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Ouran High School Host Club

Comme d’habitude je prends toujours certaines séries avec quelques mois de retard, mais bon, vieux motard que jamais comme on dit.

Le studio Bones qui nous fait un anime style shoujo ? on aura tout vu! 🙂 Et pourtant ils se débrouillent fort bien, avec une série mêlant humour un peu déjanté, une pointe de romance et des personnages bien typés.

L’histoire commence avec Haruhi. Un peu nerd au premier abord, avec ses cheveux en bataille, ses lunettes et son look d’un autre monde. D’un autre monde? Oui, car à Ouran, lycée privé immensement riche, on ne cotoie que des garçons et filles de bonne famille. Toute la Jet Set japonaise est réunie en ce lieu ma foi au demeurant fort agréable. Que fait Haruhi ici? Hé bien elle a tellement bien réussi ses études qu’elle a obtenu une bourse pour étudier à Ouran.

Voulant trouver un coin pepère où étudier, elle tombe sur la 3ème salle de Musique, supposèment inoccupée. Là elle rencontre les membres du Host Club qui ont élu domicile à cet endroit, et brise par inadvertance un vase très couteux.

Et là je me dis « Ca va se finir comme dans Kore ga watashi no goshujin-sama!? » et elle va finir en maid, hé bien en fait pas exactement. Haruhi va devoir bosser au Host Club pour payer sa dette. Seulement voilà, Haruhi est une fille, et ça va poser problème.

Car le Host Club, c’est quoi? C’est, tel que Tamaki Suou, son président, l’explique: un club où de jeunes et beaux garçons tiennent compagnie aux jeunes filles riches qui ont du temps à elles. En utilisant leurs charmes, les 6 garçons (dont 2 jumeaux) ont pour devoir de faire plaisir à ces jeunes filles au coeur pur qui viennent les voir. Rien de sexuel bien évidemment (je vois venir mon lectorat, hein.) Des mots doux, des gestes séducteurs, boire le thé ensemble, telles sont les occupations du Host Club.

Les deux jumeaux vont jouer la relation semi-incestueuse, mais tout cela pour faire plaisir aux jeunes filles. Parmi le host club, il y a aussi le sérieux à lunettes, l’amant sauvage, le blond charmeur, et enfin le petit a l’air gamin qui s’empiffre de gateaux et reste avec ses peluches, donnant tout de suite envie à certaines de le cajoler. Y’a pas de doute, c’est une équipe bien rodée pour plaire aux filles qu’il y a là.

Mais Haruhi dans tout ça? Que vient-elle faire parmi ces bishonen ? Simple. Lorsqu’elle est arrivée, ils l’ont d’abord prise pour un garçon, et puis finalement se sont rendus compte de la vérité lorsqu’elle a cassé le vase. Ils ont donc décidé de la faire travailler en tant que garçon pour le host club: le garçon effeminé est là, et Haruhi remplit très bien son rôle.

Un certain lien protecteur (voire plus) va se lier entre les garçons et Haruhi, qui est tout le contraire d’eux. Ce sont des garçons riche, elle est une jeune fille pauvre.

Et la série réussit bien à exploiter l’humour autour de ces contrastes: des garçons qui découvrent ce qu’est un supermarché ou un appartement, ou bien qui tentent de garder le secret d’Haruhi pendant la visite médicale obligatoire… Un style déjanté, un graphisme assez coloré et des doubleurs qui s’en donnent à coeur joie (les jumeaux sont excellents) contribuent sans conteste à donner à cette série un comique innatendu. A vrai dire je n’avais pas trop prévu de regarder cette série avant qu’on me la recommande vraiment chaudement. Au final je n’ai pas été trop déçu du voyage (la série est sur sa fin au moment où j’écris ces lignes) et bien que ça ne soit pas l’anime du siècle, c’est sans conteste une série bien faite pour la détente, au même titre que School Rumble.

Non, cet anime n’est pas gay, pour ceux pour qui l’abus de bishonen nuit gravement à la santé.

P.S.: Non, je ne ferai pas le parallèle entre les héroines de Ouran et de La mélancolie de Haruhi Suzumiya… Elles n’ont rien à voir entre elles ! Ah zut, trop tard je l’ai dit 😛

Utawarerumono

Un titre un peu difficile à retenir au début mais on s’y fait vite, contrairement à plein de séries dont le nom m’échappe sans cesse.

Beaucoup de choses distinguent cet anime de ce qu’on a pu voir dans le même genre jusqu’ici. Pour commencer, c’est une adaptation d’un H-game de LEAF (les auteurs de To Heart, entre autres) et contrairement à leurs habitudes, il s’agit cette fois-ci d’un Tactical Hentai RPG. J’en vois d’ici esquisser un sourire à l’idée d’un « Tactical Hentai » et pourtant, c’est bien ce que Sakura Taisen aurait pu être s’il avait été developpé par une societé de jeux hentai, hein 😛

Mais revenons à nos moutons:

Le héros de l’histoire, qui n’a pas de nom au début, se reveille amnésique. Receuilli par la vieille d’un village et soigné par sa petite fille, Eruru, il va peu à peu gagner la confiance des gens sur place malgré son passé trouble, le fait qu’il soit un étranger et surtout, le fait qu’il ait un masque bizarre sur son visage et qu’il n’arrive pas à enlever…

Il va donc vivre dans ce village, menacé par une bête féroce de la forêt. Je n’en dis pas plus pour ne pas gâcher la surprise, mais contrairement à n’importe quel anime adapté d’un H-game, l’histoire se suit plutôt bien et avance convenablement. D’ailleurs je trouve que l’anime emprunte aussi un petit air de Suikoden avec une rebellion qui se prépare… En tous cas on arrive très facilement à s’imaginer les phases Tactical qui s’imiscent entre les pans du scénario, et ils sont menés avec brio dans l’anime, même si on a jamais joué au jeu, comme moi.

La réalisation n’est pas tip top, mais certainement bien meilleure que la moyenne, avec des couleurs qui sortent bien et des animations très bonnes par endroits, à défaut de dessins très fins.

Au niveau ds personnages, j’étais un petit peu sceptique face à l’existence de personnage aux oreilles fury et même avec des queues pour certains, mais il faut bien dir que lorsqu’on voit Eruru et sa petite soeur Aruru, tout doute s’efface. Ce n’est pas mon fort en général, mais y’a pas à dire, Eruru is love.

Bon je sais que j’ai quelques trains de retard sur cette série de la saison passée, mais elle m’a agréablement surprise avec un début loin d’être fracassant mais bien plaisant tout de même. J’ai hâte de regarder la suite en tous cas: un très bon anime d’aventure dans un monde original et un tant soit peu sérieux (et adulte) ça manquait.

Welcome to the NHK!

Welcome to the NHK est l’une de ces séries un peu étranges au premier abord dont le nom n’inspire rien ou presque rien au téléspectateur lambda. Pourtant, le terme NHK devrait être familier à certains connaissant un peu le Japon.

