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K-On!

A série exceptionnelle (bon quand même pas) moyens exceptionnels avec ce poster de 29 Mo. Oui je ne suis pas très 56k-friendly en ce moment.

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K-On est donc la dernière série en date du studio Kyoto Animation et adapté d’un manga en 4koma (des petites histoires de 4 cases, comme Azumanga Daioh (pas le même studio ceci dit) ou plus récemment Lucky Star.

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La dynamique est un peu la même ici: nous avons un groupe de quatre filles et l’on suit leurs péripéties comme dans un bon anime tranche de vie. C’est à la fois ce qu’on peut aimer et reprocher chez K-On: étant un anime tranche de vie, ne vous attendez pas à un mélange détonnant d’action ou de ecchi pour faire passer tout ça: K-on est sage comme une image et joue à fond la carte du casual moe. Sans en faire trois tonnes, les passages SD, les déformations du visage, les gags légers et subtils, et l’alchimie entre les personnages contribuent à rendre K-on fortement plaisant: ça ne vous fera pas hurler de rire mais les 20 minutes de chaque épisode, vous les passerez avec un sourire béat aux lèvres.

Et c’est ça que j’appelle du divertissement!

L’histoire? Ritsu et Mio veulent faire revivre le club de musique de leur lycée qui va être suspendu car tous les membres sont partis après avoir obtenu leur diplôme. Mais il leur faut au moins quatre membres!

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De gauche à droite nous avons Mio, Ritsu, Tsumugi (à ne pas confondre avec Tsugumi de Kannagi et Yui, l’héroïne.

Au risque de donner des envies de meurtre à certains, Yui fait un peu penser à une Fuuko de Clannad devenue adolescente. Pleine de vie, un peu idiote parfois, maladroite surtout, mais avec un coeur grand comme ça, ses mimiques vous feront sourire et sa naïveté vous fera fondre. Pas de doute là-dessus, elle est le principal moteur de moe de la série. Yui sera la guitariste du groupe, et cela reflète bien sa personnalité. Elle rejoindra le club après avoir été tentée par des gâteaux et du thé. Si si. Le gros problème, c’est qu’elle ne sait pas jouer de la guitare. Pas encore du moins.

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Tsumugi, elle, m’a d’abord fait penser à Mikuru avec sa façon polie de s’exprimer et ses longs cheveux à la couleur singulière. (et ne parlons pas de ses sourcils à la Ryouko Asakura). C’est le genre de personnage calme et reposant qui garde les autres sains d’esprit. Elle faisait partie du club de chant mais a décidé de rejoindre le club de musique après une petite discussion avec Ritsu. Elle est au clavier et a l’air de se débrouiller. Un clavier dans un groupe, ça permet d’adoucir les bords avec une mélodie, et c’est exactement ce que fait Tsumugi en tant que personnage. Encore une fois ça lui va super bien.

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Ritsu elle, c’est la batterie son truc, et on imagine bien pourquoi: son caractère énergique mène les autres et fournit le rythme sur lequel les autres devront s’accorder pour jouer. Qui dit energique dit aussi sacrément stupide. Elle se fera d’ailleurs reprendre par Mio comme pour un duo boke-tsukkomi (un type de duo comique japonais: le boke est bête et le tsukkomi intelligent et qui reprend l’idiot chaque fois.) C’est aussi elle qui a absolument voulu ressuciter le club de musique.

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Et je garde le meilleur pour la fin, ou plutôt la meilleure, Mio. Certains pensaient à une tsundere après avoir vu le premier épisode, mais la bassiste du groupe a un caractère qui reflète bien son instrument. Discrète mais intelligente, et sans elle il manquerait gravement quelque chose dans une chanson. Elle possède un "charme d’adulte" comme dit Yui et son explication sur pourquoi elle fait de la basse résume à elle seule tout le moe-power de ce personnage : Etant de nature très timide, elle ne veut pas être sur le devant de la scène, et le problème c’est que les guitaristes sont les stars dans un groupe. Pourtant Mio, tu as tout d’une grande!

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Comme beaucoup de spectateurs j’ai complètement flashé sur Mio, pour pas mal de raisons. Tout d’abord parce qu’elle a une certaine classe et de longs cheveux (j’adore les longs cheveux, ça devrait se savoir maintenant. La seule exception étant la Déesse mais celle-ci n’a pas besoin de longs cheveux pour être aimée.). Elle a également un regard qui ferait fondre, le genre de regard qui vous supplie de l’écouter et auquel vous ne pouvez rien refuser du tout. Mio est pleine de charme et les chiffres sont éloquents. A l’heure où j’écris ces lignes, parmi les 176 images de K-on déjà dispos sur Danbooru (en une semaine) il y a 105 images incluant Mio, contre 90 pour Yui, 36 pour Tsumugi et 32 pour Ritsu. Danbooru en fait c’est un excellent indicateur de popularité.

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Popularité également boostée par l’ending et sa chanson "Please don’t say you are lazy!". Comment voulez-vous qu’un bloggeur normal puisse résister à une Mio qui vous regarde ainsi et vous supplie de ne pas faire votre feignasse? D’ailleurs vous aurez remarqué que j’ai fait plein de posts cette semaine sur Meido-Rando. Comme quoi, la magie Mio opère et rend les gens moins fainéants.

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En plus, Mio a un petit quelque chose qui me fait craquer, c’est qu’elle a le genre de coupe que je voyais parfaitement pour Ayako de Blind Spot sans toutefois pouvoir l’expliquer. Niveau caractère c’est pas du tout le même genre mais pour la tête, c’est un peu le design que je voulais au tout début quand j’ai imaginé le personnage. Alors forcément, ça aide.

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K-On est un peu à l’image de Lucky Star: une série qui sans être exceptionnelle parvient avec ses personnages fortement attachants et son design soigné de se tailler une place de choix dans le coeur des otaques. Il faut dire que des lycéennes et du rock, c’est un joli duo gagnant. C’est dingue que personne n’ait encore pensé à faire un anime sur des maids ou des miko qui font du rock. Ca se vendrait comme des petits pains.

A ces personnages attachants vous pouvez ajouter un opening qui fout la pèche comme pas permis de bon matin, et une animation pleine de vie (quoi qu’un peu étrange par moments, avec des membres qui changent mystérieusement… A croire qu’ils ont gardé tout le budget pour une nouvelle saison de la Déesse, comme j’en discutais hier avec la Grande Prètresse.)

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Il y a du hype autour de K-On, mais que cela ne vous détourne pas d’une série avec un fort potentiel sympathie qu’on dévore avec délice lors de son visionnage. Un peu comme un bon melonpan qu’on dégusterait après une dure journée, K-On possède cette énergie magique qui vous soigne et vous redonne vie en vingt minutes, ne serait-ce qu’avec sa grande dose de moe, d’amitié et de franche camaraderie, de son humour léger et de personnages attachants. Une chose est sûre: je repars pas du Japon le mois prochain sans des goods K-On!

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Ne soyez plus fainéants, amis bloggueurs, Mio vous en supplie!

Star Ocean 4 – Fin

Cet article sera sans gros spoilers, c’est promis. Juré même.

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J’ai fini hier soir Star Ocean 4. Voilà, ça devait être dit. Le jeu au final m’a duré près de 65 heures en prenant mon temps, soit 2 semaines de jeu. J’ai été un peu surpris par l’impossibilité de retourner faire des quêtes annexes et me gambader une fois attéri sur En II, ou alors j’ai loupé un truc.

Enfin gambader, le souci étant que les quêtes annexes de Star Ocean 4 sont d’une nullité affligeante. Elles consistent en gros à ramener tel ou tel item à la personne qui vous a confié la quête. Les gens chez Square / TriAce ont dû se dire "oh merde on a oublié de faire des quêtes annexes!" au dernier moment. Le pire c’est qu’ils ont aussi vraisemblablement "oublié" des donjons annexes, car il n’y a rien à explorer ou à faire à part suivre l’histoire. Encore une fois, j’ai peut-être loupé des choses mais ça me paraîtrait étonnant. Les seules choses à faire sont les courses de lapin et le colisée. Colisée qui reste un bon petit passe temps pour peu qu’on ait des persos au niveau.

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Côté histoire, comme je l’avais expliqué dans mon billet précédent on a droit à du cliché avec des rebondissements déjà vus mais qui fonctionnent. En gros, l’histoire n’a rien de surprenant mais elle est correctement racontée. C’est l’exemple même du scénario qui marche alors qu’il n’a rien d’exceptionnel. Les persos, aussi, subissent le même sort: ils sont sortis tout droit d’un manuel de design de JRPG, mais ils sont bien dessinés et dégagent suffisament de charisme pour accrocher. Et puis le système de Private Actions si cher à la série Star Ocean aide beaucoup à mieux les connaître.

Pour la répartition des DVDs, attendez-vous à passer un long moment sur le premier, un moment plus court sur le deuxième et encore plus court sur le troisième. Il faut dire que le troisième DVD doit être celui le plus bourré de cinématiques. Selon vos affinités avec les différents personnages de votre équipe vous débloquerez leurs différentes fins, ou pas. Je n’ai pas eu celle de Meracle et d’Arumat, ni cell de Crowe d’ailleurs (?! comment on fait pour l’avoir celle-là?) et la séquence de fin à partir du moment où vous battrez le dernier boss (qui est plus long que chiant) dure approximativement 45 minutes, générique compris.

A la fin, vous pourrez sauvegarder les données de fin dans votre profil, histoire de reprendre le jeu en mode Universe puis Chaos si vous en revoulez encore. Ce sont en fait deux New Game+ au niveau de difficulté plus elevé. Comme j’ai fini le jeu en mode Galaxy, j’ai pu débloquer le mode Universe, mais il existe un mode plus facile, Earth, pour les grosses brèles de Star Ocean.

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Car inutile de se voiler la face, ce Star Ocean 4 est un Star Ocean d’une facilité déconcertante, à tel point que je n’ai jamais pris un Game Over, pour la simple et bonne raison qu’en plus d’avoir des combats simples grâce au leveling de porc qu’on peut faire avec le Bonus Board, un perso tué peut être ressucité ou échangé avec un autre perso de son équipe (on en a 8 en tout et 4 par combat maximum). Sachant que si tous vos 4 premiers persos meurent, vous pouvez bien sûr switcher contre les persos en réserve pour balancer aux ennemis votre "seconde équipe". Bref, le jeu est un peu trop gentil avec le joueur, et j’aurais préféré en chier en commençant en Universe directement, voire en Chaos.

Globalement ça restera pour moi un très bon JRPG. Un peu court malgré ses trois DVDs mais super plaisant à jouer et surtout avec des envrionnements extrèmement variés (à défaut d’avoir des monstres variés…). Il y a bien sûr des succès de psychopathe à avoir pour les plus acharnés (comme créer 100% des items ou ouvrir 100% des coffres du jeu, ou collecter les données sur tous les monstres, vaisseaux, et armes du jeu). Comme d’habitude l’univers est riche et la base de données du jeu est pleine d’informations qui se révèlent au fur et à mesure que vous avancez. Et pour les allergiques de la scène cinématique à rallonge, la passer affichera un petit texte vous expliquant ce qu’il s’est passé dedans avant de vous rendre la main, histoire de ne pas vous laisser tout perdu, vous ne louperez donc aucune info importante.

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Ce que j’ai aimé:

  • Les persos, quoi qu’on en dise, sont sympa sans être exceptionnels. Au moins ils tapent pas sur le système (sauf un ou deux)
  • Le jeu est exempt de bugs.
  • Reimi :3
  • Myuria aussi un peu, mais plus parce qu’elle a la classe que parce qu’elle a une grosse poitrine (on est pas chez Raton-Laveur ici.)
  • Le colisée sur Roak
  • Les environnements super variés
  • Les trucs ici et là pour faciliter la vie du joueur (sprint, item creation centralisé sur le vaisseau, coffres visibles sur la map…) qui font presque oublier l’espacement des points de sauvegarde.
  • Le système de combats pas chiant (comparé à celui de Lost Odyssey par exemple…)
  • L’histoire qui se laisse suivre volontiers.

