est un agent de la British Library, elle s’occupe de récupérer des livres rares pour le compte de l’agence, mais il se trouve que des ‘ijinns’, sortes de personnes illustres ramenées à la vie et dotées de pouvoirs surnaturels, veulent également ces livres que Yomiko est sensée trouver.

Yomiko, alias "The Paper" est ce que l’on peut appeler de nos jours une nerd totale du livre. Elle vit pour lire, ne change jamais de vêtements, prend très peu soin d’elle, et en plus de ça fait preuve d’une naïveté extraordinaire. Mais Yomiko ne porte pas son nom de code pour rien et a la faculté toute aussi extraordinaire de manipuler le papier, pour se protéger, pour couper, ou ou attacher quelque chose. Tant qu’elle posséde ne serait-ce qu’un bout de papier, elle peut faire quelque chose avec. Et le succès de Read or Die repose sur son utilisation inventive du papier qu’elle a à sa disposition.

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Yomiko sera épaulée de Miss Deep, un autre agent de la British Library qui possède elle aussi un pouvoir, mais différent de celui de Yomiko. Je ne vais quand même pas tout vous révèler.

Le succès des OAV de Read or Die fut indéniable, et c’est ce qui poussa les détenteurs des droits à créer une série animée de 26 épisodes en 2003.

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Encore une fois la série commença sur les chapeaux de roues où l’on découvre trois soeurs chinoises, Anita, Maggy et Michelle (qu edes noms très chinois vous en conviendrez) qui tiennent une agence de détectives à Hong Kong. Elles seront embauchées par l’éditeur de Nenene Sumiregawa pour la protéger durant son voyage pour promouvoir son livre. C’est à cette occasion que l’on découvrira que les trois soeurs manipulent aussi bien le papier que Yomiko, que Nenene semble bien connaître. D’après Nenene, Yomiko aurait subitement disparu sans laisser de trace, et elle est depuis à sa recherche.

Bien qu’on puisse le considérer d’abord comme un spin-off, une histoire séparée de Read or Die, Read or Dream n’est ni plus ni moins qu’une séquelle qui se passe 4 ans plus tard. Le scénario est plutôt bien ficelé même s’il met un certain temps à se mettre en place (une demi-douzaine d’épisodes). Bien que cela soit lent au début, les premiers épisodes ne sont pas du tout désagréables et permettent de se familiariser avec les personnages. Anita, Michelle et Maggy ont beau être soeurs, elles n’en sont pas moins assez différentes, surtout Anita qui semble détester les livres pour une raison inconnue, Maggy la grande timide garçon manqué, et Michelle qui est un peu inconsciente par moments. Tout ce beau monde va se retrouver embarqué dans une aventure qui, si on était pas dans le monde assez fantastique de Read or Die, serait complètement improbable. Ici tout se laisse visionner et il n’y a que de très rares temps morts. Aucun épisode filler ou résumé n’est présent, et chaque moment a son importance. La qualité de l’animation est également au rendez-vous.

Une rapide parenthèse sur les doublages français: J’ai pour habitude de lire mes DVD français dans la langue de Molière pour tester les doublages. Je fais de même avec les DVDs américains, et pour moi revoir une série dans une autre langue est comme la redécouvrir sous un autre angle. Le DVD des OAV de Read or Die, sorti chez Dybex, a été plutôt bien doublé. Les personnages ont des voix qui collent et le ton y est. En général je n’ai pas trop à meplaindre des doublages français . Sauf que dans le cas de Read or Dream donc,la série télé éditée chez Déclic Images, les doublages sont complètement à la ramasse. Le ton n’y est pas du tout, certaines gamines ont une voix d’adulte, Nenene donne l’impression désagréable d’abuser de la cigarette, mais le plus choquant reste quand même l’épisode où un personnage agonise et la doubleuse n’y est pas du tout et parle presque comme si la fille n’avait même pas une égratinure alors qu’une lame lui a transpercé le corps. Les seules qui tirent leur épingle du jeu sont Maggy avec sa voix discrète et pas trop féminine qui colle bien, Anita avec ses airs de gamine et la meilleure amie d’Anita qui s’occupe de la bibliothèque de l’école, qui lui va également bien. Comme quoi, il n’y a pas que des défauts à ce doublage français made in Déclic.

Je dois quand même reconnaître que l’adaptateur a su me divertir lors d’un épisode… Dans cet épisode donc, les camarades de classe d’Anita organisent une chasse au fantôme dans la bibliothèque de l’école, la nuit. Il va sans dire que le ‘Poltergeist’ tant redouté n’apparaît pas, et au bout de quelques heures, l’une des fillettes sort alors un ‘Hé bien on dirait que Popol fait son grand timide ce soir!’ fort bien senti.

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En bref, j’avais oublié à quel point Read or Die m’avait marqué à l’époque, et ce fut un réel plaisir de se refaire les OAV puis la série télé presque d’une traîte. Une série bien réalisée, avec des personnages attachants, une bonne dose d’humour et d’action, et plein de bons souvenirs en tête une fois finie. C’est chaudement recommandé pour quiconque serait passé à côté.

Une question que je me suis souvent posée, cependant: pourquoi le président des USA dans la série se pisse régulièrement dessus quand ça ne va pas? (à la manière de Otacon dans Metal Gear Solid.) Troublant, non?

Kimi ga Nozomu Eien (Rumbling Hearts)

Afin de traiter de la seconde saison qui a débuté récemment sous forme d’OVA, je ne peux que parler de la première avant, vu comment elle m’avait marqué à l’époque.

Kimi ga Nozomu Eien est issu d’un Erogame (un jeu hentai, quoi, comme d’habitude.) sorti sur PC il y a déjà fort longtemps maintenant. Comme beaucoup d’Erogames, KGNE n’a rien d’innovant techniquement parlant: des images fixes, des sprites qui parlent, des choix multiples… Oui mais comme Kanon, Snow Drop, Fate Stay Night ou Tsukihime, KGNE brille par son scénario très travaillé et surprenant.

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Cet article fut très difficile à réaliser, notamment parce que parler de la saison 2 de Kimi ga Nozomu Eien implique de parler de la première itération de la série animée, et en parler implique également de spoiler le principal attrait de la série, à savoir sa véritable intrigue et comment celle-ci se dénoue.

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Ceci est donc un avertissement: vous voulez en savoir plus et regarder Kimi ga Nozomu Eien? Ne lisez pas ce qui suit, ça va spoiler grave. Pour la petite histoire, sachez simplement que malgré l’aspect bateau des deux premiers épisodes de la première série, celle-ci ne révélera que ses véritables intentions à la fin du second épisode, où vous aurez l’impression de vous être fait renverser par un camion, comme euh… non, en fait, rien.

Notez que à l’heure où j’écris ces lignes, les premiers DVDs devraient être sortis en France chez Anima sous le nom de Rumbling Hearts. Allez vous les procurer!

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Pour ceux qui n’ont pas peur ou ceux qui ont déjà vu la première série, je m’occupe de leur rappeler l’histoire: Hayase Mitsuki est une super(be) nageuse au lycée, et est promise à un bel avenir sportif. Elle est dans la classe d’un type, Takayuki Narumi et de son copain Shinji, mais elle a aussi une grande amie depuis le collège, Suzumiya Haruka (aucun lien de parenté avec Ayako ou notre Déesse.) qui est malheureusement dans une autre classe. Il se trouve que Haruka, cette grande timide un peu nunuche sur les bords est amoureuse de Takayuki, et Mitsuki va jouer les entremetteuses pour caser sa copine et son camarade de classe.

Jusque là commme je vous disais c’est hyper prévisible et même un peu trop gentillet. Narumi va sortir avec Haruka et pour peu que vous ayez la fibre fleur bleue en vous, vous allez trouver ça mignon, bien que pas très excitant (jusqu’à ce que nos deux tourteraux couchent ensemble, mais ne vous en faites pas, ça ne sera pas la seule scène de sexe franchement suggérée de la série.)

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Le truc, c’est que lors d’un rendez-vous fixé par Narumi à Haruka, notre héros va tomber sur Mitsuki qui lui annonce que c’est son anniversaire quand même et qu’il pourrait bien lui faire un cadeau. Elle exige qu’il lui offre une petite bague, et il se rend compte qu’il est bien à la bourre pour son rendez-vous. Et là, c’est le drame. Sur place, il ne trouve qu’une foule autour d’un cordon de police et le ruban d’Haruka tâché de sang et une cabien téléphonique défoncée.

Pour la petite anecdote, une émeute faillit se produire lors d’uen nocturne Epitanime (hors convention) où le projectionniste a annoncé à toute l’assemblée qu’ils ne passeront pas l’épisode suivant ce soir-là.

