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Code Geass – Lelouch of the Rebellion

Ca faisait un moment que j’avais décidé de faire un petit article dessus. Ma lenteur a fait que FFenril m’a devancé, mais qu’importe…

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Code Geass est donc le dernier anime phare de Sunrise. Sunrise qui rappelons-le nous a pondu jusqi’ici des séries longues à souhait avec un semblant de scénario qui se suit d’épisode en épisode. Quand je dis semblant de scénario, c’est bien parce que depuis Gundam SEED il y a eu quelques menu dérapages. On tâchera de sortir Mai Otome et Gundam SEED Destiny de nos cerveaux encore traumatisés par tant de connerie, pour se concentrer sur le présent.

Cette fois, ils ont fait appel à CLAMP, et ça se voit tout de suite. CLAMP pour les ignares au fond qui se nourissent de Naruto et de Bleach, nous ont pondu des histoires plutôt sympa il y a quelques temps. Un peu difficiles à suivre pour certaines, mais je garde un excellent souvenir de Tokyo Babylon par exemple ou de Magic Knight Rayearth. Enfin passons.

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L’histoire de Code Geass se situe dans un futur avec des mechas (là on sent la touche Sunrise). Un empire, Britannia (apparement US + Royaume Uni) s’est mis à envahir le monde entier et surtout le Japon. Le Japon est donc colonisé rapidement et ses habitants un peu réduits à l’état de colonisés. Appelés les Elevens, ces derniers n’apprécient pas trop l’occupation, et certains vont organiser une résistance bien évidemment.

Le héros de cette histoire, c’est Lelouch. Lelouch, avec son nom d’acteur va hériter d’un pouvoir exceptionnel donné via un contrat qu’il passera avec une étrange jeune fille nommée C.C. (prononcé Chizu?). Ce pouvoir, c’est le regard Haruhiesque. Un regard qui une fois en contact avec les yeux de sa cible, leur fera faire ce qui est ordonné. C’est ainsi qu’il se débarrassera d’une patrouille de soldats armés en leur "ordonnant" grâce à son regard Haruhiesque de se suicider.

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Intelligent, calculateur, on ne peut pas reprocher à Lelouch d’être un héros pour le moins original. Comparé aux autres personnages pour le moins classiques de la série, Lelouch et C.C. font bande à part. C’est assez rare que j’accroche beaucoup à un personnage masculin dans une série, mais Lelouch (appelé Lulu par ses camarades) dégage un très fort charisme à l’écran, surtout lorsqu’il commande un batallion de terroristes contre une armée ennemie.

Lelouch est pourtant techniquement un lycéen tout ce qu’il y a de plus normal dans un lycée Britanien (on va dire ça comme ça). Mais que fait-il à vouloir diriger des terroristes Elevens? Vous le saurez en regardant la série bien sûr.

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Les autres personnages ne sont pas en reste, et quelques détails feront sourire, comme cette propagande éhontée pour Pizza Hut à presque tous les épisodes… 🙂

Ce qui est surtout impressionnant c’est comment Lelouch utilise son regard Haruhiesque conféré par C.C. pour parvenir à ses fins, et comment, en grand tacticien et stratége, il arrive à se sortir d’une mauvaise situation. On le verra douter et réfléchir rapidement à maintes reprises, et c’est assez sympathique à suivre.

Somme toute, l’histoire se suit comme n’importe quel Sunrise. Il y a rarement de temps mort, les mélodrames se déroulent sans arrêt. La série en est à plus de la moitié (si on estime qu’elle fera 26 épisodes en tout, mais avec Sunrise j’ai des doutes) et la qualité du tout est plutôt bonne.

J’en ai volontairement peu dit sur le scénario touffu et les nombreux personnages, mais c’est pour ne pas gâcher la surprise. Si vous avez aimé Gundam SEED, il y a des chances que Code Geass vous plaise aussi.

Ah, on me souffle dans mon oreillette que le pouvoir de Lelouch serait le Geass et non le Regard Haruhiesque? Mince alors, j’aurais pourtant juré que…

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La Corda d’Oro ~Primo Passo~

La corda d’Oro, c’est un peu mon petit péché mignon à moi. Le genre de séries qui devrait ne pas me plaire mais qui en fait se débrouille plutôt bien.

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Inutile de se voilà la face, vous l’aurez parfaitement compris en voyant ce screen, La Corda d’Oro, ("La corde d’or", en italien) est un harem inversé. On suit les aventures de Kahoko, au milieu d’une foulle de beaux garçons. L’anime est tiré d’un jeu pour PS2 et PSP sorti par Koei il y a quelques années.

Pour la petite histoire, Kahoko est en seconde année dans une école un peu spéciale. A l’école Seiou, il y a deux types d’élèves, ceux qui sont versés dans les arts musicaux et ceux qui ne le sont pas. L’école ayant été entièrement ‘music only’ et s’étant récemment ouverte une aile pour les étudiants normaux, les étudiants en musique voient un peu les normaux de haut, mais bon…

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Bref, Kahoko rencontre un jour une petite fée, qui est surprise du fait que Kahoko puisse la voir. Cela ne peut signifier qu’une chose: que Kahoko, malgré qu’elle soit une étudiante normale ici, possède des aptitudes pour la musique qu’il va falloir réveiller! La fée lui offre alors un violon magique qu’elle devra apprivoiser, vu que la fée lui demande alors de participer à la "selection" musicale, une sorte de concours intra-scolaire où chaque étudiant avec son instrument préférer, doit interpréter une musique de son choix sur un thème donné.

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Là où c’est fun, c’est que Kahoko va rencontrer de nombreux personnages. Evidemment une étudiante normale qui participe à la Selection ça fait un peu scandale, et elle se sent toute petite au sein des étudiants en musique (plein de garçons et une autre fille). Le truc du harem inversé c’est que les garçons vont s’intéresser petit à petit à cette "outsider" qui va faire des progrès au fur et à mesure avec son violon magique. Bien sûr, elle va rencontrer des tas de problèmes.

Comparé à un harem classique, Kahoko commence mal car tous ses camarades sont des concurrents dans ce concours musical, et elle va devoir se faire accepter.

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Le truc, c’est que Kahoko est en fait un personnage plutôt sympa pour une héroine. Ni trop nunuche, ni tro énergique, elle semble normale sans être ennuyante.

Le design des personnages est assez réussi: normal pour un anime tiré d’un dating sim vous me direz… Bien sûr on retrouve tous les stéréotypes du genre: le garçon ténébreux et hautain, le type tout endormi et shota, le mec tout le temps joyeux et optimiste, on se croirait presque dans un Ouran 2.

Disposant d’une bonne musique, d’un dessin agréable et très soigné, d’une animation correcte, d’un design sympa et d’une histoire originale tout en suivant des chemins classiques en la matière de harem game.

C’est comme Otoboku en fait, encore un coup dur contre ma masculinité. 😛

Phoenix Wright – L’As des Avocats

Avec ce superbe titre à la con, j’espère avoir capté toute votre attention.

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Voilà, on va encore dire que je suis en retard, à la bourre, tout ça, mais il n’empêche que j’ai enfin acheté une DS et que j’ai pu dévorer avec délectation Phoenix Wright : Ace Attorney et sa suite, elle pas encore sortie par contre sur le sol européen, Justice For All

Si on devait résumer PW ça serait "un jeu d’avocat". Mais la réalité est en fait bien plus simple. PW n’est rien d’autre qu’une aventure textuelle oldschool à la manière des date games et ero games qu’on trouve partout au Japon. Sauf que là il est signé Capcom, qui nous avait pourtant un peu plus habitués à des séries d’action comme Resident Evil ou Street Fighter pour ne citer qu’eux.

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Votre interaction dans le jeu sera donc limitée à suivre l’histoire, à épuiser une par une les options de conversation avec les autres personnages, à scruter tous les décors pour trouver des indices, à présenter les objets aux bons personnages au bon moment, à faire du voyage entre les différents écrans, etc etc. Ca c’était la phase d’exploration, clairement la moins palpitante du jeu, mais nécessaire à la suite des opérations, le passage au tribunal.

Là, il vous faudra juste suivre l’aventure de nouveau tout en tentant de démonter les dires des témoins (Vérité vraie de Phoenix Wright: le témoin ment. Toujours.) et de leur balancer les bonnes preuves aux bons moments pour le coup de grâce. Parfois, pour changer, le juge vous demandera ce que vous pensez de ceci ou cela, si vous voulez poursuivre ou pas, quelle partie d’une photo vous semble suspecte, etc. Bien sûr si vous vous trompez vous serez pénalisé, et au bout d’un moment, cela entrainera l’exaspération du juge qui vous sanctionnera d’un verdict "Coupable" retentissant et vous obligeant à reprendre à votre dernière sauvegarde.

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Mais assez parlé technique, parlons un peu de ce qui fait clairement la force de Phoenix Wright (car au niveau gameplay et technique, on repassera), l’histoire et les personnages.

Sacrément bien écrit et bourré d’humour qui vous fera sourire voire rire, ce jeu est une véritable bombe pour tout amateur de scénarios tordus et improbables, d’humour à la japonaise, de dessins jolis et de personnages attachants. Qui plus est, le jeu a bénéficié d’une localisation française d’excellente facture, avec textes, pancartes et parfois même noms des personnages adaptés à notre langue. L’humour est ainsi conservé et le jeu complètement abordable par n’importe quel possesseur de DS petit ou grand. Bien sûr tout n’a pas pu être adapté et les férus de tribunaux français auront les cheveux dressés sur leur tête en voyant des "votre honneur" un peu partout ou la façon un peu abradacabrantesque de certaines dépositions de témoins…

L’histoire, parlons-en: vous êtes donc Phoenix Wright, jeune avocat de la défense qui commence et doit faire ses preuves. Sa première affaire sera de tirer l’un de ses amis, Paul Défès d’une accusation de meurtre, qu’il n’a de toute évidence pas commis. La première affaire fait plutôt office de tutorial afin de bien se mettre dans le bain. Le joueur y est accompagné et voit ce qu’on attend de lui dans le jeu sans être materné par des centaines d’explications. Comme dans tous les jeux japonais bien foutus, RPG ou non, le joueur découvre tous les mécanismes du jeu petit à petit sans se farcir 15 pages de tutorial, et à son rhythme.

