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Higurashi no naku koro ni

Mieux vaut tard que jamais, comme on dit.

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Higurashi a l’époque était un peu passé inaperçu à mes yeux à caude d’Elle donc je pense que personne ne m’en voudra si je n’en parle que maintenant.

Higurashi no naku koro ni est donc traduisible par "Quand les cigales pleurent" mais quelqu’un chez Anima (où sort l’anime en ce moment de par chez nous) a eu l’excellente idée de sous-titrer ça "Le village maudit", bon, pourquoi pas. Moi j’aurais plutôt appelé ça "L’attaque des Killer-Loli" mais ça me regarde. C’est un anime, mais avant d’être un anime, c’est avant tout un jeu crée par des amateurs. Un doujin game, donc. Le succès du jeu a été retentissant et il a été adapté en anime par Studio Deen (malheureusement pour nous.)

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Il est en fait assez difficile de parler de la série sans en dévoiler trop. Nous dirons donc que ça se passe dans les années 80 dans un petit village nommé Hinamizawa. Petit coin rural du japon tout ce qu’il y a de plus classique, avec ses champs, ses paysages paisibles, ses dépôts à ordures et ses killer-lolis armées d’une machette. Car oui, sous ces airs gentillets et pleines de vie les habitantes d’Hinamizawa peuvent être très dangereuses, et c’est souvent, mais pas toujours, Keichi qui en fera les frais. Keichi qui est, rappelons-le, un type lambda qui a défaut d’être aussi stupide que Makoto dans School Days, ne semble pas tenir à sa vie tant que ça.

Pour résumer, Higurashi est un mindfuck très divertissant. Le scénario global pourrait faire penser aisément à un épisode quelconque des Contes de la Crypte. Global, parce que ce dernier se repète plus ou moins au cours des épisodes. Oui, il se repête: La série est divisée en plusieurs arcs de quelques épisodes chaque racontant une histoire d’Hinamizawa, avec les mêmes personnages, parfois en se centrant sur d’autres, mais toujours est-il qu’à chaque arc, la tragédie frappe et un voire plusieurs personnages meurent dans d’atroces souffrances, quand ce n’est pas le village tout entier.

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Vous allez probablement m’accuser de spoiler la série, mais en fait non, comme vous le verrez, chaque "arc" apporte de nouvelles réponses, et de nouvelles questions aussi, et chaque arc est une occasion en elle-même de vous montrer les milles et une façons de s’amuser dans la joie et la bonne humeur à Hinamizawa.

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En fait, l’intêret principal de la série se situe dans chaque nouvel arc, après que le spectateur ait bien pris l’habitude des arcs précédents. On se demandera alors avec une curiosité malsaine si Tomitake le photographe et sa copien l’infirmière vont encore y passer, si Rena va sortir sa machette, si les Sonozaki vont se livrer à un twincest sulfureux ou bien comment Keiichi va se tuer bêtement par sa propre connerie ou pas. Ainsi, la série se moque d’elle-même par moments en faisant se demander au spectateur si ce qu’il voit est bien la "vraie" histoire, mais aussi en le faisant frissoner quand certains personnages parlent de "penalty game" alors qu’elles se sont violemment entretuées dans l’arc précédent. On imagine ainsi le genre de "penalty" auquel on v avoir affaire.

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Au final, Higurashi se révèle être divertissant dans le sens où il est "spécial". C’est le genre d’anime qu’il faut regarder le soir loin des parents et de la petite soeur, et surtout éviter d’avoir mangé juste avant, ça peut aider aussi. A part ça, rien de bien grandiose: c’est parfois très mal animé, et la fin de la première saison peut décevoir certains (la seconde est actuellement en cours). Ceci dit, je vote pour Rena en costume de meido, mais sans la machette s’il vous plaît.

Comme vous vous en doutez, c’est à déconseiller aux âmes sensibles qui auront du mal à supporter de nombreuses scènes ou même les enfants jouent avec des couteaux, si vous voyez ce que je veux dire.

Atelier Iris 2: The Azoth of Destiny

Avant qu’on me le demande, l’Azoth dans le titre est une épée. Dingue non?

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Atelier Iris 2 est donc le digne successeur du premier Atelier Iris sur PS2 que je testais et finissais y’a déjà quelques années, aux tout débuts de Meido-Rando. Un peu trop digne peut-être hurleront certains assoifés de 3D et d’effets de particules partout. Non, Atelier Iris du studio GUST est l’un de ces RPGs sur PS2 tout en 2D ou presque. La 3D se résume bien souvent à de maigres effets servant à donner plus de relief à cette 2D. Si cela ne vous plaît pas, passez votre chemin, et allez mourir dans la cave des Sonozaki, ça vous fera du bien.

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L’Azoth de la Destinée nous conte l’histoire de deux jeunes gens (pourquoi je vous en montre trois? Parce que je le veux.), Viese (prononcez Vizé) et Felt (prononcez Feluto) respectivement sur le premier et troisième artwork habitent tous deux Eden, un monde très cool et magique, habité par des gentilles Mana, des créatures représentant les éléments. Il y en a une grosse dizaine comme la pierre, l’eau, le feu, la foudre, la vie, le poison (si si), les ténèbres, l’illusion (si si j’vous dis), le bois, l’air et le son, et je dois en oublier un ou deux. Bref, tout allait bien jusqu’au jour où un violent séisme ravage Eden. Le drame quoi, surtout que des monuments sacrés aux Mana locales disparaissent. Le petit continent flottant d’Eden est en crise, et Viese qui vient de brillament réussir son examen d’alchimiste tente de faire quelque chose avec son ami d’enfance Felt, qui même s’il est aussi alchimiste, n’est pas aussi doué. Il entend alors l’appel de l’Azoth, une épée plantée dans le sol d’Eden, et qui lui dit que le monde est en grave danger et qu’il doit passer par la Gate de Belkhyde car un grave danger s’y prépare également.

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Felt y va donc seul tandis que Viese reste sur place, et grâce à un Share Ring que chacun possèdent, ils pourront s’échanger des objets en ayant accès à l’inventaire de l’autre. Belkhyde ne possède aucune Mana, et Felt est bien obligé de se défendre seul contre les monstres locaux avant de rencontrer quelques alliés pour essayer de comprendre ce qui a ravagé Eden, un monde qu’apparement personne à Belkhyde ne connaît.

Dans la pratique, le Share Ring permet à Viese et Felt de partager leurs inventaires et il faudra switcher d’un perso à l’autre assez souvent pour synthétiser des objets et les initialiser. Les initialiser, car une fois les objets rassemblés pour faire tel ou tel objet, lorsqu’il s’agit d’un item à usage (bombe, herbe, etc) Felt peut en recréer à volonté selon un cout précis en Mana de tel ou tel élément selon l’item. Il faut aussi savoir que selon les items utilisés pour initialiser un autre item, i’item final héritera des propriétés des items a partir desquels il est crée. On peut ainsi faire un joyeux mix pour augmenter les dégats d’une arme ou d’autres joyeusetés si on a ce qu’il faut sous le coude. Les habitués de Atelier Iris Eternal Mana ne seront pas trop dépaysés par le concept de l’alchimie, sauf qu’ils devront faire attention cette fois car les éléments sont beaucoup plus rares sur le terrain de jeu, et il faudra éviter de les gaspiller.