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Très honnètement, le second épisode vous met un coup dans la gueule, une baffe incroyable comme jamais je n’en avais reçue auparavant. Je ne me souviens plus lequel de Darksoul ou moi avions découvert la série en premier, mais nos réactions sur IRC au départ avaient été pour le moins "sur le cul." Surtout qu’à la fin du second épisode, on ne sait rien, à part que Narumi est totalement effondré et Mitsuki réalise qu’elle est également fautive, mais elle garde la bague quand même. Le tout est renforcé par un ending unique à cet épisode où on voit les personnages apres-coup sans savoir ce qu’ils se disent vraiment. Et surtout, on ne sait pas si Haruka est vivante, ou pas.

On apprendra par la suite qu’elle sera dans un coma profond pendant 3 ans. Personnellement j’aurais presque préféré qu’elle meure et que son fantôme hante Mitsuki et Narumi qui vont bien sûr, se mettre ensemble.

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Kimi ga Nozomu Eien est rempli de ces moments tragiques. On y voit un Narumi torturé qui se sent fautif, une Mitsuki qui tente de le "réconforter" et de tous les personnages autour d’eux qui ont été également grandement affectés par l’accident d’Haruka. Le drame est de grand niveau, et on a hâte de savoir comment cela va se terminer au bout de 14 épisodes.

En fait, cette seconde saison n’est pas une continuation de la série à proprement parler, mais une histoire alternative où Narumi choisit Haruka (la seconde saison est sous-titrée "Haruka’s Route". Si vous êtes assez malins vous aurez compris que je vous ai également spoilé la fin de la saison 1, je suis vraiment une enflure.

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KGNE a l’époque m’avait énormément marqué. A un tel point que j’avais lancé le projet de le fansubber lorsque je travaillais encore chez Trilium. On a réussi à sortir toute la série malgré de très nombreux retards comme à notre habitude. Pour moi l’empereur du WAFF (Warm and Fuzzy Feeling, un sentiment qui fait chaud au coeur), c’était carrément une révélation, un véritable coup de coeur, j’étais fan dés la fin du second épisode.

Il va alors sans dire qu’une fois la seconde saison annoncée, j’ai été transporté de bonheur, je me suis fait dessus, je ne tenais plus en place quoi. Sans compter quej’étais et je le suis toujours, un Haruka fanboy. Et vous pensiez qu’Haruhi était la seule raison pour laquelle ma petite Ayako a hérité du nom de famille Suzumiya? Quelle erreur!. D’ailleurs j’offre 150 000 Maid Points à quiconque réalise un fanart avec Haruka, Ayako, Haruhi et Akane Suzumiya toutes ensemble. C’est dit.

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Et cette seconde saison est arrivée, et nous découvrons une Haruka qui sort de l’hopital dans cette première OVA.

Je trouve que Narumi est bien mieux avec Haruka, mais j’ai l’impression que pour une OVA, ils se sont pas trop foulés niveau qualité graphique: ça tient plus de la série télé qu’autre chose. Même si il semblerait que tout ne soit pas tout rose au pays de nos deux amoureux, il ne se passe pas grand chose hormis à la fin, où on sent qu’ils ont tenté de nous faire un "coup de pute" comme à la fin du second épisode de la première saison, mais ça ne claque pas aussi fort, j’ai a peine senti ma joue piquer en fait.

Que dire de plus? Que les fans regardeonrt cette OVA quand même avec une certaine curiosité et voudront certainement voir la suite. Les autres passeront leur chemin.

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KGNE restera une de mes séries favorites pour l’histoire qu’elle raconte et parce qu’on ne peut que se sentir tristes pour Haruka. Malgré sa nunucherie, celle-ci se montrera extrémemnt forte tout au long de la première saison. Je ne pouvais que m’identifier à elle sur certains points, notamment parce qu’elle devait luter contre une autre fille qui possédait alors un avantage non négligeable: le fiat de pouvoir sortir de l’hopital et de pouvoir marcher. Un handicap, quel qu’il soit, pèse beaucoup pour ceux qui en souffrent, car socialement, humainement, on ne peut s’empêcher de se sentir inférieur parce qu’on ne possède pas les mêmes libertés et avantages que les gens normaux. Cela ne fait que rendre les victoires encore plus jouissives, mais il y a des moments où cela file un coup au moral.

Je voudrais également dédier cet article à Alexandrea, Rosalys et Morgan. Je n’oublierai jamais la soirée où je vous ai fait découvrir KGNE, la soirée où vous m’avez totalement percé le coeur 😛

They are my noble masters

Et voilà, au lieu de vous parler des OAV de la nouvelle saison de Kimi ga nozomu eien, je me mets à vous parler de cette ignominie qu’est "They are my noble masters"

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"Chouette, des meido", me disais-je. L’anime de maid reviendrait-il au goût du jour? Hélas! En regardant le premier épisode, je me suis retrouvé devant un croisement batard entre Hayate no Gotoku et He is my master.

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Je situe l’histoire: Ren et sa soeur (dont j’ai oublié le nom) fuguent de chez leur parents et errent dans leur nouvelle ville afin de chercher du travail (Honteusement repompé sur He is my master). En "sauvant" une jeune fille bien riche. Je vous épargnerai le ridicule du sauvetage, vous vous metriez à me regarder bizarrement sachant que j’ai été au delà de ce passage. Bref, notre héros et sa grande soeur, qui en plus d’avoir une capacité intéressante de transporter tout un tas d’ustensiles sur elle, a un brother complex très prononcé. Et le pire c’est que ça n’a pas l’air d’inquiéter le héros. (et on le comprend.)

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Ils vont être invités à manger chez la fille qu’ils ont ramené chez elle, et qui se trouve être l’une des trois soeurs maîtresses de la maison. Bien sûr qui dit maîtresse dit meido et aussi majordomme. Et c’est là que la maîtresse la plus agée, Shinra, qui ne se prend pas pour de la merde, va décider d’embaucher Ren et de le mettre à l’essai en le faisant notamment affronter le Colonel, majordomme en chef de la maison. Et c’est là qu’on se dit "Mon dieu mais ils ont tout repompé sur Hayate no Gotoku." et on a tout à fait raison. La soeur du héros va quant à elle travailler comme meido, même si le premier épisode ne nous donne pas le plaisir de la voir en uniforme.

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Outre donc une repompe sauvage de concepts d’autres animes, "They are my noble masters" se permet également le luxe d’avoir une animation sans plus, des personnages débiles et sans aucun charisme (à part un ou deux) qui vont rapidement vous énerver.

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Alors pourquoi je regarde? Peut-être parce que Yuko Goto et Rie Tanaka officient dedans? Peut-être aussi parce que j’adore les maids. Je me tape après tout le manga de Hanaukyo Maid Tai ("Monsieur est servi", en français) et j’en redemande.

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Y’a des jours comme ça où je me dis que je dois aimer me faire du mal.

H2O – Footprints in the sand

Au départ je voulais faire un billet sur la seconde saison de Kimi ga nozomu eien, mais finalement c’est H2O qui prendra sa place pour le moment. Découvert sur le blog de Pook, Live Alive, et ce complètement par hasard, j’ai téléchargé l’épisode tout de suite quand j’ai su que cela racontait l’histoire d’un lycéen aveugle. Certains savent ici très certainement que cela me concerne tout particulièrement.

Il est assez rare que je fasse une review sur une série dés son premier épisode, mais celui de H2O fut particulièrement intéressant. Même si le niveau technique n’est pas bien haut, il faut avouer que ce début de série sait accrocher le telespectateur avec moultes interrogations.

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H2O commence très étrangement avec la récitation d’un poème alors que l’on voit une lycéenne se faire tabasser par des camarades de classe. Bien qu’étrange, ça a le mérite de tout de suite accrocher le telespectateur a l’écran. Surtout que la fille n’a pas l’air de se débattre et prend les coups sans broncher.

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Notre héros, Takuma est donc aveugle depuis la naissance et on ne sait trop pourquoi. Comme beaucoup d’aveugles, il garde les yeux constamment fermés et se sert de ses autres sens pour découvrir le monde qui l’entoure.

Etant moi-même presqu’aveugle, je dois dire que le travail effectué sur le personnage principal est plutôt bon. Il n’est que très rarement laissé seul, et il semble pouvoir se débrouiller tout en montrant une certaine hésitation dans ses mouvements. Je trouve cependant ses camarades de classe peut-être un peu trop entraînés à son handicap. Je veux dire que pour une personne qui voit très bien, il est parfois difficile de s’imaginer comment une personne aveugle perçoit les choses, et les réactions de la personne qui voit bien peuvent être maladroites même si bien intentionnées.

