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Suikoden V

Cinquième opus de la série Suikoden, cet épisode 5 n’augurait rien de bon. A vrai dire, avec les flops successifs des 3 et 4, on se demande encore comment Konami a pu remettre le couvert pour un cinquième. Et pourtant, ils l’ont fait…

Je situe l’histoire rapidement: vous êtes un Prince, un vrai, un blond, qui sent le sable chaud. Vous revenez d’un voyage accompagné de Sialeeds, votre tante, Georg, son garde du corps et ami de votre père, et Lyon, votre adorable garde du corps.

Lyon, avec le prince sur le screenshot à droite. Oui, elle est très mignonne. Oui, j’espère qu’il va se passer quelque chose entre les deux d’ici la fin du jeu.

Vous revenez donc au palais où votre père, le commandant en chef des chevaliers, et la reine, votre mère, vous attendent. Falena est un royaume, ou plutôt un reinaume, dirigé par des reines et non des rois. De ce fait, votre petite soeur, Lymsleia, sera la prochaine sur la liste. Elle est encore une petite princesse, mais elle vous adore et vous coulez des jours heureux. Enfin presque: un jour, suite à une rebellion à Lordlake, une ville non loin, la Reine a utilisé la Sun Rune contre la ville, les privant ainsi d’eau, créant de nombreux malades et morts dûs à la sécheresse et l’absence d’eau potable. Ah oui, vous revenez justement d’un voyage à Lordlake, où on vous a pas super bien acceuillis il faut dire. C’est tout a fait compréhensible, non?

Mais voilà, il va se passer des choses qui vont forcer notre héros à combattre et à prendre en main une armée, comme tout bon Suikoden qui se respecte.

La marque de fabrique des Suikoden, c’est avant tout:

  • Son système de combat simple mais efficace, à 6 personnages
  • Ses batailles épiques, pas toujours bien foutues mais qui donnent une bonne ambiance.
  • L’aménagement d’un chateau quand vous prenez en main votre armée
  • Plus de 100 personnages à trouver, des trucs à collectionner en pagaille
  • Un scénario plein de rebondissements
  • Des personnages principaux attachants

Soyons clairs, Suikoden 3 et 4 ont failli sur plusieurs de ces points, mais Suikoden 5 sonne la réconciliation, le retour aux sources, bref, le bonheur intégral. Enfin non, pas exactement: ce dernier opus a quand même quelques lacunes d’ordre technique. La réalisation est pour le moins perfectible, les temps de chargements assez nombreux (sauf lorsque vous installez le jeu sur le disque dur, là ça tourne tout de suite mieux), et les combats d’armée qui sont un peu pénibles et creux. (rien n’égalera les batailles du premier)

Le bon retour aux sources, c’est bien évidemment les combats à 6, cette fois avec plusieurs formations possibles qui donneront divers bonus, mais aussi une vue du jeu de haut, comme dans le 1 et le 2. Forcément, comme c’est en 3D, on a une vue un peu de côté, mais ça reste néanmoins très agréable à piloter, à dix mille lieues des déplacements lourds à la 3ème personne de Suikoden 4, et ne parlons même pas des déplacements en mer de ce dernier, une véritable horreur…

C’est définitivement un retour aux sources, avec quelques améliorations comme la possibilité de se spécialiser dans différentes compétences (attaque, agilité, technique, défense, endurance…) de faire des runes a partir de pièces éparpillées, et d’autres petites choses sympathiques.

Viki, un personnage récurrent des Suikoden

Le design des personnages est plutôt coloré et agréable, et le rendu 3D, a défaut d’être très détaillé, rend plutôt bien. Oui, c’est cubique et les textures sont pas terribles par rapport à un Final Fantasy XII, mais l’émotion de certaines scènes passent. J’en ai parfois ressenti des frissons, ce qui confirme que ce Suikoden 5 est plutôt bon 🙂

En haut, Luserina, la fille d’une des grandes familles de nobles du jeu. Elle vous sera très utile. En dessous, la jeune princesse Lymsleia et sa garde du corps, Miakis.

Non, sincèrement, je ne suis pas déçu de ce Suikoden, même si après un petit temps de jeu je viens d’avoir mon chateau à peupler, j’ai la trés désagréable sensation d’avoir fait une bonne partie du jeu déjà. J’espère que ce sentiment ne sera pas confirmé par la suite 🙂

Je vous recommande de vous jeter dessus en import, si l’anglais ne vous effraie pas. C’est assez facile à comprendre ceci dit.

Fate Stay Night

Fate/Stay Night est l’un des derniers jeux du studio TYPE-MOON à qui l’on doit notamment Tsukihime.