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Mais avant que vous n’ayez le temps de dire ouf, vous vous retrouverez pris dans le feu de l’action, cr de l’action visiblement au tribunal y’en a. Phoenix est à fond dedans, et lorsqu’il a quelque chose à dire, il crie vivement un "Objection!" ou "Un instant!" fort retentissant pour clouer le bec au témoin ou à l’avocat de l’accusation en face. Les sons, la musique, les quelques voix du jeu sont tout autant d’éléments qui font de Phoenix Wright un jeu d’aventure palpitant à suivre lors des procès et un peu barbant lors de la recherche de preuves et d’indices (ce que j’appelle la phase d’exploration.)

Phoenix n’est néanmoins pas seul et sera accompagné de Mia et Maya Fey. La première est sa chef, la deuxième la petite soeur de la chef, et ensemble ils devront résoudre de nombreuses énigmes et procès pour obtenir un verdict ‘non coupable’, but du jeu dans chaque affaire.

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Le jeu est d’abord sorti sur GBA au Japon (Gyakuten Saiban, le nom original de la série) puis a été adapté sur DS en 2005. Traduit en anglais en 2006, le succès fut quand même au rendez-vous malgré le genre, qui finalement est plutôt bien adapté au support de la DS. La première version DS contient en plus une affaire inédite utilisant un peu plus les capacités tactiles de la DS (utilisation du micro pour souffler sur les empreintes digitales, du stylet, rotation en 3D des preuves…)

Chaque affaire est relativement longue et il faudra quand même un bon moment pour terminer chaque affaire (5 affaires dans le premier volet sur DS, 4 dans le second…) avec chaque fois de nouveaux personnages hauts en couleur et pas mal de mystère. Chaque affaire commence en effet avec un meurtre où tout semblera accabler votre client…

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Toujours est-il que malgré ses défauts inhérents au genre, Phoenix Wright reste un jeu d’aventure palpitant sur DS, de quoi passer tranquillement un moment de solitude ou avant de s’endormir le soir, comme on dégusterait un bon roman tranquille un soir. Bien écrit, charmant, accessible, PW est un hit assuré si vous avez un cadeau à faire sur DS. 🙂

Je suis tombé amoureuse d’une jeune fille — Fin

A l’aube du douzième et dernier épisode de Otome wa boku ni koishiteru que j’attends d’un certain pied ferme (pour ne pas dire un pied ferme certain), je me devais de crier ma rage, mon désespoir face à ce grâve dilemme dans ma vie.

Je souffre, oui je souffre. "Que quelqu’un m’achève, pas moyen qu’il y a un pénis là-dessus, je ne l’accepterai pas. Jamais. Jusqu’au bout." comme dit si bien Jason de Anime on my Mind mon idole en matière de blogging. Otoboku va toucher à sa fin et il y a encore tellement de choses à faire, tellement de personnages qui n’ont pas eu le temps d’image mérité. Bref, la série aurait pu se pavaner sur 26 épisodes que j’en aurais encore redemandé. C’est assez rare pour une adaptation de jeu hentai, que d’habitude j’aime mais sans plus (La grande exception jusqu’à maintenant fut Kimi ga nozomu eien. Crescent Love restera relativement médiocre dans son scénario et sa qualité, et n’est sauvé des âbimes AxelT-esques que par Feena-sama.)

Pareil, je n’ai pas pu supporter Maria-sama ga miteru ou Strawberry Panic plus de quelques épisodes. Dommage me diront certains, mais toujours est-il que ces séries se prenaient définitivement trop au sérieux à mon goût. J’aime la romance, mais la romance sans comédie est d’un soporifique à faire peur.

Non, là, on a eu droit à du léger, du super léger même. Rafraichissant sans être absurde, la vie de tous les jours de l’école catholique de Otoboku nous a montré les péripéties de Mizuho. Admiré, puis déclaré unanimement Onee-sama par le corps étudiant, ce mec cette fille est quand même fortiche. Douée en études et en sports, Mizuho a montré avec ironie qu’un garçon était le plus féminin de toutes ces demoiselles de riches familles.

Bon, à partir de là, ça spoile…

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Ai-ren

ai-en_couv1.jpg Etant à cours de lecture durant ces vacances, je suis tombé sur un hype rodant autour d’un manga appelé Ai-ren. Je connaissais déja les illustrations et n’étais pas franchement attiré par le style… énorme erreur !

Avec la couverture montrant Ai en culotte courte et les cheveux coiffés au bol beaucoup pourraient penser à un manga Loli, je répond NON, NON et NON !

Pour avoir eu entre les mains du vrai matériel loli je puis dire que les impressions sont trompeuses, Ai-ren est une histoire adulte, avec un scénario dur comme un glacier. Il se trouve bien un certain nombre de passages Ecchi, mais rien d’indigeste ni de voyeur, le propos n’est ici que la pureté de la relation Ikuru-Ai, nullement une débauche de luxure. Pour donner une idée, le seul manga du même type qui me vient à l’esprit est Saishuu Heiki Kanojo.

?le monde de Ai-ren est complexe et situé dans le futur. Les conflits entre nations ont pris une importance jamais connue, dans ce climat électrique l’arrivée d’un peuple alien dénommé "Hito" a déclenché la plus vaste offensive entre les nations favorables à ces nouveaux venus et les autres.

Le résultant est un monde à la Yokohama Kadashi Kikou, avec des villes presque toutes submergées, un monde sur le déclin, des terriens survivants aguards et ce peuple alien que l’on n’ose désormais à peine contacter.

nagi_sensei.jpg Seul survivant d’une colonie réduite à néant au cours des grands conflits, Ikuru n’en a que faire de ce monde, la majeure partie de son corps ayant été détruite lors du désastre, il n’a vécu que grâce à de massives transplantations, mais ces opérations qui lui ont permis de vivre le tuent aussi peu à peu. Sa mort proche malgré son âge et son corps rebelle l’ont enfermé dans un mutisme profond où tout l’indiffère.

Nagi Sensei, une Sixes (humains poussés à la perfection par génie génétique), devenue son tuteur va pratiquement l’élever, lui apprendre à combattre la fatalité et sortir de son mutisme.

eveil.jpg Etant seul sans famille et sentant son heure proche, il décide de recourir à une procédure réservée aux personnes seules n’en ayant plus pour longtemps sur ce monde, être accompagné d’une Ai-Ren, son jeune âge faisant de lui un cas à part. les Ai-Ren sont des humains de synthèse, connu à la base sous la dénomination AGH-RMS (Artificial Genes Human Regenerated for Mental Support) et utilisés comme bombe vivante lors des grands conflits, ils furent récupérés encore en congélation et leur psyché modifiée à leur réveil pour ne plus avoir ces penchants meurtriers.

Les formalités acceptées, Ikuru fait réveiller une Ai-Ren qui doit devenir la présence qui l’accompagnera jusqu’à la fin de ses jours. A peine réveillée, elle ne parle pas mais prononce quelques syllabes dont "A-i" et Ikuru décide de l’appeler Ai. Ai progresse vite et est en quelques jours totalement éveillée et commence sa vie à deux avec Ikuru. Mais très vite au grand damne de sa Sensei qui l’a pourtant mis en garde, Ikuru développe plus de sentiments qu’il le devrait pour Ai. La vie restante à Ikuru est courte et celui-ci voit déjà la mort dans ses rêves et parfois même éveillé. Mais celle d’un Ai-Ren est également courte, 10 mois tout au plus, lequel survivra à l’autre ?

ikuru_et_un_AGH-RMS.jpg S’engage alors une danse infernale d’amour, de secrets, de peur et de mort entre les deux condamnés alors que les événements dans le monde ne se calment pas et que la vraie nature des aliens se dévoile.

click.jpg Ce qui choque c’est ce climat oppressant. Malgré le développement de la relation de Ai et Ikuru, on sent omniprésente la mort qui rode pour les deux personnages condamnés de par leur condition, pour les personnages secondaires à la merci une attaque soudaine d’une nation hostile qui n’a pas abandonné les armes et tente encore de combattre, et du peuple alien dont les intentions floues ont fait supposer l’éradication de la terre de leur main.

Pour conclure, une lecture à ne certes pas mettre entre toutes les main (l’éditeur est Jet Comics, un label spécialisé dans le manga "adulte") mais qui a de quoi vous en mettre plein la tête et vous secouer pour un instant aussi bref que l’existance éphémère de ceux que ce manga nous narre.

Suggestion : à lire tout en écoutant "Us and Them" des Pink Floyds sur l’album Dark Side of the Moon.

PS: je suis tombé sur des traductions venant dans un premier temps d’une édition coréenne puis ensuite japonaise, je me méfie donc de la qualité car j’ai trouvé des passages quelque peu incongrus,soyez vigilants.

EDIT: Pour avoir eu en main un original du 1er volume je peux désormais confirmer que des passages, aussi bien dessin que traduction, ont été remaniés.

Moe-Modes

MAJ 20/12/06: Ajout du chibi-mode, des lunettes, et des particules stupides.

C’est l’article sur le zettai ryouiki de DarkMirage qui m’a donné l’idée de ce billet qui va se vouloir le plus exhaustif possible. Néanmoins je sens que je n’y arriverai aps sans votre aide, donc si vous avez des idées, n’hésitez pas à le signaler dans les commentaires.

L’idée de ce billet n’est pas de vous expliquer le Moe, loin de moi cette idée présomptueuse, mais de voir, ensemble, à quoi on peut reconnaître le moe. C’est ce qu’on appelle les Moe Modes.