Enfin bon, je dis ça, mais il faut bien avouer que pour le moment, la cécité du héros sert surtout au fan service:

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Même moi je n’ai jamais osé. Jamais.

Je vous rassure quand même, c’était involontaire, et le héros de cet anime qui s’annonce comme harem ne semble pas vraiment pervers.

D’après le premier épisode, pas mal de questions restent déjà en suspens: pourquoi Kohinata se fait-elle malmener sans rien dire par ses camarades de classe? Qui est cette fille qui se dit esprit des sons du temps? Cette dernière donnera d’ailleurs au héros la vue à la fin du premier épisode. Un peu rapide, et j’espère que ça sera temporaire comme elle l’a dit, car cela aurait pu être bien plus intéressant s’il était resté aveugle tout au long de la série, le plaçant en situation de faiblesse par rapport aux gens qui voient bien. C’est exactement ce que je recherche à montrer via l’histoire que j’écris, Blind Spot.

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H2O reste un harem, mais un harem qui fleure bon la romance. Comme l’a dit un jour un blogueur américain, la plupart des animes harems ne font pas de romance. Ils utilisent la plupart du temps le fan service pour développer les personnages, ce qui a les effets que l’on connaît.

Anime Catch Up – Janvier 2008

C’est la nouvelle année, ça tout le monde le sait, et avec cette nouvelle année, de nombreux animes de l’an dernier se sont terminés. Le problème c’est que les nouveaux pour le moment ne m’attirent pas, si ce n’est Kimi ga nozomu Eien saison 2 (au sujet duquel je ferai un billet très prochainement).

Bref, est-ce que je deviens trop élitiste, trop exigeant, ou est-ce que la qualité globale des animes récents va en s’apauvrissant, ou alors peut-être tout simplement que de moins en moins de genre me plaisent. Où sont passés les animes de meido du début des années 2000? 😛

Bref je ne compte pas vous faire une liste d’awards super longue découpée en 13 millions de billets, mais un petit récapitulatif de ce que j’ai vu au cours de l’année et que je n’ai pas déjà dit auparavant sur Meido-Rando.

Allez, sans plus attendre… Attention ça va spoiler sévère sur une grande partie des séries concernées.

  • Code E  : C’est mou, c’est super trop trop mou. Au final je me suis endormi en milieu de série. Quel dommage, il y avait vraiment du potentiel dans cette série où l’héroine est une véritable petite bombe (éléctro-magnétique, bien sûr.). Ceci dit, dans le genre mou, le seul anime qui me vient à l’esprit était Ai Yori Aoshi (ou Bleu Indigo dans nos vertes contrées). Mais Ai Yori Aoshi, y’avait une meido dedans, et Ayako Kawasumi-sama aux commandes d’Aoi. Impossible de s’endormir devant, donc.
  • Clannad : Ca fait des mois que j’ai pris les fansubs sans les regarder. Oui c’est du Kyoto Animation, et alors? Ca excuse tout? 🙂
  • Genshiken 2 : On ne présente plus Genshiken. Après des OAV d’entre-saisons un peu à la ramasse niveau technique, on nous sert une saison 2 avec un opening sympatoche et plein de moments forts. Certains rétorqueront que l’anime, qui suit le manga hein, se focalise trop sur les petites choses de la vie que sur les péripéties otakiennes des personnages. C’est un choix, mais Genshiken reste fidèle à lui-même et à son scénario qui au moins progresse dans le sens du vent. Les personnages grandissent, doivent trouver un job, s’en vont, il faut trouver un président au Genshiken, tout ça sur un fond de création de doujinshi pour le Comiketfest. Ca se laisse bien évidemment voir avec beaucoup de plaisir. J’ai encore le dernier épisode à regarder, d’ailleurs.
  • Goshuushou-sama Ninomiya-kun : J’étais sensé aimer cet anime de harem, mais on dirait qu’il faut désormais beaucoup plus que des jolies filles dans un anime harem pour m’attirer (suis-je immunisé?). Je résume l’histoire: une espèce de clone de Mikuru blondasse débarque dans l’école du héros et semble attirer très fortement la gent masculine. Elle est en fait une succube qui a peur des hommes, ce qui est assez embêtant vous en conviendrez. Mais bien sûr, notre héros porte un Bracelet de Défense de Succube +2 de Bonne Facture et arrive à la toucher sans problème. Oui parce que pour que ça soit drôle, si un homme la touche il s’évanouit de fatigue. Un baiser d’elle et vous êtes mort, donc. Pour les suicidaires donc, vous pouvez directement sauter les préliminaires avec elle, un peu comme j’ai fait avec le reste de la série passé l’épisode 1. Rappellez-vous bien: Il n’y a qu’une seule et unique Mikuru.
  • Gundam 00 : Animation tip-top, opening excellent, des mechas, des personnages mystérieux… Tous les ingrédients pour un bon anime de Gundam sont réunis, et pourtant… Un peu comme Rosalys je trouve que l’anime se perd dans de la géopolitique de bas étage qui ne sert à rien si ce n’est nous empêcher d’admirer des combats de Mechas. Gundam SEED avait au moins trois fois plus d’action que cette version. Heureusement que Sunrise est un studio talentueux et qui sait ce qu’ilf ait (oui, c’était ironique) car ils savent garder l’attention de leurs telespectateurs avec l’équipage du vaisseau des héros possédant un tour de poitrine conséquent. Un peu trop peut-être. Sunrise, on ne nous a pas comme ça! (quoi que en fait je regarde toujorus dans l’espoir de voir Wang Liu-Min dans une de ses belles tenues.)
  • Gurren Lagann : Faire un billet sur cette série relève de l’impossible, ou de l’inconscience, c’est selon. On ne peut pas capturer l’essence de Gurren Lagann à travers des captures d’écran et du texte. Scénario excellent, animation excellente, personnages excellents, du grand Gainax comme on en avait plus vu depuis des lustres. Le premier épisode m’avait en fait laissé assez froid quant au reste de la série, mais j’étais loin de me douter à l’époque de ce que l’avenir nous réserverait. Un bon conseil cependant, récupérez toute la série d’un coup ou attendez tous les DVDs pour commencer. Vous ne voudrez pas vous arrêter.
  • Higurashi saison 2 : La saison 1 avait été assez marquante par son aspect anime d’horreur aux personnages dérangés et au mystère bien mystérieux. La seconde saison tente de lever le voile sur les nombreuses questions que l’on pouvait se poser, au prix de l’horreur justement. Là où chaque arc de la saison 1 nous laissait présager le pire, nous laissait entrevoir des scènes d’anthologie (arrachage d’ongles, utilisation non recommandée de batte de baseball…), la saison 2, elle, met plutôt l’accent sur le développement scénaristique. On y voit l’histoire et les raisons d’agir des méchants. Tout s’éclaircit comme un puzzle auquel on rajoute des pièces, et bien que la fin soit satisfaisante, on regrettera quand même la première saison qu’on regardait dans l’espoir de voir les personnages périr d’une façon encore plus horrible que la précédente. Le truc c’est que le studio d’animation a eu le temps de voir School Days et s’est dit que finalement, on ne pouvait pas faire pire, alors autant abandonner tout de suite l’horreur et passer au reste.
  • Kimikiss Pure Rouge : Rien de plus à ajouter par rapport à ma critique initiale. C’est toujours aussi sympathique à suivre malgré les grenouilles qu’on voudra étriper de temps à autre (si ce n’est pire.) Un excellent divertissement, en tous cas.
  • Lucky Star : De même que pour Gurren Lagann, il serait impossible de réellement rendre justice à Lucky Star qui fut pour moi l’une des meilleures séries de l’année. Techniquement pas irréprochable, la série avait cependant ce petit quelque chose qui me donnait envie de voir un épisode chaque semaine. Raton-Laveur résume quand même plutôt bien ce que je pense de la série dans ses Tanuki Awards 2007. Lucky Star est une série pleine de référence mais qui a su créer les siennes avec le spectacle de pom-pom girls (bien que prévisible connaisant Kyoto Animation), ou le passage super émouvant avec le fantôme de la mère de Konata. C’est le genre de moments mémorables pour lesquels je peux reregarder une série entière.
  • Minami-ke : Haruka-nee-sama est géniale, mais ça on le savait déjà avec les premiers épisodes. Minami-ke ne se perd pas trop en grands mystères ou en histoire dont il n’a pas besoin. Minami-ke détend, Minami-ke est une tranche de vie humoristique qui ne joue pas sur tous les tableaux à la fois et fait ce qu’on lui demande. Et il le fait bien.
  • Myself; Yourself : C’est une série qui aurait mérité un développement plus long. On sent bien que tout a été expédié rapidement et la fin, ou plutôt son épilogue, tombe un peu comme un cheveu sur une soupe. Un peu comme si on nous avait tronqué 14 épisodes d’un coup. On a frôlé le School Days, quand même, c’est dire le tournant qu’a pris la série sur sa seconde moitié.
  • School Days : L’anime était à chier et la seule raison de sa popularité fut la fin que tout le monde attendait de voir. Sans compter le "Nice boat" qui a fait le tour de l’otakuverse comme un "USO DA!" de Rena dans Higurashi, la fin a été assez magistrale. Monstrueuse et magistrale. La consternation m’a gagné lorsque Darksoul me revela la fin de l’anime qu’il avait regardé en raw, avec les phrases clé et tout et tout. On s’attendait à n’importe quelle fin et on a eu un mix de toutes les fins du jeu, en pire. Comme prévu donc, School Days réussit à choquer et est déconseillé aux âmes sensibles malgré son graphisme attrayant. De toutes façons c’est un anime déconseillé tout court. A la limite, le dernier épisode peut être visionné tout seul rien que pour la sublime dose d’horreur qu’il injectera dans votre cerveau.