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L’histoire est vraiment classique mais bien portée et sans temps mort. Le héros vaillant et courageux veut sauver son monde et va par la même occasion sauver celui sur lequel il s’aventure, tant qu’à faire. Quelques clins d’oeil sont faits au précédents opus mais il n’est pas nécessaire d’y avoir joué pour comprendre toute l’intrigue. Comme je le disais, a part de rares rebondissements, tout est assez convenu. Le scénario est quand même bien meilleur que celui de Eternal Mana, même s’il est loin d’atteindre des sommets

Les déplacements se font très aisément et le personnage se déplace très vite, ce qui est plutôt bienvenu et vous évitera de râler parce qu’un monstre vous attaque tous les 20 mètres. D’ailleurs, les rencontres sont aléatoires, chose qu’on croyait ensevelie par le temps.

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Les combats, parlons-en: vous pourrez choisir vos combattants parmi 6 très complémentaires. 3 peuvent être présents à l’écran mais vous povuez les changer en cours de combat si la situation l’exige. A noter que contrairement à Final Fantasy X qui proposait le même système, quand l’un de vos persos meurt, il est ici remplacé par le suivant dans la liste. Pratique.

Les combats sont relativement simples. Simple dans leur mécanisme et dans leur difficulté aussi malheureusement. A part pour le dernier boss, je n’ai eu aucun mal à me débarasser de mes ennemis. Vous avez le choix entre deux coups, en plus des traditionnels Skills/Magies et Items. Ces deux coups sont Charge et Break. La Charge est moins forte que le Break mais elle a l’avantage de remplir votre jauge de skill bar, commune à vos trois personnages sur le terrain. Certains sorts demandent par exemple jusqu’à 3 barres de skill remplies. D’un autre côté, le Break est bien pratique car il fait plus de dégats et surtout, il a une chance assez bonne en général d’assomer l’ennemi et de le ralentir considérablement. A la manière d’un Grandia les personnages se déplacent sur une ligne en haut de l’écran qui indique quand est leur tour. Il est ainsi possible de clouer un ou plusieurs ennemis sur place si vous jouez bien en faisant des Break au bon moment. C’est là toute la simplicité du jeu en fait et qui fait que vous serez très rarement en danger. Ceci a quand même l’avantage de faire travailler un minimum les méninges pendant le combat, mais aussi de les rendre rapides et peu chiants grâce aussi à des temps de chargements très courts. A noter aussi que lorsque vous clouez un ennemi dans la partie gauche de la barre de temps, vous entrez en mode Combo, et chaque coup que vous ferez, Charge ou Break, qui gardera au moins un ennemi dans cette zone de la barre de temps augmentera votre Combo de dégats. Plus le combo est élevé et plus vous gagnez d’XP et de Skill Points en bonus à la fin du combat.

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The Azoth of Destiny est donc un grand classique du genre, mais ses qualités techniques (ou son manque, plutôt) est vite rattrapé par un design et des dessins plein de couleur et de style. Ambiance bon enfant, humour sympatique sans être à rouler par terre comme Disgaea, et une histoire sans grande surprise mais bien contée font de Atelier Iris 2 un jeu attachant pour peu que vous aimiez encore la 2D et les RPG à la japonaise. Moi en tous cas, j’ai passé un bon moment du début à la fin, et c’est tout ce qui compte.

School Days, l’anime.

Déjà évoqué en mars, mais aussi bien avant cela dans sa forme vidéoludique sur Meido-Rando, School Days est maintenant disponible en anime. Pour les deux du fond qui somnolaient ces deux dernières années, School Days est un jeu hentai de 0verflow, et sa particularité première est d’être totalement animé ou presque, et se jouant comme un anime interactif (qui est même divisé en épisodes). L’autre particularité, c’est que parmi toutes les bonnes fins du jeu, il en existe quelques unes particulièrement atroces et dérangeantes.

Mais préoccupons-nous de sa version en anime.

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School Days nous narre donc les déboires amoureuses de Makoto, un personnage que vous voudrez rapidement voir décapité avant la fin de la série puis donné en pature à des pirahnas et des requins avec un laser sur le dos.Makoto est donc un héros d’anime harem détestable, minable et qui ne sait pas ce qu’il veut. Vous apprendrez à le haïr comme vous avez appris à honorer la Sainte Deesse. Levez vos brassards au Ciel et priez.

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Makoto aime Kotonoha Katsura. Une fille douce et aux gros seins. Jusqu’ici rien de bien anormal. Kotonoha est un peu coincée sur les bords, normal pour une fille de riche, mais il se trouve qu’elle en pince aussi pour Makoto. Tout pourrait aller pour le mieux si Sekai n’était pas rentrée dans l’équation. Car si Sekai n’était pas intervenue, Makoto et Kotonoha ne seraient sans doute pas ensemble. Sekai est assise à côté de Makoto en classe et ils s’échangent des messages en ce montrant des bouts de cahiers. Les discussions sont très dynamiquement rendues dans ces moments là dans l’anime et on sent bien que Sekai voit Makoto comme un ami, et inversement.

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(faites comme si ce screenshot montrait des oiseaux dans un ciel bleu azur)

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Comme je le disais, le problème c’est Sekai, qui finalement en pince pour Makoto mais en bonne amie qu’elle est, ne fera rien, si ce n’est lui proposer un "entraînement" spécial afin qu’il sache comment toucher une fille.

Lorsqu’un anime est adapté d’un jeu hentai, il y a plusieurs solutions: soit le sexe reste présent mais réduit au strict minimum faisant avancer l’histoire (Kimi ga nozomu eien, Fate Stay Night… quoi que non, pas FSN, oubliez ça.) ou bien est complètement évaporé (Shuffle, To Heart, et des miyons d’autres séries.)

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Ici on a du ecchi, du fanservice inutile, mais surtout, des tas de lignes du script parsemées de "perverted things". Makoto étant un garçon de base, il va avoir envie de sauter Kotonoha le plus vite possible, et lorsque celle-ci ne lui donne pas ce qu’il veut, il court séduire Sekai qui l’a pourtant aidé à sortir avec Kotonoha.

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Et il y réussit bien le salaud.

Bref, School Days, c’est pour le moment ce que j’attendais: une histoire de triangle amoureux à la con qui démarre tout doucement avant de se diriger vers la pente menant aux enfers. Aux enfers parce que tout comme moi et de nombreux autres vous allez souhaiter que Kotonoha ou Sekai en finisse et laissent Makoto baigner dans une mare de son propre sang.