FSN est donc issu d’un jeu hentai , tout comme Tsukihime, mais doté d’une histoire profonde et pleine de magie. Les fans de TYPE-MOON ne seront pas déçus du voyage:

En gros, tous les dix ans, une guerre pour le Saint Graal occupe sept magiciens, qui font appel à des Servants, sortes d’esprits de héros défunts pour les aider à obtenir le Saint Graal tant convoité, qui permet d’exaucer n’importe quel voeu.

Il y a tout un tas de régles, ce qui rend cette grande bataille assez intéressante.

L’histoire se focalise sur Shirou et Rin, deux jeunes qui vont s’allier par la force des choses afin de battre les 5 autres magiciens et leurs Servants. Shirou obtiendra l’aide de Saber, la plus puissante, qu’il aura invoqué sans vraiment savoir comment, et Rin aura Archer.

Chaque esprit, qui possède un corps matériel une fois invoqué, est en fait issu d’un héros légendaire (je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler) et qui reflète bien leurs capacités. Ainsi, Saber se bat essentiellement avec une épée invisible, en robe et armure, par exemple. Ils affronteront des servants comme Assassin, Caster, Lancer…

Bref, tout y est pour une sorte de Battle Royale entre Masters et Servants. Si on ajoute à cela une animation plus que correcte, des designs qui poutrent et une ambiance très magie et esprits, on obtient un anime sérieux mais agréable à regarder.

Bien évidemment les scènes H du jeu ont été brillament « oubliées » ou un peu « masquées ». Il faut savoir par exemple que pour recharger la mana de Saber, Shirou doit coucher avec… 🙂

Comme vous aurez pu le voir sur les photos de mon voyage J’ai acheté une Saber en figurine, 1/6, super belle de surcroit.

Si on ajoute à cela le fait que Saber est doublée par une trés sérieuse et très dangereuse Ayako Kawasumi-sama, je ne pouvais pas rester de marbre devant une telle série 😛

Un très bon cocktail en tous cas si vous aimez les histoires un tant soit peu sérieuses avec leur lots de surprises et rebondissements.

Cliquez sur l’image pour l’avoir en grand 🙂

Haruhi Suzumiya no yuutsu

Attention, héroine qui poutre spotted!

Littéralement « La mélancholie de Haruhi Suzumiya », c’est le genre de série que l’on aime principalement pour ses personnages, plus que pour son histoire (qui pour l’instant est quasi inexistante.)

Oui, vous aimerez Haruhi Suzumiya, vous voterez pour elle, vous l’idolatrez, que dis-je, vous rejoindrez son club, la SOS Brigade!

ahem…

Voici Haruhi Suzumiya. Lycéenne de son état, cette jeune fille n’a absolument aucun ami. D’ailleurs, elle s’en fout, elle n’en cherche pas. Les humains normaux ne l’intéressent pas.

Son arrogance, sa tyrannie et sa détermination n’ont pas d’égal à ce jour, ce qui en fait un personnage réellement unique, loin de tous les stéréotypes d’héroines d’anime.

Par où commencer? Le premier épisode est assez étrange, il s’agit d’un film d’étudiant réalisé par Haruhi, et c’est, comment dire… très mauvais. On pourrait penser qu’avec ce regard, Haruhi réussit tout ce qu’elle entreprend, bah non. C’est mal filmé, avec une caméra qui tremble, des effets spéciaux à 100 yen, des éclairages de pacotilles, et des acteurs qui oublient leurs lignes. Ceci dit, avec les commentaires de Kyon, le personnage principal masculin, c’est tout simplement énorme.

Non, la série débute vraiment à l’épisode 2, où Kyon arrive à être ami avec Haruhi avec un peu de persévérance, après avoir réalisé qu’elle change de coiffure chaque jour de la semaine… Une belle eccentrique.

Comme je le disais, ce qui rend cette série unique, c’est Haruhi, son caractère détonnant, sa détermination, son génie, et surtout, sa méchanceté. 😛

Elle n’hésitera à aucun moment à faire chanter le président du club informatique, à kidnapperconvaincre une étudiante pour la faire rentrer dans son club, à presque tuer Kyon à coup de bureau, ou à cosplayer en bunny girl pour attirer du monde dans son club, la SOS Brigade.

Que fait la SOS Brigade? Une très bonne question que voilà. Vous le saurez en regardant les épisodes… 🙂

Haruhi Suzumiya no Yuuutsu est définitivement LA série de cette saison. originale, bien réalisée (merci à Kyoto Animation, pleine d’énergie, et surtout dotée d’un humour vraiment excellent à tous points de vue. La pauvre Mikuru, molestée par Haruhi m’a fait exploser de rire avec son « If I get ruined for marriage, will you take me? » au héros qui c’est senti bien désemparé devant tant de moé attitude.

Niveau ecchi, c’est du très bon dosage. Juste ce qu’il faut pour pas que ça soit indigeste (genre, pas comme Joshikosei)

A voir, absolument. L’opening et l’ending sont également tout bonnement excellents avec une danse vraiment sympa 🙂

Oh, et pour les intéressés, un projet de traduction des romans est en cours, sur un Wiki.