Il me reste Zero no Tsukaima 2 et Shakugan no Shana 2 à voir, mais je les regarderai une fois tous les épisodes en main.

Eternal Sonata

Pour conclure cette semaine Xbox 360 sur Meido-Rando, je vais vous présenter Eternal Sonata, un RPG de Tri-Crescendo (responsables de Batten Kaitos) et publié par Bandai/Namco.

C’est également avec Blue Dragon l’un des seuls RPGs typiquement japonais de la 360. Mais comme Blue Dragon a pas mal déçu les foules, Eternal Sonata (Trusty Bell, au Japon) était très attendu au tournant, malheureusement pour lui.

Nous commencerons ce test avec le trailer du jeu.

La première remarque je me suis prise quand mon frère m’a vu brancher ma 360 chez mes parents chez qui je suis pour les fêtes, c’est "T’as acheté Alice au pays des Merveilles?" haha. C’est sûr que l’héroine de ce jeu, Polka, a tout pour plaire aux fans de loli, et pourtant, Eternal Sonata, c’est bien plus que ça. Comme vous pouvez le voir dans le trailer, malgré ces airs enfantins, le jeu semble cacher une intrigue bien plus sombre. N’achetez pas ce jeu pour votre petit frère ou soeur.

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En selectionnant "Nouvelle partie" sur l’écran de démarrage, je fus assez surpris de voir une jeune fille visiblement triste se jeter du haut d’une falaise. Oh ho, ça commence fort ce jeu, me dis-je. La suite des évènements est presqu’aussi bizarre. Les premières minutes de jeu sont assez déconcertantes, mais on s’aperçoit vit que l’on va vivre le jeu dans un énorme flashback. Est-ce la fin du jeu que l’on voit dés le départ? Aucune idée, je ne l’ai pas encore fini.

Une fois qu’on a le contrôle de Polka, l’héroïne, on s’aperçoit que le jeu va être sacrément linéaire. L’exploration est réduite à son strict minimum dans le jeu, et on avance sur un chemin tout tracé avec quelques embranchements ici et là, à la manière d’un Final Fantasy X. Un peu décevant sur une console next-gen, mais bon, que voulez-vous, au moins y’a pas à tortiller du cul, c’est vachtement beau. Des paysages détaillés et colorés, des personnages en cell-shading et bien ronds… On regrettera peut-être que leurs bras ne bougent pas assez ce qui les fait passer pour des marionettes.

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L’histoire, ce n’est pas uniquement celle de Polka. En fait, on voit en parallèle de certaines scènes cinématiques un homme allongé sur son lit et visiblement à l’agonie. Cet homme, c’est Frédéric Chopin à ses dernières heures. Je suppose qu’il est inutile de vous rappeler qui est Chopin… On sera encore plus surpris de le voir habillé en magicien aux côtés de Polka pour frapper du monstre, mais on se rendra vite compte, et lui aussi que le monde de Polka n’est qu’un rêve que Chopin fait avant de mourir. Et il est dans ce monde, sans savoir trop pourquoi. Polka, par exemple, est capable d’utiliser de la magie tout comme Chopin, et dans ce monde imaginaire et fantastique, les gens qui peuvent utiliser la magie sont évités comme la peste, car cela veut souvent dire qu’ils vont mourir bientôt.

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Le jeu se déroule de manière assez classique: on traerse une zone de monstres, on se fait un boss, s’en suit une séquence cinématique, puis rebelotte. On a plus l’impression que le jeu sert de petit extra pour raconter une histoire fort belle et pleine de poésie, mais quand même…

La seconde déception réside dans sa difficulté. Eternal Sonata est un jeu facile pour n’importe quel RPGiste aguérri. La faute à des personnages trop puissants et des mécaniques de jeu qui sont là pour aider le joueur. Le jeu se joue en semi-temps réel lors des phases de combat: les personnages et créatures jouent chacun leur tour, mais lorsque leur tour vient, les actions qu’ils entreprennent sont chronométrées et lorsque le temps d’action est écoulé, c’est au suivant de jouer. Cela a comme mérite de rendre les combats aux abords simples très tactiques et nerveux. Le truc c’est que lorsque c’est à l’ennemi de jouer, on peut parer ses coups avec le bon timing ce qui divise par trois les dégats reçus.

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Il y a cependant des petites choses qui rendent le jeu bien plus agréable: les zones d’obscurité et de lumière sur le terrain qui changent les pouvoir que vous pouvez utiliser ou les monstres qui sont dedans, les attaques spéciales, les combos… Le jeu au départ très simple et se complexifie par la suite puisque tous ces éléments sont introduits au fur et à mesure que vous progresserez.

Mais hélas, comme je le disais, les combats sont trop simples et vous ne serez que rarement en difficulté. Je n’ai pour l’instant pris aucun game over même contre les très nombreux boss qui sont les seuls à vraiment pouvoir inquiéter le joueur.

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Bien qu’Eternal Sonata soit loin d’être une tuerie dans son genre, il est incontestable que pour un jeu 360, il flatte la rétine et prend soin du joueur pour ne pas trop l’embêter. Ceux qui cherchent un RPG profond et long passeront leur chemin: les autres se régaleront de ses personnages attachants et de son histoire intriguante (bien que menée bizarrement). Toujours est-il qu’il faut aimer l’univers et les dialogues parfois un peu niais. Personellement, je ne peux m’empêcher de m’attacher à la jeune Polka, condamnée à cause de sa maladie incurable, un peu comme Mahoro le fut en son temps.

Un conseil avant de vous laisser: préfèrez les voix japonaises dans les options, elles sont plus convaincantes que les voix US. Le doublage des jeux vidéo avait fait beaucoup de progrès ces dernières années, mais j’ai été plus que déçu par le doublage anglais.

Mass Effect

En fait ce billet était déjà prêt depuis un moment… 🙂

Ceci est mon premier vrai jeu Xbox 360.

Mass Effect, c’est un jeu Bioware. Baldur’s Gate, Neverwinter Nights, et plus récemment Knights of the Old Republic ou Jade Empire, ME a été très attendu par beaucoup de joueurs.

Comme d’hab, les screens viennent de chez Gamekult

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Le jeu résolument tourné vers la SF commence par la création du personnage. On peut prendre le héros prédéfini ou en créer un. Humain forcément, on peut lui faire son visage un peu comme dans Eve ou Oblivion, (on va pas dire Artificial Girl 3 pour ne froisser personne) choisir sa couleur de peau ou de cheveux, et lui donner un prénom. Le nom lui restera toujours le même, Shepard. Notez bien ce nom, car la plupart du temps dans ces jeux le joueur se fait appeler autrement que par son nom. "Ace" ou "Capitaine" ou peu importe, car les voix ne peuvent pas dire votre nom choisi au début. Or là, tout le monde vous appellera Shepard, et on s’y identifie mieux qu’a un banal "Commandant." 800 Maid Points à celui qui trouve dans quel jeu on se fait appeler Ace.

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On a le choix entre plusieurs origines (fils/fille de soldats, orphelin(e) dans les rues ou habitant des colonies) et une orientation (impitoyable, cool, etc). Bien que n’ayant pas vraiment d’influence pour le moment sur l’histoire, ces informations sont utilisées dans les dialogues où certains NPC parleront de votre passé. Ca aide à s’immerger plutôt que d’avoir un héros sorti de nulle part.

Enfin, on choisit sa classe, avec trois grandes catégories en gros: militaire, magie (biotique) et technologie. Il y a également un mix de plusieurs possibles.