Welcome to the NHK ne parle pourtant pas de la compagnie de diffusion NHK, mais de tout autre chose. On suit l’histoire de Satou, qui entre deux délires proches de la folie, est un chômeur pur et dur depuis quelques années déjà. Vivant en réclusion, il est atteint du syndrome hikkikomori quand même assez répandu au japon quand on regarde de plus près. Les hikkikomori, ce sont ces gens qui s’enferment chez eux et se replient sur eux-mêmes, sans voir personne. Lisez donc l’article de Wikipedia plus haut si vous voulez en savoir plus, c’est assez intéressant…

Cependant, l’anime ne traite pas que de ça: Satou va faire la rencontre de Misaki, une jeune fille qui va s’intéresser à lui pour un certain « projet » bien mystérieux. Elle va le convaincre, non sans mal, de se guérir de son hikkikomori d’une façon peu banale.

C’est sans compter bien sûr sur quelques petits soucis, notamment le voisin de Satou, qui n’est autre qu’un ancien camarade d’école, et qui va l’engrainer dans l’otakisme, le lolicon et pire, dans l’écriture d’un jeu hentai. 😀

Welcome to the NHK est assez drôle à partir du moment où on ne prend pas la série pour un documentaire animalier sur les hikkikomori, mais comme une série animée comme une autre. Tirée de romans puis de mangas (je vous le disais que c’était la mode), Welcome to the NHK semble avoir plus d’un tour dans son sac, des personnages bien designés et simples à retenir. Clairement un bon divertissement, servi par une réalisation correcte de la part du studio GONZO. A mon avis, il lui manque néanmoins ce petit quelque chose pour en faire une série géniale, mais j’ai du mal à voir quoi…

Ca reste cependant à mes yeux une bonne série de l’été à regarder, sans aucun doute.

Valkyrie Profile: Lenneth

Difficile de ne pas connaître Valkyrie Profile quand on est un amateur de RPG. On a forcément entendu parler de ce jeu sorti il y a de cela quelques années sur PSX. Difficile à trouver en anglais, le jeu est pourtant une perle rare comme on en fait plus dans le monde assez formaté des RPG japonais.

Valkyrie Profile vous met dans la peau, vous l’aurez deviné, d’une Valkyrie nommée Lenneth. Son but est de rassembler des héros afin de constituer une armée digne de ce nom pour la grande bataille là-haut, entre les dieux. Lenneth se bat pour Odin, divinité des Aesirs.

On a un certain nombre de « périodes » avant la fin du monde et chaque donjon ou ville visitée vous coutera un certain nombre de périodes. Chaque chapitre du jeu est divisé en 24 périodes. A la fin d’un chapitre, vous pourrez consulter l’état de la guerre là-haut, savoir quel genre de héros il manque à votre armée, obtenir des sous en récompense et savoir si Odin apprécie votre performance à Midgard, le monde des mortels.

On sent l’influence Nordique, et Lenneth ne sera pas sans rappeler Brunhilde de la mythologie en question, dans son apparence et ses actes au cours du jeu.

Dans les grandes lignes, le jeu se résume donc à recruter des héros proches de la mort, via des séquences non-interactives mais de fort belle facture narrative. Lenneth a en effet le pouvoir d’entendre les humains proches de la mort et d’aller les approcher pour voir si oui ou non ils sont suceptibles de devenir un jour de grand héros.

C’est ce qui fait la force du scénario du jeu: chaque personnage recruté a une histoire bien a lui, un style bien défini, un caractère bien différent des autres, et vous arriverez à trouver sans problème quels persos à envoyer à la guerre et lesquels garder avec vous pour explorer les donjons du monde de Midgard. Tout le dilemme du joueur se trouve là, car avant de les envoyer à la guerre, vous devrez les faire progresser pour qu’ils deviennent de vrais héros.

Le jeu est assez adulte par moment. Ca cause de mort, de sexe, de trucs un peu gores et violents, ça donne une certaine ambiance à l’aventure, qui a bien une trame principale, que vous avez le choix de suivre ou non. Il est quand même conseillé d’essayer de la suivre si on veut avoir la meilleure fin du jeu, et ça consiste à retrouver le passé de Lenneth. Le prologue, bien qu’assez long, vous donnera des indications sur le sujet.

Valkyrie Profile n’est pas seulement original scénaristiquement, il l’est aussi dans son gameplay.

En effet, tout le jeu se joue en deux dimensions. Pas de 3D, pas de déplacement vu du dessus, le jeu est uniquement vu de profil,e t on se déplace se droite à gauche un peu comme dans un jeu de plates-formes. Ca permet d’avoir des décors absolument somptueux, superbement dessinés, et un jeu rapide et fluide. On pourrait penser que les 2 dimensions limitent le joueur mais en fait non. Un peu à la manière d’un Castlevania du bon vieux temps, on peut sauter, grimper, éviter les combats, entrer dans les portes ou les sorties en haut et en bas, et c’est un plaisir absolu à jouer.

Come to me dark warriors, battle awaits us!

Quant aux combats, uniquement en 2D aussi, on se rapproche un peu plus de ce qui se faisait du temps de la Super NES, sauf que le mécanisme de jeu est aussi simple que complexe: chaque bouton de la PSP (enfin ceux de droite) sont affectés à un personnage et le fera attaquer. Presser le bouton plusieurs fois le fera attaquer plusieurs fois si son arme le lui permet. A partir de là, dés qu’une attaque est lancée, les autres peuvent être lancées en temps réel ici, et c’est à vous de réaliser les combos adéquats pour briser la garde de l’adversaire, l’envoyer en l’air pour le frapper afin qu’il donne plus d’XP ou des items, ou tout simplement faire une série de furies devastatrices.

Bien sûr ce n’est pas que bourrin, il y a des sorts à utiliser, des monstres plus balèzes que d’autres contre certains éléments, des armes spéciales qui peuvent se briser, des mix d’items à faire pour en obtenir d’autres, des skills à débloquer, des points de compétences à mettre aux Level Up, des choix à faire, des points d’XP à distribuer, bref… on s’ennuie pas.

Allez, encore une petite vidéo ingame courtesy of Gamekult.

Techniquement le jeu frise l’orgie globale: c’est beau, c’est super beau. Un peu flou par moments sur l’écran de la PSP mais c’est toujours vachement beau. Les temps de chargement tant redoutés se font difficilement sentir, les voix sont de très bonnes qualité, même les doubleurs anglais font du bon boulot, et le jeu bénéficie d’excellentes musiques, du même compositeur que les Star Ocean (normal c’est du Enix/Tri-Ace à la base…)

A noter que pour cette version PSP, sortie fin juillet en anglais aux US, Square-Enix a remplacé certaines séquences importantes du jeu par des séquences en CG absolument somptueuses. Je ne me souviens plus de leur équivalent ingame mais c’est quand même sacrément beau.

Bien qu’un peu spécial, Valkyrie Profile reste un excellent jeu pour sa PSP, une valeur sûre, avec une myriade de scénarios profonds, plusieurs fins, une réalisation excellente, et un gameplay facile à appréhender et difficile à maitriser. Il est populaire parmi les fans, et c’est pour une bonne raison.

Muteki Kanban Musume

Tiens, ça faisait longtemps un anime qui ne se prend pas au sérieux.

Après avoir lu les review plutôt rigolotes de Jason sur son blog Anime on my Mind d’où j’ai encore une fois sauvagement et honteusement extrait quelques screenshots, ainsi que du post de Raton à ce sujet. Muteki Kanban Musume est, comme il l’a si bien expliqué, l’histoire de l’invicible fille sandwich, mais sans le sandwich.

Miki est en fait la fille de la gérante d’un magasin de ramen dans une petite rue commerciale. Son travail consiste donc à servir les clients, à faire des livraisons et à attirer les clients en faisant un peu de pub dans la rue. Jusqu’ici rien de bien folichon, sauf que Miki est assez… comment dire… violente?