(Oh et avant de partir, n’oublions pas de passer à côté de la réalisation moyenne et sans plus et saluons les 13 000 teams de fansub US qui subbent cet anime à un tel point où on se demande s’il mérite toute cette attention.)

Hitohira

Recommandé par Myssa, je me demandais bien ce qu’il pouvais y avoir de si intéressant dans Hitohira, et pourtant…

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Sous ses airs d’anime tranche de vie que certains évitent comme la peste (ou comme FFenril qui chanterait Sakuranbo selon vos croyances.) se cache en fait un scénario, un vrai. Et même qu’il est bien. Mugi Asai est une fille super timide. Tellement qu’elle en perd la voix quand elle est trop embarassée, ce qui arrive souvent. Avec son amie Kayo qui veut elle se lancer dans la photo, elles sont toutes deux admises dans une école d’art renomée.

Le truc c’est qu’à l’annonce des résultats, Mugi se laisse emporter et crie son bonheur de toutes ses forces, ce qui attire l’attention d’une certaine Nono.

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Voilà maintenant que j’ai fait exploser le yuri-o-mètre et que j’ai capté toute votre attention, je vais pouvoir expliquer un peu plus en détails. C’est marrant mais j’aime beaucoup visiter les forums et les sites yuri qui reprennent mot pour mot ma review de Kannazuki no Miko et hotlinkent même les images comme des gorets. Je m’attends donc à ce que prochainement je retrouve mes screens sur ces sites avec peut-être des bouts de ma review, qui sait… Aaah mais je m’égare.

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Nono est en fait la présidente du Drama Research Club. Qui est en fait un doublon du club de théatre qui existe déjà dans l’école. Mais Nono semble nourrir une certaine compétition avec la présidente de l’autre club, Mirei. Nono cependant va tout faire pour recruter Mugi, qui vous l’imaginez bien n’a aucune envie de faire du théatre avec son petit problème émotionnel qui lui coupe la voix. Plus ou moins forcée, elle va se prendre au jeu…

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Mais s’il n’y avait que ça! Je ne peux malheureusement pas trop trop en parler même si on l’apprend dés les premiers épisodes, mais il y a dans HItohira une petite touche de drame qui rend tout de suite la chose encore plus intéressante qu’elle ne l’est initialement. C’est loin d’être du niveau du second épisode de Kimi ga Nozomu Eien, mais vous verrez qu’un plot twist viendra tout chambouler dans cet anime plutôt banal à première vue. En tous cas moi ça m’a donné envie de poursuivre.

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Au niveau technique on a affaire à du très très correct: l’OP est assez entrainant pour son genre, l’animation est bonne, le chara design est un peu étrange au premier abord mais finalement très réussi, puisqu’on identifie très bien les personnages et qu’ils ont ce petit truc unique. Aussi, a noter la bonne performance de la doubleuse de Mugi dont le nom m’échappe, mais surtout, de Ayako Kawasumi-sama qui double Nono, et ça, c’est très fort. Nono a une voix assez basse, un peu à la Saber, pour situer. Et je peux vous dire que quand Nono s’énerve, ça vaut le détour.

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Loin d’être un chef d’oeuvre, Hitohira arrivera néanmoins sans problème à combler un vide si vous êtes en manque de séries à regarder. Drôle, pas ennuyant du tout, rafraichissant même dans son concept, on est à mille lieues de "Laura et la passion du théatre" pour ceux qui se souviennent… Une très bonne surprise en tous cas.

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Note: cet anime est certifié sans ecchi. Aucune petite culotte n’a été maltraitée pendant la durée de cette review.

CODE-E

Parmi les nouveautés de cette saison d’été 2007, il y avait une série qui avait attiré mon attention. CODE-E. J’avais en fait flairé le bon coup: une série avec un concept rigolo qui peut être pas mal.

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CODE-E c’est donc l’histoire d’une lycéenne, une meganekko plutôt mignonne au passage, qui pourrait donner une bonne MILF dans quelques années. Ah mais je m’égare… Bref, Chinami Ebihara, puisque c’est son nom, change d’école pour la millionième fois. Ca rappelle un peu Orange Road en fait, cat Chinami a un "pouvoir" qu’elle ne maitrise pas: Chinami est en fait une vraie petite bombe IEM ambulante. Il suffit qu’elle soit stressée, apeurée, émue, ou tout autre émotion pour que son corps ne dégage des ondes electro-magnétiques. Le problème c’est que la série se passe quelques années dans le futur et le monde est truffé d’electronique. C’est d’ailleurs l’une des premières fois dans un anime que je vois une utilisation intelligente de l’electronique dans un futur proche: à l’école, les tableaux noirs sont remplacés par des écrans tactiques géants, le gymnase est équipé d’un système qui dessigne des lignes sur le sol pour changer le terrain selon le sport pratiqué, etc etc.

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Le problème donc, c’est que CHinami, dans un environnement pareil, elle détraque tout ce qui passe à côté d’elle quand elle ne se sent pas bien. Son but est alors de ne pas se faire découvrir en étant le plus discrète possible, ce uqi n’est pas très facile quand toutes ses amies ont un portable et lui demande son numéro, mais comme elle n’en utilise pas…

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Le truc, c’est que mis à part Chinami, les personnages sont tous vraiment dotés d’un design à chier. Mes sentiments envers cette série sont assez confus car on retrouve un concept qui pourrait être excellent dans les mains d’un autre studio que Studio DEEN (J’ai entendu "KyoAni par exemple" dans le fond, ça fera 25Maid Points pour toi, tu l’as mérité.) une animation a peu près correcte et une héroine assez attachante (on comprend assez facilement son problème…) s’il n’y avait pas le héros "amoureux" d’elle qui lui est vraiment complétement minable.

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Entre lui et le personnage principal de School Days (je parlerai de l’anime plus tard.) il y a vraiment de la compétition. Enfin c’est sûr, imaginez être Chinami: vous voyez un type arriver d’un pas ferme et vous dire comme ça, d’un coup "Ton corps m’intéresse." Qui ne partirai pas en courant?

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Au final, avec un OP assez troublant rappelant beaucoup celui de Read Or Die, on est en droit de se demander ce qu’on doit attendre de cette série molassonne mais aux bonnes idées gâchée par des personnages sans grand intêret et une réalisation oscillant entre le moyen et le correct.

A voir donc dans les semaines qui vont suivre…

Kaleido Star

Dans la série "Anime à la bourre" je voudrais nominer Kaleido Star.

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L’histoire, c’est celle de Sora Naegino, une jeune japonaise qui débarque aux USA pour réaliser son rêve: devenir membre du Kaleido Stage, un grand cirque très renommé. Premier problème, elle arrive à la bourre aux auditions annuelles, mais sa persévérance intéressera de près le dirigeant du cirque, Kalos, qui la mettra à l’épreuve très rapidement.