Ce que j’ai pas aimé:

  • Le doublage US, je suis bon public pourtant, mais là c’était trop mauvais.
  • Welch
  • Sarah
  • La voix de Sarah
  • Pas aussi ecchi que ce qu’on nous avait annoncé partout
  • Trop facile, le niveau Universe devrait être débloqué dés le départ.
  • Aucun donjon spécial à explorer (ou alors pas évident)
  • Impossible de revenir en arrière passé un certain point du 3ème DVD (qui n’est pas clairement indiqué)
  • Les séquences cinématiques avec le moteur du jeu c’est bien mais faudrait pas trop en abuser et penser à faire des scènes en full CG des fois aussi, parce que les combats dans l’espace avec le moteur du jeu ça fait pas du tout epique.
  • Les musiques, franchement oubliables. Enfin c’est ni nul ni bon quoi.
  • La fin, genre un bad end qui n’en est pas un
  • Les achievements pas très recherchés.

Vandread

Vandread faisait partie de mon arrivage de DVDs du mois dernier aux côtés de I My Me Strawberry Eggs. Comme c’est une série qui m’a beaucoup plu, je me suis dit qu’un petit billet dessus serait le bienvenu.

Ne croyez pas que je découvre cet anime maintenant. En fait, il fait partie de ce que je considère comme l’age d’or de l’animation moderne aux côtés d’animes comme Mahoromatic ou Full Metal Panic. Et pour tout vous avouer, j’ai même travaillé brièvement sur son fansub en français par Trilium, il y a de cela longtemps, très longtemps. Dans des temps immémoriaux où je n’aimais pas encore les meido comme aujourd’hui.

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Pour les plus jeunes qui regardaient encore Pokémon ou Yu-Gi-Oh à l’époque, Vandread est apparu en 2000 et en 2001 sur nos écrans. Divisé en deux saisons de 13 épisodes chaque. L’anime a surtout frappé le commun des mortels par son utilisation intensive de CG pour dépeindre des combats spatiaux et son esthétique très propre et fluide. GONZO, lorsqu’il a de l’argent, peut faire d’excellentes choses.

L’histoire se passe dans le futur, comme vous vous en doutez. Il y a deux planètes, Tarak et Mejere qui se vouent une haine sans merci. Sur Mejere il y a des femmes, et sur Tarak des hommes. Une guerre des sexes quoi, où les hommes sont vus comme des bêtes primaires et sans intelligence par les femmes, tandis que celles-ci sont vues par les hommes comme des créatures perfides qui vous dévorent les organes pour se nourrir. Et tout ça à grand coup de propagande plus ridicule qu’autre chose.

Toujours est-il que les hommes ont un nouveau vaisseau en préparation sensé annihiler les vilaines femmes, et ils sont prêts à le lancer. Hibiki, un travailleur de troisième classe (donc en bas de l’échelle) a fait un pari stupide pour montrer qu’il existe: dérober un Vanguard pour lequel lui et ses potes font des pièces tous les jours, mais qu’ils n’ont jamais pu voir finalisé de leur propres yeux. Il va profiter de la cérémonie d’inaguration du vaisseau pour le dérober, mais manque de bol, le vaisseau sur lequel sont stationnés les mecha vont partir plus tôt que prévu, et Hibiki avec.

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Encore plus manque de bol, des femmes pirates décident que c’est le bon moment pour attaquer et s’emparent du vaisseau. Enfin c’est ce qu’elles croient, car les hommes séparent le nouveau vaisseau de l’ancien sur lequel le nouveau était bai, et décident d’atomiser l’ancien pour éviter que les femmes ne s’en emparent. Mais le vaisseau semble avoir une volonté qui lui est propre , et il protège son équipage en propulsant tout ce joli monde dans un trou noir.

Dans un nouveau vaisseau, loin de chez elles et surtout encore pire, avec trois hommes à bord (dont Hibiki), elles vont devoir apprendre à vivre avec ces trois-là (et pareil pour eux) lorsqu’un mystérieux ennemi viendra les attaquer.

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Voilà le début de Vandread, une histoire de cohabitation spatiale entre les hommes et les femmes qui vont devoir s’entendre pour survivre et battre ce mystérieux ennemi. L’anime est particulièrement bien construit avec très peu de temps morts. Chaque épisode permet d’en savoir un peu plus sur l’ennemi mais aussi sur les différents personnages principaux. Hibiki, mais aussi ses deux comparses Bart et Duelo, qui deviendront respectivement navigateur et médecin sur le vaisseau. Les hommes ont beaucoup à apprendre sur les femmes et inversement, et malgré les tensions à bord il va y avoir quelques développements intéressants, en particulier Dita, qui va avoir le coup de foudre pour "monsieur l’extra-terrestre" comme elle appelle Hibiki.

Principalement axé sur l’action et la comédie romantique, Vandread vous promet quelques sourires ("Tu as entendu ça? Il paraît que les hommes ont un tube entre les jambes! C’est grotesque! Comment ils font pour marcher?"), mais aussi des moments très forts comme la naissance du bébé d’Ezra qui reste l’un de mes épisodes préférés dans la série. L’univers est très cohérent et varié, quoi qu’un peu trop rapide chronologiquement (en une centaine d’années les hommes et femmes ont eu le temps de bien se développer sur leurs planètes respectives). Là où Vandread brille surtout, c’est par sa technique, qui se laisse regarder facilement encore maintenant (bien que les scènes en CG peuvent paraître un peu simplistes quand on a vu Macross Frontier) et aussi sur son charadesign, soigné et coloré. C’est simple, on repère les personnages au premier coup d’oeil, et ils sont loin d’être stéréotypés, même Dita qui sert normalement d’idiote de service est vraiment bien construite. A la limite, le seul personnage assez inintéressant serait Misty, et encore…

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Vandread est une belle aventure spatiale qui se regarde avec délice, ne serait-ce que pour les scènes d’action bien rythmées et jolies avec un mélange de dogfights et de combats de méchas, et puis aussi pour toute la partie comédie romantique à bord du vaisseau qui est elle aussi rudement bien menée.

Le seul hic, c’est que la licence de Vandread appartient à AB Productions, et que ça se voit immédiatement sur les DVD français. Bien que la saison 2 soit épargnée par ces problèmes, la saison 1 n’a aucune piste japonaise (français uniquement donc) et n’est même pas chapitrée (on ne peut pas avancer / revenir au milieu de l’épisode ou sauter l’opening / l’ending par exemple.) Etant généralement bon public en ce qui concerne les doublages, je ne peux que vous inviter à passer sur la piste Japonaise lors de votre visionnage de la saison 2, et pour la saison 1, bah… ‘fin vous voyez quoi! Merde, c’est pas parce qu’on utilise le doubleur de Vegeta pour Hibiki qu’on a le droit de faire n’importe quoi, et puis bon, elles doivent être 3 ou 4 doubleuses pour faire les 150 nanas du vaisseau. Et j’éxagère à peine.

Enfin, à part cette horrible version française, je ne peux que vous encourager à vous jeter sur cette série, pour passer un bon moment.

I My Me Strawberry Eggs

Cette série, plus communément appelée tout simplement I My Me ou IMMSE par ses fans fait partie de ces petites perles méconnues qui font pourtant chaud au coeur une fois visionnées. La série date de 2001, et après une acquisition rapide pour le marché américain (vu que Pioneer, maintenant Geneon était aux commandes) ce n’est finalement qu’en fin d’année dernière que nous la voyons débarquer dans nos contrées grâce à Anima. Je n’irais pas jusqu’à dire paix à leur âme, mais il faut bien avouer que Anima, malgré ses gros défauts, a sorti quelques séries très attendues par les otakes français comme Higurashi ou Kimi ga Nozomu Eien.

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Hibiki Amawa vit dans une résidence tenue par Ruru, une mémé un peue xcentrique qui n’hésite pas à aller collecter le loyer de ses pensionnaires armée de son revolver. C’est qu’elle a du mal à se faire payer, surtout. Pas que par Hibiki, continuellement fauché, mais par les autres résidents aussi. Bref, Hibiki va devoir trouver du boulot, et son truc à lui, c’est d’enseigner le sport. Et pour ça, il va aller voir à l’école voisine vu qu’apparement un poste de prof de sport s’est libéré. Le souci, c’est qu’il se fait recaler outrageusement par la directrice et sa sous-directrice, deux coincées qui refusent d’employer des hommes comme professeurs. Elles songent même à supprimer la mixité des classes qui n’était là que par tradition.

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Problème donc. Hibiki est contrarié que la directrice pense que seules les femmes sont capables d’enseigner avec amour, mais comme il a la PASSION, il va accepter le plan de la vieille Ruru pour jouer un tour à la directrice: travestir Hibiki en femme. Hibiki va donc apprendre à marcher comme une femme, à mettre du maquillage, à se coiffer, et à se choisir des vêtements. La touche finale sera un petit collier fait par Ruru qui permet à Hibiki d’avoir une voix de femme. Et quelle femme!

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Une fois travesti, Hibiki va se faire embaucher non sans mal et ce, malgré ses méthodes plutôt "modernes" pour enseigner. Il va notamment être intrigué par la petite Fuko (aucun lien de parenté avec une quelconque étoile de mer), une collégienne bien maladroite malgré elle et qui semble elle aussi nourrir une certaine affection pour sa nouvelle prof de sport.

Loin des clichés habituels du genre, IMMSE n’est ni un harem, ni un anime ecchi sans intêret. Le travestissement de Hibiki est avant tout un outil dans cet anime, un outil servant à rapprocher les garçons et les filles de l’école, étant donné qu’il arrive à penser à la fois comme une fille et comme un garçon. Dans cette école en effet, les garçons ne sont pas trop aimés de la direction et sont relégués aux tâches ménagères et crevantes. Hibiki va tenter de changer ça, entre autres choses, et d’enseigner le sport du mieux qu’il peut.

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En clair, IMMSE est plein de bonnes intentions. Drôle, parfois touchant, Hibiki en trap est très amusant et la série se regarde vite (13 épisodes si mes souvenirs sont bons). Qui plus est, elle est servie par une réalisation excellente pour l’époque et qui n’a pas à rougir de certains animes aujourd’hui, avec des couleurs chatoyantes et un chara design agréable. Côté ecchi, vous serez peut-être déçu (ou pas) de savoir qu’il n’y a pas grand chose à part quelques pantsu de temps à autres, mais c’est pour mieux laisser la place à l’ambiance bon enfant et les problèmes entre filles et garçons qui peuvent se poser dans ce genre d’environnement scolaire.

Bref! Une série qu’elle est bien à regarder, et pas très chère alors profitez-en avant que les stocks de coffrets DVD ne s’épuisent !

Shina Dark

L’ami Shikaze (brise votre santé mentale depuis 1959) m’avait déjà conseillé il y a un petit moment ce manga mais ce n’est que tout récemment que je me suis décidé à l’acheter avec ma commande mensuelle de manga et DVDs (enfin plutôt des manga, car quand on voit le marché du DVD en France, on se dit que le fansub a fait bien des dégâts.)

S’il y a bien quelque chose qui m’a tout d’abord attiré dans ce titre, c’est le nom du scénariste: Banjuro Nakayama. Pour vous expliquer, il s’agit ni plus ni moins que du type responsable du scénario de Mahoromatic. Hé oui! Ditama Bow n’a pas tout fait tout seul, et si Mahoromatic m’a tellement marqué, c’est aussi grâce à ce Nakayama.

Enfin, comme vous allez le voir rapidement, il y a comme qui dirait un petit air de famille…

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Shina Dark, c’est premièrement du fantasy comique. L’ambiance m’a directement fait penser à Disgaea même si c’est légèrement moins loufoque. La légende raconte que le roi des démons Exoda se réveille lors que la lune et le soleil forment une eclipse,. C’est alors que l’on voit apparaître l’île de Shina Dark…

Afin de calmer les désirs lubriques du roi des démons, les habitants du monde entier envoient des jeunes filles, de préférence vierges. Bien sûr ce n’est pas complètement désinteressé, puisque les habitants pensent ainsi que le roi des démons ne viendra pas semerla pagaille dans leur pays s’il est satisfait.