Moe est un terme difficile à décrire mais facile à reconnaître. Ceux qui ont vu Densha Otoko se souviendront très certainement de l’utilisation un peu abusive du terme qui en était faite. On va résumer très succintement et dire que ce qui est moe est mignon et pousse à l’adoration, voire le fétichisme dans certains cas extrèmes.

Mais qu’est-ce qui rend un personnage moe dans une série? Généralement de sexe féminin, les perssonnages moe peuvent avoir un ou plusieurs moe modes. Ces derniers sont divisés en deux catégories distinctes: l’apparence et le comportement.

L’apparence

Je suis certain que plein de moe modes vous viennent déjà à l’esprit… On va commencer fort.

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Meido

Si vous venez ici souvent, vous savez forcément ce qu’est une Meido, ou en bon anglais, une Maid. Qu’est-ce qui fait qu’une Maid est moe? Ca tient en deux mots: son costume. Le serre-tête en dentelles, la robe longue (ou pas), les bas (ou pas), tout doit donner une apparence mignonne et adorable, et c’est ça tout le charme de ce moe mode. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter mon billet sur Les 5 Lois de la Parfaite Petite Maid. Je vais quand même pas tout redire ici.

Miko

Les Mikos, parfois abordées ici, sont pour la plupart qualifiables de moe. Pourquoi? Ca doit être cette innocence et cette dévotion à la religion qui font d’elles des saintes nitouches qui irradient leur entourage de leur innocence. Elles forcent le respect, quoi. Et puis, ça a l’air plutôt facile à enlever… 🙂

Nekomimi

Difficile d’aborder le moe sans parler du moe mode du Nekomimi, qui consiste bien souvent à faire du cosplay en ajoutant des oreilles de chat, voir une queue de chat, à un personnage féminin. Effet moe garanti à 200%. Pourquoi le chat et pas un autre animal? Parce que le chat a cette réputation, à défaut d’être fidèle, d’être très mignon et câlin. Transposez ça sur une fille déjà mignonne pour commencer, et ça donne un résultat détonnant. Et puis un chat, ça aime lécher, pétrir, se blottir, tout ça. C’est bon, vous avez compris? +20 de bonus pour les neko-girls pure souche qui en plus font "nyaow" quand on leur parle ou rajoutent "nyan" à la fin de leurs phrases.

Rubans

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Une photo vaut toujours mieux qu’un long discours. Les rubans, ce n’est pas uniquement rigolo sur les papiers cadeaux.

Goth-loli

Ah les goth-loli, un moe mode que j’aurais dû mal à expliquer. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut aimer les rubans, les petites filles, les vêtements sombres et Desu. Oui, Desu. Voir plus bas.

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Rougissement

Quoi de plus moe qu’une fille qui rougit? D’embarras ou d’émotion, le rougissement s’accompagne parfois d’un petit sourire fort bienvenu. Ca montre le personnage dans une situation difficile pour lui et bien souvent, vulnérable. Hmmmm, vulnérable… 🙂

Maillot de bain

Bien, que le premier qui n’a pas pensé "maillot scolaire" ou "épisode de plage" lève la main. Bien, aucune main, ça me rassure sur mes lecteurs. 🙂 Il y a en fait deux types de moe modes du maillot de bain selon le maillot porté et les préférences de chacun. Certains préféreront, selon le personnage, un maillot scolaire de couleur uniforme en une pièce. Bon, personnellement je le trouve très très moche, mais cet avis n’engage que moi. Le moe factor n’est pas forcément proportionnel à la quantité de chair exposée: les amateurs de moe savent faire la part des choses et se contenteront fort volontiers d’un maillot classique, voire conservateur en une pièce. A noter que si l’anime dont le personnage est tiré a des éléments romantiques, vous avez Nx10² chances d’avoir un épisode à la plage. N étant le nombre d’épisodes au total dans la série. Marge d’erreur proche de zéro.

Magical Girls

Ah, la mahou shoujo. Cette jeune fille innocente, représentant les valeurs morales les plus élémentaires, prête à tout pour défendre ses amis, sa ville ou sa planète (voire parfois l’univers tout entier pour certaines). N’oublions pas que 3 fois sur 4 elles sont en plus lesbiennes, ce qui n’enlève rien à leur charme, bien au contraire. Qu’est-ce qui fait qu’une magical girl est moe? Facile! Elle a une petite voix sucrée au possible, elle porte un accoutrement de petite fille (après tout s’en est une), et elle manie un sceptre orné au choix: d’une lune, d’une étoile, ou d’un coeur. Je ne saurais trop vous conseiller de jeter un oeil sur l’excellent article de FFenril sur le sujet…

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Infirmières

Regardez qui voilà avec leurs grosses seringues. Les Nurses sont au moins aussi adorées que les écolières au japon. Peut-être est-ce leur joie de vivre (sauf dans les animes hentai où elles ont une chance quasi nulle de ne pas finir violées.) ou le fait qu’elles sont nues sous leur blouses blanches (ça c’est ce qu’on dit…), toujours est-il que les Nurses occupent une part de marché non négligeable dans le petit monde du moe. Probablement encore une histoire de monopole d’état… (mais qu’est-ce que je raconte?) Allez, Raton nous a déjà gratifié d’un billet sur le sujet, je vous conseille de vous y rendre. Evidemment comme beaucoup de posts de Raton, ce n’est ni worksafe, ni brainsafe.

Zettai Ryouiki

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Pour ceux qui auraient donc loupé l’article de DarkMirage, je résume: le zettai ryouiki est en fait la zone de chair exposée entre la fin de la jupe et le début des bas que porte une fille. Ca y est, je vous sens intéressés. Le zettai ryouiki joue sur l’imaginaire en offrant un appat au spectateur (et aussi au protagoniste masculin, mais il a l’air de s’en foutre royalement la plupart du temps.) Comme le précise l’article, le zettai ryouiki parfait est à 4:1:2.5 avec plus ou moins 25% de marge d’erreur. 4 étant la longueur de la jupe, 1 celle du zettai ryouiki et 2.5 la longueur du bas à partir du genou.

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Pyjamas

Quoi qu’on en dise, les amateurs de moe sont loin d’être des pervers sexuels irrécupérables (notez bien le irrécupérables.) J’en veux pour preuve leur amour pour tout ce qui est mignon, et ce moe mode comme celui du maillot de bain, montre bien qu’on peut tout à fait être moe sans montrer beaucoup de chair.

Chibi-mode (idée de Ephedria)

Le mode chibi ou bien aussi appelé SD pour Super Deformed, est très souvent retrouvé dans les séries àc aractères comique. Un personnage chibifié est instantanément moé. C’est une régle qui est difficilement contournable. La chibification consiste à changer l’apparence du personnage pour le rendre tout minuscule mais avec une grosse tête, un peu comme s’il s’agissait d’un dessin animé pour les enfants. Souvent utilisé dans les moments comiques, dans les dojinshi ou autres dessins parfois amateurs, le mode chibi est activé dés lors qu’un personnage fait un truc totalement idiot. Comme par exemple tout au long de l’ending de Otome wa boku ni koishiteru

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Le yukata

Ou tout simplement n’importe quel accoutrement japonais de circonstance. Le Yukata est également très prisé pour ce qu’il cache à l’intérieur, mais aussi parce qu’il est le symbole de fête au Japon. Comme pour la loi de l’épisode de la plage, comptez le nombre de fois où vous avez trouvé un épisode de festival japonais dans une série avec des éléments romantiques. Allez, c’est pas compliqué: ça arrive au moins une fois dans la série, et ce n’est qu’une excuse pour vous montrer les jolies haremettes dans cette tenue, avec probablement pas grand chose dessous. Petits pervers.

Loli(tas)

On a passé rapidement les goth-loli, et on va faire de même sur les loli. Généralement présents dans n’importe quel anime comme étant un choix possible du héros dans la confection de son harem. Je vous renvoie directement à la description du Lolita Complex sur Wikipédia. Les loli sont bien évidemment vues principalement pour l’innocence qu’elles dégagent (excepté le cas des killer-loli). Il est difficile de décrire précisément ce qui fait une loli. Parfois, on voudra les décrire comme des fillettes ou des filles pas encore bénies par la nature, parfois ça sera simplement pour désigner des filles encore mineures, même si ces dernières ont des gros seins et une batte cloutée appellée Excaliborg.

L’uniforme d’écolière

Tellement classique que je n’en propose même pas d’image… ah si, en fait.

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Il serait bien fastidieux de parler de tous les uniformes possibles et imaginables. J’ai encore ce souvenir ancré dans ma mémoire d’une boutique de cosplay au japon où sous mes yeux ébahis étaient étalés des dizaines d’uniformes de lycéennes provenant de tout un tas de séries: de To Heart à Karin et en passant par Kimi ga Nozomu Eien. Je vais briser la réalité de plein d’otakus français, mais au japon, les écolières ne portent jamais de tels uniforms aussi stylés. 90 fois sur 100, c’est l’uniforme de base que l’on connait tous, blanc et noir, ou bleu marine selon les écoles. Les 10 pourcents restants, ce sont des uniformes de type blazer, chemise, cravate, jupe écossaise. Voyez ce très bon article de Honey-sama sur le sujet, posté ici il y a fort longtemps, si vous voulez en savoir plus.

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Des filles et des armes.

Katanas, fusils, lance-roquettes ou tout simplement pistolets, les filles qui portent des armes sont généralement fortes et impressionnent. Cette force, combinée généralement à un aspect kawaii des plus léchés, contraste tellement bien qu’il fera un instant win de n’importe quel personnage féminin. Un exemple? Kirika dans Noir. Vous avez compris.