C’est ainsi qu’on suit la progression de Sora, qui au départ est loin d’être appréciée par ses collègues. Le monde du cirque est réellement impitoyâââââble. Sora va surtout faire la connaissance de Fool, l’esprit de la scène. Le fait qu’elle puisse le voir laisse entendre que Sora aurait de bonnes dispositions pour devenir la Kaleido Star…

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Techniquement, on a droit à du très bon pour un anime de 2003. Probablement un des meilleurs Gonzo depuis quelques années. C’est joli, coloré, et le budget animation n’a pas été sous-dimensionné, surtout pour les figures de cirque qui sont bien rendues. L’animation est rarement réutilisée, surtout pour un anime en 52 épisodes. Les deux saisons, séparées d’un an, forment deux histoires distinctes mais qui se suivent. Là où Gonzo n’a pas lésiné sur les moyens, c’est au niveau du doublage. Jugez plutôt: A part la doubleuse de Sora, qui fait au passage un travail surprenant pour son personnage, le reste des seiyuu ne compte pratiquement que des grosses pointures de la profession (il manque quand même Ayako Kawasumi hein, mais bon :P)

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Scénaristiquement parlant, les thèmes abordés sont assez récurrents tout au long de la série, ce qui est un peu dommage : le courage, le dépassement de soi, l’amour de la scène, la volonté de faire plaisir aux spectateurs, et j’en passe. L’intrigue quant à elle est assez vue et revue et ne surprendra qu’à de rares moments, quand Sora ne gagne pas forcément à tous les coups (mais c’est pour mieux se relever ensuite!). Autre point qui fâche un peu: il n’y a aucun méchant dans la série. Ou quand l’ombre de la méchanceté apparaît chez un personnage, vous pourrez être sûrs que d’ici la fin de la série tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Pas super crédible pour une histoire se passant dans un milieu comme celui-ci.

Non, la vraie force de Kaleido Star, ce n’est pas son scénario, mais bel et bien sa réalisation: musique, voix, animation, mise en scène, tout est amené au téléspectateur pour le faire vibrer s’il se prend un tant soit peu au jeu. Je me suis même surpris à verser quelques larmes en même temps que Sora à la fin de la saison 1, c’est vous dire. La saison 2, elle, traîne un peu par moments et est, à mon sens, moins accrocheuse, mais elle se laisse regarder. Et si le dernier épisode manque clairement d’intensité comparé à celui de la première saison, il est néanmoins bien jouissif.

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Kaleido Star est donc un anime qu’on peut se permettre de prêter à des amis pas forcément fans d’anime ou à ses parents. Sans violence, sans sexe ou ecchi, doté d’un humour simple mais efficace, cet anime vous fera passer un très agréable moment. La version testée fut la VOSTF de Déclic Images, qui a défaut de proposer un packaging digne de ce nom dans ses coffrets VOSTF, nous offre une traduction/adaptation qui tient très bien la route, comme à son habitude.

Unbalance x Unbalance

Unbalance X2 est un manwha (un manga coréen, tout comme Say Love dont j’ai parlé il n’y a pas si longtemps) sorti récemment dans nos contrées.

Alors pour la petite histoire, je venais passer un week-end en famille au Havre, quand je me rendis dans une librairie assez connue dans le coin du nom de La Gallerne (mais ça tout le monde s’en tape) et je me dis "Tiens je vais acheter quelques mangas ça m’évitera de les commander sur le net". Donc bon je me prends Genshiken tome 1 ainsi que les deux premiers de Keroro Gunso, et à un moment ne parcourant les étagères avec mes yeux pas très aptes à cette tâche, je tombe sur la tranche d’un manga plutôt coloré avec un joli minois dessus. Je sors donc le bouquin pour voir et je tombe sur ça:

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Et je l’ai acheté. Sans même regarder dedans. Oui oui, juste à la couverture. Je suis incorrigible.

Cependant, il faut parfois tenter l’aventure, et je remercie aujourd’hui mon intuition de m’avoir conduit vers Unbalance x Unbalance. J’ai une mauvaise vue, mais ça dépend pour quoi 😛

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L’histoire donc, c’est celle de Jin-ho, qui va rapporter le portefeuille et le téléphone portable à sa propriétaire après qu’elle les ait perdus. Sa propriétaire n’est autre que Hae-Young, une jeune femme au physique de rêve mais au comportement assez froid envers les hommes. On devine dés le début une déception amoureuse, mais il en sera autrement.

Le truc, c’est que Hae-Young voit tout de suite que Jin-Ho lui a piqué des sous avant de lui rendre son portefeuille en guise de récompense, et n’est pas du tout contente. Elle va se disputer avec lui et les deux se séparent rapidement avec Jin-Ho qui refuse de la payer.

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Entre temps, il entame sa dernière année de lycée et comble du malheur, sa nouvelle prof de maths et prof principale se trouve être Hae-Young, et en découvrant ça elle va lui faire vivre un enfer en classe pour récupérer ses 7000 wons. (a peu près 6€).

Calculatrice, méchante et tétue comme une mule, Hae-Young va devoir affronter Jin-Ho, tout aussi tétu et qui compte bien ne pas se laisser faire par cette nouvelle prof toute droit sortie d’un concours de top models.

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Bien sûr dans tout ça, il va y avoir la camarade de classe qui en pince pour le héros, un triangle amoureux qui se forme, et d’autres joyeusetés. Impossible pour moi de ne pas penser à Onegai Teacher (d’ailleurs, Shooting Star passe dans mon iTunes au moment où j’écris ces lignes, ça doit être un signe.) avec la relation prof-élève qui va se développer, mais au fil que l’histoire progresse, on se rend compte rapidement que Unbalance x Unbalance n’a que ce point commun avec Onegai Teacher. Loin de la SF et des loufoqueries de ce dernier, Unbalance x Unbalance brille par des personnages bien designés, surtout le personnage principal et la professeur Hae-Young, qui au début de l’histoire n’ont pour le moment aucune raison de sortir ensemble. Ca s’annonce bien tout ça.

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Le dessin également est très réussi. Bien détaillé et agréable, on se rapproche également plus d’un manga traditionnel que d’un manwha à ce niveau. Le système scolaire, les noms et la culture un tout petit peu différente sont les seuls éléments qui vous rappelleront que c’est un manga coréen.

Je pensais d’ailleurs que l’alcoolisme était propre aux personnages de Say Love, mais on dirait qu’en corée, boire comme un trou est un sport national vu comment Hae-Young s’enfile des bières.

Bref, pour moi c’est une excellente trouvaille, une histoire romantique intéressante, une relation prof-élève with a twist et un trait réussi laissent présager de bons moments de lecture pour les futurs volume. A l’heure actuelle, seul le volume 1 est disponible en France.

Mahou Shoujo Lyrical Nanoha Strikers

Avec un titre aussi long, on va tout simplement appeler la série "Strikers". Vive les raccourcis.