Et parmi les donzelles, deux sont particulièrement spéciales, puisqu’il s’agit de princesses, sacrifiées pour sauver leur pays, et qui ont bien evidemment accepté leur sort… Elles sont en effet prêtes à subir les pires outrages et humiliations si cela peut sauver leur peuple. Ces deux princesses, ce sont Galette de Vansable et Christina de Estgloria

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Seulement voilà! Malgré cette intrigue digne des pires animes hentai des années 90, il y a une surprise: le roi des démons n’est en fait pas du tout comme ça et réalise que les légendes à son sujet sont grandement exagérées. C’est même un pacifiste, et il est le premier surpris d’avoir à son réveil plus de milles jeunes filles et femmes sur son île alors qu’il n’a rien demandé.

Shina Dark commence donc ainsi, et même si les débuts peuvent sembler un peu brouillon dans la mise en scène du premier volume, ça s’améliore grandement par la suite, et la fin de ce premier manga est très intéressante: faisant face aux dures réalités de la vie, Exoda va faire tout avec l’aide de son valet Vincent et de sa meido Noelle (aucun lien de parenté avec Mahoro, je vous jure.) pour faire de Shina Dark une nation à part entière, afin de redonner un sens à la vie de toutes ces jeunes filles échouées sur l’île. Car elles ne peuvent en effet plus rentrer chez elles: elles sont considérées comme des femmes souillées par le démon, alors qu’en fait il n’en est rien. Et qui de mieux pour diriger ce petit pays florissant? Galette et Christina seront choisies par le roi des démons pour devenir les deux reines de ce nouveau royaume.

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J’arrête là avec l’histoire, je vous en ai à la fois trop dit et pas assez.

Les personnages sont plutôt bien designés et agréables à l’oeil, même si le côté un peu ecchi de certaines poses en rebutera plus d’un (et n’oublions pas les poitrines largement opulentes des deux héroines) mais fort heureusement, Galette et Christina ont des caractères très différents et surtout expliqués par leur passé. On pourrait en effet penser que Chirstina est la petite timide de service qui ne dit jamais rien et fait sa soumise, mais elle a de bonnes raisons d’agir ainsi. Le scénario et les personnages vous réserveront bien des surprises.

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Le manga dispose d’un dessin plutôt soigné et agréable, mais avec une mise en page parfois un peu confuse. La VF signée Taifu Comics est bien traduite et adaptée, mais souffre d’un lettrage difficile à lire selon les types de cases et aussi de quelques défauts d’impression sur le premier volume (mais pas sur le second) avec par exemple deux pages dont le fond laisse transparaître la page qu’il y a derrière. Ca n’empêche pas la lecture, mais ça choque quand même.

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Pour terminez, sachez qu’un petit DVD Bonus a été produit au Japon avec 2 openings et 2 endings de ce que pourrait être une version animée de Shina Dark. Je vous laisse regarder les 4 clips à la suite,: ils ont été désignés par SHAFT. Et si je hais SHAFT pour ce qu’ils ont fait à Negima et Ef, il faut bien admettre qu’ils savent faire de jolis openings, non mais.

(Pour des raisons techniques qui m’échappent la vidéo ne veut pas s’afficher sur le billet, allez donc la voir par ici, merci de votre compréhension.)

Bref, si vous aimez la fantasy avec un zeste de comédie loufoque (genre dragon domestique sous-payé, donjon de niveau 75 trop difficile…) et une pincée de ecchi, foncez. Shina Dark semble renfermer bien plus de complexité qu’il n’en a l’air, et bien que la lecture du premier tome m’a plutôt laissé de marbre, la fin de celui-ci et le second m’ont passioné.

Le Guide des Bases de Données en Manga

Ce billet a principalement pour but de vous montrer que je suis une quiche en scan et que je ne suis pas fait pour le scantrad.

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Le Guide des Bases de Données en Manga (The Manga Guide to Databases) est un bouquin somme toute curieux au premier abord. Il fait partie de ces nombreux guides en manga qu’on trouve au japon, et qui traitent de sujets aussi divers que les premiers soins, la politique ou la bourse. Tout portait à croire que ce genre allait rester confiné au Japon, mais en fait non, pas du tout: No Starch Press, un petit éditeur américain s’est dévoué pour adapter quelques ouvrages en particulier. On trouve notamment dans leur catalogue un guide des statistiques en manga que je ne vais pas tarder à me procurer pour les lulz (et parce que je suis une statswhore dans le fond.) mais aussi, plus curieux, un guide sur l’algèbre et un autre sur l’éléctricité. Lisez les résumés, ça vaut le coup. Et ce guide sur les bases de données est dans le même ton:

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L’histoire, puisqu’il y en a une, c’est un manga après tout, c’est celle de la Princesse Ruruna du royaume de Kod qui croûle sous la paperasse alors qu’elle apprend à gérer son royaume, vu que ses parents se sont cassés en voyage. Aidée par Cain son servant (elle a des meido aussi mais on les voit pas assez.) elle a un peu de mal, mais elle reçoit un livre et une lettre qui sont sensés l’aider dans sa tâche. Le livre parle d’une technologie des temps anciens et oubliée de tous aujourd’hui: les bases de données. Et comme nous sommes dans un manga, une fée, Tico, va sortir du livre et apprendre à Ruruna et Cain comment une base de données pourrait sauver leur royaume producteur de fruits! Yay!

L’histoire est divisée en chapitres, chacun traitant d’un sujet en particulier. On pourrait penser que les sujets en question sont très généralistes et simples, mais en fait pas du tout: Tico commence par expliquer les différents types de bases de données (hiérarchiques, en réseau…) et va choisir pour eux le type relationnel. Bien sûr ce que je dis là va sûrement perdre quelques lecteurs qui n’y connaissent rien, mais justement: ce guide est fait pour eux!

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Les sujets abordés vont du simple au plus complexe: après avoir abordé quel type de base de données créer et pourquoi, Tico va ensuite expliquer à Ruruna et Cain les rudiments du SQL ("SQUEAL?" fera Ruruna, étonnée.) qui est le langage que parlent les bases de données ("Non mais en fait les bases de données ne parlent pas vraiment!" rassurera Tico) mais aussi ce qu’est une transaction, un verrou, les moyens de sauvegardes d’une base, un commit, les accès concurrentiels, les problèmes de sécurité, bref… tout est a peu près couvert, et de façon très simple. A la fin de chaque chapitre des explications textuelles plus poussées sont données, ainsi que des questions-réponses sous forme de petits exercices très simple pour voir si on a bien compris.

On a également droit à un dessin très net et propre. Rond comme il faut mais finalement peu détaillé, il est néanmoins suffisant pour apprécier l’histoire rigolote, les remarques des personnages qui au départ ne pigent que dalle à ce que Tico raconte (mais y’a d’autres personnages, je vais pas vous spoiler non plus.)

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En gros, ce livre est bien entendu destiné aux geeks et aux personnes souhaitant apprendre à développer avec une base de données, ou plus simplement les curieux. Toujours est-il qu’il se veut ludique et simple à comprendre. Je le recommande aux étudiants en informatique en tous cas, ça sera bien plus palpitant qu’un cours sur la méthode MERISE et sur MS Access. (Brrr…) Peut-être un peu cher pour certains (une quinzaine d’euros suivant le cours actuel du dollar) c’est néanmoins un ouvrage à absolument avoir dans sa bibliothèque de geek/otaku. Et puis Ruruna est charmante.

The Last Remnant

Diantre, des articles sur Meido-Rando cette semaine, mais où va le monde? Où va le monde? Même ma Meido N°2 d’Elite se met à jouer à Team Fortress 2. Il y a une sorte de révolution dans l’air. J’ai peur.

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The Last Remnant m’a rappelé une chose très importante pour un gamer. Ne faites jamais confiance à la presse spécialisée. Jamais. Ecoutez les joueurs plutôt, les gens comme vous et moi qui jouent, quoi. Et vous verrez qu’on peut tromper une fois mille personnes, mais qu’on peut pas tromper mille fois mille personnes. Enfin je crois que c’est ça.

On va tout de suite calmer les détracteurs du jeu qui ne jurent que par l’avis éclairé Gamekult (même si je leur emprunte allégrement leurs screenshots pour mes tests.), TLR est effectivement à la ramasse techniquement. Quand je le vois ramer, j’ai dû mal à m’expliquer ce qui a pu se passer et comment l’équipe chargé des tests qualité ont pu laisser passer ça. Des saccades inexpliquées durant les combats donnent un arrière-goût de pas fini, alors qu’on sait que l’Unreal Engine 3 (moteur de Gears of War 1 et 2 pour les ignares du fond) est capable d’animer 10 à 15 personnages dans une scène avec un monde un peu plus détaillé qu’un cube. Car oui, les décors des combats et des donjons de TLR sont également d’une platitude affligeante, ce qui m’intrigue encore plus sur le pourquoi des saccades. Ah et je devrais parler du "pop" de textures qui apparaissent d’un coup une fois le chargement d’une scène finie, mais bizarrement ça n’a fait tiquer personne sur Gears of War 2, qui a exactement le même problème.

On pourrait aussi parler du balai dans le cul que se traînent les personnages, de la moitié des scènes non-interactives qui frisent le jeu de marionettes, mais ça serait faire l’impasse sur quelques cinématiques fort belles et bien animées du jeu.

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Autre point souligné par les journalistes de GK et d’autres magazines par ailleurs, ce sont les temps de chargement. Ils sont en fait assez nombreux mais plutôt courts, surtout avec le jeu installé sur le disque dur. Chose que je vous recommande chaudement (indice: connectez votre 360 au net pour récupérer la nouvelle interface qui permet cela, si ce n’est pas déjà fait). A titre d’exemple, les temps de chargement de Lost Odyssey sont jusqu’à deux fois plus longs. Par exemple pour TLR, il faut en général 2 à 3 secondes pour charger un combat. On a vu sincèrement bien pire.

Voilà, maintenant qu’on a parlé des défauts techniques du jeu, qui sont bien réels, hein, je ne nie rien, on va pouvoir s’attarder sur le reste, à savoir l’histoire et le gameplay, ce qui reste quand même ce qu’on demande à un RPG en priorité.

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Pour l’histoire, on a un truc très vague, avec un héros un peu mou mais déterminé qui souhaite retrouver sa soeur Irina. Rush (puisque c’est son nom) et sa soeur ont des parents scientifiques qui bossent sur les Rémanences, des sortes d’esprits magiques enfermés dans des objets aussi impromptus qu’une porte ou une épée géante. En pactisant avec elles, on les active et on peut utiliser leur pouvoir. Seulement on ne sait pas tout sur les Rémanences, issues d’une ancienne civilisation… L’histoire prend un assez long moment à décoller, faute à une période de tutorial détaillée. En même temps, vu la tronche du gameplay, vous allez comprendre que ce long tutorial ne sera pas de refus du tout.

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Le héros se commande comme n’importe quel héros de JRPG, et dans les donjons assez linéaires (et aux décors pauvres, il faut bien le dire), on verra les monstres se ballader. Nul besoin de leur rentrer dedans, au contraire: il faut les éviter, et déclencher le combat à distance. Une pression sur la gachette droite de la manette crée une zone autour de vous qui "aggro" les monstres pris dedans. Le combat commence alors avec tous les monstres attrapés, ce qui permet de négocier un passage difficile en se tapant un monstre à la fois (car les HP sont restaurés à la fin d’un combat, on se fait plus chier à soigner tout le monde entre chaque mob) ou bien d’en prendre plusieurs pour maximiser les récompenses.

