Clannad
Je dois vous avouer quelque chose. Bien que beaucoup ici pensent que j’adore les anime harem, ce n’est pas vraiment le cas. Bien sûr ce genre me plaît, mais il faut quelque chose pour réellement m’accrocher. Des personnages intéressants seront nécessaire, et pas seulement pour leurs physique parfaits.
Il se trouve que Clannad est issu de l’imagination des gentils bonhommes du studio Key. Le studio Key a qui l’on doit notamment Air, et Kanon, plus connu déjà. Kanon m’avait relativement plu même si je le trouvais sacrément lent à bien des moments, et Air ne m’a tout simplement pas attiré. En l’occurence, je me suis méfié de Clannad.
Mais comme d’habitude, mon entourage m’a soufflé "Tu devrais mater Clannad, c’est bien." et comme je suis un gentil garçon dans le fond, je les ai écoutés, et je me suis mis à regarder le début de la série sans trop de conviction.
Le premier truc qui choque, c’est quand même l’opening qui semble classique au premier abord, mais se montre bien plus entraînant qu’on ne le pense. Et comme d’habitude avec Kyoto Animation (responsables de Lucky Star et de La Mélancolie de Haruhi Suzumiya, pour les deux du fond qui hibernent) l’animation poutre totalement. La preuve en images:
Je reviendrai sur l’ending plus tard.
Clannad donc, sous ses airs de harem (après tout il est adapté d’un dating sim du même nom surti sur PC et PS2 quelques années plus tôt) cache des personnages très intéressants.
L’histoire est celle de Tomoya Okazaki, un lycéen comme les autres, qui va faire la rencontre de Nagisa, une fille un peu bizarre mais pleine de bonnes intentions et qui va vouloir faire revivre le club de théatre de leur école. Tomoya est entouré d’autres personnages tout aussi charismatiques: Sunohara son meilleur pote qui aime se prendre de sevères dérouillées par Tomoyo, la reine de la baston de l’école qui essaye de devenir plus féminine…
…ou de Ryou et Kyou, deux soeurs, l’une tendre et déléguée de classe, et l’autre une tsundere totale. Il y a bien d’autres personnages mais je ne vais pas vraiment en dire plus pour le moment histoire de vous laisser la surprise. Tout ce que je peux dire c’est que Clannad, à l’instar de ses ainés Kanon et Air, laisse une grande place au surnaturel.
Cette adaptation de Clannad est donc signée KyoAni comme je l’ai dit précédemment, et c’est ce qui rend finalement cet anime a priori banal aussi bon. On sent la patte KyoAni rien qu’à la qualité de l’animation, du presque jamais vu pour une série de 26 épisodes, ce qui laisse augurer une orgie visuelle lors de la sortie de la seconde saison de notre déesse. L’humour est également plus présent qu’à l’accoutumée pour ce genre d’anime, et il m’est arrivé, au moins une fois par épisode, de faire pause pour éclater de rire, une attitude rare ces derniers temps. L’aspect comédie est surtout amené par Tomoya et sa façon d’embêter ses camarades, en particulier Fuko.
Mais Tomoya a lui aussi ses problèmes, avec son père contre lequel il semble nourrir une certaine haine… Au vu des personnages déjà introduits et des premières petites révélations que j’ai pu découvrir lors des cinq premiers épisodes visionnés, je pense ne pas être au bout de mes surprises et j’imagine que tout comme pour Kanon, la série va être découpée en arcs se centrant sur différents personnages.
Clannad est bien plus bourré d’humour qu’on ne le croit, et m’a rappelé à certains moments Lucky Star du même studio à ce niveau. On a cependant bien affaire à deux animes très différents, qu’on se le dise. Il n’empêche que Clannad est une véritable petite bombe visuelle.
L’ending est lui aussi d’excellente facture. Doux, mélodieux et saupoudré d’une épaisse couche de sucre, vous allez vous le repasser en boucle pendant un bon moment, c’est garanti.
Clannad est a recommander à tous ceux qui trouvaient les animes harem lents et imbitables. Doté d’un humour recherché qui assure un rhythme sans grand temps mort au court des épisodes, et d’une histoire qui promet de vous faire rêver. Clannad me ferait presque penser que la magie existe encore en ce bas monde.