Pour ceux qui auraient dormi dans une cave depuis quelques années, un anime tout droit sorti d’un jeu à priori hentai nommé Triangle Heart a fait irruption en 2004 en surprenant un peu tout le monde. Mahou Shoujo Lyrical Nanoha avait été un peu vu avant sa première diffusion comme une enième série tirée de l’univers d’un jeu hentai quelconque.

Cependant, le succès fut au rendez-vous grâce à une réalisation soignée et un concept plutôt unique: la magical girl classique qu’aurait pu être Nanoha utilise ici des pouvoirs "technologiques" et non "magiques" pour parvenir à ses fins. Nanoha crie ainsi ses attaques en les lançant grâce à son bâton Raising Heart, une Intelligent Device qui parle. Les phrases énoncées pendant les combats sont toutes en anglais et rapellent un peu les combats de méchas où les héros hurlent leurs attaques pour plus d’effet. Néanmoins, cette ambiance de Magical Girl boostée par la technologie rend Mahou Shoujo Lyrical Nanoha unique en son genre. L’univers y est très développé, il suffit de lire cet article Wikipedia sur la terminologie employée tout au long de la série pour s’en convaincre.

Devant le succès de la série, une suite, Mahou Shoujo Lyrical Nanoha A’s en 13 épisodes également a fait son apparition et a suivi plus ou moins les évènements de la première saison avec de nouveaux personnages et une nouvelle intrigue.

Enfin, nous sommes maintenant en 2007, et oser dire que Nanoha Strikers, la troisième saison de la série, n’était pas attendue, ça serait être vachement gonflé.

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Nanoha Strikers nous projette dans facilement 10 ans par rapport à Nanoha et Nanoha A’s. Nanoha et Fate ont intégré le Bureau d’Administration du Temps et de l’Espace (ou un truc similaire.) et sont devenues de belles jeunes femmes. Quand je dis belles jeunes femmes c’est un peu avec la bave aux lèvres:

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Moui. Non seulement je suis fan de ce genre d’uniforme (même is ça reste bien loin derrière les uniformes de maid et de miko sur mon fétiche-o-mètre) mais en plus c’est Nanoha et Fate quoi, et ça a une certaine classe.

Dix ans plus tard, donc, et 26 épisodes pour en parler, on peut y voir Nanoha sauver une jeune fille, Subaru, d’un incendie dans un aéroport. Subaru, complètement mystifiée par la classe de Nanoha décide de devenir comme elle et de postuler comme soldat là où Nanoha et Fate bossent. Adieu les Magical Girls qui veulent sauver le monde, place à une organisation presque militaire. Au passage, le Bureau a aussi recruté Hayate la "méchante" de Nanoha A’s et ses compagnons les Velka Knights. Tout le monde il est donc beau et tout le monde il est donc gentil.

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Subaru sera accompagnée de son amie Teana, puis quelques épisodes plus tard de Erio et Caro, deux enfants avec également le souhait de rejoindre les forces armées. Les premiers épisodes d’une série de 26 épisodes sont habituellement réservés à la présentation des personnages et des lieux afin de mettre le télespectateur en confiance, ce qui rend l’action un peu lente à démarrer, après seulement l’épisode 5. Mais j’y reviendrai.

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Subaru et Teana sont donc visiblement les deux nouvelles héroines de StrikerS, sensées remplacer Nanoha et Fate (ou les assister? On ne sait pas trop). Subaru a une arme en forme de gant metallique ainsi que des patins magiques lui permettant de se déplacer au sol rapidement. Contrairement à Nanoha et Fate qui font partie des forces aériennes, Subaru et Teana sont plus terre à terre. Teana, elle, utilisera un flingue qu’elle peut charger en energie magique. Ce n’est pas un nouveau concept ça (Dragon Quest/Fly anyone?) mais ça reste sympa entre les mains d’une adolescente. Toujours.

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Ce qui est certain, c’est que le studio derrière Nanoha Strikers a parfaitement compris l’audience à laquelle il s’adressait. Il n’y a qu’à voir les séquences de transformation des personnages que l’on ne voit pour la première fois qu’a l’épisode 5 de la série…

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Ah ça choque hein? Et dire que Nanoha et Fate avaient toutes deux neuf ans dans les saisons précédentes… Ce qui m’amène à penser que les héroines d’anime grandissent toujours très bien, et les lolis d’hier deviennent les MILF de demain comme une fleur qui s’épanouit au printemps, une chenille qui se transforme en papillon, etc etc. C’est sûr, avec ce que vous venez de voir, je suis certain que vous appréciez mes analogies poétiques. Allez, pour la version complète des transformations, direction Youtube.

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Moi qui n’aimais pas trop Fate mais plutôt Nanoha dans les premières saisons (c’est mon faible pour les rousses, que voulez-vous. J’ai été marqué à vie par Asuka et Naru Narusegawa.) je suis bien obligé de reconnaître que hmmm… ahem, voilà… *sifflote*

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Pour en revenir à Strikers, même si c’est bien difficile de parler sérieusement de la série quand chaque épisode est un appel à faire des dojinshi hentai, dés l’épisode 5, on retrouve nos bons vieux combats terriblement dynamiques et bien chorégraphiés. Bien évidemment la qualité n’est pas aussi impressionnante que la première fois et avec une série de 26 épisodes cette fois-ci, on peut s’attendre à soit des épisodes résumés, soit des épisodes complètement baclés. Mais peut-être que l’avenir me prouvera le contraire.

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En attendant, Nanoha Strikers souffre d’un assez vil problème pour le moment: les indices sur l’intrigue sont distillés de façon trop évidente pour le téléspectateur avisé. Le méchant bien méchant, les héroines des saisons précédentes, normalement surpuissantes, qui sont ici limitéesa artificiellement (histoire de les débloquer au moment opportun, par exemple, à un moment critique. Par exemple hein.) ou bien encore la relative simplicité avec laquelle la section dirigée par Hayate commence à découvrir qui se cache derrière les sortes de drones envoyés pour récupérer les Reliques.

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Suis-je le seul à me demander comment ça se fait que Fate se déshabille devant Nanoha en lui demandant "Comment était ta journée" avant de la rejoindre sur le même lit? (surtout quand le lit de Hayate est assez grand pour 3 et qu’on retrouve les 3 filles le chemisier entrouvert et affalées sur les draps? Quand je vous disais que le studio connait parfaitement son audience…

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Au final, une série longue et pleine de promesses qui se profile. Avec seulement 6 épisodes, il est encore difficile de juger mais l’histoire commence à prendre son envol à son rhythme. Et puis bon, Nanoha et Fate hein, a 20 ans, ça se refuse pas.

Raki Suta!

Il y a un mois je présentais Lucky Star sur ce blog.

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Un mois plus tard, je ne suis pas déçu.