Une fois dans un combat, on ne dirige pas chaque personnage mais des unions. Une union, comme indiqué sur l’écran de chargement plus haut est un ensemble de cinq unités / personnages. Vous donnez donc un ordre à vos unions (jusqu’à cinq unions) comme "Couvrez-les!" ou "Renversez la tendance!" ou encore "Sort" ou "Attaque physique" plus simplement. Les ordres disponibles varient selon des critères tels que votre position par rapport à l’ennemi, votre moral (valable pour toute l’équipe), la composition de votre union, les armes équipées ou encore le nombre de points d’actions dont vous disposez. Du coup, on découvre parfois des ordres qu’on ne connaissait même pas tellement il y a de conditions possibles. Une fois toutes vos unions prêtes, le combat s’engage: votre union se dirige vers une union ennemie et on parle alors d’Engagement. vos unités frapperont avec leurs coups spéciaux ou non selon l’ordre donné à l’union, et placeront parfois des coups critiques qu’on peut réussir à l’aide de l’appui sur une touche au bon moment (un QTE quoi, Quick Time Event) afin de dynamiser un peu les combats. Très souple, ce système peut même être désactivé pour ceux qui voudraient jouer sans et qui sont allergiques aux QTE. Dans ce cas vous aurez une petite chance de rater vos coups critiques ou vos défenses critiques (qui permettent une contre-attaque)

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Là où ça devient grave sexy c’est dans le positionnement de vos troupes et dans la composition de vos unions. Car vous pouvez mettre des chefs (des personnages / unités spéciales quoi) et des trouffions de base, et choisir leur formation qui dictera leurs bonus et malus. Ainsi certaines formations, comme dans Suikoden 5, sont plus adaptées aux mages ou aux gros bourrins. Bien que l’on ne contrôle pas l’équipement de nos unités, ces derniers iront piocher (en vous demandant au préalable) dans votre inventaire. C’est bien et pas bien: ça évite une micro gestion mais pour ceux qui voudraient justement tou tgérer c’est un peu frustrant. Néanmoins, les unités viendront vous parler de temps à autre pour vous demander quel choix d’orientation vous voudriez qu’ils prennent: Emma peut venir vous parler pour vous demander si elle devrait s’intéresser à la magie ou continuer dans le combat physique. Ou un autre personnage viendra vous demander tel item afin de customiser son arme. A vous de faire les bons choix. A vous de voir donc si vous faites juste quelques unions bourrées d’unités ou bien un max d’unions plus petites. Les possibilités tactiques sont très nombreuses.

Et le choix, il y en a! Car je ne vous ai même pas parlé des attaques éclair, par le flanc, des interférences ou des interceptions, des tonnes d’items de craft qui existent, ou encore du fait qu’on peut vendre les monstres qu’on capture ou bien les démembrer pour en récupérer de précieux matériaux de crafting supplémentaires.

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Les missions et sous-quêtes sont divisées en deux types: celles des Guildes qui sont en fait des conditions à remplir (tuer tel monstre, avoir tel genre d’item, etc) et qui peuvent être faites sans même que vous les acceptiez au préalable. Il vous suffit de passer à une Guilde et de voir quelles missions vous pouvez valider pour en récupérer les récompenses. L’autre type de sous-quête se trouve généralement dans les tavernes (mais pas toujours) où vous allez filer un coup de main à un NPC. Ces sous-quêtes sont assez nobreuses mais recyclent les environnements de l’histoire. Un peu dommage, mais on s’y fait vite, surtout qu’une fois acceptées, vous êtes téléporté dans le donjon en question de la quête.

Les environnements sont en général assez pauvres architecturalement et graphiquement. Même les villes, qui ont l’air sympa sur le papier, sont en fait découpées en petites zones où on trouve des magasins et quelques NPC (en gros deux tiers des passants ne parlent pas). Dommage en effet, même si ça permet également d’aller rapidement d’un magasin à l’autre.

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Les combats sont réellement le grand plus du jeu. Plein de surprises et bien qu’un peu confus au début, on commence à comprendre de plus en plus en essayant des combinaisons d’union et en se faisant tatanner par certains monstres plus balèzes. On ne rechigne pas à faire ces combats car ils font progresser vos unités relativement rapidement. A ce sujet, il n’existe pas d’XP. Elle est en fait cachée et vos personnages gagneront en efficacité dans certainnes stats au fur et à mesure des combats. Aussi, plus vous ferez de sorts par exemple, plus ils deviendront puissants, et les unités d’une même union aprennent les sorts et coups spéciaux des autres unités. A vous de prendre ça en compte dans la composition de vos unions.

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Bref, vous l’aurez compris, The Last Remnant est en fait une surprise. Je ne m’attendais pas à grand chose du jeu au vu des critiques, hé bien j’ai eu tort: l’histoire tient à peu près la route après un décolage difficile, les persos sont adultes et attachants, le système de combat tue tout, l’univers est travaillé et pour ne rien gâcher, la VF est d’excellente qualité (avec des voix en anglais, servies par des sous-titres fort bien rédigés).

Il est aux alentours de 25€ sur Play.com, alors si vous cherchez un bon RPG assez touffu (pour ne pas dire carrément velu) et plein de possibilités, avec une bonne dose d’exploration (et pas simplement d’exploration territoriale, mais bien d’exploration de son gameplay, des combinaisons d’unions…) et si vous pouvez fermer les yeux sur la partie du technique qui aurait mérité de l’optimisation, alors n’hésitez pas! The Last Remnant me laisse en tous cas beaucoup plus enthousiaste que Infinite Undiscovery pour le moment.

S’amuser entre amis avec une Xbox 360

…est un logiciel Gilbert Software *ding*

Ahem.

Le papa Noël vous a apporté une Xbox 360 cette année mais que des jeux pour s’amuser seul ? Ou alors vous en avez marre que votre Wii prenne la poussière après avoir été enlevée par des aliens même quand vos amis sont là pour faire la fête ? Il se trouve que la 360 a de jolis atouts dans sa manche pour faire plaisir à ses potes, pour peu qu’on s’en donne un peu les moyens.

L’idée de cette petite selection, ce sont des jeux qui remplissent les critères suivants:

  • Facile à prendre en main. Les explications ne doivent pas durer plus de 3 minutes.
  • Jouable de 2 à 4 joueurs. Voire plus.
  • Permettant des parties de quelques minutes afin que ceux qui ne jouent pas ne s’ennuient pas trop.

Vous organisez une soirée chez vous, et vous vous demandez bien comment rigoler avec vos amis tout en jouant tous ensemble à des jeux vidéo sans néanmoins ramener de quoi organiser une LAN party certes conviviale mais envahissante?

Suivez-donc le guide!

Les jeux de baston: Dead or Alive 4, Street Fighter 2 Turbo HD Remix et Soul Calibur 4

On pourrait presque penser qu’il y a un intrus parmi ces trois jeux tellement Dead or Alive 4 est mauvais, mais pour peu que votre cercle d’amis soit entièrement masculin ils préféreront jouer à Dead or Alive 4 et ses créatures de rêve plutôt qu’à Soul Calibur 4 (quoi que Ivy et ses implants mammaires…)

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Un jeu de baston a cette particularité de ne pas proposer des parties de plus de cinq minutes, et on peut facilement faire rouler les joueurs entre deux matches. En plus, on peut même ouvrir des paris sur les joueurs qui se battent, ce qui est loin d’être inintéressant. Cela a également l’utilité de vous montrer qui sont vos vrais amis et vos futurs ex-amis.. Bref, c’est une valeur sûre qui est indispensable dans votre ludothèque.

DOA4 se négocie à une vingtaine d’euros sur Priceminister. Bien qu’il soit en dessous de tout ce qu’on peut espérer d’un jeu Next-gen (genre, les cheveux qui traversent le corps, AU HASARD…) mais le design de ses combattantes et ses combats à main nue sauront attirer l’oeil du type qui vous observe depuis le canapé un verre à la main et qui osera peut-être participer, du coup.

+ Plaira aux (a)mateurs

+ Pas trop cher

– Techniquement pas très valorisant pour votre écran HD et votre console.

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Capcom vient de nous sortir sur le Xbox Live Arcade ce monument du jeu de baston qu’est Street Fighter II Turbo, dans une version complètement refaite de la tête aux pieds, pour le plus grand plaisir des mirettes. Si vous votre truc c’est plutôt la baston 2D, laissez tomber Samurai Shodown ou Fatal Fury Special dispo sur le Live et prenez plutôt ça. Même à 1 200 points (15 euros, en gros), cela reste un bon cru,et evitez le Street Fighter II HF qui du coup n’en vaut plus la peine. Le gros avantage de SF2, c’est que tout le monde connaît Ryu, Ken et Chun-Li. Ca réveillera la fibre nostalgique de certains, et les coups sont tous connus. De quoi rassurer même les plus débutants.

+ Pas cher

+ Joli, très joli

– Un peu réchauffé quand même

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Soul Calibur 4 est plus cher: le jeu n’a que six mois, mais sa qualité technique attirera l’oeil et ses grosses armes donneront un certain sentiment de puissance à vos invités, surtout quand ils ont un truc à compenser. Comme ses compères, SC4 est simple a prendre en main et permet de déclencher super facilement de gros coups, ce qui ravira encore une fois les gros débuttants qui n’y connaissent rien. L’aspect personnalisation des combattants est également motivant pour se confectionner son propre avatar (pour peu que vous ayez débloqué tous les costumes et accessoires, ou que vous en ayez acheté.) Pensez aussi à l’option Dark Vador: si vous avez un fan de Star Wars dans votre groupe, il voudra impérativement faire un combat Yoda vs Dark Vador. Faites-lui plaisir, il vous le rendra bien.

+ Joli et tout en 3D

+ Des coups faciles à sortir

+ Accessible

– Encore un peu cher

Bien sûr, il y a d’autres jeux rigolos que vous pourrez expérimenter en soirée:

Beautiful Katamari

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Si seulement Namco ne s’était pas limité à un bête portage de la version PS2, on en aurait acheté par palette, mais il faut bien avouer que Katamari et son concept simple font des ravages entre amis. Préférez le mode coop au mode versus. En mode coop, vous devez bouger en synchro avec votre partenaire pour manier le katamari, et c’est très difficile. Ca occasionnera également quelques crises de rire quand vous vous débatterez poru aller dans deux directions différentes.

+ Rigolo à deux.

+ Pas très cher

– On a méchamment l’impression d’avoir oublié la vaseline en l’achetant, si on a déjà une version PS2.

Sonic 2

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Quoi qu’on en dise, le mode multijoueurs de Sonic 2 est un petit bijou. Bien qu’un peu laid vu qu’il est tout écrasé pour rentrer dans les contraintes techniques de la Megadrive à l’époque, Sonic 2 est très plaisant à jouer à deux et immédiatement maniable. Il n’y a pas 40 boutons et le bonus qui inverse la position des joueurs est absolument terrible (sans compter les crasses possibles sur Mystic Cave ou Casino Night). Les parties sont finies en une dizaine de minutes, en régle générale.

+ Du fun immédiat

– Un peu cher si on n’a pas la fibre nostalgique.

Worms

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Loin d’atteindre l’excellence de la version World Party sur PC, cette adaptation pour le Xbox Live Arcade ( 800 points seulement ) est plutôt bien conçue. Worms est un jeu drôle, jouable à quatre avec une seule manette, et plein de surprises et de retournements de situation. N’empêche quand même que le jeu est un peu castré par son manque d’armes comparé à ses grands frères sur PC. On retrouve principalement les armes du tout premier volet plus quelques unes. Au moins ça évite que la partie ne sombre dans l’armageddon total dés le début. Il y a aussi des décors à acheter en plus sur le XBL, mais le jeu de base suffira amplement.

+ Du fun très classique

+ Jouable à 4 avec une manette

+ Pas cher

– Faut aimer le tour par tour aussi.

Carcassonne

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Ha, Carcassonne! C’est adapté d’un jeu de plateau, et c’est jouable à quatre (avec quatre manettes cependant, un peu étrange vu que c’est du tour par tour… Je n’ai aps testé si on pouvait jouer avec moins de manettes) . Le but est d’y placer des cartes qu’on nous distribue pour faire des routes, des terrains et des chateaux. Il faut aimer la construction, les jeux de plateaux, mais au moins on ne se fait pas chier à mélanger les cartes, les distribuer et surtout compter les points, chose très complexe dans un jeu comme Carcassonne.

+ Un jeu de gestion à plusieurs

+ Adaptation sympa et jouable d’un jeu de plateau

+ Jouable à quatre

– Tour par tour…

– Demande au moins une partie complète pour expliquer les régles.