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Une fois le personnage crée et validé, l’aventure commence par une superbe scène cinématique tellement belle où on voit un vaisseau s’éloigner d’une planète, puis une personne dans une cabine regarder par un hublot… c’est vous! Première claque: le personnage que vous aviez modélisé se retrouve dans les scènes cinématiques qui visiblement ne sont pas si précalculées que ça! Tout est en temps réel, et la technique des visages est sublime, accompagnée par des mimiques gestuelles criantes de vérité, donnant l’impression d’assister à un réel space opera. En tous cas moi ça m’a sacrément bluffé.

Les dialogues sont intégrés et fluides au sein des scènes où il vous suffit d’orienter votre stick vers l’une des réponses pour en voir un dialogue qui s’en suit. La hiérarchie des dialogues ne donne pas l’impression du tout d’épuiser les lignes jusqu’à "au revoir" mais vraiment de participer à une conversation. Et pour une fois, la VF est d’une qualité trop rare pour être oubliée, avec des répliques bien senties comme "Pourquoi chaque fois que j’entends ‘Avec tout le respect que je vous dois’, j’entends ‘Ta gueule!’?"

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Une fois sur la planète où l’on doit récupérer un artefact bien mystérieux, on découvre le système de jeu, faisant beaucoup penser à KOTOR où on dirige son personnage à la troisieme personne. Quelques combats ont lieu et on découvre le système, qui là est tout différent et se rapproche plus d’un TPS. On vise, on tire, on change d’arme au besoin (shotgun, fusil d’assaut, pistolet, snipe) on déclenche des pouvoirs… Tout est en temps réel, et un peu déconcertant au début, mais on s’y fait.

C’est un peu bordélique parfois mais on comprend vite qu’il ne suffit pas de foncer dans le tas pour gagner. C’est sûr on est loin des combats effrenés et bourrins de Gears of War, mais l’idée y est, ça ne se passe pas comme un simili tour par tour comme dans KOTOR. A noter qu’on peut augmenter ses skills à chaque level up et aussi placer des mods sur les armes et armures.

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L’histoire est terriblement happante. Cela faisait des années que je n’avais pas autant été captivé par un jeu. L’univers SF est hyper consistant et bourré d’informations à découvrir: les humains ne sont pas la seule race dans l’univers et surtout elle n’est pas la race dominante, ce qui change énormément de choses. On sent qu’un soin tout particulier a été apporté au background et aux personnages. Il vous sera même possible de développer une romance avec eux, même s’ils sont aliens ou du même sexe que votre personnage principal…

Hé oui le jeu a été banni dans certains pays rien qu’à cause de cette scène… dingue hein 🙂 Et pourtant c’est plutôt rare qu’une romance aussi poussée ne se développe dans des jeux de manière si adulte.

Au chapitre des mécontentements, on notera des chargements un peu longuets, moins de planètes que prévu à explorer (on parle de 17 heures pour le scénario principal et 40+ heures si on s’occupe de la majorité des sous-quêtes), du clipping de textures (perso pas trop remarqué, ça fait pareil sur UT3 ou Gears), une lenteur parfois un peu pénible (le personnage se déplace relativement lentement, mais bon c’est super beau donc on est là à passer le temps à regarder 🙂 et puis une trame principale un peu courte mais très très intense. je crois que c’est tout ce qui m’a frappé.

Le parcours idéal étant d’explorer tout l’univers une fois que vous aurez récupéré tous les personnages du jeu pour former votre dream team. Une fois la majorité des sous-quêtes épuisées, vous pourrez parcourir la quête principale avec beaucoup plus de plaisir.

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Un conseil, si vous aimez les jeux de shoot agrémentés d’une sacré bonne dose de RPG et que vous avez une 360… foncez 🙂

Initial D

Initial D fait partie de ces séries à la fois moyennes et géniales en même temps. Vous savez, le genre de série dont on a presque honte d’avouer qu’on a aimé malgré le charadesign hideux et le scénario griffoné sur le coin d’une nappe après avoir descendu deux ou trois bouteilles. C’est donc de cette série que je vais oser vous parler aujourd’hui.

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J’en vois déjà qui ont les yeux qui saignent. Continuez à regarder, ça vous aidera à être plus tolérants en animation.

Quoi qu’on en dise, Initial D a débuté par un manga (jamais lu), puis une série télé en 1998. Putain, 98… Oui, oui, ça va bientôt faire dix ans. La série télé a écopé du design du manga sans grande adaptation pour la télé (ce qui vous rappellera peut-être Tenshi na Konamaiki, excellente série qui a malheureusement subi le même sort). L’histoire est simple: Takumi aide son père à livrer du tofu dans la préfecture de Gunma à bord de la "86", emblème de la série. Une vieille voiture de l’avis de tous les grands ‘coureurs’ qui dévalent les montagnes autour de la préfecture en se livrant à des courses sauvages avec leurs bolides. Seulement voilà, de fil en aiguille et par un concours de circonstances, Takumi va se retrouver à marcher sur les traces de son père qui fut lui aussi dans ce sport un peu clandestin.

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Ca y est, le mot est lâché : sport. Initial D fait donc partie de ces nombreux animes dédiés à un sport en particulier, et parfois méconnu. Mais si, mais si. Qui n’a pas aimé Hikaru no Go, ou Hajime no Ippo, pour ne citer que les meilleurs? (je ferai l’impasse sur les animes de sport pré-années 90 tels que Captain Tsubasa) C’est pareil ici, on a une fine équipe de jeunes garçons (il y a toujours très peu de filles dans ces animes de sport) qui vont se livrer combat comme des hommes, des vrais, via leur activité qui est toute leur vie.

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Ce qui me laisse m’interroger sur une chose: mais comment font les japonais pour nous intéresser autant à des sports ou activités totalement méconnues? Dans mon exemple, je n’avais aucune raison d’aimer Hikaru no Go, et pourtant j’ai beaucoup apprécié. Je n’avais aucune raison d’aimer Hajime no Ippo, pourtant je me suis enchaîné toute la série, et là, je n’avais strictement aucune raison d’aimer Initial D et pourtant… j’ai aimé.

Pour analyser la recette, c’est pourtant simple: le héros est sans cesse face à des obstacles qui semblent insurmontables mais qu’il devra détruire ou contourner afin de progresser. Là où les animes de sport traditionnels ont leur fil rouge tout trouvé grâce à des tournois de toutes sortes, dans Initial D, les courses sont sauvages et se font pour l’honneur principalement. Les obstacles, le héros les passera toujours (avec l’exception de la défaite de temps en temps histoire qu’il se remette un peu en question, faudrait pas qu’il soit invincible non plus) mais chaque fois en utilisant l’arrogance de l’adversaire afin de le dépasser.

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Et le pire, c’est que ça marche.

Initial D utilise massivement des scènes générées par ordinateur pour animer les voitures. Envie d’innover (rappel, on est en 98) ou bien envie d’économiser un peu en budget? Entre nous, la 3D de Initial D m’a plutôt rappelé Ridge Racer sur Playstation…

Là où une attention toute particulière a été données, c’est bien sur ce qui fait de Initial D ce qu’il est: les scènes de course. Jamais ennuyantes, on se prend à regarder les voitures faire des dérapages, les pneus crisser au rhythme de l’eurobeat qui accompagne ces séquences. Initial D n’a d’ailleurs pas d’autre musique que de l’eurobeat, et il faut s’y faire pour ceux qui n’aiment pas. L’eurobeat, pour ceux qui ignorent, se rapproche un peu de la dance music qu’on trouvait en il y a 15 ans sur Skyrock (avant que ça ne change radicalement d’orientation. Au delà donc des paroles insipides de ces compositions, on retiendra plutôt le rhythme qu’elles injectent aux courses-poursuites. Sur vidéo projecteur avec le son à fond, vous surprendrez quelques curieux qui regarderont avec vous un épisode pendant une LAN Party, si si.

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Tout comme les parties de Go de Hikaru, ou les combats de boxe de Ippo, vous vous surprendrez sûrement à regarder, une fois passés le design hideux de la série, où même les filles sont moches. Bon après forcément, il faut pouvoir supporter le tuning (non agressif je vous rassure) et les belles voitures en pleine nuit (aucune course ne se fait en plein jour d’ailleurs). Ah oui, il faut aussi pouvoir supporter le crétin de meilleur pote de Takumi, mais on s’y fait à la longue, surtout quand Ayako Kawasumi fait la copine du héros.

Oui, je suis faible.

MAJ: Je rajoute pour le plaisir cette superbe parodie de tout ce qu’on trouve dans Initial D, dans un épisode de Lucky Star:

Pèle-mèle on retrouve:

  • Les images de synthèse
  • Le gobelet qui ne doit pas laisser échapper l’eau dedans pendant la conduite
  • Les mouvements de la boite de vitesse et des pédales
  • Les deux piétons sur le côté qui font "wow"
  • Le passage sur la goutière
  • Les yeux de la cousine Yui.