En fait, la série est légère, bourrée de références à la seconde et plein de moe attitude. Bon c’est sûr que chercher un scénario dans un 4koma est un peu utopique (et qu’on ne vienne pas me dire que Azumanga avait un scénario, par pitié.)

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Lucky Star est définitivement réservé aux otaku pure souche, à ceux pour qui l’anime avec un grand A n’a que peu de secrets. Tout y passe: références sur les h-game, sur les conventions, les dojinshi, les MMORPG, les galge, les drama… Une telle débauche de références va sembler bien indigeste à beaucoup qui ne vont pas piger toutes les blagues et l’humour, même si une partie de celui-ci n’est pas centralisé que sur ça.

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Sans compter qu’un fansite américain a déjà fait son apparition…

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Lucky Star est loin d’être la révolution que certaient attendaient (production KyoAni oblige) mais au même titre que Genshiken, c’est un produit très divertissant et qui caresse les otaku dans le sens du poil. En tous cas après 4 épisodes, je sais que j’en veux encore. GOOD JOB!

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(et puis il n’y a qu’à voir le nombre de parodies de l’opening sur Youtube… Allez, en voilà une eskellente: Motteke! Sailor Fuku! version Megaman

Romeo x Juliet

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Je vous le dis tout de suite, en entendant parler en ce début d’année d’une adaptation animée de Roméo et Juliette, au départ, je me suis dit que ça pourrait être sympa. Et puis, on m’a annoncé que c’était par GONZO. Et là c’est le drame.

GONZO, c’est Vandread, Gatekeepers, Kiddy Grade, la première saison de Full Metal Panic mais aussi plus récemment Welcome to the NHK.

Le problème, c’est que GONZO, outre ses qualités en animation et en CG 3D, est notoirement connu pour passer au mixer les scénarios qu’on leur donne pour les rendre encore moins fidèles et inférieurs aux originaux (NHK anyone?).

Donc, j’avais peur pour Shakespeare, peur qu’il se lève de sa tombe en voyant ça et mette le Japon à feu et à sang dans une quête de vengeance sans fin contre les studios d’animation. Imaginez le désastre si on avait pas Haruhi II ?

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Mais revenons-en à nos moutons pour le moment: oui, le truc masqué là c’est Juliet. Ca fait un choc hein? C’est normal, c’est GONZO.

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C’est déjà mieux…

Pour ceux qui n’ont jamais lu ou vu la pièce, pas de panique, ça ne ferait que vous troubler. L’histoire est toute simple ou presque: Dans la ville de Neo Venezi… ah non je me trompe d’anime, Neo Veronna donc, il y avait deux familles. Avait, car les Montaigu ont commencé sans Shakespeare et ont déjà massacré les Capulet dés les premières secondes de l’anime. Enfin pas tous: seules Juliet et sa servante survivent à ce destin tragique.

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Une quinzaine d’années plus tard, on retrouve Juliet, héroine masquée qui défend les opprimés des riches et des gardes qui traquent sans relâche tous ceux qui ont un lien avec feu la famille Capulet. Cependant, elle semble ignorer tout de sa situation, et joue les garçons manqués justiciers mais aussi acteurs au sein d’une pièce de théatre, avec ses cheveux rétractables (si si je vous assure.) Petit détail amusant, l’auteur de leurs pièces se trouv eêtre un certain "Willy".

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Juliet va être invitée par une amie à venir à un bal donné par les Montaigu et de fil en aiguille, va y rencontrer Romeo, le fils du tyran de la ville et assassin du père de Juliet il y a des années. Les deux vont tomber amoureux l’un de l’autre en une poignée de secondes, mais Juliet, déjà bien embarrassée d’être habillée en fille alors qu’elle se fait passer pour un garçon 95% du temps, s’enfuira.

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Voilà, il y a de quoi avoir peur, surtout avec des pégases en guise de montures. Mais en fait, le pire dans tout ça, c’est que c’est vraiment bien.

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Même s’il joue sur des classiques du genre (deux amoureux qui se donnent rendez-vous, une double personnalité, une justicière masquée, un amour impossible, etc etc), Romeo X Juliet brille par sa réalisation made in GONZO. Fidèles à leur réputation, ils ont mis le paquet en mariant CG et dessins avec un character design plutôt réussi. L’opening d’ailleurs est très joli et réussi, et laisse augurer du très bon par la suite.

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Les libertés prises par GONZO sont surprenantes mais pour une fois fort bien faites. Cela donne à Romeo X Juliet une fraîcheur qui nous fait presqu’oublier l’oeuvre originale, dont semble uniquement repris les noms des personnages et une vague ressemblance de caractère. Juliet est comme toutes les filles de son âge, amoureuse sans être nian-nian, et Romeo hésite entre Hermione, la jeune fille qu’on lui a promise, et Juliet qu’il vient de rencontrer.

C’est aussi sans compter sur d’autres évènements que je ne vous révèlerai pas bien sûr, mais qui sauront j’en suis sûr, donner du piquant au reste de la série.

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Au final, Romeo X Juliet est une excellente surprise de cette saison printanière. Joli et très prometteur, les amateurs d’aventure et de romance comme moi apprécieront.

Lucky Star

Voilà, il est arrivé. Non pas le messie, mais le premier épisode subbé (ou a peu près subbé diront certains) de Lucky Star, la dernière production de Kyoto Animation. Pour ceux qui ont du mal à suivre dans le fond, on doit à Kyoto Animation des perles ces dernières années, aussi bien au niveau de la mise en scène que de la qualité de l’animation, à quelques grands animes comme La mélancolie de Haruhi Suzumiya, AIR, Kanon 2006, ou encore Full Metal Panic Fumoffu et The Second Raid.

On va commencer par assomer tout le monde: l’opening. Attention ça rivalise avec Hare Hare Yukai, mais je n’en attendais pas moins de KyoAni.

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Lucky Star est donc l’adaptation en animé d’un 4koma. Pour les incultes, le 4koma est ce petit manga avec des histoires en 4 cases. Oui, vous pensez tout de suite à Azumanga Daioh, c’est exactement ça.

Il n’y a donc pas vraiment d’histoire, pas de fil rouge, mais on se concentre sur les personnages. L’héroine surtout, Izumi, est en fait fan d’anime et de jeux vidéos. Un exemple?

  • Oh Izumi, tu as vu que la saison de baseball pro allait commencer à la télé?
  • Ouais, j’ai vu…
  • Tu es plutôt bonne en sports, tu dois aimer regarder ça aussi non?
  • Non, ça décale tous mes animes, sans parler des pubs qui sautent et qui sont même parfois simplement annulés…!

Il y a donc pas mal de petites histoires balancées en vrac et on saute du coq à l’âne assez rapidement.