Geometry Wars 2

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Le premier avait déjà fait sensation pour son action démentielle, alors imaginez qu’on peut effectivement jouer à quatre (avec quatre manettes) dans sa seconde version…! Le multi peut être concurrentiel ou en coopératif. En coopératif tout le monde tente d’aider au score mais on partage le même nombre de vies, et en compétition, c’est du chacun pour soi, tous sur la même aire de jeux, pour voir qui fera le meilleur score. Prévoyez quand même une grande télé (au moins 32 pouces / 82 centimètres, quoi) sinon vous risquez de strictement rien y voir.

+ Fun immédiat

– Bourrin

– Un peu répétitif

– Tout le monde n’aime pas les shoot.

Castle Crashers

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Meilleure vente du XBLA cette année malgré un prix élevé (1 200 points), Castle Crashers est néanmoins du fun absolu et défoulant. Vous incarnez jusqu’à quatre chevaliers (avec quatre manettes) partis en croisade pour récupérer leurs princesses. Le jeu est très simple à prendre en main malgré ses énormes possibilités, doté d’un bon humour et de graphismes chatoyants. Il faudra même vous bastonner pour voir qui aura le privilége d’embrasser chaque princesse entre vous. C’est ça que j’appelle du vrai multijoueurs. Le jeu se découvre petit à petit et est très plaisant à jouer.

+ Fun

+ Long

+ Quatre joueurs

– Cher

Bomberman Live

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Cette version XBLA est pour moi l’une des meilleures pour plusieurs raisons. La première c’est de pouvoir jouer à quatre en local et à huit avec deux consoles (dans le cas où vous êtes un peu friqué, ou qu’un ami daigne ramener un écran et une console en complément de la vôtre). La seconde c’est de proposer pas mal de modes de jeu et de bonus avec juste ce qu’il faut dedans sans être trop exhaustif. Et enfin, c’est de pouvoir personnaliser ses bombermen. A vous la tenue de "El Bombito" ou du pirate. Vos invités appécieront de pouvoir faire leur bomberman à eux afin qu’on les reconnaisse sur le champ de bataille. Les parties sont rapides et s’enchaînent bien, et le jeu repose sur un concept simple que tout le monde peut comprendre facilement. Préférez une bonne télé quand même, pour jouer dans de bonnes conditions.

+ Un grand classique qu’on ne présente plus.

+ Jouable jusqu’à 8!

+ Personnalisation des bombermen

– Franchement? Rien!

Lips

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Acheté sans trop de conviction parce que j’aime bien le karaoké et qu’avec Rosalys on adore chanter ensemble sur tout et n’importe quoi, Lips a été une très bonne surprise dés son insertion dans la console. Des menus clairs et précis, et des micros qui ont la classe. Sans fil, ils font de la lumière au tempo de la musique et sont très agréables à prendre en main. Par contre je rejoins l’avis de tout le monde sur le fait qu’ils sont un peu difficiles à synchroniser avec la console la première fois qu’on les utilise. Mais une fois passé cette épreuve qui nous rappelle doucement qu’on devrait lire les manuels de nos appareils avant de les utiliser, il suffit juste de les allumer en appuyant sur le bouton situé en dessous du micro.

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L’intro du jeu justement est assez rigolote et à l’image de celle de Left 4 Dead permet de se familiariser avec les possibilités du jeu. Jugez par vous-même:


Lips Xbox 360 singing game trailer

Le jeu est donc vendu avec deux micros directement et permet directement dés qu’on le sort de sa boîte, jouer à plusieurs. Car en plus de proposer le chant avec les micros, les autres joueurs qui ne chantent pas peuvent battre la mesure avec les touches des manettes connectées, grâce à des bruitages comme percussions, cymbales, bruits de foule ou autres joyeusetés. Ca a l’air de rien comme ça mais ça participe à l’ambiance et les gens ne restent pas assis là à ne rien faire.

On sent d’ailleurs que Lips a été pensé comme un party game et non un jeu de karaoké comme peut l’être Singstar sur Playstation 2 et 3: ici, pas de niveaux de difficulté, et la reconnaissance vocale est très permissive ce qui donne un goût très casual au titre. Mais le Karaoké, c’est quand même super casual pour commencer, non?

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Les points calculés à la fin permettent de voir qui a le mieux chanté, et des médailles sont décernées si l’on a bien assuré niveau rythme, ton, mouvements, et d’autres critères de notation. Votre score est d’ailleurs enregistré sur chaque chanson et vous pourrez comparer votre score (en lançant des défis) à vos amis en ligne. Défis qui se font offline: la partie online n’est pas vraiment le fort de Lips et se cantonne à juste ça.

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Ce qui fait plutôt la force de Lips c’est son pouvoir de fun: il y a en effet quelques modes de jeu à plusieurs comme le combat vocal où celui qui chante le mieux dégage l’autre de la scène, le mode bisou où le but sera de chanter correctement pour amener deux personnages à s’embrasser (et à pencher les micros l’un vers l’autre au moment propice pour déclencher le bisou), ou encore la bombe à retardement où il faudra utiliser le micro comme un verre qu’on remplit d’eau en chantant bien afin d’arrêter une mèche de bombe…

Pour ne pas trop perdre les débutants, ou ceux qui n’auraient pas confiance en leur voix, le jeu indique facilement quand on est dans le ton ou pas, grâce à une petite lumière filante à l’écran, qui lorsqu’elle passe dans le bon ton des paroles illumine celles-ci. Ca aide à se repérer pour savoir si on chante trop haut ou trop bas.

A cela s’ajoutent bien évidemment le Star Stream, qui est une sorte de Star Power à la Guitar Hero / Rock Band: en chantant bien on remplit cette jauge qu’il faut déclencher avec un mouvement du micro. Parfois ce mouvement consiste à simplement pencher le micro, mais il faudra parfois faire des poses style Saturday Night Fever, voire même sauter en baissant son micro, ou faire un tour sur soi-même. Car oui, en plus d’être agréables à utiliser, les micros de Lips sont à reconnaissance de mouvement style Wiimote, sans toutefois en atteindre la précision absolue (il est ainsi possible de feinter un peu ces mouvements mais ce n’est pas aussi drôle…)

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Lips a également une playlist plutôt bien fournie. Comme vous pouvez le voir sur le lien que je viens de donner la disponibilité d’une chanson est assez complexe, et en France on a des chansons que les autres n’ont pas ou ont en contenu téléchargeable (payant) et inversement. Avec 40 titres pour commencer, dont des trucs très sympa comme Complicated de Avril Lavigne, Take on Me de A-Ha, The Sign de Ace of Base ou encore Another one Bites the Dust de Queen. Les chansons sont accompagnés de leurs clips vidéos respectifs (en SD, dommage.)

Du côté du téléchargement on a eu des trucs bons et moins bons. A 160 ou 180 points la chanson (soit 2 €) on a dans 90% des cas le clip avec (comptez entre 50 et 80 Mo à télécharger pour chaque chanson). Le plus fun jusqu’ici a quand même été What is Love de Haddaway. Si vous ne connaissez pas, vous ne connaissez rien. 2 à 4 chansons sont disponibles tous les vendredi, et on peut savoir à l’avance ce qu’il y aura en se rendant dans la section "Plus de Zik" du jeu: d’ici on peut dés le mardi voir ce qu’il y aura pour le vendredi suivant. "Plus de Zik" est aussi l’endroit où l’on peut ajouter ses propres MP3. Fonctionnalité mise en avant par l’éditeur du jeu (Microsoft) mais finalement pas toujours bien exploitable. Par exemple le MP3 ne doit pas dépasser 256Kbps au risque de ne pas être lisible même s’il apparait dans la liste. On ne peut pas non plus importer de clips vidéos ou de paroles, et le jeu se contente de jouer alors un clip virtuel qui fait plus penser à un économiseur d’écran qu’à un vrai clip. Le jeu vous notera néanmoins sur le ton et la justesse de votre voix, mais il est facile de marquer des points ainsi en faisant le bruit de la musique avec sa bouche. Bon, après tout ça reste toujours très fun en soirée, et pouvoir chanter God Knows c’est toujours un plaisir.

Autre fonctionnalité pour le moins sympa, le jeu permet de brancher son iPod, ou détecte même les librairies musicales partagées en UPnP (Windows Media Player le fait, mais d’autres programmes plus libres le font également) via le réseau. Bref, de ce point de vue, on a jamais assez de chansons à chanter

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Il existe également un mode Jukebox très pratique en soirée dans lequel les chansons de votre choix (via une liste préétablie ou grâce aux évaluations que vous donnez aux chansons) passent aléatoirement et à la suite sans temps mort, conférant une ambiance musicale variée à votre petite sauterie. L’idéal, c’est qu’à tout moment on peut prendre un micro, le secouer pour l’activer, et hop on se met à chanter. A noter que le second joueur peut faire tout pareil et joindre à n’importe quel moment le premier joueur.

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C’est principalement pour ça que Lips doit être plus considéré comme un party game qu’un jeu solo: tout y est débloqué dés le départ et l’absence de niveaux de difficulté fait que le ‘scoring’ est relativement aisé. Par rapport aux autres jeux musicaux comme Rock Band ou Guitar Hero, où réussir certaines chansons en Expert à 100% relève du brisage de poignet, ici on s’attardera plus sur les qualités d’ambiance de Lips, qui a défaut de proposer une selection de titres très fournie comme SingStar et son SingStore, propose des mises à jour régulières du Lips Store et surtout une liste de chansons dés le départ qui sont agréables à chanter et plutôt connues. En fait, les titres nesont pas toujours très marquants, mais une fois que l’on entend l’extrait de la chanson et qu’on a les paroles sous les yeux, on se laisse prendre au jeu.

Aucun intêret seul, donc, mais à plusieurs, Lips devient un incontournable des soirées entre pote. Quelques Editotaku dont ma Meido N°1 et 2 d’Elite ont également testé ça pour vous.

Conclusion

Voilà, si avec tout ça vous ne trouvez pas de quoi vous amuser entre potes (ou pas potes) en soirée avec votre belle Xbox, c’est que vous êtes bien difficile, ou peut-être préférez-vous agiter vos petits corps sur les Lapins Crétins ou bien faire du kart et balancer des carapaces sur vos adversaires. J’ai rien de spécial contreles télécommandes blanches, hein, ceci dit.

Kiss x sis

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L’épisode 0 de Kiss x Sis, l’un des derniers manga de Ditama Bow, est enfin disponible et subbé. Ayant déjà un peu entendu parler du scénario, je savais à quoi m’attendre, mais étais-je réellement préparé?

Cet épisode 0 semble être une préquelle, une introduction à la série qui va arriver, et accessoirement, un concentré de ce que tous les otakes assoifés de ecchi aiment en général. Ce n’est pas du niveau de Kanokon mais ça n’en est pas loin, et vous allez voir pourquoi.

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A vrai dire on ne sait pas grand chose de l’histoire: Keita, héros standard N° 248, semble être le fils adopté d’une famille tout ce qu’il y a de plus normal: un père, une mère, et deux soeurs physiquement jumelles. Fort heureusement, elles se démarquent assez l’une de l’autre pour éviter qu’on les confonde, mais surtout, elles ont un grand faible pour leur petit frère (d’une année). L’avantage immédiat, et l’excuse d’être adopté, c’est qu’évidemment Keita n’est pas lié par le sang à ses deux charmantes grandes soeurs, qui sont assez… entreprenantes.

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Comme tout bon héros de harem qui se respecte, Keita n’est pas tout à fait d’accord cependant avec les avances de ses deux soeurs, et ne manquera pas de s’en plaindre, même si ses camarades de classe, et même les téléspectateurs, l’envient à mort. En fait, c’est presque tout pareil que Kanokon, en plus soft, et avec le shota en moins. C’est loin d’être une mauvaise chose, croyez-moi.