Lunettes (idée de Ephedria)

Les Meganekko (a ne pas confondre avec un chat à lunettes. Suivez un peu, bordel.) sont ces filles dans les animes qui portent des lunettes. En quoi est-ce moe? En anime, les lunettes existent en centaines de paires différentes. Autant de paires différentes permettent de différencier les personnages qui les portent et leur donnent un style bien à eux. Ainsi, les grosses lunettes rondes ou carées donneront un air de rat de bibliothèque à n’importe quelle fille tandis que des plus petites lunettes, bien souvent plus utilisées pour la lecture, donneront un air intelligent et sérieux. Les lunettes avec le cadre de soutien en bas sont également du plus bel effet (Ken Akamatsu, l’auteur de Love Hina et Negima, semble bien les aimer.). Les lunettes forment également une sorte de "vêtement" pour le visage que l’on souhaite découvrir sans, et qui stimule le moe factor du personnage qui les porte. Oh bien sûr, les lunettes sont aussi très prisées dans les jeux hentai comme par exemple pour… oh et puis non, laissez tomber.

Sommeil (ou chut, y’a bambi qui dort)

Regardez-moi ça si c’est pas mignon? Ces yeux fermés, ce visage paisible, cette pose si vulnérable… Une fille qui dort, ça force l’admiration. Bien sûr, si c’est une killer loli, il est très conseillé de s’en éloigner le plus vite possible au lieu de rester là bêtement à l’observer. Si vous vous trouvez à moins de 15 mètres lors de son réveil, vous vous retrouverez sans doute poignardé sauvagement ou frappé avec un objet lourd afin de provoquer une hémoragie immédiate et fatale. Suivez mon conseil.

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Le Comportement

On en a fini avec les moe-mode directement apparents, alors passons à ceux comportementaux. Un peu plus difficile à diagnostiquer pour certains, et s’appuyant parfois uniquement sur un personnage précis, ils n’en sont pas moins très courants en anime.

La Tsundere

Voir mon billet sur les tsundere. Rappel vite flash: une tsundere est un personnage, bien souvent féminin, qui est d’abord aggressive et violente envers le protagoniste masculin pour une raison X ou Y (phase tsun-tsun) mais qui devient progressivement plus ouverte et mielleuse passé un certain évènement ou tout simplement, du temps (la phase dere-dere.) Toujours est-il que c’est un courant très populaire dans les animes. La Tsundere est bien souvent rousse (les cheveux de feu, ça aide) et manie parfois une arme quelconque. Les exemples ne manquent pas: Nadia, Louise, Motoko (Love Hina), Chidori et j’en passe et des meilleures. Pourquoi est-ce un moe-mode? Comme le témoigne mon billet au sujet des tsundere (voir plus haut) les japonais en sont friands au point d’en ouvrir des cafés sur ce thème. Après tout, quoi de mieux que de voir une fille vous maltraiter, avant que vous ne réussissiez à percer cette coque aussi dure pour en découvrir un intérieur moelleux et plein de saveur? Un peu comme quand on mange un Mars, vous voyez?

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Le syndrôme Belldandy

Ah, Belldandy. Ménagère par excellence et déesse de surcroît, elle a donné naissance à de nombreux eratz plus ou moins réussi. La meilleure d’entre elles à mon sens, n’est autre que Mahoro. Les Belldandy s’occupent de toutes les tâches de la maison et restent d’un calme impassible en totues circonstances. La raison du moe-mode? Principalement, à mon avis, qu’elle représente l’épouse idéale (à condition qu’elle ne confisque pas toute votre collection de hentai comme la maid sur la droite.) C’est un moe-mode ultra connu. Prenez n’importe quelle mère de famille bien récompensée par la nature et en général, celle-ci aura tous les symptomes du syndrôme Belldandy.

Le syndrôme Rei Ayanami

Pas personellement mon style, mais je suppose que le personnage mystérieux à la Yuki Nagato qui ne débite parfois pas une seule phrase de tout l’épisode (tant et si bien que la doubleuse n’est même pas créditée à la fin de l’épisode, j’espère qu’ils ne sont pas payés à la ligne.) plaît à énormément de monde. Ca doit être l’éventail des fantasmes possibles, le côté soumis, ou bien encore, à l’image des tsundere, la possibilité de les faire sortir de leur coquille froide et de les faire se comporter a peu près normalement, une sorte de défi somme toute, qui pousse certains à vouer une adoration sans failles à ce culte étrange.

Le syndrôme Mikuru Asahina

Comment ne pas parler de Mikuru alors qu’elle est tout de même la synthèse complète de tout ce qui est moe? Tellement moe que ça en dégoulinerait presque de sucre. Pour ceux qui ne la connaissent pas (honte à vous, je vous renvoie à la case départ), imaginez une jeune fille à la voix douce et timide. De longs cheveux. Des gros seins. Un sourire angélique. C’est bon, vous voyez bien ce que je veux dire. Le genre de fille qu’on aimerait bien ruiner pour le mariage, sans doute.

Onii-chan!

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Sister Princess n’a pas hésité à voguer sur la vague du charme de la petite soeur. Evidemment, les petites soeurs qui adorent leurs grand frères n’existent pas dans le monde réel. Là, là, c’est fini, pas besoin de pleurer. La petite soeur est sans aucun doute l’un des éléments les plus moe que l’on retrouve le plus souvent dans une série. Le pire, c’est que parfois, c’est elle qui gagne à la fin. Aucune morale ces japonais, mais qui s’en plaindra, hein?

Les particules de fin de phrase

-desu -desu yo -unya -nya -nyu -su -nyo -nyoron -de gozaru -pyoro -da… Ces petites particules que certains personnages affectionnent tout particulièrement nous paraissent comme un défaut de langage qui renforce leur petit côté kawaii. Parfois pour montrer que le personnage est poli (-desu partout) ou bien parle de façon un peu ancienne (-de gozaru) ou carrément de façon enfantine (-nyo, -da), les particules à la fin des phrases sont là pour caractériser encore plus un personnage. Heureusement que les fansubs ne les mentionnent pas, on aurait encore plus tendance à les sortir à la fin de nos propres phrases tellement ça marque.

La fille malade

Kanon, Utawarerumono, Sister Princess (hé oui encore), ils sont tous coupables de contenir une jeune fille à la santé fragile. Il est de bon ton de penser que le téléspectateur n’aura qu’une envie, la protéger. Pour après abuser d’elle, évidemment. +50 points quand c’est la petite soeur du héros qui est malade. Quels enfoirés ces japonais quand même, utiliser des malades pour nous attendrir avant de nous laver le cerveau. N’oubliez pas d’acheter vos Chinpokomons.

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L’amie d’enfance

Alors ça, alors ça, je ne sais pas trop comment vous la présenter, tellement elle est connue. On les trouve partout, comme dans des pochettes surprise, des séries harem ou des machines à pain (rayez les mentions inutiles.) Le héros n’a en général qu’une amie d’enfance, et même si elle part bien souvent avec un net avantage, celle-ci n’est pas assurée de gagner si les réalisateurs tirent la carte SHUFFLE!. Si cela se produit, le héros doit en général penser à se trimballer en armure par la suite. Les amies d’enfance ont en effet la facheuse tendance à se changer en killer loli quand quelque chose ne leur plait pas. Pourquoi est-ce donc alors un moe-mode tant prisé? Facile: une amie d’enfance, tout le monde en a forcément eu une, et la complicité avec une fille, ça n’a pas de prix, et ça peut mener vachement loin. Surtout dans les animes.

La maladroite

D’après un récent sondage IPSOS, 99% des héroines d’anime sont maladroites au possible. Les pertes dégagées par ces maladresses se comptent en dizaines d’assiettes et de verres innocents qui finissent en morceaux et dans une poubelle. Ces sacrifices ne sont néanmoins pas vains, puisque sa maladresse aura souvent pour conséquence de l’exposer dans des situations parfois compromettantes. En général, fille maladroite = pantsu = moe. Ne cherchez pas à comprendre.

La timide

Petite voix, doux sourire, la timide se cache souvent derrière des lunettes. Vous voyez très certainement le topo, pas besoin de vous expliquer. Ce genre de personnage est bien souvent moe car soit elle cache un secret et est en réalité une bête de sexe, ou soit elle ne demande qu’à un onii-chan ou un sempai de la protéger. Dans tous les cas, c’est win-win. En grandissant, les filles timides donnent parfois de bonnes Belldandys. desu.jpeg

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Bon, plus sérieusement, regardez Rozen Maiden. CQFD.

Le mot de la fin.

Voilà en gros ma liste de moe-modes, enfin ceux que je connais en tous cas. Après, il m’en manque très certainement, et je compte sur les trucs qui me servent de lecteurs de m’aider à rendre cette liste la plus exhaustive possible. Vous avez un fétiche bien à vous, je le sais. Faites votre coming-out! 😛

Aria

Aria, c’est un peu comme une petite bouffée d’air frais pleine de sucre dans le monde de l’anime qui joue sur la surexcitation et l’action pure et dure. Une sorte de voyage en gondole dans Venise à l’heure des Airbus A380 et des trains à grande vitesse. Oui oui, vous voyez tout à fait ce que je veux dire.

Aria, c’est avant tout un manga, mais aussi, et c’est sur ce quoi nous allons nous attarder, un anime sorti en 2005. Il y a en fait deux saisons: Aria The Animation, en 13 épisodes, et Aria The Natural, en 26 (les subs ne sont néanmoins pas tous encore sortis.)

_Aria_-_Alice.jpg.jpeg L’histoire se situe en 2301, sur Mars. Après une bonne grosse séance de terraforming, la planète s’est trouvée recouverte d’eau, devenant alors une nouvelle planète bleue. Le souci, c’est qu’il y a un peu trop d’eau, et il va bien falloir faire avec, maintenant que c’est fait. Mars est alors renommée Aqua, et la Terre Man Home.

Sur Aqua, on a décidé de construire une ville au beau milieu de l’eau: Neo Venezia. Neo Venezia c’est une sorte de Venise, avec ses rues et ruelles d’eau où des gondoles naviguent paisiblement. Les gondoles sont conduites par des jeunes filles qu’on jurerai vierges très volontiers si vous voyez ce que je veux dire. Ces filles, on les appelle des Undines. Les Undines sont employées par 3 grandes compagnies de gondoles à Neo Venezia: Orange Planet, Himeya, et Aria Company. Chacune de ces compagnies est étrangement dirigée par des chats aux yeux bleus.