Miki poutre tout sur son passage, et ne recule devant aucun défi. Au lieu de ça, elle les prend en pleine tronche. Apparement douée en arts martiaux (il faut bien que jeunesse se passe), malheur à celui ou celle qui osera l’empêcher de faire sa livraiosn ou bien faire du mal à quelqu’un alors qu’elle passe tout près. Miki est en effet une fille avec un bon fond, qui souhaite faire de ce monde un monde meilleur. Comment voulez-vous résister?

En quoi consiste l’histoire de Muteki Kanban Musume alors? Il n’y en a pas, pas du tout même. L’humour et les contorsions de visage des personnages justifient à eux seul de regarder ce pur bol de délire comme on en fait plus. Le mélange combat complètement loufoques et humour rappellera probablement des souvenirs de Sexy Commando à certains.

Enfin, il y a quand même un semblant d’intrigue. Miki a une rivale:

Il s’agit de Megumi, la kanban musume d’en face, qui elle est là pour une boulangerie. Bien évidemment cette dernière voue une haine sans merci pour Miki, qui semble-t-il n’arrêtait pas de l’embêter quand elle était petite. C’est pourquoi elle a appris l’art ancestral du lancer de craies afin de pouvoir terasser Miki.

Megumi est habillée en maid typique. +50 points.

Les combats sont plutôt bien chorégraphiés et l’animation ne souffre que de peu de défauts. Bien évidemment, ça sent l’anime au budget pas super élevé, mais les animateurs ont su tirer parti du manque de moyen pour se donner un style très lisible et agréable. On sent bien les coups et l’humour, même pendant les combats est omniprésent. Du pur délire, comme je le disais tout à l’heure.

Là où ça devient très drôle, c’est que la seule chose capable de terasser Miki… C’est sa mère 🙂 Telle mère telle fille, comme on dit.

Bien sûr, il existe tout un tas d’autres personnages aussi drôles les uns que les autres dans un style qui leur est propre: l’épicier d’à côté, le chien adversaire préféré de Miki et qui lui donnera du fil à retordre…

Chaque épisode est une tranche de rigolade et de violence bon enfant causant des fissures dans le sol et dans les murs. Il est assez difficile de dire ce qui va se passer et les tronches des personnages, complètement exaggérés, aident vraiment à renforcer cette atmosphère d’idiotie totale. Miki est stupide, Miki est impulsive, mais Miki est invincible!

Même l’opening, qui fait penser à un anime de fight post-apocalyptique, est un délice tellement il parodie un genre auquel il n’appartient définitivement pas. On sent que les créateurs se sont bien amusés.

Clairement une bonne petite série délire à regarder le cerveau débranché. Du très divertissant pour cet été 🙂

La Rose Ecarlate

Grâce à ce cher Morgan, mon fournisseur de BD officiel, j’ia pu découvrir La Rose Ecarlate par Patricia Lyfoung.

Je sais ce que vous allez dire, en voyant la couverture: c’est quoi ca, du manga en BD française? Que ça vous plaise ou non, il y a en fait de nombreux auteurs de BD qui semblent être assez influencé par le « Manga code ». On ne sait pas trop si c’est voulu histoire d’attirer un public de jeunes qui manifestement adore ces petits bouquins en noir et blanc, ou bien si c’est réellement parce que l’auteur les aime aussi. Quoi qu’il en soit, quand c’est bien fait, et c’est le cas de La Rose Ecarlate, ça donne un style assez agréable.

L’histoire se situe au XVIIIème en France. Maud, l’héroine, va assister à l’assassinat de son père et va vouloir le venger. Bien sûr, elle va aussi faire la rencontre de son idole, le Renard, une sorte de robin des bois du XVIIIème, qui vole aux riches pour garder aux pauvres, (et vole aux pauvres pour garder pour lui (c) Ludwig Von 88… Ah on me signale que je me gourre complètement d’histoire…).

Voici donc Maud, qui est dotée d’un design réussi. La Rose Ecarlate se situe en fait un peu comme un shoujo manga à mon avis, avec son héroine, (re)belle et pleine d’énergie. Si vous me lisez souvent, vous saurez que j’affectionne assez le genre et j’ai trouvé cette BD plutôt agréable à parcourir, malgré quelques défauts que je citerais plus loin.

Désolé pour la pauvreté de l’image, c’est tout ce que j’ai pu trouver de potable sur la toile. Comme vous l’avez remarqué, les planches sont toutes en couleur. On remarque quand même un ton de couleur assez sombre qui revient souvent, et qui donne un peu une ambiance de XVIIIème siècle bienvenue. Je préfère généralement les dessins plus contrastés, mais je trouve que le choix a été bon sur ce coup. Les expressions des personnages sont bien inspirées manga et restent assez sérieuses (sauf Maud qui parfois, en tant qu’héroine, se relâche.) et en général l’action est bien rendue. Au niveau de la qualité des matériaux utilisés, on sent quand même que les Editions Delcourt se sont appliquées et nous ont fourni un beau livre comme on en fait plus.

Malgré toutes ses qualités, la BD souffre quand même de quelques petits défauts, non éliminatoires bien entendu, car ils sont très certainement intentionnels. Le scénario pour commencer, est assez facile à deviner et les évènements se suivent sans réellement surprendre: il faut dire que la BD est quand même destinée à un public de jeunes filles qui n’en veulent, et tout est fait pour rester dans le style shoujo. Il manquerait juste les bulles roses et on serait en plein dedans!

Autre point faible, la longueur de chaque tome. Pour l’instant seuls deux sont sortis, et ce n’est pas avec seulement une quarantaine de planches que l’on forge une histoire qui se donne des airs mystérieux et complexes. Le scénario en pâtit forcément, et après avoir parcouru les deux premiers tomes, on reste sur sa faim. C’est aussi un bon signe ça, ça veut dire que l’histoire est arrivée à me captiver et me donner envie d’en savoir plus.

Les influences de La Rose Ecarlate sont multiples et évidentes. On ne peut s’empêcher de penser à Seine no hoshi (La Tulipe Noire chez nous) ou Versailles no Bara (Lady Oscar) quand on lit cette histoire, avec son héroine masquée au secours des opprimés. Du classique donc, devant lequel on reste cependant à lire, un peu comme un film classique mais bien executé qui sait nous faire voguer agréablement dans des terres connues, tout en appréciant le voyage. Le ton reste néanmoins assez léger avec Maud, qui est assez attachante: une jeune fille forte et rêveuse. Définitivement un modèle que les fans de shoujo aimeront.

Certainement pas la BD du siècle, certainement pas le scénario qui fait vibrer, mais c’est tellement agréable à lire, et le style un peu manga sur les bords donne une touche assez originale à l’oeuvre. Du bon boulot, j’ai hâte de lire la suite 🙂

Kamisama Kazoku

Kamisama Kazoku, c’est, comment dire, une série un peu surprenante sur bien des points. On a l’impression que c’est très moyen au début, que ça sent le low-budget à plein nez et en fait on est agréablement surpris et on a envie de continuer. Pourtant, on ne peut pas dire que le dessin soit très accrocheur, c’est assez sobre dans l’ensemble…

Mais assez efficace,e t surtout, l’histoire est plutôt originale. Loin d’être une série harem, Kamisama Kazoku se pose plutôt en comédie romantique en bonne et due forme avec seulement deux intêrets amoureux pour notre héros, qui n’est ni plus ni moins que le fils de Dieu.