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Les deux soeurs, Riko et Ako (respectivement sur le screen tout en haut de cet article) sont assez différentes pour des soeurs jumelles. Riko est posée mais semble savoir se battre tandis qu’Ako est plutôt du genre "waifu material" et déléguée de classe modèle. Faut dire, avec sa coupe de cheveux sérieuse, Ako est pour l’instant ma favorite, mais qui sait… Riko semble elle savoir ce qu’un homme aime:

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Pour l’instant l’OAV (puisqu’il s’agit ni plus ni moins de ça) est plutôt décevante. Malgré un trait précis et bien proportionné, ça manque cruellement de détail ici et là comparé à du Toradora par exemple. Je ne ferai pas l’affront de comparer ça à une production Kyoto Animation, ça serait indécent. A cette petite tare s’ajoute une bande originale inexistante. Enfin si, elle existe, mais je ne considère pas de la musique sortie d’un synthé Bontempi 2 voix comme étant de la musique. Le doublage quant à lui est d’une qualité standard, comme dans n’importe quel anime qui se respecte.

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Vous l’aurez compris, Kiss x Sis n’a rien de transcendant, mais contrairement à Kanokon, je risque fortement de continuer à regarder, ne serait-ce que parce qu’une fois votre cerveau débranché, ça reste visionnable et juste excitant ce qu’il faut. Kanokon lui était juste vulgaire. Un peu comme High School Girls, en fait…

Nous terminerons ce billet par une citation du père qui résume toute la philosophie de cet anime:

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Amen.

iPhone 3G, l’ami des meido

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Sous ce titre qui ne veut rien dire, je tiens tout d’abord à m’excuser car ce billet n’a sa place nulle part ou presque sur un blog sur les maids et les animes. Mais avant d’être un otaque, je suis un geek. J’ai donc décidé de vous pondre un article sur ce sujet. Attention, ceci sera un article ultra geek. J’espère néanmoins que vous le trouverez instructif.

Un peu d’histoire

Alors que jusqu’à je trouvais le prix des téléphones portables proprement scandaleux, j’ai troqué mon Nokia E61 (un smartphone classique à clavier, pensez à un blackberry façon Nokia) contre un Nokia N95 8 Go en renouvellement chez SFR. Très content de ce dernier, j’en use et j’en abuse. C’est un téléphone plein de fonctionnalités mais je commençais à en avoir sérieusement marre de l’interface de Symbian OS. Oui, l’interface qui sévit sur tous les Nokia est une merde infâme, quoi qu’on en dise. Des menus partout, c’est fouilli, et en plus de ça pas très réactifs par moments. Sans compter que les mérites du téléphone, à savoir sa connectivité Wifi et 3G, était clairement sous exploité: le navigateur Internet de Nokia est à la ramasse, difficile à pratiquer et surtout très lent à charger les pages, avec un résultat très inégal selon les sites.

Le truc, c’est que le N95 8 Go avait un matos de rêve. Avait, car depuis le N96 a fait son apparition (et son successeur a déjà été dévoilé). Jugez plutôt: GPS utilisable, mémoire de 8 Go, APN de 5 Megapixels qui dépote bien, et SURTOUT en vidéo (meilleur que mon ancien camescope MPEG2, c’est dire), une puce 3G très correcte, un tuner FM, une sortie télé, et un très bon rendu des MP3.

Je dis "matos de rêve" mais en même temps, il m’a claqué dans les doigts au bout de 3 malheureux mois, en n’arrêtant pas de rebooter sans raison ou en se figeant (avant de rebooter) de longues minutes. Pénible. Et un autre possesseur de N95 8 Go m’a fait le même genre de remarques sur la fiabilité du bouzin. C’est réellement dommage, et je préfère penser avoir été un cas isolé d’un bug quelconque: les Nokia sont en génral très solides et durent longtemps.

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L’autre problème de Symbian OS, c’est son manque évident d’une logithèque. On peut dire ce qu’on veut, mais ça joue énormément pour la réussite d’un appareil, qu’il soit ordinateur, console ou téléphone portable. On a déjà vu des consoles à la ludothèque déficiente se planter royalement, et par le passé, des tas de machines et de systèmes d’exploitation se sont lourdés par leur manque de logiciels. On ne peut pas bidouiller sur Symbian: 99% des applications disponibles dessus sont payantes, pour la simple et bonne raison que le processus de validation et de signature de votre logiciel auprès de Nokia sont contraignants et la diffusion n’est pas aisée. Votre utilisateur devra depuis son téléphone mobile aller chercher puis télécharger l’application puis l’installer. Pas terrible…

De l’autre côté nous avons Microsoft avec son Windows Mobile qui équipe des appareils mobiles depuis les tous premiers PDA non Palm. Windows Mobile est une bouse encore pire que Symbian OS, sauf que son environnement est connu de tous: basé sur des technologies Windows, il est aisé de développer des applications pour et sa logithèque est ainsi très conséquente, surtout qu’il n’y a aucun besoin de faire signer ses applications pour en profiter.

Petit aparté: la signature d’un logiciel signifie que le logiciel doit être signé par une entité tierce (dans le cas de Symbian OS: la compagnie Symbian) avant de pouvoir fonctionner sur un téléphone. Parfois il doit même être signé spécifiquement avec la clé de votre téléphone. Ce qui nous amène au joyeux bordel des DRM que vous connaissez certainement, qui vous empêche par exemple de distribuer librement le logiciel que vous avez dans votre téléphone, car il ne fonctionnera que sur ce dernier. L’argument avancé par les constructeurs est que cela permet de sécuriser la logithèque en étant sûr de ne proposer que des logiciels qui ne mettront pas en danger l’appareil, les données ou le réseau sur lequel il se trouve. En vrai c’est juste une excuse bidon pour pouvoir contrôler ce que vous pouvez faire tourner ou non. Pour outrepasser cette limite sur un Symbian OS, il faut passer par des manipulations obscures qui même à moi m’ont fait peur. Ca en dit long, hein?

Apple à la rescousse.

Devant mon N95 qui rendait l’âme, la question se posait du "Je rachète un Nokia? J’attends patiemment que SFR me le répare?" (pour info à ma connaissance il n’est toujours pas réparé après être revenu une fois du SAV. Oui je l’ai vendu defectueux, mais comme c’était à un copain, je l’avais bien informé au préalable et il a accepté vu que j’avais la facture en guise de garantie.) et au fil des semaines, il devenait assez urgent que je m’équipe d’un nouveau téléphone. Le problème c’est que depuis sa sortie cet été, l’iPhone 3G me faisait de l’oeil:

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  • La première version de l’iPhone m’avait plue mais ne proposant que le réseau EDGE pour les données, cela n’était pas viable chez un opérateur comme SFR qui a fait une croix ou presque sur EDGE.
  • L’AppStore (nous y reviendrons) avait fait son apparition entre temps et promettait déjà une logithèque conséquente.
  • Excellent lecteur vidéo portable en perspective…
  • Les mails de n’importe où! (jamais réussi à configurer le N95 correctement)

Il a fallu peser le pour et le contre de l’appareil. Et pourtant y’avait pas mal de ‘contre’ aussi:

  • Cher, horriblement cher.
  • Ne gère pas les MMS
  • Pas de navigation par GPS (on y reviendra)
  • Je suis engagé jusqu’en mai 2010 chez SFR
  • APN à la ramasse
  • Apple, l’empêcheur de tourner en rond des bidouilleurs

Premier essai

Finalement, je me suis décidé. Grâce à un gentil lecteur Belge de l’Editotaku je lui ai fait acheter un iPhone dans son pays pour me l’envoyer. But de la manipulation: économiser principalement sur les frais de déblocage. Car en Belgique, les téléphones doivent être vendus débloqués lorsqu’ils sont proposés sans abonnement. C’est comme ça et Apple et Mobistar (filliale d’Orange en Belgique) ont dû s’y tenir.

Second aparté. j’ai aussi testé la méthode eBay, mais la plupart des offres m’ont paru douteuses. Alléchantes, mais douteuses. J’ai même eu droit à un type qui m’a contacté après une enchère que j’avais perdu pour me faire "une offre de la seconde chance" sauf qu’il refusait de passer par eBay et proposait Western Union comme moyen de paiement. Ne vous faites pas avoir: Western Union est le moyen de paiement préféré des fraudeurs, et ne pas passer par eBay ne vous offre aucune sécurité sur la réception de votre appareil. Même si ça coûte un pourcentage de passer par eBay, dégagez le passage si un vendeur vous propose de finaliser l’affaire sous le manteau, ça pue grave. eBay est merveilleux mais c’est comme pour tout, il faut ouvrir grand les yeux et réfléchir deux minutes à ce qu’on nous propose, et tout ira bien.

Problème, un fois le précieux reçu, je me suis vite aperçu d’un défaut horrible de mon appareil: le micro ne marchait pas.

Avouez que c’est ballot quand même pour un téléphone. Résultat: retour à l’envoyeur, car avec ce souci j’ai découvert une autre joyeuseté chez Apple: le SAV n’est pas mondial pour l’iPhone. En gros, ils ne vous reprendront jamais votre iPhone acheté aux Etats-Unis ou en Belgique. Il n’y a qu’en Suisse où c’est Apple France qui gère aussi visiblement. Donc, je l’ai renvoyé à l’expéditeur pour un retour SAV.

Pour la petite histoire, j’ai revendu le téléphone sur eBay quand je l’ai reçu de nouveau. La suite, tout de suite!

Deuxième essai

Cette fois je n’y suis pas allé par quatre chemins, je suis directement allé chez Orange, et je leur ai demandé un iPhone 16 Go avec une Mobicarte. C’était le moyen le plus rapide d’obtenir un iPhone, mais aussi le plus cher: car une fois entre mesmains, le précieux était vérouillé Orange. J’ai donc dû mettre 75 euros sur ma Mobicarte (25 euros sont offerts) en plus du prix du téléphone (608 euros) et appeler le service client pour qu’ils déverouillent le téléphone à distance. Pour leur défense, là où tout le monde me parlait de 3 jours à une semaine, j’ai eu le bonheur de voir mon téléphone débloqué le lendemain matin vers 10h30. On est prévenu par email et tout, c’est quand même beau le progrès hein?

Et ça apporte quoi ?

Au delà bien sûr de la reconnaissance sociale ultime "Woah t’as un iphone!", l’iPhone se révèle être extrèmement plaisant à utiliser. En tant q’uobjet il est déjà très joli, mais l’interface tactile, sans être révolutionnaire, a été très bien pensée. Attention, avalanche de screenshots pour chaque petite fonction.

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Rien que le déverouillage est en lui-même bandant: il suffit de faire glisser la flèche en bas de l’écran vers la droite. On est ici à mille lieues du code à taper (tout à fait possible aussi ici) ou de la combinaison de touches que vous n’avez aucune chance de trouver à moins qu’on vous en parle au préalable.

Allumage

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A l’allumage, enfin, si jamais vous l’éteignez, ce qui est en général plutôt rare, il vous demandera si vous voulez ou non déverouiller votre carte SIM. Car comme vous le savez, nous avons tous un code à quatre chiffres à taper quand on allume son portable. Ici c’est pareil, sauf que l’on peut bien évidemment utiliser l’iPhone sans la partie téléphonie si on choisit de ne pas déverouiller sa carte SIM à l’allumage. En parlant de carte SIM elle est un peu chiante à insérer, heureusement qu’on ne le fait pas tous les jours. Vous ne voyez là que la première page de mes applications: j’en ai quatre pages, et en bas, j’ai réorganisé quelque peu les applications favorites (4 au choix qu’on peut voir ainsi sur toutes les pages d’applis). Vocalia est une application qui permet d’appeler quelqu’un en prononçant son nom,e t ça fonctionne bien en Français. Pour déplacer des icones, il suffit de rester appuyé un moment dessus et elles se mettent à trembler: c’est simple, efficace et vous n’avez pas besoin de passer par des menus super compliqués.

En haut, et à tout moment, on a le niveau du réseau, le réseau en question, le mode utilisé pour les données (ici le Wifi car je suis dans un endroit avec. Sinon vous verrez un "3G" pour 3G, un E pour EDGE, un petit rond pour GPRS…), l’heure, le niveau de batterie, mais aussi par exemple une icône pour signaler que la partie iPod est en lecture, ou qu’une alarme est définie.

Pour la gestion des données, le téléphone choisit intelligement comment les envoyer. Par exemple si vous vous trouvez dans une zone avec du Wifi, c’est le Wifi qui sera utilisé. Si vous êtes sans Wifi, la 3G sera utilisée. Sans 3G, ça sera l’Edge, et ainsi de suite jusqu’au GPRS. Du coup, on est jamais à court d’Internet et l’appareil change automatiquement de mode de connexion selon l’endroit où on se trouve.