Mine de rien, ça fait beaucoup de références pour une série à priori daubesque. Et pourtant, on en est finalement loin.

Kimikiss ~pure rouge~

Maintenant que le GTM est terminé, il va falloir que Meido-Rando reprenne ses activités habituelles. Le seul problème, c’est que l’avalanche de bons jeux vidéos ces derniers temps est en train de sérieusement annihiler le temps qu’il me reste à faire autre chose. Pas facile d’être un gamer de nos jours.

Ce qui fait que je n’ai pas réellement le temps non plus de mater suffisament d’animes (pour les mangas, c’est plus simple car je les lis avant de m’endormir bien au chaud sous la couette. Ma dernière victime fut d’ailleurs Unbalance x Unbalance volume 3, l’un des seuls mangas du moment à me faire sourire jusqu’aux oreilles. pas que ça soit drôle, mais plutôt bien mené. ) Mais je rattrape toujours mon retard sur cette saison tout doucement. L’avantage c’est que je peux dévorer maintenant plusieurs épisodes d’un coup.

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Kimikiss suit la grande tradition ancestrale des jeux de drague déstinés à tous les supports possibles et imaginables. Après avoir donc fait des émules sur PS2, le jeu se voit adapté en anime. Bien que l’intrigue du jeu soit on ne peut plus insipide (le héros veut embrasser une fille et doit arriver à en conquérir une parmi les différentes disponibles avant la fin des cours), on était en droit de se demander l’intêret d’une enième adaptation de renai game en anime. Après tout, ce n’est pas comme si To Heart avait tout inventé, mais il fut certainement un des pionniers du genre et depuis, les adaptations de ce genre d’histoires n’ont rien apporté. Les plus notables se démarquaient par leur intrigue un peu spéciale ou les spécificités d’un scénario un peu plus recherché (par exemple Kimi ga nozomu Eien) ou d’autres se reposaient simplement sur un système de jeu novateur pour le genre. C’est dommage que Kimikiss fasse partie de cette seconde catégorie.

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Mais c’était sans compter sur l’équipe de JC Staff et tout particulièrement du réalisateur de Honey & Clover ou Nodame Cantabile. Bien que j’aie aimé Nodame et moins Honey & Clover (surtout parce que H&C me pique les yeux graphiquement en fait), je dois dire que j’étais encore plus sceptique en entendant ça, mais aussi curieux. Jason de Derailed by Darry (anciennement Anime on My Mind, on sent qu’il a été sous le charme de Gurren Lagann lui.) n’en a dit que du bien en le classant en plutôt bonne position dans son thin slicing d’Automne 2007. Skav et Raton-Laveur en a aussi rapidement dit du bien, ce qui n’a fait qu’attiser encore plus ma curiosité. Je passerai rapidement sur ce traître de FFenril qui a préféré lyncher l’anime en régle. Comme quoi les goûts et les couleurs sont dans la nature et tout ça. N’empêche que FFenril, si ej te reprends à dire du mal de Kimikiss, je t’envoie tout les perosnnages de Nanoha Strikers (surtout Vivio) sur la tronche.

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Oui oui, j’y viens à Kimikiss.

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L’histoire est on ne peut plus classique. Enfin presque. Le héros ouvre la porte à une jeune fille qui pête l’incruste chez lui. Le héros, en tout bon héros de renai game devenu anime qui se respecte, a oublié qui était cette fille et ce qu’elle peut bien faire là. Au lieu de la jeter dehors violemment, il se laisse déborder et ce n’est que quand elle part vers la salle de bains prendre une douche qu’il se demande bien qui c’est. Là arrive son meilleur pote, qui voit qu’il y a une fille chez lui, et comme tout bon meilleur pote d’anime de ce genre, se met à être jaloux. J’vous le dis, pour le moment c’est du tout classique.

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Il se trouve que la fille est finalement leur amie d’enfance qui jouait tout le temps avec eux, Mao. Mao-neesan même, pour la forme. Mao remplit parfaitement le rôle de la grande soeur, et c’est là qu’on se dit "Ok j’ai tout vu, je sais comment ça va se finir." C’est sûr, surtout avec Mao qui va vivre chez le héros…

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Mais voilà, on se trompe sur toute la ligne! Kimikiss est bien plus surprenant à bien des égards que la plupart de ses pairs. Là où on pouvait s’attendre à une banale histoire d’amour entre le héros et Mao, ou une autre fille même, on découvre que l’anime nous plonge dans la vie sentimentale des trois protagonistes: le héros, son pote, et Mao. Chacun aura une route sentimentale très différente et voudra se rapprocher d’une fille (et d’un garçon en ce qui concerne Mao. Hé non, pas de yuri…) .

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Ainsi, le héros voudra tenter de sortir avec une fille un peu timide sur les bords (du genre le portrait tout craché de Aya dans Ichigo 100%) tandis que Mao sera attirée par un beau ténébreux associal, et le pote du héros sera troublé par un baiser donné par le petit génie de l’école, aussi froide qu’elle est intelligente (elle a dû oublier d’apprendre les relations sociales elle par contre.)

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A cela on peut ajouter quelques personnages secondaires. Malgré le fait qu’il y a finalement trois histoires à suivre (avec Mao qui se mélera de ce qui ne la regarde pas, typique des filles dans son genre) le tout avance bien à chaque épisode de 20 minutes. La série se permet même un peu d’humour pas désagréable par moments, ce qui évite de s’endormir. D’une qualité assez inégale par épisodes, l’animation reste néanmoins correcte la plupart du temps.

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Kimikiss est donc une autre bonne surprise avec Myself Yourself cette saison mais se situe dans un tout autre registre, avec des personnages aux réactions crédibles et des histoires d’amour qui ne demandent qu’à se développer. Et contrairement à nombre d’histoires dans le même genre, il n’est pas certain que chaque personnage s’en tire bien.

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Finalement, le seul truc qui est aussi irritant que la voix d’Aoi dans Myself Yourself, c’est bien les deux loli avec leur grenouille en plastique. Heureusement qu’on les voit très peu, il ne manquerait plus qu’un épisode leur soit dédié… (mince je ferais mieux de me taire, on ne sait jamais.)

Minami-ke

Cette saison c’est celle des tranches de vie. En tous cas les animes a peu près intéressants en font partie. C’est amusant car la saison du printemps avait vu fleurir des séries de harem en pagaille, si mes souvenirs son bons. Comme quoi, à chaque genre sa saison.

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Minami-ke, c’est l’histoire de la famille Minami. De gauche à droite il y a Haruka, Kana et Chiaki. Les trois soeurs vivent seules sans leur parents dans un petit appartement fort sympathique au demeurant. Le truc c’est qu’il ne se passe strictement rien de bien palpitant dans Minami-ke. L’opening et la structure rappelleront très certainement Azumanga Daioh (dans un autre aspect que Lucky Star cependant).

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Ce qui est surtout intéressant dans Minami-ke, ce sont la personnalité des trois soeurs. Alors que Chiaki est la petiote calme et studieuse, Kana est à l’exacte opposée. Débordante d’énergie (sauf le matin) et bête comme Tomo-chan, elle se chamaillera souvent avec Chiaki pour un rien. A côté de ça, Haruka, la plus vieille (enfin, 16-17 ans quand même c’est pas vieux) fait office d’arbitre dans leurs disputes et prend le rôle de maman. C’est assez mignon par moments sans être niais.

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La force de Minami-ke se situe bien évidemment dans son humour et dans la relation des trois soeurs entre elles (avec quelques allusions yuriesques pour le public interessé, comme quand Kana essaye de courser Chiaki pour lui montrer comment c’est un kissu.). Bien sûr, on est aussi servis par les camarades de classe des trois filles, qui sont dans trois écoles différentes.

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Doté d’une réalisation très bonne, d’un humour comme il faut, d’une mini-dose de ecchi, et de personnages très attachants, Minami-ke ne manquera pas d’être votre rendez-vous rigolade de cette saison après un bon p’tit Gundam 00.

Myself, Yourself

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Quel nom étrange pour une série: Myself, Yourself. Et pourtant derrière ce nom étrange se cache une série on ne peut plus classique de harem anime tirée d’un visual novel (comprendre, jeu vidéo bourré d’images et de textes) à sortir sur PS2. Classique? Hep, pas si vite que ça…

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Authentique.

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L’histoire c’est celle de Sana, un ado japonais type. Très type même, qui cumule les poncifs du genre. Relativement beau gosse, entouré de jolies filles, a bon coeur et n’a pas trop l’air con. Enfin ça, c’est ce qu’on pense jusqu’à ce qu’il rencontre Nanaka.