Comme c’est le fils de Dieu, il a d’habitude un peu tout ce qu’il veut, même s’il ne le demande pas. La vie lui est très facile et il coule des jours paisibles à l’école avec un Ange là pour veiller sur lui, Tenko (au milieu). Tenko est un personnage assez drôle et attachant, qui essaye de veiller sur le fils de Dieu, tout en ayant des sentiments pour lui (bah oui, c’est une comédie romantique quand même.)

Où est l’intêret dasn cette série donc? Le petit twist qui va faire tout basculer? C’est l’arrivée d’une étudiante pour quelques jours, et sur laquelle Samatarou, notre vaillant fils de Dieu, va flasher aussi sec. Remarque, je ne lui en voudrait pas, c’est tout à fait mon genre.

Mais entre Tenko et ses airs de tsundere (entre ça et le yuri, c’est l’année des tsundere), le père DIeu, la mère et les deux soeurs déesses, on retrouve presque les ingrédients d’un Ah My Goddess. Seulement, ce simulacre n’en arrive pas à la cheville, et au bout de trois épisodes, on est en droit de se demander réellement où on va: c’est tellement prévisible que les protagonistes armés de pouvoirs (en l’occurence la famille de Samatarou) fait tout pour l’aider mais lui met surtout des gros batons dans les roues. Surtout qu’il a essayé de mettre les choses au clair en leur expliquant bien qu’il ne voulait utiliser aucun pouvoir pour devenir le petit ami de cette fille.

J’ai failli laisser tomber la série à cet endroit, et j’ai bien eu tort. Poussé par Corsaire, jai continué néanmoins. Malgré le style graphique un peu dépouillé, les personnages sont étrangement attachants, et surtout, dés l’épisode 4, on sent que ça ne va pas être du remaché sans cesse: des soubresauts d’originalité se font ressentir tout au long des épisodes suivants, qui m’auront valu de pousser des « WTF!??? » (mais c’est quoi ce bordel?) d’incrédulité devant ce qui se passe. Non, rien d’excessivement stupide, mais plutôt le genre de surprise scénaristique qui met tout de suite plus de piment et d’épice dans une recette clairement sans saveur.

Je ne peux malheureusement en dire plus, pour évidemment ne pas spoiler mais si vous appréciez les animes légers et les comédies romantiques qui sortent des sentiers battus, avec un héros peu commun et des surprises, essayez donc, ça vaut le coup d’oeil à condition de ne pas s’arrêter au début vraiment irritant par moments. Une bonne surprise somme toute pour se divertir. Et puis, l’opening de la série est vraiment bon, j’ai hâte que le single sorte!

Zero no Tsukaima

Avant de commencer, je tiens à préciser que j’ai honteusement pompé tous les screens ci-dessous à Jason de Anime on my mind. Ah bah oui mais y’a que lui qui fait de bons screens et là, je suis pas chez moi, doooonc…

Zero no Tsukaima ou littéralement « Le Familier de Zero » (vous verrez pourquoi très vite) est avant tout Harry Potter avec du fanservice une histoire tiré de romans puis d’un manga. Ca doit être la mode en ce moment, mais il faut bien dire que la majorité de ces histoires sont vraiment sympa: je parle de Full Metal Panic bien sûr, mais aussi de Haruhi Suzumiya no Yuutsu ou encore Shakugan no Shana notamment.

Pour en revenir à l’histoire, c’est celle de Louise, surnommée Louise la Zéro, à cause de son inaptitude à lancer des sorts correctement. Nous sommes dans une école très Poudlard-esque, avec son lot de personnages plus ou moins clichés. La palme revient quand même au directeur d’école avec une énorme barbe, qui se différencie de Dumbledore par ses remarques un peu perverses dignes de n’importe quel petit vieux dans un anime harem qui se respecte.

Hmmm, de la viande… *ahem*

Louise donc, est une jeune fille comme les autres ou presque, sauf que le jour où les élèves vont invoquer leur familier, Louise elle, douée comme elle est, va en fait invoquer un lycéen moyen du Japon moderne (parmi tous les gens sur Terre, il fallait que ça soit un lycéen japonais, quelle surprise.). On tombe alors dans le cliché lui aussi classique: Moi élite de la société, toi petite merde. Louise va donc traiter Saito (qui sont tous deux doublés par les mêmes qui ont fait Yuji et Shana dans Shakugan no Shana… ça va vous rappeler des trucs aussi) un peu comme son petit esclave personnel, jusqu’à le faire manger par terre à côté d’elle (même la grande salle de repas de l’école est une repompée sans honte de celle de Poudlard…)

Au niveau de la réalisation, on a du plutôt bon de la part de J.C. Staff. C’est coloré et agréable à regarder, et le design des personnages a été confié à ceux qui ont réalisé Mahoraba Heartful Days, ça se ressent un petit peu, d’ailleurs. L’op et l’ending sont cependant assez anecdotiques. En tous cas, rien qui ne me pousse à les écouter en boucle.

Yuki Nagato?

A plusieurs reprises vous aurez en effet envie au cours du visionnage de cette série, de hurler à la repompe éhontée de tel ou tel anime: ne vous inquiétez pas, c’est normal. Bien que les personnages soient plutôt clichés, ils sont assez attachants et bien foutus, et on arrive tout de suite à placer un nom sur un visage, c’est en général bon signe.

Evidemment, si en plus on jette une maid compatissante doublée par Yui Horie (Naru dans Love Hina, Eri dans School Rumble, Sakuya dans Sister Princess, et je passe ses autres douzaines de rôles), comment voulez vous que je reste objectif, moi? Ce n’est pas Maid-Land pour rien ici!

Voilà en substance, mon avis: Zero no Tsukaima est une série plutôt agréable à suivre. Sans doute par la série de l’année (Haruhi a déjà tout raflé) mais un excellent divertissement coloré, amusant sans être loufoque, avec sa petite intrigue et ses personnages sympathiques. Une de mes séries préférées de cet été.

Bloody Bride

Au cours de mes explorations sur l’interweb, je suis tombé sur un petit RPG/Dating Sim de Atlus (qui font en général plutôt des RPG originaux comme Tactical Ogre et Shin Megami Tensei, entre autres) nommé Bloody Bride.

Commentaire de Corsaire en direct sur IRC quand j’en parle: « Ouh là ça sent le grand nombre de Bad End ça! »

Si j’ai récupéré une version du jeu c’est avant tout parce que des fans l’ont traduite, fait plutôt rarissime: je ne connais aucun Dating Sim hybride (RPG, Tactical…) qui soit sorti dans la langue de Shakespeare. (ne parlons même pas de celle de Molière, ça ferait un appel d’air)

Le jeu est donc sorti en 1996 sur PSX (10 ans, ça nous rajeunit pas.) et graphiquement, accuse son âge (même si ça reste assez joli pour l’époque) et repose sur un principe très simple que certains connaissent: le dating. Un art incontournable de tout japonais qui se respecte et qui consiste à placer un lycéen, de préférence beau gosse, dans une aventure interactive où il devra fair eles bons choix aux bons moments pour pouvoir gagner de précieux Love Points avec l’élue de son coeur. Bien sûr, l’élue n’est pas seule et toute est histoire de choix. Même si on peut s’interroger sur l’intêret du genre, si ce n’est que ça ressemble fortement à un « livre dont vous êtes le héros » graphique, certains comme moi y trouvent un intêret assez divertissant, qui consiste à juste passer un bon moment à parcourir une histoire un peu interactive. Bon je ne vais pas disserter mille ans sur le concept, sachez juste qu’il y a des références (To Heart, Tokimeki Memorial), des versions Hentai (To Heart aussi et 12 000 autres jeux), des ovnis (Tokimeki Memorial Girl’s Side où l’on joue une fille cherchant à se trouver l’amour de sa vie) et aussi des hybrides (Sakura Taisen) mélangeant plusieurs genres.