EDIT: Aprés avoir vu les épisodes 3 et 4, je ne saurais que recommander cette série aux amateurs de science-fiction, ça promet énormément!

Strawberry Panic

Cette année, c’est l’année du yuri. Les scénaristes se lâchent, et ça se ressent énormément en cette saison printanière d’anime.

J’en veux pour preuve Joshikosei ou bien encore Simoun. Mais la meilleure preuve de toutes, ça reste quand même Strawberry Panic.

Sous ce nom qui ne veut absolument rien dire vis-à-vis de l’histoire (jusqu’ici en tous cas, peut-être que ça aura une signification particulière plus tard). On sait juste que Nagisa est une jeune fille un peu perdue et un peu trop innocente, qui entre dans une école pour filles. Cette école pour filles, très catholique (tiens ça ne vous rappelle pas un Maria-sama ga miteru, littéralement La vierge Marie nous regarde ?) est située sur un campus regroupant deux autres écoles, toutes aussi pour filles, et tout aussi catholique que la première.

Jusque-là, c’est une resucée totale de Marimite, mais le pire (ou la cerise sur le gateau, selon votre point de vue 🙂 ) c’est qu’ils poussent l’aspet yuri encore plus loin, et avec encore plus de force. J’en veux pour preuve la coqueluche de l’école où Nagisa entre, Etoile, qui s’amuse visiblement et embrasser, plus ou moins de force, des jeunes filles qui lui plaisent. Et évidemment, la pauvre Nagisa en fait les frais. C’est sans compter évidemment sur sa copine de chambrée, doublée par Ai Shimizu (Minawa dans Mahoromatic) qui a l’air d’en pincer aussi pour elle.

En clair, Strawberry Panic est un Marimite boosté aux phéromones yuri. Avis aux amateurs… 🙂

Metal Gear Acid 2

J’avais déjà acheté MGA pour ma PSP il y a de cela quelques mois.

Beaucoup de gens ont dénigra ce jeu parce qu’il n’obéissait pas aux régles habituelles d’un Metal Gear, à savoir, de l’action trépidante et cinématographique à gogo. Or là, il s’agissait d’un jeu tactique, avec des cartes. Au premier abord, ça peut sembler super déroutant, et ça l’est. Le jeu est même très difficile au début, mais on prend rapidement un malin plaisir à progresser et à continuer le jeu pour connaître tous les tenants et aboutissants du scénario.

Qu’en est-il alors de ce Metal Gear Acid 2 ? Au niveau scénaristique, on prend un Snake amnésique et on l’embarque dans un complot mélant le FBI et une société confectionnant des armes. Un complot habituel, avec son lot de personnages et de retournements plus ou moins prévisibles.

Le scénario en lui-même m’a un peu déçu. Peut-être est-ce parce que j’ai fait le jeu rapidement, je en sais pas, mais j’avais trouvé celui du 1 plus fouillé, plus énigmatique, avec beaucoup plus de rebondissements. Le jeu a été plus facile aussi, mais encore une fois, c’est probablement parce que j’avais déjà joué au 1.

Pour ceux qui ne connaitraient pas le jeu donc, il s’agit en gros d’un jeu tactique au tour par tour, se jouant avec des cartes, un peu à la Magic. Il y a un peu plus de 500 cartes différentes, mais on ne peut en posséder que 40 dans son deck, et 7 en même temps. Je m’explique:

A chaque tour, on peut utiliser deux, voire 3 ou 4 cartes, selon le niveau d’action du personnage dirigé. Ces cartes peuvent être des cartes à utiliser, ou à équiper (armures, armes, capacités spéciales, etc.). Si on ne souhaite pas les utiliser, on peut toujours déplacer son personnage avec, ce qui aura pour effet d’utiliser la carte, et donc de la remettre dans le deck de 40. A chaque carte est associée un coût (COST) qui varie selon les cartes. Chaque carte utilisée augmente le COST, et celui-ci diminue après chaque tour. Lorsque le COST est à 0 c’est au tour du personnage d’agir. Il faut donc savoir tirer parti du hasard des cartes tirées parmi son deck de 40 (sachant qu’on en tire 2 automatiquement à chaque tour) mais aussi parfois sacrifier telle ou telle carte pour se déplacer, ou bien la garder dans son jeu pour pouvoir la sortir à un moment bien propice.

Avec près de 550 cartes on ne peut pas dire que le jeu ne soit pas varié. Il autorise d’ailleurs pas mal de styles de jeux différents, puisque certaines cartes sont très difficiles à avoir, ou sont très efficaces mais aussi très couteuses en COST ou limitées. Par rapport à MGA1, on a désormais la possibilité d’upgrader des cartes pour qu’elles soient plus efficaces, ce qui augmente encore plus les possibilités.