C’est un téléphone !

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La partie téléphone est d’une simplicité enfantine: une liste déroulante au doigt de vos contacts, ou des contacts favoris, ou le journal de vos appels émis ou reçus, un clavier, ou bien un accès à la messagerie. Pour Orange, il s’agira du Visual Voicemail qui n’est pas implémenté chez les autres opérateurs encore. Le Visual Voicemail vous permet de voir simplement les messages et de les selectionner individuellement pour les écouter, comme s’il s’agissait de fichiers audio. On peut ainsi effacer des messages sans même les avoir écoutés. Classe.

Autre point rigolo (et vous en trouverez plein sur l’iPhone, qui fourmille de bonnes idées) les capteurs de présence peuvent détecter si vous le tenez près de votre oreille et désactivent ainsi l’écran pour économiser la batterie jusqu’à ce que vous le repoussiez de votre tête.

Au passage, si vous venez de mettre à jour votre firmware d’iPhone et que vous êtes chez SFR, composez le *5005*86*123# et validez: par défaut, l’iphone cherche le Visual Voicemail de votre opérateur, et comme chez SFR ça n’existe pas, il vous faut reconfigurer la touche répondeur à l’aide de ce code.

C’est un Blackberry !

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Ha, Blackberry est bien vu pour sa facilité d’accès aux mails via ses terminaux mobiles? Le problème est qu’ils font de piètres téléphones, et encore plus vérouillés qu’un iPhone. En outre sur l’iPhone, on cifugre assez aisément des comptes mail en IMAP ou POP, et ça gère même les comptes sous AOL, GMail, Yahoo, et Microsoft Exchange. Chez SFR, le forfait data illimythics de base (9€ / mois avec un autre forfait voix quelconque comme SFR Essentiels) est illimité en traffic mais limité par les protocoles autorisés. En outre, le mail ne passe pas. L’astuce consiste à s’ouvrir un compte chez Mail2Web qui est un aggrégateur de mails et vous fournira un compte exchange que vous pourrez consulter depuis n’importe où en 3G. Et en plus ça gère le Push, ce qui veut dire que les mails sont envoyés à votre appareil plutôt qu’il aille les charger lui-même. En gros, ce n’est que lorsqu’un mail arrive qu’il est envoyé sur votre appareil , plutôt que votre appareil ne scanne la boite aux lettres toutes les X minutes en vain.

Du coup, la gestion des mails sur l’iPhone est plutôt simple et efficace, même si on pourrait regretter le fait de devoir passer par la section Photos au préalable pour envoyer une photo en pièce jointe. Aussi, on ne peut pas pivoter l’iPhone pour lire ses mails en paysage… Néanmoins, ça suffit amplement à n’importe quelle utilisation.

C’est un Tatoo !

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Si les Tatoo ne vous évoquent que des fresques sur la peau, ne cherchez pas à comprendre, vous êtes trop jeune.

Les SMS sont gérés un peu différement des mails. Ici on voit la conversation qu’on a avec une personne sous forme de bulles: ça évite de devoir reprendre les SMS un par un quand on en reçoit beaucoup. Ca ressemble un peu à ce que fait GMail avec les mails.

Troisième aparté: le clavier sous l’iPhone est configurable et on peut en avoir plusieurs aux choix. En l’occurence, au début je pensais que les touches seraient trop petites, mais en fait la touche n’est validée que lorsque l’on relâche, et un petit panneau apaprait pour voir la touche qu’on a selectionné. Très pratique et on s’y fait vite. Pour faire des accents, on laisse appuyé et les accents aparraissent au dessus. Aussi, en laissant appuyé quelque part sur la zone de texte, une loupe apparaît et permet de se déplacer finement dans son texte pour placer le curseur. Voilà pour la saisie au clavier de l’iPhone.

L’absence de MMS est à moitié génante. A moitié car la réception elle fonctionne. En effet, au lieu du MMS vous recevez un SMS de votre opérateur vous indiquant que tel message vous attend sur un site dédié, il vous suffit de taper sur le lien pour y accéder simplement, et comme l’iPhone est tout le temps connecté… Seul l’envoi de MMS, si vous y êtes très habitué, peut vous choquer. Il est néanmoins possible de les gérer mais pas officiellement (c’est à dire en jailbreak-ant votre téléphone, mais je ne m’étendrai pas sur le comment, Google vous y aidera si vous tenez à le savoir.)

C’est un agenda !

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En l’occurence, plutôt pratique. Seul bémol: les évènements sur plusieurs jours n’apparaissent pas sous forme de barres continues, ce qui fait que parfois on se retrouve avec des évènements tous les jours alors qu’en fait il n’y en a qu’un seul. A part ça, la saisie est très rapide et intuitive. Le calendrier est synchronisable via Exchange, ou Outlook directement via iTunes.

C’est les widgets du Dashboard Mac !

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Une copie conforme, ou presque… Toujours est-il que c’est très réactif et on peut suivre l’évolution des cours des devises par exemple. La bourse perso je m’en fous un peu, mais c’est toujours intéressant de voir l’évolution des valeurs d’indice et des devises, ne serait-ce que pour savoir si on peut acheter sur HobbyLink Japan ou commander le prochain coffret DVD de Lucky Star aux US.

C’est Youtube !

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Et ça marche plutôt bien, c’est ainsi que j’ai pu montrer mon AMV Mahoromatic à Ditama par exemple. Le chargement en 3G est suffisament fluide pour être utilisé convenablement, et l’application Youtube est très complète. Son seul défaut est qu’on ne peut pas se logger à son compte Youtube histoire de récupérer ses favoris. Là on est obligé de les faire depuis l’iPhone… A noter que lors de la lecture d’une vidéo, on peut tourner l’appareil dans un sens comem dans l’autre, l’image tourne de façon fluide.

C’est un GPS !

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Enfin pas tout à fait…

En fait, Plans est une sorte de Google Maps : on peut afficher de simple plans en faisant des ercherches ou alors une carte mixte avec vue satellite. La partie recherche est bien foutue vu qu’on peut également voir les rues d’une pression du doigt. Le zoom se fait très simplement en tapotant deux fois, ou en écartant les doigts. Les pincer fera un zoom arrière, comme sur Safari (on y reviendra).

Le programme vous géolocalise d’abord à l’aide des bornes céllulaires autour de vous (par triangulation) et il s’aide du GPS quand c’est possible. Une fois localisé par GPS (très réactif d’ailleurs) un point clignote sur la carte et se déplace de façon fluide (en voiture par exemple.)

Il est également possible de faire des itinéraires simplement en utilisant le lieu actuel en guise de départ ou d’arrivée. Le seul souci de Plans c’est qu’il ne fait pas de navigation. Ainsi, le GPS est réduit à une utilisation de géolocalisation et c’est tout. Sur le N95 par exemple, il y avait un logiciel de navigation (certes par abonnement mais pas trop cher) fourni avec.

C’est une montre !

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Et une plutôt fonctionelle. Honnêtement je ne m’attendais pas à ce que l’horloge ait beaucoup de fonctionnalités mais comme vous pouvez le voir elle fait minuterie, chronomètre et alarme. Plusieurs alarmes, plusieurs fuseaux horaires, et gestion des tours dans le cas de l’utilisation du chrono. Simple, mais complètement efficace.

C’est un discaire mobile !

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Vous venez d’entendre une chanson qui vous plaît? Si vous avez du Wifi (car ça ne marche pas par 3G, allez savoir pourquoi) vous pourrez consulter le iTunes Store depuis votre iPhone. Un clic rapide sur une chanson ou un album et elle se télécharge sur votre compte. Elles arrivent ainsi sur l’iPhone et sont aussi disponibles sur votre Mac ou PC via iTunes. C’est quand même très pratique et fonctionnel.

C’est un Clubic mobile !

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Ouais, dans le sens où vous avez accès à l’AppStore. Alors l’AppStore, ça marche comment? C’est très simple, même en 3G vous pouvez télécharger par catégorie, ou en consultant le top ou en faisant des recherches des applis gratuites ou non pour votre iPhone. Il y a plus de 10 000 applications et jeux sur l’iPhone, mais ce chiffre est un peu faussé par les versions "light" de certaines applications qui sont proposées: ces versions light sont souvent des versions gratuites et limitées des applications payantes du même nom et permettent donc de les essayer avant de les acheter.

Les prix en l’occurence ne sont pas très élevés… Beaucoup d’applications iPhone coutent en dessous de 5€ et beaucoup des meilleures sont gratuites.

Il faut dire aussi que sur ces 10 000 applications beaucoup hélas ne sont pas très utiles, mais il y a aussi de belles perles à découvrir. Toujours est-il qu’il vaut mieux beaucoup d’applications que pas assez.

Quatrième aparté: Apple propose donc l’AppStore pour les développeurs voulant mettre leurs applications à disposition directement des utilisateurs. Pour un développeur c’est le paradis sur terre puisqu’il a un retour direct sur ses ventes, un hébergement pour le téléchargement et un suivi de ses ventes. Et Apple ne prend que 30% de ses recettes sur les ventes! Par contre, Apple est en droit de vous refuser l’accès à l’AppStore selon si votre application copie une fonctionnalité de l’iPhone déjà présente, ce qui peut paraître injuste pour certains, ou si bien sûr votre application en convient pas. En outre, le SDK livré aux développeurs de l’AppStore fait l’impasse sur certaines fonctions: ainsi l’application ne peut pas se servir par exemple des capteurs de présence qui détectent si vous êtes près du téléphone ou non. Ou encore la modification de certaines préférences cachées sur l’iPhone.

C’est un navigateur internet !

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L’un des points forts de l’iPhone, c’est quand même son navigateur Internet. C’est Safari qui s’y colle, et c’est un très bon navigateur (sur Mac en tous cas…) Rapide et fluide, il a une gestion des bookmarks et son seul défaut serait de ne pas gérer le flash et d’être un peu lourd en AJAX (oubliez donc Netvibes tout de suite). Par exemple, sur Meido-Rando on peut aller sur différents pans de la page facilement et un double-tappe sur un paragraphe ou une image recentre et zoom la vue sur celle-ci pour qu’on ait tout sur la largeur de l’écran. Une petite jauge dans al barre d’adresse vous indique également la progression du chargement d’une page.

Autre truc sympa, c’est qu’on peut transformer une page en bouton disponible sur la page d’acceuil du téléphone, pour accéder directement à un site avec l’appui d’un bouton.

C’est un walkman !

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Ou un iPod. Hé oui, l’iPhone bénéficie de tout le savoir-faire d’Apple en matière de balladeur MP3. Du coup on se retrouve avec une interface très plaisante que ce soit pour la vidéo ou la musique. On peut également lrosque le téléphone est vérouillé appuyer deux fois sur la touche Home pour afficher les contrôles de l’iPod sans déverouiller le téléphone, ou encore depuis n’importe quelle application. Le seul regret, c’est que les contrôles sont trop petits et sans toucher, il est difficile de les manipuler depuis une poche par exemple, sans regarder l’écran. Enfin, la télécommande est faite pour ça…

C’est un appareil photo !

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En fait on va pas trop parler de la qualité discutable de l’APN de seulement 2 Mega-pixels, pour se concentrer sur le visualiseur de photos. L’écran confortable permet de profiter de ses photos importées au préalable. Pour info, ça ne gère pas les évènements d’iPhoto pour classer ses propres photos (dommage, j’ai que ça…) mais uniquement les albums. On peut ainsi faire défiler ses photos en glissant simplement un doigt sur l’écran, ce qui est super pratique.

C’est plein d’applis !

Pèle-mèle voilà ce que j’ai installé sur mes différentes pages (jusqu’à 9)

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  • Facebook: Très complet et bien foutue, pour ceux qui l’utilisent… Permet de prendre une photo par exemple et de l’envoyer directement sur le site.
  • Last.fm: permet de se connecter à son compte et d’y écouter la musique.