Celui qui nous intéresse aujourd’hui est un mix RPG classique / Dating Sim. Dans Bloody Bride, vous êtes un jeune prince Vampire venu sur Terre pour y dégoter une femme. Mais attention, pas n’importe laquelle, ça serait trop simple: vous devrez, avant 3 ans dans le jeu, trouver la détentrice d’une Aura de Platine. Seules les filles disposant de cette aura sont éligibles à la place (tant convoitée?) de Reine dans le DevilDom (non n0si, ce n’est pas une variante du Scytale :P). Pour rendre les choses un peu plus difficiles et excitantes, vous devrez également lui sucer le sang, mais il faut qu’elle soit consentante pour cela, sinon ça ne sert à rien.

Difficile n’est-ce pas? Le jeu est pourtant plutôt simple pour quiconque a déjà joué à un RPG et un dating sim. Dans un dating sim, la régle d’or est de ne courir qu’un seul lièvre à la fois. Même si le jeu va vous inciter à aller taper à un peu tous les rateliers, il faut garder à l’esprit qu’un oubli de rendez-vous avec votre douce vous sanctionnera par exemple d’un sévère -14 en Affection. Sachant que les points d’affection se distribuent au compte goutes lors des rendez-vous, faites gaffe à votre agenda. Ah si la vraie vie pouvait être aussi mathématique!

Je n’irai pas trop en détail dans la mécanique du jeu mais il faut savoir que vous ne pouvez agir que le Dimanche dans le jeu, pour y effectuer certaines tâches, sachant qu’il y a le jour et la nuit et que vous pouvez faire 1 Action pendant chaque:

  • Sortir avec une fille à qui vous avez fixé un rendez-vous (1 Action)
  • Appeler une fille pour lui fixer un rendez-vous (Demi-action) (Jour uniquement)
  • Aller en ville (pour trouver des coin sympas, indispensable au début du jeu) (1 Action)
  • Aller en ville de nuit (Des mosntres rôdent, c’est là que la partie RPG entre en jeu)
  • Aller au magasin (Aucune action) pour acheter de l’équipement pour votre héros
  • Rester chez soi pour s’entrainer sur les différentes caractéristiques, car chaque demoiselle demandera que vous ayez certaines stats à un certain point.
  • Appeler un de vos familiers (Nuit uniquement) (Aucune action) pour lui demander d’enquêter sur l’une des filles: obtenir son numéro de téléphone si vous ne l’avez pas, placer un marqueur sur elle pour ne pas la louper quand vous sortez, ou encore avoir des photos d’elle, ou savoir où vous en êtes avec elle niveau stats.

Le problème de ces stats, c’est qu’en augmenter en diminue d’autres (d’une moindre mesure ceci dit). Par exemple si j’augmente mon Intelligence, je fais baisser un peu ma Sensibilité et mon Ghost (qui, à moins d’une traduction très foireuse est selon moi votre aura démoniaque).

Il faut donc arriver à gonfler ses stats au niveau désiré. Seul souci: ça monte très très très très lentement, et rien que pour monter Spirit à près de 800 (demandé par la demoiselle que j’ai choisi) il faut y aller, par tranches de 8.

Les dimanches sont entrecoupés de scènes dans al semaine où vous aurez parfois des petits choix à faire comme par exemple avec quelle fille étudier pour les examens, ou des scènes un peu plus inhérentes à l’intrigue de complot au sein du DevilDom, ou bien les diverses vacances en groupe que vous effectuerez, les Valentine’s Day et White Day, les Noël et jour de l’an, bref… L’histoire est plutôt simple mais efficace, elle évite de s’ennuyer et on s’attache un peu aux personnages.

La partie RPG du titre est extrèmement classique: Attaque, Object, Sort, Invocation d’un de vos familiers (efficaces au début du jeu seulement). Vous ne pouvez pas négliger l’aspect RPG du jeu car vous aurez bien évidemment des combats obligatoires contre certains boss (non, pas le beau-père de la future Bloody Bride… :P). C’est à des années lumières de n’importe quel RPG un tant soit peu sérieux: il vous suffira d’acheter le meilleur matos dés le départ et de monter votre puissance magique et physique (qui ne vous retirent pas vraiment de points ailleurs) en flèche pour vous manger 0 dégats à n’importe quelle attaque ennemie. Trop facile.

Vous aurez droit à plusieurs donzelles: 3 avec l’Aura de Platine, 2 autres principales, et une tripotée de sous-filles si l’on peut dire, avec qui vous pourrez également conclure et obtenir l’une des fins.

Globalement si vous êtes un anacharné, vous aurez envie de rejouer le jeu plusieurs fois pour chopper toutes les fins. Si vous êtes plus malin vous irez extraire les images et les vidéos du jeu une fois que vous l’aurez fini une fois.

Oui, car le jeu est assez rigolo mais vite lassant: les temps de réponse de la console (même en émulateur) vous feront vous arracher les cheveux, et vu qu’il faut micro-gérer vos familiers, vos rendez-vous de la même manière chaque fois (surtout si vous essayez comme moi de ne voir qu’une seule fille) et les combats… Vers la fin ça se résumait globalement à ça: je prends 2 rendez-vous à la suite avec Seira, puis comme elle ne veut pas en reprendre après (I’m busy, ouais ouais à d’autres hein) je sors le temps d’une niut taper des monstres et après je la rappelle pour deux autres rendez-vous. Bien évidemment au début c’est des rendez-vous de jour, mais après… Plus son affection montera, plus elle acceptera de rendez-vous de nuit, jusqu’à vous inviter dans sa chambre…

Mais dans ce jeu, point de hentai, jamais, si ce n’est quelques tenues un peu sexy parfois, ça ne se considère même pas ecchi. Le grand dilemme pour le héros est de cacher sa véritable identité à l’élue de son coeur. Surtout que personellement, j’ai pas pris la plus facile: Seira est en effet du genre très pieuse et traine tout le temps à l’église, un calvaire pour notre héros Vampire. J’aime les défis.

Et ça paye:

Voilà, malgré mes peurs, car je n’avais plus qu’une stat à mettre en OK pour les avoir toutes comme il faut, j’ai quand même eu ma fin avec Seira, toute en vidéo (+ deux bô dessins). Pour y parvenir, j’ai quand même passé près de 20 heures en un week-end (oui, les date game ça me fait me coucher à 5h du mat’) sur le jeu, et ça m’a plus quand même. Le seul truc qui m’a poussé à continuer, c’est de voir comment ça fini, comme dans n’importe quelle histoire en fait. Quand on commence un livre d’ung enre qu’on aime bien il est parfois difficile de le lâcher. On veut tout savoir sur ce qu’il s’est passé.