Si on ajoute à ça l’infiltration (le jeu récompense clairement le joueur qui ne se fait pas repérer, mais terminer le jeu comme un bourrin est tout à fait possible), les modifications de statut (saignement, aveuglement, désorientation, etc), ou même le mode link battle (multi quoi), on arrive à quelque chose de très intéressant.

L’une des grandes nouveautés, c’est tout de même l’arrivée de Hideo Kojima au sein du staff. Pour rappel il n’avait pas participé au premier MGA, et ça s’était un peu senti. Cependant, son implication est très floue dans cet épisode, et bien qu’on retrouve quelques petites touches de lui, j’ai difficilement trouvé une grande différence avec le premier opus.

Il y a quand même de nombreuses améliorations: l’upgrade des cartes, des stages bien plus variés, et aux décors plutôt intéressants, et comme vous l’aurez constaté, un look un peu plus coloré, grâce à l’utilisation d’un cel-shading du plus bel effet sur les personnages. On est loin du look très gris habituel des Metal Gear.

Si vous avez aimé le premier opus, vous aimerez sans doute sa suite. Cependant, pas la peine de se leurrer, ceux qui n’auront pas aimé MGA1, ne verront aucune amélioration notable ici suceptible de leur faire aimer le concept, assez spécial, mais très jouissif, de cette tournure acide de la série. Et après on se plaint que les jeux ne se renouvellent pas! 🙂

Pour moi, le jeu aurait mérité à être bien plus long, mais il faut aussi souligner qu’on peut repasser dans les endroits déjà visités pour déclencher des mini missions aux objectifs différents, afin de gagner des cartes supplémentaires. Un excellent point pour la durée de vie, surtout parmi ceux à la fibre collectionniste, qui adoreront l’éventail de cartes à obtenir pour compléter le set.

Joshikosei – High school girls

Sous ce nom simple et peu évocateur, se cache en fait la plus grande débauche de fanservice que j’ai pu voir ces dernières années. A un tel point que cet anime est capable de rivaliser avec des pointures comme Agent Aika ou Green Green.

Je m’explique.

Joshikosei, littéralement « lycéennes » nous conte les péripéties quotidienne d’un groupe de 3 amies, qui vont en rencontrer un autre (groupe de 3) dans un lycée pour filles. Toutes ces filles ont un point en commun: elles quittent le collège et entrent dans la vie trépidante du lycée. Rien de bien excitant me direz vous… Or, c’est sans compter sur l’humour, clé de voute de l’anime, et sur le fanservice, qui sert de dalle porteuse.

Le fanservice, dans joshikosei, ça se résume à ça:

et ça:

Maintenant que j’ai capté toute votre attention, je vais pouvoir continuer 😛

D’après les premiers screens et trailers que j’ai pu voir, je me suis dit alors que c’était surement un anime pour moi. une AxelTesserie comme dirait ce cher Corsaire. Cependant, je dois admettre que, bien que le design des persos, et le dessin, soient tout ce qu’il y a de plus agréables à regarder, et même si le casting des doubleuses a été plus que bien choisi, je dois bien admettre que toute cette surpuissance de fanservice me fait presque me demander si c’est une série pour garçons ou pour filles à la base. Difficile à cerner!

Ceci dit, ça reste agréable à regarder pour le moment, léger, et avec des personnages assez attachants. Une des bonnes sorties de cette saison.

Soul Link

Soul Link est un anime tiré d’un H-Game des mêmes auteurs que pour SHUFFLE!.

A première vue, ils ‘agit d’une histoire toute banale se déroulant dans l’espace, avec en prime une base militaire. Oui, c’est de la repompe de Stellvia a première vue. Et ça se confirme quelque peu avec le premier épisode. Vous pouvez mélanger à ça des designs assez quelconques (au moins Shuffle était plus coloré) et des CG ici font assez pitié.

Au moins, j’aime leurs uniformes 🙂

(vous pouvez cliquer sur l’image pour l’avoir en grand)

Ah, l’histoire? Oh, un peu trop vague à raconter pour le moment: on sait juste que l’héroine, et le héros, se retrouvent sur une station orbitale pour y effectuer leur service militaire. Il semble y avoir un truc louche qui se trame en arrière plan, et nos deux héros vont retrouver quelques uns de leurs amis sur place.

Visuellement peu convaincant, bourré de clichés (la sortie de la douche… sérieux…), la série m’a un peu déçu, car je m’attendais à un space opera comme on en fait plus, mais laissons le temps à la série de se dévoiler. Ce genre d’animes se déguste bien souvent à long terme…

Mes impressions sur World of Warcraft

Bon, tout le monde connait WoW, mais beaucoup aussi l’assimilent à un mange-temps, un dévoreur de sous, et un jeu anti-social. C’est pour ça que je me suis permis d’essayer, et de donner mon avis, posté sur le forum du AXL’s Game Center.