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La moitié du premier épisode consiste en fait à regarder les quatres copines expliquer comment elles magent tel ou tel aliment. C’est pas vraiment drôle en soi, mais la discussion et les gestes sont assez démonstratifs pour voir qu’il y a plein de façons de manger un oeuf sur le plat 😛

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Mikuru était le moé-blob de Haruhi. Ici, c’est Miyuki, qui combine les longs cheveux, les bas et les lunettes rondes. Cette grande meganekko fait un peu penser à Yomi de Azumanga dans le sens où elle garde à peu près tout le monde sain d’esprit.

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Il est bien difficile de juger un anime sur un premier épisode, surtout un anime aussi décousu. La qualité de l’animation est excellente pour quelque chose adapté d’un 4koma, l’opening est addictif (il y a déjà une parodie, mais tout comme pour Azumanga Daioh, les premiers épisodes étaient relativement chiants sans connaître les personnages. Un deuxième visionnage était nécessaire après avoir vu la série, et je pense que ça va être le cas ici, même si les références otaku font tout de suite sourire…

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Rien que l’ending temporaire est osé: un plan sur une porte de box karaoké, avec les filles qui s’y mettent et Izumi qui chante l’opening d’un sentai super vieux.

En clair, j’attends de voir la suite mais j’ai de bons espoirs en cette série qui saura nous divertir comme Azumanga l’a fait.

L’opening en tous cas, il va être difficile à se sortir de la tête, et il est super super chaud à chanter!

REC – Le Manga

REC fait partie de ces séries, au même titre que La Mélancolie de Haruhi Suzumiya qui ont déclenché une fougueuse passion chez moi l’an dernier.

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Il faut dire aussi que la série touche un monde que j’apprécie tout particulièrement. C’est peut-être être un fanboy de base, mais j’ai toujours adoré le travail fait par les doubleurs et doubleuses d’anime japonais, qui arrivent à transporter les sentiments et les émotions de leurs personnages avec une très bonne conviction, ce qui fait que bien souvent, la voix retenue pour un personnage joue beaucoup sur sa personnalité et son charisme auprès des téléspectateurs. Que ce soit les hommes ou les femmes, un doubleur est vraiment bon lorsqu’il arrive à changer sa voix selon le personnage joué et la situation. Le panthéon est bien évidemment réservé à Megumi Hayashibara sans conteste la plus connue et appréciée pour son inégalable performance sur Lina Inverse ou Rei Ayanami, qu’on se le dise. Et ce n’est un secret pour personne si je suis un fanboy inconditionnel de Ayako Kawasumi , avec sa voix capable d’être la douce Mahoro, de s’énerver, ou de faire la froide Saber…

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Mais revenons à nos moutons. REC est donc sorti en anime l’an dernier, et après avoir décortiqué cette série pour le moins surprenante en 9 épisodes de 12 minutes chaque (pour faire court, c’est court.) on ressort avec un grand sourire béat à cause d’une histoire à la fois adulte et mignonne.

Rapide rappel des faits: Fumihiko Matsumaru attend une femme mais celle-ci lui pose un lapin. Despeséré il décide de jeter les tickets de cinéma qu’il avait, mais une jeune fille l’arrête. Elle décide de s’incruster et d’aller voir ce film avec lui. Film étranger où bizarrement elle récite à haute voix toutes les lignes de dialogue. Passé cette séance de ciné un peu étrange pour Fumihiko, ils mangent ensemble de façon fort amicale et la jeune fille révèle qu’elle est apprentie doubleuse. En faisant route ensemble ils vont s’apercevoir qu’ils vivent dans le même voisinage et se souhaitent bonne nuit.

Seulement voilà, Matsumaru cauchemarde cette nuit-là et est reveillé par le bruit des sirènes dehors. Un incendie a eu lieu, et une fois dehors pour aller voir ce qu’il se passe, il trouve la jeune fille de tout à l’heure et décide de l’héberger en voyant que sa maison a brûlé. La jeune fille est bien desespérée et se met à pleurer avant de s’endormir. Fumihiko tente de la consoler du mieux qu’il peut, et de fil en aiguille, il se retrouvent tous deux sur le lit. Ce n’est qu’à ce moment que la jeune fille se présente comme étant Aka Onda, juste avant qu’ils ne fassent l’amour.

Voilà en substance le récit du premier épisode qui donne tout de suite le ton à la série. Mais je ne suis pas là pour parler de la série animée, mais du manga, qui compte déjà quelques volumes (5-6 à ma connaissance)

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Le manga est à l’image de la série: propre et agréable à parcourir. Le style relativement kawaii d’Aka arrive même à masquer les moments un peu plus hot, entre le ecchi et le hentai. Inutile de dire que le manga est reservé a un public averti.

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Le premier volume retrace globalement ce qu’on a pu voir dans la série, mais c’est après que les choses se corsent. Aka devient réellement populaire et doit garder coûte que coûte sa relation secrète avec Fumihiko. Des gens seront là pour l’aider, comme ses amies doubleuses ou son manager, mais d’autres seront là pour mettre des bâtons dans les roues de ce couple somme toute banal mais ô combien mignon.

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Contrairement à de nombreuses séries de ce genre vues sous un seul angle, REC propose une vision à la fois centrée sur Aka et sur Fumihiko, sans jamais prendre l’un ou l’autre comme héros ou héroine de l’histoire. C’est le couple le héros, pas l’un ou l’autre des personnages. Bien sûr on a tendance à suivre Aka, mais l’un des arcs de l’histoire traîte justement d’un départ d’Aka de un mois pendant lequel Fumihiko va se sentir très mal à l’aise sans elle auprès de lui.

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Au lieu de proposer des chapitres "stand-alone", l’histoire est décomposée en plusieurs arcs de plusieurs chapitres chacun, ce qui permet de vivre des histoires plus longues et d’éviter de sauter du coq à l’âne à chaque changement.

L’une des choses qui me plaît, c’est que la série arrive à être drôle et amusante sans donner dans la loufoquerie et le fantastique souvent retrouvé dans des tas d’histoires d’amour (qui a dit syndrôme Ken Akamatsu?). C’est une histoire d’amour contemporaine que l’on vit: aucun pouvoir magique, pas de science-fiction, non, rien de tout cela.

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Sans conteste un très bon manga seinen, REC reste donc l’un de mes coups de coeur. C’est frais, c’est bien écrit, c’est agréable à lire et à regarder, Aka est un personnage à la fois adulte et innocente, et Fumihiko avant d’être amoureux d’Aka, reste avant tout… un homme. J’ai hâte de voir cette série arriver aux Etats-Unis ou en France pour en acheter les mangas. Pour les plus pressés comme moi, le manga est traduit chez XLG en anglais.

Un p’tit wallpaper pour la route.

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Say Love

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Say Love fait partie de tous ces mangas qui déferlent sur notre pays radieux. Des mangas qui n’ont peut-être aucun public mais que les éditeurs sortent quand même, en misant parfois gros.

Say Love, c’est un manga dessiné par des cooréens. C’est un peu bizarre au début surtout pour les visages, mais un peu à la manière d’un manga français(tm), ça reste parfaitement lisible et intéressant à lire.