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Mais, petit retour en arrière d’abord, car la série débute sur un flashback dans lequel Sana s’en va de sa petite ville natale avec ses parents à l’âge de 11 ans. C’est toujours un peu difficile à cet âge de partir loin de ses amis, mais bon, heureusement qu’ils ont préparé une petite fête d’adieu.

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Non ce n’est pas Haruhi petite, mais la grande cousine du héros, Aoi.

(ceci dit vous pouvez quand même lever vos brassards au ciel et réciter la prière, ça ne vous fera pas de mal.)

Le truc c’est que Sana revient 5 ans plus tard dans sa ville natale pour y vivre seul. Il sera quand même hébergé dans le bâtiment résidentiel que son oncle et sa tante possèdent, histoire de rassurer sa mère qui l’appelle tous les soirs, et on sent que ça le pèse. Sana y retrouvera en premier sa cousine qui s’est plutôt bien… épanouie.

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Tiens, une Miko? Y’a bon.

A côté de ça, Sana va s’apercevoir que certains trucs ont changé dans sa ville, et d’autres non. Le moment fort survient lorsqu’il se pointe à l’école pour son premier jour et attérit, comme par miracle hein, on est dans un anime harem après tout, dans la classe de son ancien meilleur pote Shusuke et de sa soeur jumelle, Shuri. Loin d’être des faire-valoirs au héros et à l’héroine, ce sont bien des personnages à part entière.

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Tout ce petit monde a bien grandi, mais le drame survient lorsque Sana dit bonjour à une très jolie fille qui se pointe dans la classe, avant qu’elle ne le gifle violemment.

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Bad move, Sana. Car cette fille, c’est bien Nanaka, oui, la gentille Nanaka toute mimi pour laquelle il avait le béguin étant petit. Voilà ce qui arrive quand on laisse trop longtemps une fleur sans attention, elle devient une redoutable tsundere.

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Voilà grosso-modo la trame de Myself, Yourself. Rien d’extraordinaire, si ce n’est que la qualité d’animation est plutôt bonne pour un anime du genre, sans oublier l’humour pas trop lourd, quelques petites doses de ecchi ici et là pour pimenter le tout, juste la touche qu’il faut en fait, et puis des développements assez rapides dés le second épisode, qui viennent donner de l’eau au moulin

Et puis, l’opening est assez bien foutu j’ai trouvé, et laisse augurer du bon pour la suite.

Bref, Myself, Yourself est globalement une bonne surprise. Loin d’être transcendant, ça reste agréable à suivre et malgré un début classique (le héros qui revient dans son coin en ayant oublié plein de choses), ça devient un peu plus intéressant et original par la suite. Pour peu qu’on aime le genre, évidemment, ou bien pour peu qu’on arrive à supporter la voix absolument horrible de Aoi (c’est la doubleuse de Chiyo-chan de Azumanga Daioh) qui ne lui colle pas du tout et qui tape sur le système. Mais bon, mon kawaii-o-meter reste dans le positif la concernant, je suppose que c’est donc bon signe.

P.S.: Nous sommes en pleins quarts de finale du Grand Tournoi des Maids et c’est le drame, Mahoro va peut-être perdre. Pensez donc à voter à gauche. Je n’avais pas fait d’appel à voter jusqu’ici mais là, il le faut, c’est important, chaque voix compte. Et au pire, elle gardera tout son honneur en perdant de justesse!

Final Fantasy Tactics PSP

Les mots me manquent pour qualifier Final Fantasy Tactics tellement ce jeu évoque des souvenirs inéffaçables chez moi. C’est là qu’on se rend compte que les choses ont changé en 10 ans. Le nombre de RPGs qui foulent le sol Européen sont de plus en plus nombreux, et égalent bien souvent les sorties Américaines.

Petit rappel historique quand même.

Il y a dix ans, c’était l’époque de la Playstation 1, oui, la toute grise qu’il fallait mette en biais pour que le lecteur optique, à l’époque tout pourri (enfin Sony ne change pas trop ses habitudes d’une console à l’autre au moins). Dix ans déjà! C’était la grande époque de Suikoden, Soul Edge, Wipeout, Final Fantasy VII, Tekken et Metal Gear Solid. Au milieu de tout ça, et parce que j’avais une console pucée, je tombais souvent sur des jeux américains voir japonais même des fois. C’est ainsi que j’ai joué à Bio Hazard (alias Resident Evil) en japonais au début, avec son intro kitsch pas censurée, avant de demander la version européenne histoire d’y comprendre quelque chose, mais aussi à Soul Edge, qui fit le bonheur de moi et mes copains de l’époque (et dans la version jap’ on pouvait voir la raie des fesses de Sophitia dans l’intro, au moins.)

Bref, je m’égare, mais c’est pour en venir au plus important.

Parmi tous ces jeux qui ont fait le succès incontestable de la PSOne, il y eut quelques perles méconnues du grand public, surtout parce qu’au final, elles ne sont jamais arrivées jusqu’en Europe. C’est déjà un miracle que Final Fantasy Tactics fut traduit, cela l’est encore plus aujourd’hui qu’il sorte en Europe, dix ans après, dans un remake fait par Square Enix. (et n’oublions pas Valkyrie Profile, un autre miraculé)…

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Enfin portage, je suis méchant, on va dire portage amélioré. Mais avant de parler de ça, parlons un peu du jeu en lui-même.

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Vous jouez le rôle de Ramza Beoulve dans ce jeu. Demi-frère cadet d’une famille servant l’un des rois locaux qui vont s’opposer au fur et à mesure du jeu, vous devez faire honneur à votre famille. Final Fantasy Tactics, contrairement à sa version GBA un peu trop enfantine, est ici sombre, doté d’une intrigue tortueuse et où les rebondissements ne manquent pas. L’histoire commence alors que vous escortez une princesse qui, comme toute princesse qui se respecte, va se faire enlever sous vos yeux par une vieille connaissance. Un long flashback suit alors et sert de prologue au jeu avant de vous mettre dans le bain.

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Comme son nom l’indique, Final Fantasy est tactique. Expliquer tous les rouages du gameplay serait fastidieux tellement le jeu regorge de possibilités. Il y en a tellement que la lecture entière du tutorial animé vous sera nécessaire afin de bien tout comprendre. Tutorial auquel vous pouvez aussi accéder en cours de jeu.

Basiquement, les terrains de jeu sont découpés en case et vous pouvez avant le combat configurer et placer vos troupes. Vous pourrez en prendre 6 ou 7 avec vous selon les maps, parfois en comptant les "invités", ces crétins de personnages contrôlés par l’ordi et qui vous donneront plus de fil à retordre que vos ennemis tellement ils sont bêtes. En gros, ne comptez pas dessus.

Chaque unité peut executer un mouvement et une action lors de son tour, sachant que s’il ne se déplace pas ou n’agit pas, voire les deux, son prochain tour viendra plus vite dans la liste, ce qui offre une perspective tactique de savoir si on choisit de se défendre ou pas afin de pouvoir rejouer plus rapidement, par exemple.

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En reprenant le sysètme de jobs de Final Fantasy V, on a ainsi droit à de nombreux jobs (mage blanc, noir, time, ninja, archer, knight, geomancer, summoner, et d’autres que j’oublie présentement) pour chacun de nos soldats, afin de les customiser comme il se doit. Bien sûr, l’intêret principal de FFT est que votre équipe est totalement personnalisable et que vous pouvez jusqu’à choisir leur nom, ou leur sexe, en les recrutant (mis à part les personnages uniques bien sûr.) Cela a une importance tout de même, car dans le cas du sort "Charm" par exemple, ce dernier ne fonctionne que sur un ennemi du sexe opposé. De même, la date de naissance joue étant donné que le système zodiacal définit des affinités entre différents signes, ce qui vous occasionera quelques prises de tête.

Après, il y a les équipements, les compétences à choisir d’équiper… On peut bien évidemment si on a bien maitrisé deux jobs, bénéficier des avantages de l’un et de l’autre en même temps, ce qui fait qu’un personnage peut être bien "uber" si on le souhaite.

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L’un des aspects intéressants de FFT réside dans sa difficulté, assez corsée pour le débutant. C’est un jeu qui ne pardonne pas beaucoup, mais qui est extrémement jouissif lorsque vous complètez votre bataille avec succès. Il y a surtout une bataille, une seule, qui m’a pris pas loin d’une semaine pour en venir à bout à l’époque, a coups de tests en changeant telle ou telle stat, tel ou tel équipement, bref, en tweakant sans cesse jusqu’à trouver l’enchainement parfait. Cette bataille, je ne vous en dit pas plus, promet de vous bloquer un moment dans le jeu. Il y a en plus de la trame principale, quelques sous-quêtes fort sympathiques, des bouts du scénario à découvrir, des choses à débloquer, et bien sûr, son lot de niveaux supplémentaires extrèmement difficiles réservés aux meilleurs.