Vous pouvez consulter ma review. Il y a également tout un topic sur mes impressions à chaud.

En espérant que ça sera instructif 🙂

(et non, ça n’explique pas le manque de billets ces derniers temps. Je vous rappelle que la nouvelle saison d’anime commence prochainement!)

REC

Aaah, làlà, si vous saviez…!

Après avoir pris les deux premiers épisodes de REC sans trop savoir à quoi m’attendre, à part un très classique « c’est marrant » de la part de ceux qui l’ont vu, je ne m’attendais pas à une telle révélation.

REC, c’est un petit bol d’air frais. C’est mignon, drôle, et adulte à la fois. Et pour ne rien gâcher, l’héroine a un petit air de Mahoro dans son look. J’ai craqué.

L’héroine de REC, c’est Aka Onda, une aspirante doubleuse. Plutôt original déjà comme job pour un anime. Le héros, lui, dont j’ai déjà oublié le nom (que voulez-vous, mémoire selective de mâle.) se fait poser un lapin par une femme avec qui il devait aller voir un film. Sur le point de jeter les billets, Aka arrive et l’en empêche. Elle décide de lui remonter un peu le moral et d’aller voir le film avec lui. Mais bon, elle est bizarre comme fille, elle se met à lire tous les sous-titres à voix haute dans la salle… 🙂

Vient l’heure du dîner, et Aka lui paie un coup, et un peu de poulet. Et les voilà qui rentrent chez eux, pour s’apercevoir qu’ils n’habitent pas très loin l’un de l’autre, à un paté de maisons près.

Or, dans la nuit, l’appartement de Aka tombe sous un incendie, et la voilà toute seule à la rue. le héros, voulant la remercier avant tout pour le rapas tout à l’heure l’invite à passer la nuit chez lui. En tout bon gentleman qu’il est, il lui propose une douche et lui prête des vêtements. Aka est quand même assez sonnée et déprimée, elle a tout perdu dans l’incendie, et elle se met à pleurer devant la gentilesse du héros qui lui prête son lit alors qu’il va dormir par terre, plus loin. Essayant de la réconforter, s’en suit un baiser, et bien plus encore…

Vous êtes assez grands pour deviner ce qu’il s’est passé, et bien que l’on ne voie rien, c’est implicitement suggéré d’une fort belle manière.

Ceci, n’était que le premier épisode. Assez court, car chaque épisode de REC dure 12 minutes au lieu des traditionelles 24. Ce qui est dommage car il n’y aura que 9 épisodes en tout (2 disponibles lorsque j’écris ces lignes) mais il existe un manga, que je ne vais pas hésiter à essayer de me procurer.

Le format assez court donne lieu en fait à une histoire très dynamique, sans temps morts à coups de longs travelings de décors ou de visgaes pour meubler le temps. On sent que les scénaristes essayent de caser un maximum dans ces 12 minutes.

Beaucoup parlent de série ecchi, alors qu’il n’en est rien. Vous ne verrez pas l’ombre d’un pantsu, de poitrine, ou autres joyeusetés. C’est juste la scène de fin du premier épisode, qui rompt avec la tradition des animes romantiques où on attend que ça, que les protagonistes passent à l’action. Ici, pas de chichis, et c’est très bien traité. D’ailleurs, Aka repoussera le héros plus tard, lui expliquant que ce qu’il s’est passé n’était juste que l’affaire d’une nuit parce qu’elle était mal, qu’elle acceptait son aide, mais c’est tout. C’est réellement un comportement crédible.

Ce qui m’a plu, c’est cette ambiance drôle, limite déjantée parfois, avec des gags subtils, mais aussi une romance en trame de fond, sans qu’elle ne monopolise toute l’attention. On n’a qu’une envie, c’est que le héros et Aka deviennent un vrai couple, même si un obstacle les sépare (je ne vous en dis pas plus, vous verrez bien!)

Bref, une série bien sympathique, avec un format original, des personnages attachants (surtout Aka! :P), et une réalisation plutôt bonne. Mon vrai coup de coeur de cette année avec Kashimashi ~Girl Meets Girl~

Tales of Eternia PSP

Voilà, je l’attendais depuis des mois, Ubisoft ayant décidé de retarder la sortie, initialement prévue début novembre, de 3 mois, je l’ai enfin, entre mes mimines, le premier vrai RPG d’envergure de la PSP .

RPG d’envergure oui, car Tales Of Eternia fait partie d’une immense saga, celle des Tales Of… dont Tales Of Symphonia a cartonné sur Gamecube. TOE est un jeu d’abord sorti sur Playstation première du nom, qui a été fort bien accueilli, mais jamais sorti en Europe. Cette fois-ci, nous ne sommes pas délaissés, puisque nous sommes les premiers à l’avoir en anglais sur PSP. Quoi, en anglais?