Les plus observateurs auront peut-être remarqué que j’ai changé d’emulateur entre deux: le premier bloquait le jeu arrivé à un certain stade, pour une raison inconnue… Tant pis!

Bref, pour une fois qu’un dating game était disponible en anglais, j’aurais eu tort de me priver 🙂

Shakugan no Shana

Voilà, j’ai mangé les 24 épisodes de Shakugan no Shana, recommandé par Darksoul notamment lors de notre voyage. Je n’ai pas été trop déçu par la série, autant le dire tout de suite. Il y avait un peu de tout: du fanservice, des combats, une maido, une Shikijou-sensei (enfin presque), des personnages-objets attachants, Ayako Kawasumi-sama, un triangle amoureux, plusieurs histoires pour ne pas s’ennuyer, quelques flashbacks…

Non, honnêtement, SnS est une petite série bien sympathique de 24 épisodes qui m’a tout d’abord accroché par son héroine, Shana. Oui, il m’en faut peu, mais il faut bien admettre que Shana est une tsundere par excellence, et si j’ai bien un faible, c’est pour ce genre de personnage. Surtout quand elle a de longs cheveux rouges. Une réminiscence d’Asuka? Très probablement.

Tout commence quand notre héros du jour, Yuji, se retrouve aprés les cours dans un monde figé, et voit un énorme monstre qui bouffe les gens devant lui. Il semble être le seul a pouvoir bouger et se rendre compte de ce qui se passe, et avant qu’il ne se fasse dévorer lui-même, la Flame Haze aux cheveux de feu et au regard de braise (Shana, suivez un peu) le sauve armée de son épée. Surprise elle-même qu’il puisse se mouvoir à l’intérieur du Fuzetsu (une sorte de kekkai) et assaillie par ses questions, elle lui répond aussi sec.

« Tu ne le sais pas mais tu es déjà mort. »

Bien qu’elle n’ait pas exactement dit ça, c’était la même chose en substance, et je n’ai pu résister à l’envie de placer cette phrase culte. 🙂

En fait, lorsque les humains sont ainsi dévorés par les monstres dans un Fuzetsu, les Flame Haze, dont le but est de conserver l’équilibre du monde, remplacent les gens disparus par des Torches. Une Torche est une flamme qui disparait petit à petit, et qui remplace temporairement la personne qui la porte. Une fois la Torche consumée, la personne disparaît. Son existence se dissout. Mais comme cela s’est fait petit à petit et pas tout d’un coup, les gens autour d’eux oublient progressivement que cette personne a existé. Ainsi, Yuji voit l’une de ses camarades de classe se faire dévorer, remplacée par une Torche, eet petit à petit disparaître, alors qu’elle voulait déclarer son amour au meilleur ami de Yuji.

Cette scène, lors des premiers épisodes, est assez terrible en fait. Quand on y pense, si on existait pas, qui se souviendrait de nous? Dans le monde de Shakugan no Shana, personne ne s’en souviendrait, sauf Yuji, car il sait, car il peut voir les Torches a l’intérieur des gens, et surtout, parce qu’il en est une lui-même de Torche.

Rassurez-vous, l’anime n’est pas trop sombre, et mis à part le début un petit peu déroutant, où Shana va envoyer bouler le héros, elle va progressivement se rendre compte de quelque chose… Comment se fait-il qu’il arrive à voir les Torches, et qu’il ne soit pas embêté par un Fuzetsu lorsqu’il se forme dans une zone? Je vous laisse découvrir ce mystère…

Shana et le melonpan, c’est une grande histoire d’amour.

L’anime de 24 episodes est divisée en plusieurs arcs ou histoires, faisant penser à un découpage propre à un manga, dont est issu Shakugan no Shana. Toutes les histoires sont assez intéressantes, bien ficelées, et même si les combats ne sont pas des plus intéressants parfois, on voudra quand même continuer pour avoir le fin mot de l’histoire, voir un peu plus de cette tsundere qu’est Shana, dans ce monde plutôt bien peint et avec des personnages intéressants et attachants. Que ce soit Marjorie, Whilmelia la maid (-de arimasu) ou encore la très mignnone Kazumi Yoshida, doublée par Ayako Kawasumi-sama, j’ai dû mal à rester de marbre.

Shakugan no Shana, c’est surtout une bonne petite aventure bourrée de mystères, des rebondissements et un monde assez différent de ce qu’on a l’habitude de voir. Le design des personnages d’ailleurs, vous rappellera peut-être Haruhi Suzumiya et c’est tout à fait normal: le dessinateur du manga a aussi réalisé les designs originaux d’Haruhi. Les deux héroines ont quelques côtés semblables, mais Shana semble un peu moins insupportable (quoi que… :P)

Et pour finir, voici Whilmelia, la maid capable de rivaliser avec Mahoro en ce qui concerne les tâches ménagères. On notera avec un sourire qu’elle finit toutes ses phrases par un de arimasu plutôt mignon, contrastant avec sa voix monotone et sérieuse.

Comme on dit, that was a fun ride. Je vous conseille de vous jeter dessus si vous en avez le temps. 24 episodes ça prend du temps à déguster.

Love Get Chu! – premières impressions

Au tout début j’ai cru en voyant le titre que c’était un anime dédié au site Getchu (si vous ne connaissez pas, c’est pas grave, c’est moi qui me tape des trips tout seul…)

Je n’ai pas vu beaucoup de descriptions ici et là sur cet anime de 2006, si ce n’est quelques rares posts dans les blogs anglophones. Mais le peu que j’en ai vu, m’a quand même mis la puce à l’oreille: un croisement batard entre REC et Love Hina? C’est possible ça? Mon cerveau a voulu en avoir le coeur net.

Je vous préviens tout de suite, ne vous attendez pas à une merveille. En fait vu comment les groupes de fansub ont l’air dans l’euphorie la plus complète au sujet de cette série depuis qu’elle est sortie, on se demande si elle n’a pas été annulée ou abandonnée simplement des fansubbers.

Donc en gros, c’est l’histoire d’une aspirante seiyuu qui vient passer une audition, et qui se retrouve avec d’autres filles (bien évidemment, toutes bien foutues, on est dans un anime harem après tout). Au final elles seront toutes embauchées à la fin du permier épisode, même la pauvre héroine qui a un sens de l’orientation hors du commun. (lisez entre les lignes)

Super palpitant, surtout que l’héroine en question va se retrouver à dormir sous le même toit qu’un perversjeune gars qui a par inadvertance pelotecaresse subtilement le postérieur de la demoiselle de façon volontaire dans le train en début de journée. Il se trouve que c’était un machin dont j’ai déjà oublié la nature qui ressortait de son sac, qui a causé tout ça. Personne n’est à l’abri désormais, on peut tous passer pour des chikan

Palpitant je vous dis.

Au niveau de la réalisation, c’est très loin de casser 3 pattes à un canard. Cependant les designs sont correct sans être transcendants. Ca ressemble plus à de l’anime fastfood entre deux grosses séries plus qu’autre chose.

Vu qu’il n’y a qu’un seul épisode disponible en sub pour le moment, je ne vais pas pouvoir dire grand chose d’autre. Peut-être qu’un jour, les nekomaids seiyuu domineront le monde. Non pas peut-être, j’en suis certain en fait. C’est l’évolution la plus logique… 🙂

Mahou Shoujo Lyrical Nanoha

Nanoha est ce que l’on pourrait appeler un anime de magical girl (Mahou Shoujo = Magical Girl) comme on en a déjà vu plein: Card Captor Sakura, Sailor Moon, ou si on remonte un peu plus dans le temps, magical Angel Creamy Mami ou Magical Emi, pour ne citer que les plus connus en France.