Neo Venezia est une ville à touristes et sans doute la plus connue sur Aqua. C’est là que bossent les Undines, en compagnie des Salamanders (qui s’occupent de réguler le climat), des Gnomes (qui s’occupent de réguler la gravité car elle différe de celle de Man Home) et enfin des Sylphs qui sont des facteurs sur scooter volant.

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La série est plus ou moins contée par Akari, qui est arrivée il y a peu sur Aqua et semble adorer le mode de vie super tranquille de la ville de Neo Venezia. Akari est une apprentie Undine et son caractère joyeux va lui permettre d’apprivoiser Aika et Alice, deux autres apprenties Undines. Si Akari bosse chez Aria Company, Aika et Alice, elles, bossent pour Himeya et Orange Planet respectivement.

A ces trois apprenties, s’ajoutent les trois "fées aquatiques" de la ville, connues pour leur grâce, leur élégance et leur savoir faire en matière de conduite de gondole. Ce sont les idoles de nos trois jeunes Undines, et pour ne rien gâcher, les forment au dur métier de Undine et à la ville de Neo Venezia. Ces trois Undines professionelles sont connues sous le nom d’Alicia, Akira et Athena. Comme le hasard fait très bien les choses, elles se connaissent bien entre elles et ont travaillé ensemble par le passé. Les trois compagnies ne nourissent aucune compétition entre elles, ce qui à défaut d’être bien crédible renforce ce côté paisible et relaxant qui émane de Aria The Animation.

En suivant la série, on découvre d’autres personnages tout aussi bienveillants et aux caractères bien à eux. Aria, c’est aussi une foultitude de détails ici et l et de curiosités: pourquoi des chats aux yeux bleus? Pourquoi toutes les undines ont un nom commençant par un A?

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De gauche à droite: Alicia, Aika, Alice, et l’héroine, Akari.

Regarder Aria, c’est s’exposer à un risque d’endormissement profond si on aime pas le genre. L’histoire avance à l’image de son monde: lentement, très lentement. Ce n’est qu’à partir du 6ème épisode de la première saison qu’on commence à saisir tous les personnages et à pouvoir enfin déguster les petites histoires très tranche-de-vie qui leur arrive. A vous de voir si une petite ballade magique dans un monde à la fois SF et tranquille vous conviendra.

Du côté de la qualité de l’anime, on a du relativement correct. C’est sûr que ça ne brille pas aussi bien qu’une production Kyoto Animation, mais ça reste tout à fait honorable et surtout assez clair pour qu’on puisse y distinguer quelques détails croustillants. La musique cependant, est très bonne et relaxante, à l’image de l’animation.

Autrement dit, si vous cherchez un petit anime pépère à mater au coin du feu sur votre iPod, votre PSP, ou tout autre appareil digne de ce nom pour regarder de la vidéo, faites-vous plaisir. Ah oui, ça marche très bien avec les copines aussi (testé et approuvé), et contrairement au Tombeau des Lucioles, au moins ça la fera pas pleurer 🙂

Tokimeki Memorial ~Only Love~

Parmi toutes les sorties de cette saison, on compte quand même pas mal de séries bishoujo-comédie-romantique-école-harem. Pire encore, certains d’entre eux sont plutôt mauvais (qui a dit Happiness? Levez la main…) mais d’autres arrivent à tirer leur épingle du jeu. Tokimeki est l’un d’entre eux.

Je ne vais pas m’étaler sur la série des Tokimeki Memorial, vous irez lire l’article Wikipédia. Sachez juste pour les plus flemmards que c’est une série de jeux sortis tout d’abord sur SupernES et qui vous proposent de suivre une aventure graphique a choix multiples afin de sortir avec l’une des filles parmi celles proposées. En substance, un date game. Je le repête pour tordre le cou à ces idées préconçues, TOKIMEKI N’EST PAS UN ERO GAME. Il n’y a absolument aucun contenu érotique ou pornographique dans aucun des jeux de la série. Voilà, c’est dit.

Apparement tiré de la version online (oui, un dating sim online.), cette adaptation en anime n’en reste pas moins des plus classiques. Le héros est transféré dans une école plutôt riche et classieuse et va rencontrer 3 superbes bishoujo. Même si son coeur en pince pour la belle et populaire Saiyuri (au milieu sur l’image du début de cet article), les deux autres, Mina et Tsukasa (respectivement à gauche et à droite) donneront à son coeur du fil à retordre.

Jusque là j’estime avoir perdu 80% de l’intêret de mon lectorat. Après tout, Tokimemo reste on ne peut plus classique pour une série harem. En plus y’a pas l’ombre d’une pantsu ou d’une poitrine rebondissante.

Mais alors, quel intêret?

L’intêret, c’est justement que Tokimemo ne se déroule absolument pas comme un harem normal. Il y a de l’humour, et du bon, qui vient donner une touche assez loufoque à l’ensemble. Très bien montré lors du premier épisode avec la course poursuite et les « accessoires », cette ambiance plaisante est renforcée par des personnages aux airs assez plats et prévisibles, mais qui se révèlent surprenants et bien joués. Un peu comme un School Rumble, vous voyez? Il ne faut tout de même pas se méprendre, one st bien loin du génie de sukuran. 😛

Ajoutez à cela un poussin tueur qui parle, et des petites références ici et là, et vous obtenez un cocktail plutôt inhabituel pour ce type d’anime sentimental. Un vrai bol de fraicheur le genre. Définitivement quelque chose à voir s’il vous reste une place dans votre emploi du temps!

Otome wa boku ni koishiteru

Littéralement « Je suis tombé amoureu(x|se) d’une jeune fille|vierge », Otoboku (c’est son p’tit nom) est un anime tout droit sorti d’une inspiration Strawberry Panic ou Maria-sama ga miteru qui s’assume.

Voici Mizuho, notre euh… bon, on va dire héroine. Pourquoi ‘on va dire’? Parce que Mizuho est une trap comme on dit sur 4chan. Pour les moins cultivés d’entre vous, It’s a trap est un meme issu de l’amiral Ackbar dans Le Retour du Jedi lors de l’attaque de la seconde Etoile Noire et… ah zut je m’égare.

Mizuho est donc en fait un mec. Voilà, vous le savez, vous pouvez fermer cette page en râlant, en profnant les insanités que vous voulez, mais quand même, admettez-le, Mizuho est vachement mignonne, pour un mec.

La petite histoire de Otoboku, c’est que le grand-père de Mizuho, ce brave homme, est mort. Et comme dernier voeu, il a voulu que Mizuho intégre une école pour filles. Le problème comme vous vous en doutez, c’est que Mizuho est un garçon, et que donc il ne peut pas vraiment faire ça, mais c’est sans compter sur son amie d’enfance Mariya qui va s’occuper de le faire ressembler le plus possible à une fille, et avec la complicité de la directrice de l’école (une bonne soeur), et d’une des profs, Mizuho va tenter le tout pour le tout pour exaucer le voeu de son grand-père. Il… non, elle, enfin bref, il est quand même vachement sympa de faire ça pour son grand-père décédé, et il elle il devait sans doute grandement l’apprécier.

Shion, la première amie de Mizuho sur place

Second problème, Mizuho va devoir dormir dans un dortoir de l’école, pour filles évidemment. Troisième problème, Mariya a un peu trop réussi son coup et de ce fait, toute l’école va rapidement idolâtrer Mizuho de par sa beauté, sa grâce et ses capacités intellectuelles et physiques. Ceci bien évidemment ne va pas plaire à tout le monde, et Mizuho va se faire quelques ennemies, mais aussi des amies dans ce monde brutal et sans concessions qu’est un lycée pour filles. Elle il va cependant rapidement se faire découvrir par l’une des filles de l’école qui va fort heureusement jouer le jeu. Pas de doute, nous sommes bien dans un anime.

Techniquement parlant, l’anime ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça reste fort convenable et agréable à regarder. Sans compter que Mizuho est doublée par Yui Horie, à qui l’on doit notamment Naru dans Love Hina et Eri dans School Rumble. La liste de ses rôles étant tellement longue que je vais m’abstenir de tous les citer. C’est d’ailleurs son seul rôle je crois où elle fait la voix d’un garçon.

Contrairement à Strawberry Panic et Maria-sama, Otoboku s’assume et reste très léger. Il ne sera pas rare de voir quelques passages un peu ecchi (sans qu’ils n’occupent plus de 20 secondes d’un épisode) ou des petites scènes assez humoristiques, et parfois en SD. Ca doit être la saison, avec Crescent Love.

Pajama-party en grand format pour votre plus grand bonheur. Mariya est à droite, Mizuho a gauche, et Shion entre les deux. Cliquez, cliquez!

Il y a l’air d’y avoir cependant un peu plus que de la comédie légère dans cette histoire bourrée de onee-sama! partout, et c’est ce qui va me pousser à continuer.

Une petite note à part, c’est aussi la saison des trap cet hiver, dans l’anime Happiness. Je n’en parle pas trop car c’est pas une série fracassante (comédie romantique avec des mages. Animation sans plus, personnages peu intéressants… sauf Jun. Jun est une trap, et pire que tout, une trap en puissance. Une trap qui aime les hommes qui se comporte comme une vraie fille, qui aime les hommes. Attention à vous. Un autre détail marrant au sujet d’Happiness, c’est que l’héroine s’appelle Haruhi, ce qui fait donc trois Haruhi cette année, avec La mélancolie de Haruhi Suzumiya mais aussi la Haruhi de Ouran. Le Haruhiisme progresse.

Final Fantasy XII

Ca y est, j’ai enfin pu m’esayer à ce FF pourtant tant contreversé. Il faut dire qu’après plein de retards et de changements dans le développement, on pouvait s’attendre au pire, et pourtant…

Disons-le tout de suite, le jeu est un total dépaysement depuis FF X et FF X-2, à tel point qu’on en est à se demander s’il s’agit bien d’un FF ou d’une nouvelle production Square Enix. Dans son style graphique tout d’abord, sérieux et moins coloré qu’à l’accoutumé, il saura rappeler des bons souvenirs aux joueurs de Vagrant Story. Mais la comparaison avec VS s’arrête là: Dés les premières notes de musique on ressent les vibrations de Final Fantasy Tactics Advance sur GBA et c’est tout à fait normal quand on sait qui sont derrière ce nouveau FF.