Non, vous ne rêvez pas. Ubisoft a retardé de 3 mois la sortie pour laisser le jeu en anglais, et s’est contenté de nous resservir la version Playstation américaine, mais en l’adaptant au format de la PSP Foutage de gueule? Vous ne croyez pas si bien dire. Il faut savoir que Tales of Eternia, aussi appelé aux US Tales of Destiny 2, comporte une bonne tripotée de mini-jeux, dont quelqes-uns sont des quizz sur le premier épisode… qui n’est jamais sorti en Europe! On sent que Ubi maitrise son sujet, y’a pas à dire.

Mais concentrons-nous sur le jeu, et ce qui fait son charme: c’est beau, super beau. On sent le coup de crayon travaillé, les desins réussis, et une ambiance qui lui est propre. L’esprit de TOE est bien conservé sur la portable de Sony, et permet de s’adonner aux joies du RPG partout où l’on voyage. L’aventure est celle de Reid et de ses amis, qui vont décider d’aider la jeune Meredy dont le moyen de transport s’est écrasé près de leur village. Je n’ai pas parcouru suffisament de terrain dans le jeu pour en dire plus, mais il se dégage de cette aventure un très bon esprit des RPG de l’époque: travaillés, diversifiés, et intéressants, qui font pardonner la linéarité de l’histoire.

Outre les phases d’exploration, il y a bien entendu des combats, qui se passent en temps réel, comme dans Star Ocean par exemple. Un très bon point puisque ça nous change des combats au tour par tour, qui même s’ils sont plus tactiques, énervent bien souvent quand on a autre chose à faire que de combattre 2 escargots mutants alors qu’on est près d’un point important dans l’histoire. Un peu confus parfois, les combats dynamiques vous feront enchainer les combos comme dans Star Ocean, avec style et timing.

Au niveau de la réalisation, les graphismes apparaissent très soignés sur PSP, bien que les persos et texte soient un poil petits. Cependant, on s’y habitue très vite. Les capacités 3D de la console ne seront pas mises à mal par le jeu, c’est certain: la 3D employée, lors de voyages sur la carte du monde ou dans les mini-jeux, date de la Playstation 1.

Là où on est un peu déçus, c’est de ne pas avoir les voix japonaises également: celles anglaises sont écoutables mais sans plus… Un peu trop surjouées comme le dit Gamekult dans son test et manquant cruellement de crédibilité. Enfin bon, ça peut pas être pire qu’un doublage français… Et il faut garder à l’esprit que ce sont des doublages d’époque de la PS1.

Au final, on se retrouve quand même avec un excellent RPG , que tout joueur amateur du genre se doigt de posséder sur la console. Quelque chose que je ne pourrais pas dire de Legend of Heroes que j’ai fini récemment. C’était une aventure sympa, mais sans plus réellement. Définitivement digne de la Super NES boostée plus qu’autre chose.

Sister Princess

Aujourd’hui, j’ai décidé de parler d’une série assez ancienne, mais que j’affectionne tout particulièrement. J’ai nommé, Sister Princess.

La série va bientôt sortir en France, vu qu’il me semble que Dybex en a acquis les droits. (et ils sont bien courageux). C’est une rumeur cependant, à prendre avec des pincettes.

Attention, Sister Princess, de son petit nom SisPri, mettra votre sucre-o-meter à toute épreuve. Cette série est bourrée de bons sentiments, de pureté et de ??kawaii? -itude presqu’inégalés jusqu’alors.

L’histoire de l’anime se résume, en gros, à l’arrivée d’un type qui a loupé son entrée dans une école célèbre d’une façon dont on ignore encore (machination?) sur une petite île où il ira à l’école. Or, sur cette île, avec son parc d’attractions, sa petite ville fort agréable et ses bateaux qui ne partent jamais pour le continent, habite non pas une, pas deux, mais bien 12, oui douze soeurs du héros. Alors ne me demandez pas comment ça se fait que le type ait autant de soeurs, certaines plus jeunes et d’autres plus vieilles que lui, mais elles sont là, et elles vont lui montrer qu’elles adorent leur unique frère.

Pour renforcer cette atmosphère presqu’incestueuse, mais (fort heureusement) qui ne franchira jamais cette limite,chaque soeur appelle son frère d’une façon différente, et toutes les façons y passent: onii-chan, onii-sama, onii-chama, anii-ue, anni-ue-sama, onii-san, nii-san, nii, aniki, etc. Autant de façons qui reflètent la personnalité unique de chacune des soeurs.

Et concrètement, que se passe-t-il? Ben rien. C’est juste mignon. Comme dans beaucoup de séries issues d’un jeu vidéo / dating sim japonais, il ne se passe strictement rien avant les 3 ou 4 derniers épisodes. La majorité de la série est consacrée à la découvert d’une soeur en particulier, son histoire et comment elle voit son frère.