Seulement voilà, Nanoha n’est pas que ça, c’est un anime pour une audience un peu différente, et ça se voit dés les premiers épisodes. Je m’explique…

Nanoha est donc une jeune fille, pas bien agée hein, on est dans un anime de magical girls après tout, qui va découvrir un furet blessé. Sauf que ce n’est pas n’importe quel furet. Le familier de cette magical girl qu’est Nanoha n’est pas un chat ou une bestiole toute bizarre, mais bien un furet. Tout de suite on sent qu’on est pas embarqué dans un magical girl show classique.

Bref, Yuno (le nom du charmant petit furet) est en fait un jeune garçon d’un autre monde, qui cherche les Jewel Seeds, pour les rassembler (au début en tous cas), et qui va découvrir en Nanoha un potentiel magique extraordinaire.

Bon bien évidemment, il va y avoir des ennemis (enfin surtout une) et des tas de rebondissements. La série est divisée en deux saisons de 13 épisodes, chacun formant une petite histoire à eux tous seuls: ça divise donc très bien la série et on a aucune longueur inutile.

Qu’est-ce qui fait donc de Nanoha une série si spéciale? Quand on regarde un peu sur le net on s’aperçoit très vite que la série a gagné une certaine petite communauté de fans. Les raisons sont multiples:

  • Les pouvoirs magiques de Nanoha sont issus de la technologie et non d’une quelconque source magique extraterrestre: elle possède un joyau nommé Raging Heart (ou Raising Heart c’est selon votre oreille) qui est en fait un scèptre obéissant à des commandes, et qui ne parle qu’en anglais. Nanoha a d’ailleurs le syndrome des attaques criées. Il suffit de hurler le nom de l’attaque le plus fort possible pour que cette dernière fasse de gros dégats.
  • Il y a du fanservice, voire du ecchi .
  • Il y a des grosses tendances yuri non dissimulés entre les deux héroines. Ah mince on me souffle dans mon oreillette que c’est inhérent au genre. On m’aurait menti?
  • Il y a des scènes difficiles (torture, abus d’enfants, tout ça…)
  • La chorégraphie tue tout sur son passage. Non je n’exaggère pas, la choré’ des combats est vraiment bien foutue, avec des effets quand il faut où il faut, des costumes très bien foutus, des attaques diversifiées et adaptées. Y’a pas à dire, la magie technologique ça pête carrément plus que les étoiles et les paillettes.

C’est sans compter sur la perspicacité de Nanoha. Sans ça, elle serait un personnage assez insipide et classique du stéréotype magical girl: nunuche, naïve et pleurnicharde.

+1 pour les cheveux détachés.

+50 pour les versions adolescentes.

Bref, Nanoha est vraiment un bon anime: bien réalisé, scénario léger mais suffisant, bande-son sympatique, personnages tous plus soignés les uns que les autres (La grande soeur de Nanoha… hmmn… :P)

L’anime est disponible chez Triad en sub anglais et chez K-W en sub français (il manque le dernier épisode de la seconde saison, pas encore sorti visiblement chez eux)

EDIT: Ah et j’oubliais l’opening de la première saison (que je préfère à celui de la seconde, n’en déplaise à certains)

Good Choice Umetarô

Si vous pensiez que Step Up Love Story (aussi connu sous le nom de Futari Ecchi) était déjà trop indigeste pour vous, passez votre chemin immédiatement. Good Choice Umetarô est pire 🙂

Evidemment, on va me dire encore « Tiens, voilà un manga pour Axel! » ouais ouais… Hé bien non, je m’en défends, j’ai moi aussi mes limites, comme l’a prouvé Joshikosei.

Pour résumer, il n’y a pas d’histoire: chaque chapitre est un « cas » (et c’est peu de le dire) d’une jeune adolescente qui devrait faire un choix dans sa vie, et surtout s’envoyer en l’air avec un type qu’elle connaît (ou pas). On aimerait penser que ce sont des histoires vraies que l’auteur aurait pu connaître, et en faire le portrait dans ce manga, mais les héroines de chaque petite histoire sont tellement cruches, voire même parfois steréotypées, qu’on a du mal à accrocher. C’est tellement gros qu’on voit venir l’issue de l’histoire à des kilomètres.

Le dessin lui, ne casse pas des briques. Cependant, il est plutôt agréable pour ce genre d’histoires et se laisse lire plutôt facilement. Rien d’exceptionnel ceci dit hein.

Ce que j’en ai pensé? Difficile à dire: mon côté AxelTesque serait tenté de vous dire que c’est un manga rigolo qui se laisse lire (et encore, le rigolo devrait être entre parenthèses, l’humour n’est pas super présent) et de l’autre, mon côté sérieux me susurre à l’oreille que c’était tout simplement pas terrible. On sent que l’auteur voudrait se lâcher mais ne le fait pas. Résultat, on est à mi-chemin entre l’érotique et le pornographique, le ecchi et le hentai quoi, et ça donne un résultat un peu bâtard évidemment.

Enfin, les amateurs de mangas un peu osés sauront très certainement y trouver leur compte. Je préfère de loin Step Up Love Story quand même, qui est beaucoup plus drôle et mignon.

Yakitate! Japan

Voilà, une grosse grosse série vient de se terminer.

Enfin, en fansub, car la vraie diffusion elle s’est arrêtée depuis quelques mois.

Ceux qui me connaissent bien connaissent aussi mon amour sans limite pour le pain, et il était évident qu’un anime comme celui-là m’intéresserait.

Ce fut le cas. je ne dirais pas que c’était le coup de foudre, mais Yakitate! Japan m’a très certainement bien accroché.

Je suis loin d’être un fan d’anime shonen (animes/mangas pour garçons) de type Bleach, Naruto, Get Backers, Hikaru no Go… et pourtant, certaines de ses séries ont sû me plaire, tout comme l’a fait Yakitate! Japan. Ca ne s’explique pas, mais je vais essayer de décortiquer la série, en tous cas.

Un peu d’histoire tout d’abord.

Il faut d’abord savoir que Japan est ici un jeu de mots: Pan voulant dire « pain » en japonais, le héros, Azuma, essaye de créer le Ja-pan, le pain Japonais. Ne vous en faites pas, cette série est bourrée de jeux de mots en japonais. C’est terrible.

Notre jeune héros donc, Azuma Kazuma, va un jour découvrir le plaisir du pain grâce à sa grande soeur qui le traine (le mot est faible) dans une boulangerie près de chez eux. Le boulanger sur place, voyant en lui un grand potentiel, lui apprend les rudiments de la confection du pain et on découvre que Azuma possède des Mains Solaires, des mains si chaudes qu’elles aident grandement à la fermentation… Bref, notre héros, comme tout héros de Shonen manga, est plein d’espoir et d’atouts dans sa course à la réussite.

ici, pas de monde à sauver, mais un objectif qu’Azuma s’est fixé: créer le Ja-pan, le pain ultime japonais, capable de rivaliser avec les pains français, allemands, anglais…

L’histoire commence donc réellement avec l’arivée d’Azuma à son entretien d’embauche chez Pantasia, et il devra faire ses preuves pour ne pas se faire distancer par ses adversaires et futurs collègues.