Say Love, c’est l’histoire d’un lycéen qui subit une déception amoureuse : sa copine le jette car maintenant elle est étudiante et elle n’a pas le temps de jouer avec un lycéen. Sympa pour lui, car même si Chae-Wong (j’ai toujours peur d’écorcher tous leurs noms, manque d’habitude) est encore un peu gamin dans sa tête, il n’en est pas moins un bon garçon dans le fond. Toujours est-il que pour lui remonter le moral, ses potes lui proposent une rencontre à l’aveugle avec d’autres filles qui sont étudiantes aussi. Passé les deux thons (comme elles sont si bien appelées par les deux amis du héros) du lot, la troisième fille se révèle très mignonne quoi qu’un peu timide. La soirée se passe sans encombres jusqu’à ce que les jeunes gens présents décident de vider quelques bouteilles. Et là c’est le drame. Chae-Wong se réveille le lendemain dans un hotel, avec Seulgi, la jeune fille en question, à ses côtés.

Les deux jeunes sont pour le moins embarassées et n’osent rien dire, et préfère faire comme si de rien n’était. Ils ne s’échangent rien et se séparent.

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Ca aurait pu être une histoire sans lendemain si Seulgi n’était pas tombée enceinte ce soir là.

Voilà pour l’intrigue. Il y aura quelques rebondissements, et quelques scènes très touchantes avec un Chae-Wong qui essaye tant bien que mal d’appréhender la situation. Etre lycéen et encore un peu gamin va être gravement handicappant pour affronter la dure réalité d’être un parent. Alternant les passages assez sérieux et les passages en pure SD un peu exaggérés parfois, le manga garde un rhythme plutôt bon durant les 5 premiers tomes qui sont disponibles àce jour. Aucun chapitre n’est là pour le remplissage, le tout est savamment dosé et chaque tome se termine par un cliffhanger des plus rageants quand on a pas le volume suivant.

Passé outre le dessin un peu étrange au premier abord, on découvre donc une histoire plutôt sentimentale de très bonne facture, qui m’a beaucoup rappelé un certain Child Of Love, en moins gnan-gnan, pour les plus vieux d’entre vous qui s’en souviennent. 🙂

Le cauchemar des oreilles

RAPPEL: Je suis en quête de commentaires sur un grand projet divin

Il y a de cela quelques années, on me faisait découvrir un opening de Card Captor Sakura chanté en français. Outre le choc pour mes oreilles d’entendre une chanson de Maaya Sakamoto ruinée de la sorte, j’étais loin de me douter qu’un jour je verrais cette tendance se généraliser. Après tout, Sakura étant un anime relativement grand public, il était inévitable sinon prévisible qu’une telle chose se produirait.

C’était sans compter sur Déclic Images qui a défaut de faire le con avec les licences dépense son argent dans des dizaines de versions de coffrets que les gens ne veulent pas, dans des openings refaits en français que les gens ne veulent pas non plus.

Je vais vous achever tout de suite.

Full Metal Panic Opening

Full Metal Panic Fumoffu? Opening

DN Angel Opening

DN Angel Ending

Kiddy Grade Opening

X TV Opening

X TV Ending

Scrapped Princess Opening

Slayers Opening

Slayers Ending

Silent Moebius Opening

Silent Moebius Ending

Hikaru no Go Opening

Hikaru no Go Ending

Chrno Crusade Opening

Chrno Crusade Ending

Quand je vois ces versions refaites d’openings pourtant très bons à l’origine, je me demande quand même ce qui peut bien passer par la tête des dirigeants de DI ayant commandé ça: Les paroles dans 90% des openings sus-cités parlent d’amour, d’amitié, de futur, d’espoir, de bons sentiments tellement dégoulinants de sucre que ça en est écoeurant. Bien évidemment vous allez me dire que les paroels des openings japonais sont parfois tout aussi niais, mais quand même, il faut pas trop déconner, surtout quand les paroles ne collent plus du tout avec les originales de la chanson. C’est à se demander si on est pas revenu 20 ans en arrière en France quand les openings d’anime, quand ils étaient diffusés avant la série en question, étaient tout aussi niais si ce n’est plus.

Enfin là on est en 2007 et certaines de ces séries sont loin d’être destinées aux enfants (FMP pour commencer.)

Et puis bon, je ne sais pas si vous aviez remarqué mais mis à part l’interprête qui fait son boulot plutôt correctement avec les paroles qu’on lui donne, on a l’impression qu’ils ont refait tous les instruments avec un synthétiseur Bontampi. Qu’est-ce qui les empêchait d’utiliser les versions instrumentales qu’on trouve sur tous les CD Single d’openings d’anime?

Au final, qu’est-ce qui les empêchait de ne rien faire? De laisser les openings jap, comme font tous les éditeurs US depuis des lustres? Même Kaze ou Dynamic qui doublent pourtant tout ce qu’ils ont sous la main ne font pas autant de zèle.

Quelle sera leur prochaine victime étape? Changer les noms des persos pour faire plus français?

Je vous le demande…

Blood Alone

Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler d’un manga que j’ai découvert ce week-end en faisant une sortie geek avec Morgan.

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Sous ce nom peu évocateur se cache un manga assez surprenant. C’est l’histoire d’un écrivain un peu fauché, Kuroe, qui héberge chez lui une petite vampire, Misaki. Ces deux compères vont tenter d’enquêter sur un autre vampire qui a tué le père de Misaki et la soeur de Kuroe. Tout un programme, pour une histoire chargée de paranormal et de meurtres étranges.

Misaki, étant vampire, craint bien évidemment le jour, mais elle ne s’est jamais rabaissée à mordre ou à utiliser ses pouvoirs sur son protecteur humain, Kuroe, dont elle est en fait amoureuse en secret. Cela donne une relation assez amusante entre les deux protagonistes qui se protégent mutuellement. C’est tout à fait le genre de situation amoureuse un peu confuse que j’affectionne particulièrement. Qui plus est, Misaki est assez craquante et d’une naïveté presque touchante, ce qui n’arrange rien.

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Du côté du dessin, on a quelque chose d’assez joli, des designs agréables à l’oeil, et une attention toute particulière portée aux décors. Cette ambiance crayonnée mais détaillée fait très légerement BD, mais le design des personnages clair, net et précis nous rappellera que nous sommes bien dans un manga. Je n’ai pas vraiment de screens plus gros, vous ne m’en tiendrez pas rigueur, j’en suis sûr.

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Ce qui est cependant sûr c’est que je vais m’empresser d’acheter les volumes 2 et 3. Le premier m’a donné envie de lire la suite, ne serait-ce que pour l’évolution du couple Kuroe/Misaki qui promet bien des surprises. Misaki a l’air d’une frèle jeune fille comme ça, mais c’est une loli vampire en puissance, fais attention Kuroe! 🙂