Mais ce sérieux n’enlève absolument rien au charme du jeu. On retrouve bien évidemment les noms d’items, de sorts, qui sont propres à la série, mais aussi, contrairement à ce que l’intro laissait présager pour moi, on baigne tout de suite dans l’ambiance et la magie opère. L’introduction, parlons-en: Comme d’habitude, elle casse la baraque. On assiste à un mariage sommptueux entre une princesse et son prince, à une guerre qui se déclare, et qui bat son plein. Après un combat épique durant lequel le pays de notre princesse tombe aux mains d’un empire ennemi, son prince meurt héroiquement au combat, et on sent la vengeance s’allumer dans ses yeux de veuve trop jeune…

Le jeu commence alors et après un bref prélude où vous apprendrez les rudiments du jeu avec un jeune soldat de Dalmasca qui défend son roi, vous passerez tout de suite à Vaan, le personnage principal. Ce dernier, brave gaillard jeune et plein d’amertume pour l’empire qui occupe sa ville natale de Rabanastre. Il ira de petits boulots en petits boulots avant de vouloir frapper ung rand coup, ce qui lui vaudra une implication involontaire dans l’intrigue principale, mais je ne vous en dis pas plus.

Comme d’accoutumée dans un FF, on vous prend légèrement par la main pour vous expliquer ceci ou cela. Au fur et à mesure de votre progression donc, on vous expliquera tel ou tel aspect du jeu, et bien qu’au début on soit seul à se battre, d’autres personnages (maximum 3 dans l’équipe) viendront vous rejoindre.

Premier truc qui frappe: C’est achement bô. Et on peut même tourner la caméra maintenant, alors que dans FFX, on évoluait dans des décors certes en 3D mais fixes du point de vue du joueur. Cette liberté de vision sera très utile par la suite. Autre nouveauté, une bulle apparait au dessus des personnages auquels vous pourrez parler. Ceux n’en ayant pas ne vous diront simplement rien. Quant aux coffres, portes et autres leviers, un point d’exclamation au dessus de votre tête apparaitra lorsque vous serez à proximité pour montrer qu’il y a quelque chose de spécial dans le coin. C’est assez agréable pour moi par exemple qui a tendance à louper des trucs…

J’en entends dans le fond qui vont me demander de parler du système de combat tant attendu, sensé révolutionner la série. Hé bien oui, ça révolutionne complètement. On joue maintenant à un FF comme on jouerait à un MMO type World of Warcraft ou Guild Wars. Avant que certains n’hurlent au scandale, je voudrais vous demander ceci: vous n’en avez jamais eu marre des combats aléatoires tous les trois pas et demi, à tel point qu’à partir d’un moment on va sur « Escape » 90% du temps? Moi, oui.

Ici c’est simple, la transition entre zone de combat et d’exploration est inexistante: les deux se manipulent de la même façon, il n’y a pas de carte à proprement parler. On marche et on admire le paysage pour aller de telle ville à telle ville. On y voit même des monstres qui se balladent, si si! Si vous décidez de les engager, vous sortirez alors votre épée et vous devrez vous approcher pour que votre personnage frappe automatiquement la cible autant de fois que nécessaire. Exactement comme dans n’importe quel MMO qui se respecte. Un brin destabilisant au début, ce système se révèle en fait être un régal. Les combats ne durent pas 107 ans, et en faisant des chaînes (tuer plusieurs ennemis du même type les uns après les autres) on augmente ses chances de récupérer de meilleurs objets de ses proies. Il faut faire attention partout autour de soi de ne pas se faire attaquer (aggro) par plusieurs mobs. Fort heureusement on peut toujours fuir en appuyant sur R2, afin déviter un combat perdu d’avance.

Car oui, parfois il vous faudra fuir. Il n’est pas rare dans le jeu de croiser une bestiole incroyablement plus puissante que vous en plein milieu d’une zone pourtant aisée. C’est un peu rageant, car un seul coup de cette bestiole peut parfois tuer, et c’est le game over assuré. Fort heureusement les crystaux de sauvegarde sont assez proches les uns des autres, ce qui permet aussi de suspendre sa partie à tout moment.

Comme d’habitude, qui dit nouveau système de combat, dit nouveau système de compétences: ici ce sont des licenses, ou permis en français. Afin d’équiper un objet en particulier, arme, armure, accessoire, vous aurez à dépenser des précieux License Points. Ces points sont gagnés à chaque ennemi tuer. Le problème, c’est comme pour FFX, c’est que pour obtenir certaines compétences ou équipements, vous devrez d’abord en débloquer d’autres. Second problème, vous ne pouvez voir qu’une case à l’avance vers où vous pouvez vous diriger sur le tableau des licenses. Il y en a un sacré paquet, avec une demande de LP toujours plus conséquente, c’est donc important pour donner de nouvelles capacités à vos personnages. A terme il est tout à fait possible donc de leur faire apprendre tout ce que le jeu possède. Ca pose un peu problème quand même car avant de pouvoir acheter un item en magasin, vous devrez avoir la license pour.

Heureusement que les Gambits existent: Les gambits sont en quelque sorte l’IA du jeu, et vous pourrez scripter, à ‘laide de verbes très simples, le comportement de vos alliés pour éviter d’avoir à les microgérer. Ainsi il vous sera possible de recevoir automatiquement des soins de vos alliés si vos HP tombent en dessous de 25%, ou de voler une cible si elle a 100% de ses HP… Vraiment aisé d’emploi, ce système permet de contrôler à loisir vos compagnons. Si seulement certains jeux comme Guild Wars pouvaient suivre l’exemple avec les mercenaires cons à souhait…

Il est également possible, pour pimenter l’aventure, de partir à la chasse de certains monstres. En général quelqu’un posera une offre pour chasser un monstre et vous donnera les détails sur où le trouver. A vous de vous débrouiller pour affronter ces « mini-boss » parfois entourés de mobs récalcitrants. Une fois la créature vaincue, vous pourrez retrouver l’annonceur pour empôcher monnaie et objets divers et variés. Les chasses ne sont pas vraiment dirigées ou scriptées, et vous donnent juste les indices qu’ilf aut pour trouver la bestiole sans pour autant vous diriger vers elle. Vous aurez besoin de chercher un tant soit peu. C’est ce qu’on appelle bien une chasse!

On sent le jeu optimisé à fond et qui fait cracher ses tripes à la PS2: contrairement à MG3 cependant, ça reste tout à fait fluide et beau. On a du mal à croire que ça soit de la PS2, même si l’aliasing se fait sentir par moments. Les temps de chargements sont corrects, tout du moins sur le disque dur (pas testé en DVD).

Tout ce que je peux dire de ce FF, c’est que la magie opère, et bien qu’on se sente en terrain diférent des précédent FF, c’est à dire que ce FF XII colle un peu plus à l’ambiance de FF Tactics Advance (après tout l’histoire se passe à Ivalice, monde de l’épisode en question!). On sent ce courant à la fois adulte, dur, mais aussi magique exercé par les Final Fantasy. Le système de combat donne quant à lui vraiment l’impression de jouer à un jeu nouveau, sans tour par tour (sauf qu’on peut pauser le jeu quand on choisit des commandes, heureusement). C’est un peu comme un MMO avec une histoire, sauf qu’ici on joue tout seul. Et moi qui d’habitude n’aime pas trop collecter des quêtes et objets secondaires dans les jeux, je me suis surpris à finir toutes les petites quêtes possibles avant de continuer l’aventure à un moment. En clair: c’est hyper rafraichissant, et les combats ont perdu de leur chiantine qui commençait à peser lourd. C’est une rupture totale avec ce qu’un RPG jap nous habitue.

En deux mots: j’adore. Je suis dessus depuis a peine une dizaine d’heures, et déjà j’ai envie d’en découvrir plus, de parfaire mes techniques et de gagner encore plus de LP pour avoir de nouvelles capacités pour mes personnages. Ca c’est le signe d’un excellent jeu.

Yoake Mae Yori Ruri Iro Na – Crescent Love

On va tout de suite faire simple et appeler cette série Crescent Love car j’ai décidément beaucoup de mal à retenir le nom japonais.

Bienvenue dans le monde merveilleux de Crescent Love. Un harem comme les autres, ou presque. En gros, après avoir colonisé la lune, la terre et cette dernière se déclarèrent une guerre sans merci avec un résumé tout animé digne d’un épisode de Gundam. Ca surprend un peu en fait, c’est assez inhabituel pour ce genre de série (tirée d’un h-game, vous l’aurez deviné).

Là où se situe l’histoire, la Terre et la Lune sont en paix, même si quelques tensions reignent ici et là. Généralement ça ça veut dire qu’à l’issue de la série, la guerre va reprendre à cause d’une connerie. Enfin moi je dis ça, je dis rien *sifflote*

Notre héros, un héros typique de série harem, a pour spécificité d’avoir la sale habitude de pincer le nez des filles qu’il affectionne sans s’en rendre compte. Autant le dire tout de suite, ça n’a pas l’air de déranger les dites filles, qui trouvent ça super meugnon. Bah, passons ce détail.

Le personnage principal masculin a donc dans son harem toute une tripotée de filles classiques à sa disposition:

  • Meilleure amie
  • Musicienne
  • Petite soeur loli
  • Grande soeur bonnasse

A cela va s’ajouter une maid, et une princesse.

Quoi quoi quoi?

Oui, une belle petite Siesta Mia, qui vient en fait accompagner la princesse de la lune (rien que ça) afin qu’elle finisse ses études sur terre. Et devinez quoi? Elle va crècher chez le héros qui vit avec ses deux soeurs, dont la plus grande est porte-parole du Président de la Terre (ah, tout s’explique.)