Passons un peu à l’intêret global de la série…

Loin des animes de bastons et de mystères, Yakitate Japan est avant tout bourré d’humour. La série ne se prend pas au sérieux une seule seconde, et les délires se suivent sans se ressembler. Il y a également toutes les explications sur la fabrication du pain et des différents pains que Azuma et ses amis vont réaliser, qui sont tantôt loufoques, tantôt complètement possibles.

Il serait criminel de ne pas parler également des autres personnages qui donnent toute son ampleur à l’humour de la série: Kawachi, l’éternel compagnon d’Azuma une fois l’entretien d’embauche passé, qui servira surtout de bouffon de service à la série…

Tsukino, la jeune et jolie gérante de la succursale de Pantasia où Azuma wa travailler, elle, est tout simplement l’une des seules présences féminines de la série. Au moins, ils ne l’ont pas ratée:

Sa doubleuse réussit très bien à lui donner une voix douce et charmante, ce qui ne gâche rien. Qui plus est, Tsukino a une petite particularité que les filles d’autres animes n’ont pas: elle change à chaque occasion de vêtements. Oui, à chaque match, chaque épreuve d’Azuma, chaque jour nouveau, elle porte des vêtements différents. Ca a l’air de rien comme ça, mais vous n’aviez jamais remarqué que les personnages d’anime portent très (trop) souvent, les mêmes vêtements? Et je ne parle même pas de l’uniforme… 🙂

A cela vous ajotuerez Ken, l’espèce de musclor avec sa coupe afro, qui est tout simplement excellent. Mais pourquoi les boulangers ne sont pas tous comme dans Yakitate! Japan? 🙂

Bref, si vous aimez les séries un peu délire et longues, vous aimerez très certainement Yakitate Japan. Faut quand même suivre parfois, car le vocabulaire utilisé n’est pas simple (pour les fansubs anglais) mais l’anime étant très graphique dans son humour, vous ne manquerez pas de laisser échapper un petit rire etouffé. Je crois que le plus grand moment reste quand même à la fin d’un des premiers épisodes, quand Kuroyanagi annonce la prochaine épreuve de l’examen d’embauche, qu’il faudra réaliser un croissant, et Azuma qui demande « Kurowa-san dare? » (C’est qui Kurowa-san?) … 🙂

Mais bon, tout n’est pas rose au pays du pain.

La série animée est loin d’être parfaite. Je ne m’étalerais pas sur le manga que je n’ai pas lu, mais l’anime m’a parfois laissé assez perplexe.

En 69 épisodes, ce qui est long, vous aurez le droit à 3 principaux arcs. Le premier constituera l’arrivée d’Azuma à Pantasia via l’examen d’embauche et le tournoi des nouveaux arrivants. Le second retracera tout le tournoi de la Coupe de Monaco, avec Pierrot, et le dernier arc enfin le jeu télévisé Yakitate! 9, qui prendra place au japon et dans ses régions.

Passé la Monaco Cup, la série sombre un peu dans l’immobilisme et la répétition: chaque match se découpe d’une façon très précise et se repétera jusqu’à la fin de la série: une région est décidée, on choisit les ingrédients qu’il faut, on voit ce que l’ennemi prépare, on a une idée derrière la tête, puis Azuma prépare le pain lors du match, Kuroyanagi a une « reaction » ultra longue et toujours plus absurde, et le vainqueur est décidé.

C’est fort dommage, car l’idée de la « reaction » lorsque quelqu’un dans la série goûte un pain préparé par Azuma et sa clique (ou ses concurrents) est vraiment rigolote, surtout au début où c’est bien exploité.

Sans compter que les personnages qu’on aime le plus, à savoir Tsukino, Ken et quelques autres, sont relégués à des seconds rôles voir simplement des apparitions, juste là pour commenter les matchs. Quel dommage! J’aurais beaucoup aimé voir Tsukino ou Ken faire du pain un peu plus…

Heureusement la série se rattrape par un humour toujours aussi délire, un design réussi, des couleurs vives et une réalisation assez soignée. Bref, du bon plaisir à regarder quand même, bien qu’on puisse trouver le dernier arc très lassant. A noter également que les parodies et les clins d’oeils à d’autres séries ou genres sont de la partie: mechas, délires ninja, des films connus (Lord of the Rings, quelqu’un ?) sont parodiés sans aucune pudeur. Quand je vous disais que la série ne se prend pas au sérieux! 🙂

Je ne lirai pas le manga je pense, car comme pour Hikaru no Go, la série m’a déjà bien rassasié, et lire un manga où je sais pertinemment ce qu’il va se passer a un intêret très limité pour moi, même si il y a toujours des détails, des petites histoires, des scènes qui sont ommises de l’anime. J’ai d’ailleurs eu cette réflexion sur beaucoup de mangas que j’ai lu dernièrement, principalement de séries que j’avais déjà vues en anime…

D’autres mangas / animes évidemment nous offrent des vues bien différentes, ce qui est très bienvenu je trouve. Mais je réserve ce petit débat pour un autre prochain billet 🙂

School Rumble

School Rumble est l’une de ces séries sans queue ni tête mais divertissantes, où l’on sait que chaque épisode viendra nous combler en humour. Il faut dire que l’anime a un certain goût de Azumanga Daioh mais en moins enfantin. Je n’ai rien contre Azumanga, hein, ne vous méprennez pas. J’adore aussi cette série. 🙂

Pour en revenir à SR, il n’y a pas vraiment d’histoire, mais une situation de base: La jeune Tenma Tsukamoto aime son camarade de classe Karasuma, qui lui ignore tout le monde. Mais Harima, le grand loubard de l’école, lui, en pince pour Tenma, et chacun va tenter de faire comprendre à l’autre ce qu’ils ressentent. Malheureusement à chaque fois ça loupe, de façon plutôt amusante.

Encore une fois, comme pour Azumanga, il n’y a pas qu’un ou deux héros, mais plusieurs. On suit en fait les tribulations de toute une classe (et de quelques camarades hors de celle-ci parfois) et il faut bien admettre que chaque personnage est plutôt attachant, sans tomber dans un quelconque stéréotype. La force de SR réside dans ses personnages originaux et ses petites histoires qui permettront de mieux s’attacher à toute cette classe de lycéens.

La série tire quelques scènes pleines de références, comme cette course poursuite à vélo où Tenma et Karasuma-kun grillent sans problème la Trueno 86 de Takumi dans Initial D, je ne parle même pas d’autres hommages à Matrix ou Battle Royale… Ces passages sont toutefois assez rares pour surprendre le téléspectateur et être appréciés à leur juste valeur.

Pour le moment, la série est composée d’une bonne poignée de Mangas (12 à l’heure actuelle), qui ne sont toujours pas terminés. La série animée est néanmoins très bien, et vous réjouira pendant 2 saisons de 26 épisodes (la seconde est en cours de diffusion en ce moment.)

Si vous avez aimé Azumanga, nul doute que vous adorerez School Rumble. Pour ceux qui n’ont pas connu Azumanga Daioh, ce n’est pas grave. Enfin, si, mais pas pour l’appréciation totale de la série 🙂

Bref, si vous voulez une série légère qui détend, foncez de suite, School Rumble se dévore comme du pain sorti du four.