La série animée est originaire d’un jeu, mais ce jeu vient lui-même d’une mini-série d’histoires d’un magazine (vous aurez plus d’infos dans l’article Wikipedia sur SisPri) qui permettait à ses lecteurs de voter pour sa ‘sister’ favorite. Forcément, ça a fait un tabac, d’où l’adaptation en jeu vidéo et en anime.

Techniquement, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais la série date tout de même de 2000-2001, et c’est assez coloré et fort bien dessiné (à tel point que je me suis payé les artbooks, vraiment sublimes)

Ceci dit, la série vous réservera quelques surprises… Est-ce réellement possible d’avoir douze soeurs sans jamais s’en être rendu compte? Qui a pu organiser son echec à l’examen d’entrée de l’école studieuse où le héros souhaiter aller? Est-ce que ce sont bien ses soeurs, ou des prétendantes?

A vous de le découvrir, dans cette série calme et sympa 🙂

Kasimasi ~Girl Meets Girl~

Warning, warning, yuri anime spotted 🙂

Kasimasi ~Girl Meets Girl~ est encore l’une de ces histoires bien loufoques que seuls les animes peuvent nous conter. Malheureusement pour vous raconter l’histoire, je suis dans l’obligation de vous spoiler le premier épisode entièrement, qui sert d’introduction à la série.

Le héros, Hazumu, est ce que l’on pourrait appeler une femmelette en bonne et due forme. D’apparence pas très masculine déjà, il est également du genre très sensible, ce qui lui vaudra d’être embêté dans sa jeunesse.

L’histoire commence alors que Hazumu, après avoir longtemps eu des sentiments pour l’amour de sa vie, Yasuna, se fait rejeter par cette dernière alors qu’il s’était rempli de courage pour lui confesser ses sentiments. Afin de ventiler un peu, il part seul sur une montagne proche de chez lui, pour tenter d’oublier tout ça. Ses trois amis, Tomari (l’athlète protectrice), Asuta (le mec sympa et un p’tit peu pervers sur les bords), et Ayumi (la fille silencieuse et à lunettes) se décident à partir à sa recherche.

Et là c’est le drame. Un vaisseau spatial alien perd le contrôle de ses moteurs, se crashe sur la terre, pile poil sur Hazumu, qui meurt bien évidemment sur le coup (un vaisseau spatial à forme phallique de cette taille ça doit faire très mal sur la figure). Pour se faire pardonner, et en vertu des Lois sur la Protection des Etres Vivants (ou un truc comme ça), les aliens diffusent sur toute la planète leur excuse, et reconstruisent Hazumu, sauf qu’ils se plantent et le transforment en fille. Cette transformation est irréversible. BAM, décor planté.

Alors voilà, comment ses amis vont réagir, comment Hazumu voit-il son nouveau corps, comment ses parents vont faire, comment…? vous le découvrirez en regardant l’épisode 2, déjà disponible chez toutes les bonnes crémeries.

Personellement, j’aime bien ce genre d’histoires totalement surnaturelles, qui ajoutent un certain piquant à une vie sans doute très banale. Toujours est-il que le graphisme est agréable, les designs réussis, l’animation bonne, et l’histoire avance corectement pendant les deux premiers épisodes, donnant en tous cas envie de voir la suite.

UPDATE: D’après Darksoul, il est écrit sur l’image, en haut « Même en fille, je l’aimerai toujours! » 🙂

Lemon Angel Project

Sous ce nom digne d’un anime hentai ou d’un quelconque show de magical girl, se cache en fait un de ces animes qui surfe sur la vague des animes musicaux tels que Honey and Clover ou encore BECK ou il y a déjà un peu plus longtemps Full moon wo sagashite.

L’histoire parait un p’tit peu complexe pour un premier épisode, mais en 2017, il semblerait qu’une jeune fille, un peu maladroite mais qui visiblement chante bien, ait eu une sempai à son école qui développait une chanson. Cette chanson s’est alors retrouvée comme le premier single d’un groupe d’idoles, à savoir les Lemon Angel Project.

Cependant, alors que les Lemon Angel Project étaient au top de leur forme et des ventes, il s’est passé quelque chose, et elles ont soudainement disparu.

L’héroine est donc à la recherche de sa sempai, ancienne des Lemon Angel Project, et elle apprend que la maison de disque des LAP tente de faire revivre le groupe avec d’autres jeunes filles, dont elle. Seulement visiblement ils n’arrivent pas à récupérer les chansons, car la sempai de l’héroine a apparement corrompu les données avant de s’en aller.

Une histoire un peu mystérieuse dans un futur proche, agrémenté de jolies idoles qui chantent des chansons entrainantes… A essayer. Je ne suis pas trop fan de ce genre de séries, mais je voudrais voir quelques autres épisodes avant de me décider.