Notre princesse s’appelle Feena.

Un bien joli nom pour une bien jolie princesse à forte poitrine et qui en plus de ça semble être une amie d’enfance du héros, qui bien sûr ne se souvient de rien (Les héros de harem sont très très souvent frappés d’amnésie pour une raison inexplicable.)

Bon, disons le concrètement, c’est une bonnasse très douce et avec de beaux cheveux. Elle a tout d’une princesse et si je n’avais pas déjà mes deux MAIDS-0 et MAIDS-1 (voir en bas de la page) l’un de mes disques durs aurait certainement eu son nom dessus.

Evidemment on sent les vibrations typiques arriver, et c’est là que Crescent Love surprend peu. Il ne se passe pas grand chose de très excitant qui pousse le télespectateur à vouloir voir la suite à tout prix. En même temps ce n’est pas trop ce qu’on attend de ce genre de série mais il y a déjà eu des précédents bien plus intéressants. On notera néanmoins quelques touches d’humour bienvenues, et des petits passages en SD tout mignons qui viennent egayer la recette un peu réchauffée.

Cependant, ne restons pas scotchés aux deux premiers épisodes, j’ai quand même envie de savoir comment ça va se terminer. Et puis Feena est définitivement craquante. Même Mia, qui est pourtant une maid, arrive en seconde position dans mon classement Crescent Love 😛

Techniquement parlant, on est loin de friser l’orgie d’animation. C’est plutôt moyen même, surtout dans l’épisode 2, mais ça suffit, vous me direz. C’est le genre de série fast-food qu’on consomme sur le moment et qui laissera sans doute un bon petit souvenir une fois passée, sans pour autant être totalement inoubliable.

Pour appuyer mes dires sur Feena, je vous propose cet excellent poster, à consommer sans modération (et cliquez bien fort pour digérer le PNG de 4,5 Mo…). J’ai judicieusement nommé ce poster « Fap Fap Feena ». (ahem)

Disgaea 2 – Cursed Memories

Voilà, j’ai fini Disgaea 2 plus rapidement que je ne l’aurais pensé. Très attendu pour moi, surtout grâce à Disgaea premier du nom qui m’avait littéralement enchanté depuis Final Fantasy Tactics sur PSOne. Je baigne dans les T-RPG depuis Shining Force à vrai dire, sur Megadrive (ah la belle époque…) et j’ai toujours apprécié ces jeux dits "Tactiques" où l’on vous demande de manipuler des tas de données et de réfléchir précisément comment placer vos unités et les faire agir. En ce sens j’ai beaucoup plus pris mon pied sur FFT et Disgaea que sur n’importe quel RPG classique.

Un peu déçu par Makai Kingdom, j’attendais donc ce Disgaea 2 avec impatience, et c’est avec bonheur que je me suis plongé dedans, les yeux fermés, l’intro aidant beaucoup, avec son style tout à fait Disgaea. Et puis ça m’a bien fait sourire de voir Laharl et Flonne jouer à la console… :]

L’histoire de cet épisode, c’est celle d’Adell, seul humain restant sur terre pour une raison inconnue. Dans le beau monde de Veldime, une malédiction apportée par Zenon, le "Dieu des Overlords" vu qu’il en a dégommé des tonnes, frappe tous ses habitants, les transformant progréssivement en monstres et démons. Adell étant plutôt bon garçon, il va se promettre de battre Zenon pour arrêter la malédiction. Plein de courage et d’espoir, il va aider sa mère adoptive à invoquer Zenon via le sacrifice de ses enfants (quelle bonne mère! Pas de doute, l’humour de Disgaea est bien là :D)

Le problème c’est que ça va louper et qu’ils vont se retrouver avec Rozalyn, la fille de Zenon. D’une apparence très noble, cette goth-loli aux gros seins est méchante, sûre d’elle et pleine de fierté. Elle ne sera pas très simple à dompter pour Adell et sa famille, qui vont alors essayer de partir en quête du vrai Zenon. S’en suivront des aventures loufoques et d’autres nouveaux personnages rencontrés: Axel le Dark Hero (si si j’vous jure.), Yukimaru la ninja qui parle très noblement avec ses gozaru yo, Tink le serviteur grenouille volante schyzophrène de Rozalyn, et… et… Etna! Etna, l’un des personnages principaux de Disgaea 1, sera venue pour battre Zenon, et montrer à un "crétin" comme elle le dit qu’elle est la plus forte. Le crétin en question ne sachant pas où elle est passée…

Les références aux autres jeux de Nippon Ichi sont nombreuses: vous aurez l’occasion de combattre Laharl, Prier, le bouquin de Makai Kingdom et les prinnies. Bien sûr ils pourront rejoindre votre équipe.

Les fans du premier épisode ne seront pas dépaysés: c’est toujours une grille, toujorus au tour par tour, et toujours plein de façons de jouer: combos, lancers de persos, item world, dark assembly, geo symbols, et stats incroyables seront de la partie. Il est tout à fait possible en effet dans les Disgaea d’ammener ses persos jusqu’au level 9999, avec des attaques provoquant plusieurs centaines de millions de points de dégats, et ce grâce au fait qu’en recommençant le jeu, vous repartez avec tous vos personnages (sauf les persos importants de l’histoire qui arrivent par la suite) à leur niveau auquel ils étaient en finissant le jeu, avec leurs items et les sous qui vont avec.

Ainsi, pour ceux qui n’auraient jamais gouté les joies d’un Disgaea, je résume les features:

  • Combos: Vous pouvez vous mettre à plusieurs pour taper sur un ennemi, ainsi si des personnages sont proches d’un autre personnage qui attaque, ils attaqueront en même temps, sans user de leur tour. Vous pourrez alors les déplacer après coup pour les mettre en position pour une autre attaque cumulée ou leur faire lancer un sort quelconque.
  • Bonus gauge: Plus vous faites de dégats d’un coup (combos + attaques supplémentaires) plus une bonus gauge grandira et vous offrira des items, de l’XP ou des sous à la fin d’une map.
  • Créer des personnages: En plus des personnages principaux on peut créer des persos à partir de classes prédéfinies. Il y en a un bon paquet, allant du gunner à l’archer, au warrior, knight, priest, mage de couleur, ninja, etc. De ce point de vue c’est assez classique, et on peut même y ajouter des monstres. Mais les personnages crées par un de vos personnages déjà existants font bénéficier à leur "maître" de bonus lorsqu’ils level up.
  • Geo symbols: Parfois le terrain est colorisé, et les geosymbols ajoutent des bonus ou malus à ces couleurs. Ces malus peuvent aller de ATK – 50% a No Entry ou Invincibility. Autrement dit, faut faire gaffe où on met les pieds. Fort heureusement on peut détruire ou lancer ces symboles ailleurs afin de faire disparaître l’effet. Détruire un Geo Symbol fera des dégats sur toutes les cases qu’ila ffecte. Si un autre Geo Symbol se trouve sur l’une de ces cases affectées il disparaîtra et ainisi de suite, formant parfois des chaînes dévastatrices (les dégats occasionnés par une chaine augmentent proportionellement avec chaque hit.)
  • Dark Assembly: Une sorte d’assemblée nationale démoniaque. On peut demander à passer des lois comme "des items moins chers" ou "Augmenter ma vitesse" ou des trucs plus loufoques comme "Je veux devenir sénateur" ou "Je veux voir la fin du jeu". On peut acheter des voix en filant des pots de vins sous forme d’items à certains partis, ou les saouler ou les endormir pour pas qu’ils votent…
  • Item World: Certainement l’une des meilleures features du jeu. Chaque item peut être amélioré en "rentrant dedans". Quand on rentre dans un item (une épée, un bouclier, une armure, etc) on est confronté à l’Item World. Composé de terrains générés aléatoirement, vous devrez finir les stages (ou trouver la sortie) pour faire progresser l’item d’un niveau. Ce n’est qu’au niveau 10, quand vous aurez battu l’Item General, que vous pourrez repartir dans le monde réel (donc faut faire gaffe à ses unités). C’est un excellent moyen divertissant de faire du level up et en plus de faire progresser une arme pour qu’elle devienne bien plus forte qu’une arme de calibre supérieur par exemple. A noter que les items n’ont pas que 10 levels, mais 20, 30, jusqu’à 99 pour les plus rares. Un truc de fous j’vous dis.
  • Lancer des persos: Sur le terrain, pour atteindre des endroits inaccessibles ou tout simplement faire atteindre à votre personnage un endroit stratégique, comme une sortie, un ennemi particulier ou un coffre, vous pouvez lancer un personnage avec un autre. Il est ainsi tout à fait imaginable de faire traverser toute la map à un de vos persos si vous vous y prenez bien, ou lancer un personnage au delà des lignes ennemies! Ca marche aussi avec les ennemis qu’on peut ainsi envoyer ballader au besoin.

Au niveau des nouveautés, on notera le système des jugements qui donnent des bonus a vos personnages lorsqu’ils sont condamnés pour quelque chose (comme tout simplement, exister.), les pirates dans l’item world qui débarqueront pour foutre la merde dans votre belle stratégie, les nouvelles options de la dark assembly, les nombreux stages bonus permettant de débloquer Laharl, Flonne ou encore Prier de La Pucelle Tactics, les nouvelles classes…

La technique elle, est rodée. Peu attirante pour les fans de 3D, le jeu se joue en 3D isométrique avec des sprites en 2D, ma foi d’un fort beau gabarit. Le jeu n’en reste pas moins plaisant à regarder et à jouer grâce à des artworks de toute beauté.

L’histoire m’a un peu déçue sur la fin mais s’est avérée plaisante à suivre. Autre petit point décevant: la difficulté du jeu, qui s’est avéré plutôt simple, sauf 2 ou 3 maps récalcitrantes. Peut-être est-ce aussi parce que je suis un habitué du genre, mais le frisson de la dernière bataille de Disgaea n’est pas revenu face à Zenon, et c’est pourtant pas faute d’avoir volontairement rushé le jeu pour que ça soit plus difficile (j’ai fait peu de leveling up).