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FFT mériterait la note maximale s’il n’accusait malheureusement pas un peu son âge. Le terrai, très anguleux fera pâle figure face à un Disgaea. Même certains mécanismes de jeu font que l’interface se revèle parfois très peu pratique (et ne parlons même pas des maps mal conçues qui forcent à bouger la camera sans arrêt).

Autre point noir peu élégant, le portage. Sur PSOne à l’époque, cela se comprenait, mais ici, en 2007, sur une PSP quand même plus puissante, voir le jeu ramer à chaque sort (fort heureusement on s’habitue) est un peu pénible. On regrettera également qu’il n’y ait aucun moyen de revenir à l’écran titre. Une bataille ainsi mal engagée vous forcera à faire un Reset de votre console pour reprendre une sauvegarde. Quand on connaît les temps de chargement de la PSP (surtout au début du jeu), ça fait un peu mal.

Et puis, faut pas déconner, mais la police utilisée est très difficilement lisible sur l’écran de la PSP, rendant la lecture des parfois longues séquences non-interactives vachement pénibles pour les yeux.

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Enfin, tout n’est pas mauvais non plus. Outre le mode 16/9ème offrant une vue dégagée, Squar enous a gratifié d’un habillage des cinématiques collant un peu plus à l’esthétique du jeu. Ainsi, en lieu et place de l’intro en CG de l’époque, nous avons du cell shading crayonné du plus bel effet renforçant cette atmosphère moyen-ageuse. A noter que d’autres cinématiques du jeu, tournant anciennement avec le moteur, ont été refaites en cinématiques en cell-shading justement. Visuellement ça claque bien.

Autre ajout de la part de Saure, un mode multi permettant de débloquer certains items: un coop mais aussi un versus où deux équipes peuvent s’affronter. Pas testé, mais je suppose que ça doit être sympa (malheureusement les joueurs de PSP qui ont du goût sont très rares.)

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Au final, je suis loin de regretter mon achat. FFT je l’ai fini au moins deux fois par le passé, mais c’est toujours un plaisir à dévorer même après toutes ces années, et ceux qui sont passés à côté à l’époque peuvent se rattraper aujourd’hui sur un Tactical qui est à mes yeux la référence absolue du genre. Le genre n’a pas commencé avec FFT, mais a gagné ses lettres de noblesses avec. Pour moi, le premier vrai bonheur du tactical restera Shining Force II sur Megadrive, qu’on se le dise.

Les mecs du train

C’est un peu malade que j’écris ce billet, veuillez m’excuser par avance de toute connerie anormale.

On va commencer, donc. Qui ici n’a jamais entendu parler de Densha Otoko? Personne? Ah si, le type du fond là? Hé bien tu vas voir par ici et tu reviens quand tu as fini.

Densha Otoko a été adapté en un certain nombre de supports: films, série télé, romans, et tout particulièrent ici en mangas. Même si le concept est rigolo et plein de bons sentiments (histoire de montrer que les otaku ça a aussi un p’tit coeur sensible), il ne faut pas oublier que c’est un succès commercial assez important au pays du soleil qui se lève très tôt le matin et se couche très tôt le soir. Donc, ne prenez pas pour argent comptant tout ce qu’on vous dit. Il y a quand même des chances que ce mythe soit fabriqué de toutes pièces.

Enfin bref, en ce qui concerne le support mangas, je me suis dit que j’allais tous les tester, car il existe pas une, pas deux, mais bien trois versions du manga "Densha Otoko". Elles sont toutes les 3 sorties en france, sous deux éditeurs différents, Kurokawa et Taifu Comics. Le truc bien par contre c’est que l’aventure pour les deux premières versions présentées ici ne dure que 3 volumes.

Il existe une version shoujo, shonen, et une autre… un peu bizarre. Je vais vous les présenter.

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La première à être sortie c’est celle-ci, la version "shoujo" avec ses visages tout ronds et ses smileys en forme de chats pour symboliser les "Anonymous" de 2channel. Bien qu’amusant au premier abord, "Hermes" dans cette version arrive à réaliser l’exploit d’être plus niaise que celle de la version télé. Cependant, pour peu qu’on aime les histoires tournées à l’eau de rose avec son héros tout gentil qui tente de se faire bien voir devant la belle fille de riche qui voit en Densha son chevalier sur son beau destrier blanc, on trouvera cette version "Le garçon du train" agréable à lire, mais sans plus.

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Chez Kurokawa, on garde le titre original et on appelle son manga "Densha Otoko". Clairement la version "Shonen" du trio, ça se voit tout de suite aux visages mais aussi à la disposition des cases et au dynamisme de l’histoire. Bien que très peu différente de la première version chez Taifu Comics en terme de scénario (à tel point qu’on se demande si c’est pas un simple copier-coller avec un dessinateur différent) on se retrouve par contre en présence d’un Densha un peu plus mâle et d’une Hermes un peu plus féminine et qui n’hésitera pas à flirter avec notre otaku sauveur des dames. Un portait donc un peu plus rafraîchissant que ce dont on nous a habitués parmi les autres adaptations. Une fois le dessin bien apprivoisé (parce qu’il est un peu étrange au premier abord), on appréciera la lecture de cette version.

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Taifu Comics remet le couvert avec la dernière version, sous titrée "Sois fort garçon!" qui est, comment dire, très étrange. D’un dessin approximatif (je trouve), d’un design assez douteux (après bien sûr, vous me direz que les goûts et les couleurs, tout ça…) et d’une narration encore plus étrange, c’est clairement la version qui se démarque des deux autres, et qui fait des petits écarts scénaristiques (par exemple l’histoire ne commence pas avec Densha nous racontant sa journée sur 2channel). C’est également la version que j’aime le moins. A vrai dire je ne pense pas acheter les autres volumes de celle-ci tant la lecture du premier m’a semblé être un ennui mortel comparé aux deux précédents. Pourquoi? Bonne question, peut-être tout simplement le style graphique auquel je n’accroche pas du tout.

Bref, si vous ne deviez en prendre qu’une préférez la version Kurokawa, de loin la plus amusante à lire, si vous ne connaissez pas Densha Otoko du tout.

Ma femme est une étudiante

Vous vous souvenez peut-être de ce billet datant de deux ans et qui parlait de cette série aux débuts intéressants mais qui malheureusement s’est vite vue achevée par la stupidité du studio MadHouse (qui a un peu repris du poil de la bête récemment, mais c’est pas encore ça.)

Hé bien Tonkam s’est décidé à sortir le manga dans nos vertes contrées. Manga dont l’anime est originaire. On se dit souvent que le manga est bien souvent meilleur que sa série animée, alors, c’est vrai ou pas?

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Je coupe le suspense, le manga est… très différent. Bien que très attrayant au premier abord, avec ses 90% de pages remplies de couleurs chatoyantes et de formes alléchantes, on a plus l’impression de lire un doujinshi ou un mini-artbook ecchi avec des petites histoires de quelques pages seulement. On comprendra avec les notes à la fin qu’il s’agit de mini histoires pré-publiées dans des magazines japonais. On a quand même droit dans les dix derniers pourcents à un vrai chapitre de Manga.

Doté d’un dessin excellent, Okusama wa Joshikosei en manga nous conte l’histoire d’une jeune lycéenne mariée à son prof pour une raison qu’on ignore encore un peu. Même si ça ne doit pas voler très haut, il faut bien dire qu’on est là pour les belles images et pas autre chose. On pourra s’intérroger aussi sur l’adaptation. Bien que l’on puisse comprendre que "danna-sama" soit traduit par "Mamour" ou encore "mon doudou", on tilte un peu quand l’héroine, vétue d’un maillot de bain se décide "Cette nuit je vais l’allumer à mort!" ou encore "Allez mon chéri, rince-toi l’oeil et pleure, c’est open bar pour toi ce soir!". Moui, pourquoi pas après tout.

Vous l’aurez compris, c’est plutôt le lecteur qui se rince l’oeil, et pour ceux qui ont vu l’anime au début, on passe d’une très mignonne Asami qui a envie de son mari mais que ça gêne un peu, à une salope allumeuse qui ne pense qu’à se faire sauter. Au passage, le prof passe également de "très sérieux" à "pervers qui saigne du nez mais qui s’est fait une promesse". Cette promesse? Celle de mener Asami à son diplôme avant de coucher avec. On a vu mieux comme excuse, il peut le dire qu’il préfère la prof de sport aux gros seins, c’est humain.