SHUFFLE!

Voilà, on m’avait beaucoup parlé de cet anime dont j’avais matté les premiers épisodes sans trop accrocher. Finalement, mes deux sempai Corsaire et Darksoul m’ont poussé à regarder le reste de l’anime promptement, ce que j’ai donc fait.

SHUFFLE! (avec l’article extrèmement complet sur la version anglaise de Wikipedia) est à la base un H-Game plus tard adapté en série télé, comme cela arrive souvent depuis To Heart.

Au premier abord donc, SHUFFLE! nous narre l’histoire de Rin, un lycéen tout ce qu’il y a de plus classique. Sauf que voilà, Rin vit dans un monde où les démons et les dieux cohabitent également en paix. Ainsi, il n’est pas surprenant de voir des gens avec des oreilles super longues (des démons) et d’autres avec des oreilles un peu plus pointues mais plus petites (des dieux). Jusque là bon, ca apporte un peu de diversité, mais attention, si c’était aussi simple, ça serait pas drôle, si? En fait, Rin voit débarquer, d’un côté et de l’autre de là où il vit (chez son amie d’enfance, Kaede, tous les deux ayant perdus leurs parents) la famille royale des dieux et celle des démons, et apprend qu’il est le candidat idéal pour être le marié de Sia, la princesse des dieux, et Nerine, la princesse des démons.

Tout un programme.

Ca ne serait pas un réel anime harem si toutes les filles n’en pinçaient pas pour Rin, et si celui-ci n’était pas TROP gentil et indécis pour en choisir une une bonne fois pour toute.

Résultat des courses, du très très prévisible, dans le sens où chacune des filles va marquer des points pour essayer de conquérir Rin. Chacune, car il n’y a pas que Sia et Nerine dans le coup: Kaede, mais aussi Asa, la sempai de Rin, en pincent également pour lui. Du pur délire.

Cependant, il en choisira bien une à la fin, et ce n’est pas forcément celle qu’on croit. Aussi, comme Corsaire l’a souligné, c’est à se demander laquelle des filles fait le plus peur, car elles ont presque toutes un petit secret original à cacher. Enfin, vous verrez 🙂

Techniquement, la série se situe à un bon niveau. Comme toutes les séries de ce type, l’animation est très bonne, les dessins très jolis. Seule la musique se fera rapidement oublier, mais les voix sont là pour rattraper le coup, comme d’habitude. Surtout Asa (image plus haut) qui fait un excellent travail.

Ici, vous avez Sia à gauche et Nerine à droite.

Donc, qu’est-ce que j’en ai pensé?

Hé bien, j’ai été un peu déçu, par plusieurs choses. Tout d’abord, l’entousiasme de mes sempai m’avait fait m’attendre à un série à la Da Capo, ou encore Kanon avec ses intrigues assez mystiques et surtout, une happy end pas si happy que ça, ou au moins une fin en drame tragique. Car là, au risque de spoiler, je vais le dire haut et fort: SHUFFLE! finit plutôt bien, et l’execution de cette fin est plutôt bien foutue dans son ensemble, ce qui rattrape ma déception. Je vous laisse donc découvrir qui Rin va choisir, et comment.

Ceci dit, le passé de Kaede laissait augurer de nombreux clash et bastons avec les autres filles. Il n’en sera malheureusement rien. Quel dommage.

L’immeuble d’en face

L’immeuble d’en face est une autre production de Vanyda, et sa petite équipe, qui a réalisé également L’année du Dragon dont j’ai parlé dans un précédent billet. C’est encore grâce à Morgan que j’ai pu découvrir cette petite BD en noir et blanc.

L’histoire, c’est… ah non attendez, en fait il n’y en a pas: L’immeuble d’en Face, n’est rien de plus qu’un recueil de petites histoires retraçant la vie quotidienne de quelques personnes vivant au sein d’un immeuble: on y trouve un couple de vieux, une mère seule et son gamin, un couple de plus jeunes… On y voit donc toutes les tranches d’age et on découvre leur vie qui se mèle et se démèle au fur et à mesure.

Bien que plaisant à lire, la découpe des histoires laisse surtout filtrer un certain manque de cohésion, et arrivés à la fin, on regrette un peu qu’il n’y ait pas une histoire de contée. En même temps, c’est un peu le but du bouquin: relater l’histoire de la vie d’un immeuble, mais que voulez-vous… C’est comme ça que je préfère les choses 🙂 Ceci dit, on s’attache tout de même aux différents protagonistes. Il parait qu’un volume 2 est en cours, je crois…

Si vous aimez les BD un tant soit peu originales et plutôt modernes, jetez-y un oeil, c’est plutôt sympathique dans son ensemble, même si ça ne remplacera pas un bon vieux manga. (vite, des sous que je puisse acheter les dernières sorties Pika et autres, comme Lui ou Rien volume 3 ^^)