A part ces deux points, l’aventure de Disgaea 2 fut une croisière amusante et tactique comme je les aime, avec un humour bien propre et des clins d’oeil ici et là qui font sourire les fans. Une valeur sûre pour tout amateur de T-RPG sur PS2. Réjouissez-vous, il sort prochainement en Europe! 🙂

Sumomomo Momomo

Ouf, j’ai bien tapé le titre du premier coup 🙂

Nouveauté de cette saison, Sumomomo Momomo (voir aussi l’article sur Livehouse) m’avait l’air bien délire d’après les différents screenshots que j’avais pu voir. Cependant, rien ne m’avait psychologiquement préparé à ce que j’allais voir. Oubliez Maburaho et son histoire de semence de magicien légendaire, ici, c’est pire, mais c’est dans le même style.

Une jeune fille d’un maître en arts martiaux veut/doit faire des bébés avec le fils d’un autre maître en arts martiaux afin d’assurer la descendance et tout et tout. Oui oui, vous avez bien lu. Le problème dans tout ça? Tout mâle normalement constitué ne pourrait refuser de faire l’amour sauvagement à une jeune fille qui n’attend que ça devant un feu de cheminée ou même dans une allée sombre vu que de toutes façons elle se ballade avec son futon partout où elle va, « au cas où ». Hé bien, pas le héros. Non, lui il refuse, ilv eut pas, c’est une lopette, il n’est pas digne d’être le fils d’un maître d’arts martiaux.

Jusque là mis à part le ridicule du concept qui n ‘étonnera personne (après tout nous sommes dans un anime, tout peut arriver :P), on peut s’attendre à une petite série fort divertissante et rigolote, et c’est le cas. Chibi-mode, p’tit humour bien japonais, le genre de série qu’on matte le cerveau éteint quoi.

Le problème, avec cette série, c’est un peu aussi sa réalisation: musiques anecdotiques (si on passe l’étape de l’opening qui a déclenché chez moi un fou-rire en commençant par Let’s start child production!), designs un peu étranges, animation bonne sans plus, et surtout, le pire, c’est les images de synthèse ponctuant les attaques, dignes des premiers épisodes de Initial D. Mais non je ne suis pas méchant, c’est juste que ça gêne un peu quand même.

Bien que le concept de base n’ait pas l’air trop profond, je veux bien voir ce que ça donne comme série, et je pense que je vais continuer à la regarder de loin…

Densha Otoko Deluxe

L’an dernier je parlais déjà de la série Densha Otoko traduisible par « L’homme du train » et non « Le garçon du train » comme s’est amusé à traduire Taifu Comics de par chez nous.

Je ne résumerai pas Densha Otoko, vous serez assez grand pour aller lire les liens plus haut, pour me concentrer sur ce spécial passé à la télé fin septembre et déjà disponible dans toutes les bonnes crémeries internet. Pourquoi un spécial? Pour faire encore plus de thunes sur un concept qui a déjà fait un carton parmi les otakus en herbe? Probablement, mais en même temps… La magie opère.

C’est difficile à expliquer mais j’ai vraiment apprécié la première saison pour ton son côté caricatural du monde otaku, pour son humour de série qui ne se prend pas au sérieux avec ses musiques totalement exaggérées (genre le thème de l’Empire dans Star Wars quand Misuzu Jinkama apparait), les effets spéciaux et surtout, le délire total des conversations sur le net dans la série, avec tous ces personnages complètement otakus d’une manière ou d’une autre.

On pourra regretter quand même que les acteurs principaux ne sont pas tout le temps bons acteurs justement, mais bizarrement le tout se laisse porter et on oublie vite ce genre de détails, pour se laisser porter par l’histoire. L’histoire justement, est supposée vraie, même s’il y a des doutes là-dessus. C’est certain qu’avec un scénario aussi acadabrantesque on peut douter… Personellement, j’ai vu la série comme quand on regarde un conte de fées moderne, une sorte de « La belle et la bête » au jour d’aujourd’hui. On a envie d’y croire parce que c’est mignon dans le fond, et on s’en cogne un peu que ça soit vrai ou pas.

Donc, qu’on-t-ils bien pu faire pour ce spécial? Fastoche. Yamada veut demander Saori en mariage, mais il n’y arrive pas, contimide comme il est. Cependant, à trop attendre, Saori doute et se retrouve embarquée dans un mariage forcé pour sauver l’entreprise de son grand-père des griffes d’un entrepreneur plutôt pourri-gâté.

Que va pouvoir faire Yamada durant 1h47 (oui c’est long, c’est presqu’un film!) Il va tenter de trouver la « Black Pearl », pour sauver Saori. Ne cherchez pas à comprendre la stupidité de la chose, vous leverrez bien en regardant ce spécial. Un peu long, certes, mais toujours aussi fun, on ne s’ennuit que peu durant toute la durée.

Le truc vraiment bien, c’est qu’en revoyant tout le monde, des tas de souvenirs sont réapparus dans ma tête, ça m’a fait bien plaisir, un peu comme quand on retrouve une bande de potes (erm, tu parles de la bande de potes…). Bref, c’était bien sympa et à l’hotel ça m’a permis de tuer le temps au lieu de m’abrutir devant la télé…

Legend of Heroes II : Prophecy of the Moonlight Witch

Début Janvier je vous parlais de Legend of Heroes, un petit RPG sur PSP venu du fin fond des caisses de Namco et Bandai. J’avais fait une review très succinte à l’époque, mais le jeu hélas, ne pouvait mériter plus.

Namco & Bandai aiment jouer avec notre cerveau et il faudra prendre en compte que, b ien que Prophecy of the Moonlight Witch soit indiqué commee étant le deuxième volet de la série après Tears of Vermilion, c’est en fait tout l’inverse au japon. Allez savoir…

L’histoire nous relate donc le pélerinage d’un jeune garçon nommé Jurio et de son amie Christina (gentiment surnommée Chris pour coller dans les cases des noms de persos) qui partent de leur village pour aller découvrir ce que disent les cinq shrines autour de leur continent. Ce pélerinage fait partie d’une ancienne coutume de leur village pour les jeunes de 16 ans ou plus, et est sensé commémorer le pélerinage réalisé par une sorcière il y a de cela 20 ans.

Jurio et Chris

Comme pour le premier volet (on va prendre la numérotation américaine), les personnages sont assez charismatiques et bien designés. on a un peu de mal à s’attacher à Jurio au début qui fait incroyablement gamin, mais ça vient vite. L’histoire, quant à elle, est relativement ennuyeuse pendant les deux tiers du jeu: on progresse de shrine en shrine en écoutant ce qui se dit, et les menaces pour le monde ne se font sentir que très tard dans l’aventure. On a alors l’impression que tout nous tombe dessus sans vraiment avoir compris ce qu’il s’était passé. Contrairement à Tear of Vermilion, où le héros devait sauver sa soeur des griffes d’un gros copathe ((c) Pérusse) voulant invoquer un dieu sanguinaire. On a d’ailleurs l’impression que le jeu se finit un peu à la va-vie, comme s’il manquait une sorte de drame et de tragédie qui était dans Tear of Vermilion. Ici tout le monde il est gentil, tout le monde il est mignon, tout le monde il t’aide dans ta quête Ainsi à l’instar du premier épisode, vous reverrez tous les persos que vous avez connus à la fin du jeu, qui se réuniront pour vous filer un coup de main afin que vous puissiez térasser pépère le dernier boss du jeu.

Au niveau du système de jeu, l’aventur ne vous réservera presqu’aucune surprise. Le jeu n’a aucun secret à débloquer, aucun truc à collection, aucune maison à fouiller pour trouver des coffres remplis d’items, rien, que dalle, niet. Seuls les derniers donjons vous offriront quelques choix de passages, mais rien de très gratifiant. Quand ils ‘agit de faire progresser l’histoire, il vous suffit de trouver la personne qui possède un point d’exclamation à côté de sa bulle et de lui parler, Du très basique. Très très très basique.

Côté technique, on asisste à un agréable mélange de 2D et 3D. Les sprits sont plutôt détaillés et agréables, et les artworks des personnages importants lorsqu’ils parlent donnent un petit aspect oldschool bienvenu. En fait, c’est même carrément nécessaire, tellement le système de jeu est archaique. C’est juste pour faire un ensemble cohérent, vous voyez? Oh bien sûr il y a quelques effets 3D agréables à l’oeil, mais pendant les combats, on assistera même à un ramage en règle de la PSP, indigne de la console.

Le combat est extrémement basique. Tour par tour, choix entre attaque, magie, compétences spéciales et furies lorsque votre jauge de power est à fond, et bien sûr items. Le tour par tour est assez aélatoire et il est difficile de réellement planifier ses attaques. Les combats sont en général d’une facilité déconcertante, et les ennemis sont visibles sur la carte, vous permettant de les éviter. En fait, j’ai évité un très grand nombre de combats et je n’ai eu qu’à level up une petite heure vers la fin du jeu pour pouvoir battre les deux derniers boss avec aise.

Bon alors pourquoi ai-je donc bien pu trouver le courage de finir un jeu pareil me direz-vous? Hé bien, grâce à un scénario plutôt original, bien qu’un peu trop rose bonbon à mon goût, comparé à Tear of Vermilion. Et puis, il y a aussi le fait que les RPG sur PSP sont loin d’être légion: à part Valkyrie Profile et Tales of Eternia, et deux out rois autres jeux, les Legend of Heroes sont les seuls à proposer un intêret correct. Bien sûr, ce petit RPG n’arrivera jamais à la cheville de n’importe quelle grosse pointure du genre, mais le fait qu’il se laisse suivre sans réfléchir, qu’il propose une petite aventure sympatoche bien que manquant de saveur, justifie son achat, au moins en occasion, pour tout fan de RPG possédant une PSP.

Enfin, on verra s’ils ont amélioré les choses dans le volume 3…