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  • Wikipanion : Consultation de Wikipedia très rapidement, ça évite d’ouvrir Safari et tout ça…
  • Twitterific : Ben pour Twitter de son lit tout simplement! Après avoir lu un manga par exemple j’ai juste à attraper le téléphone et à y donner mon avis. A ce sujet il est possible d’y uploader directement une photo depuis l’iphone ou de donner sa position.
  • MyDelicious : Accès à mes bookmarks sur Delicious…
  • VisualRadio : Radios et streams Shoutcast depuis le net
  • iSSH : client SSH pour se connecter à Dawn ou Twilight ou même Mahoro… Toujours pratique pour dépanner Meido-Rando de n’importe où.

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  • 1337pwn est en fait un afficheur d’état de ses amis sur le XboxLive. Dommage qu’il ne se synchronise pas avec la liste d’amis de son compte…
  • Discover : Permet d’envoyer et recevoir des fichiers entre iPhones.
  • SnapTell : En prenant une photo d’un objet culturel (livre, CD audio, jeu…) le programme arrive à détecter ce que c’est et vous indique où l’acheter.

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  • Newsstand : Lecteur de flux RSS très complet et pratique puisqu’on peut ouvrir l’URL d’un objet directement dans Safari.
  • WebMsgr : Un client IM (il y en a d’autres)
  • Dismoiou : Je teste ça en ce moment, c’est un site collaboratif qui recense les avis de gens concernant restaurants et lieux publics…
  • VeryTV : Programme télé en un clic, histoire de voir si je loupe pas quelque chose de semi-intéressant.

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  • Deezer : Pour écouter la radio de Deezer (on peut évidemment chercher des chansons…)
  • iChoose : une sorte de pile ou face virtuel.
  • VNC : à votre avis?
  • Shazam Midomi : Un truc qui fait sensation: faites écouter à Shazam ou Midomi et ces derniers vous disent ce que c’est et vous permettent même de trouver les articles wikipedia concernés ou bien un lien pour acheter directement la chanson sur iTunes. En un mot, priceless. Killer app, tout ce que vous voulez.
  • Stanza : Un excellent lecteur d’ebooks pour iphone où l’on peut même importer les siens. (Indice, les romans de la déesse, par exemple.) En plus il existe de très nombreux ebooks en français accessibles directement depuis l’interface via un catalogue bien fourni.
  • Younote : Un grand problème de l’iPhone c’est les notes qui ne sont pas synchronisables: du coup Younote permet grâce à un client sur Mac et PC de le faire, et permet aussi de faire des notes-image et des notes audio (dictaphone quoi)

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  • Locly AroundMe : deux applications sympa qui permettent de savoir ce qu’il y a autour de nous en bars, restaurants, mais aussi twitters, pages wikipédia sur la région, images flickr… Vous noterez que pour des soucis de vie privée, les applications vous demandent toujours si elles peuvent vous géolocaliser.
  • Dictionary et Translator : Evident… 🙂
  • GPSLite : Coordonnées, vitesse, etc. Tout ce qui manque à Google Map / Plan, en gros.
  • Air Sharing : Par Wifi, crée un partage WebDav qui permet en fait d’y accéder et qui transforme l’iPhone en stockage Wifi pour Windows ou Mac, sans besoin de drivers ou quoi que ce soit. Très pratique pour transporter des documents à conditiond ‘avoir du Wifi.

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Allez je fais l’impasse sur les jeux, juste parce que les icônes sont assez explicites. Cependant j’aimerais attirer votre attention sur Labyrinth et Aqua Forest, deux petits jeux qui utilisent le gyroscope. Labyrinth par exemple vous demande de faire rouler une bille dans un labyrinthe et en évitant les trous. Super frustrant parfois, mais terriblement jouissif à jouer.

Conclusion

Alors, cet iPhone? Hé bien, après deux mois d’utilisation, je peux dire que j’en suis très heureux. Pas parce que ça m’a coûté cher et que je me sens obligé d’en être content, mais parce que l’appareil m’a apporté ce que je voulais depuis longtemps : Internet dans la poche et partout. Le N95 ne m’a jamais apporté ça, car pour se connecter, il fallait plusieurs secondes très longues, alors que l’iPhone est presque connecté instantanément. Du coup, on se sent un peu plus libre et jeter un oeil aux derniers posts d’un forum se fait en un clin d’oeil.

Là où le bat blesse aussi, c’est sur le matériel: bien que le téléphone soit plutôt joli et agréable à utiliser, le matériel embarqué à l’intérieur fait pâle figure comparé à la concurrence chez Nokia, HTC ou encore Sony Ericsson. Pourtant, le mobile d’Apple, possède un atout de taille et il est logiciel. Comme MacOSX avec les Mac, Apple propose une interface soignée, fonctionelle, et bien qu’ayant moins de fonctionnalités que ses pairs, est tout de suite utilisable. J’en veux pour preuve ma mère qui pourtant n’est pas des plus geek, qui a réussi à se servir du téléphone en l’espace de cinq minutes. N’importe quel téléphone à clavier l’aurait repoussée. De même, le clavier virtuel est très plaisant et remplace efficacement un clavier manuel comme sur les Blackberry ou le Google Phone.

Si vous arrivez à la fin de votre forfait, réfléchissez-y: chez Orange il ne coute que 99€ ou 129€ en 8 ou 16 Go, et vous verrez que Twitter, Facebook ou encore Sankaku Complex partout où l’on est, ça ne se refuse pas. (Imaginez, recevoir des liens de Shikaze de n’importe où!)

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Mahoromatic (NSFW)

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Si je vous parle aujourd’hui de la série Mahoromatic, c’est pour une simple raison: Ditama Bow, dessinateur du manga, est l’un des invités de cette Chibi Japan Expo édition 2008. Pour tous vous dire j’étais au courant depuis cet été grâce à mes meido espionnes disseminées un peu partout au Japon et en France. J’ai attendu bien sagement que la SEFA daigne annoncer la venue de DItama sur leur site, et j’ai ensuite réfléchi brièvement à un billet sur Mahoromatic.

Si je vous parle aussi de cette série, c’est que je trouve de plus en plus de gens qui ne l’ont pas vue, alors que pourtant, Mahoromatic est sorti à une époque où les otakes français et américains découvraient le fansub sauvage et attrapaient tout ce qu’ils pouvaient. C’est aussi le début de l’âge de l’anime tout digital ou presque. Le début des années 2000 quoi. Un tournant dans l’animation japonaise pour beaucoup.

Croyez-le ou non, mais écrire sur cette série est pour moi d’une grande difficulté, tellement elle m’évoque de choses, d’émotions… Elle est disponible, en tous cas dans sa première saison, chez Kaze. La seconde elle n’a jamais vu le jour dans nos contrées. Je vous laisse vous débrouiller pour vous la procurer: sachez juste que la fin de la première saison est plutôt sympa, et que la seconde a dû être faite à la sauce Gainax, faute à un manga qui n’avançait pas assez vite. Certains ignoreront le tout dernier épisode pour considérer l’avant-dernier comme la vraie fin, je vous laisse néanmoins la surprise.

Mais revenons tout d’abord à ce qu’est Mahoromatic, mis à part être la sacro-sainte bible de mes meido d’élite, qui peuvent admirer en entrant chaque jour à l’Ecole des Meido la grande statue de Mahoro au beau milieu du jardin central.

L’histoire

Bien que Gainax ne soit que le studio d’animation (avec SHAFT) derrière Mahoromatic, le scénario semblait tout droit sorti de leurs cerveaux dérangés: Misato Suguru, un gamin orphelin mais qui vit seul dans une maison plutôt pas mal si on prend en considération le prix de l’immobilier au Japon, surprend ses deux potes en leur annonçant qu’il a décidé d’embaucher une domestique. Une maid, une meido, une vraie, et qui vivrait chez lui.

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Cette maid, il se trouve que ça sera Mahoro. V1046-R Mahoro est une gynoïde de combat crée par une organisation secrète du nom de Vesper, qui a repoussé avec succès des hordes d’aliens qui ont voulu envahir la terre quelques années plus tôt. Au vu de son magnifique tableau de chasse, Mahoro se voit offrir par ses supérieurs deux possibilités: sa durée de vie étant limitée en tant que gynoïde, elle a le choix entre continuer à vivre au service de Vesper pour encore un mois, ou bien accepter de se laisser désarmer totalement et de vivre en civil contre une autonomie rallongée de 386 jours. Mahoro accepte, car elle a un voeu qu’elle souhaiterait exaucer. Elle devient donc domestique et se fait embaucher par Suguru.

Afin de ne pas spoiler mes futures meido qui devront de toutes façons passer par une étude détaillée de l’histoire en cours de Meidologie, je n’en révélerais pas plus. Il faut juste savoir qu’il y a bien plus qu’une histoire de meido sous cet enrobage délicieux appelant le fanservice Gainaxien.

Belldandy avec un flingue

Si on replace Mahoromatic dans son contexte temporel, à sa sortie il n’était qu’un anime de meido en plus: il faut dire que la même année nous avions eu droit à Hanaukyo Maid Tai (mon utopie) et l’année précédente Hand Maid May (mignon mais pas inoubliable). Le genre ne faisait que commencer. Mais Mahoromatic, le manga, est encore plus avant-gardiste, car il date de 1998! En 1998, alors que je regardais Evangelion en VOSTF sur la chaîne C: sur CanalSatellite, Ditama Bow sortait Mahoromatic. Ce type est un génie.

Comme Mahoro est l’héroïne de cette série, c’est tout naturellement sur elle que nous allons nous attarder. Comme je le disais tout à l’heure, les meido du monde entier la voient chaque jour de leur scolarité à l’école des Meido (qui se trouve en fait être Garderobe mais avec une direction remaniée par mes soins). C’est pour une raison simple: Mahoro est le modèle de la meido à mes yeux. La seule, l’unique, meido originelle. Celle par qui tout à commencé. C’est grâce à elle que vous avez Meido-Rando, c’est grâce à elle que je suis devenu un amoureux des meido, et c’est à elle que je dois tout. Ce n’est pas pour rien que mon serveur central, qui s’appelait à ses débuts Yomiko, fut rebaptisé Mahoro. C’est pour cela aussi que je possède le réseau Mahoro-Net. On pourrait parler d’un culte, et cela n’est pas loin de la vérité. Explications:

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Mahoro a avant tout un côté kawaii non négligeable: elle est experte en tâches ménagères, douce (avec la voix de Ayako Kawasumi, ma référence en seiyuu. Pensez Saber, pensez Nodame, pensez Kanokon! Rayez les mentions inutiles), attentionnée, juste, traditionelle et sait même se battre plutôt bien. Elle a également deux petites mèches rebelles sur les côtés de son visage qui bougent selon son humeur, comme des antennes.

Si on ajoute à cela son motto préféré "Ecchi na no wa ikenai to omoimasu!" qui pourrait se traduire par "La pornographie c’est mal !" alors qu’elle est bien souvent la principale source de fanservice de la série: tantôt nue, en serviette, dans les fantasmes de Suguru… Et les magazines érotiques de ce dernier qu’elle mettra un point d’honneur à confisquer. Imaginez si elle savait qu’il y a plus de 500 Go de hentai sur son réseau à mes pieds…!

Là où Mahoro m’a réellement surpris, c’est dans sa volonté de se repentir au vu de ce qu’elle à fait par le passé, et le seul moyen qu’elle ait trouvé est de servir Suguru. Mais si elle en a tant envie, c’est qu’elle sait pertinemment que son temps est compté, et ça, c’est ce qui fait la force de Mahoromatic.

La condamnée

Mahoro est condamnée, et ça elle le sait. Elle ne le dira jamais à Suguru, mais à chaque fin d’épisode, le spectateur est rappelé à l’ordre par un message en blanc sur fond noir: "Temps restant avant que Mahoro ne cesse de fonctionner: " et le nombre de jours restant. A chaque épisode on nous montre le temps qui passe. Je me suis souvent demandé ce qu’aurait donné une ‘mort’ paisible de Mahoro. Dans son sommeil? Pendant la journée? En aurait-elle parlé à Suguru? Mine de rien, ça nous rapelle la triste réalité de la vie, et comment peuvent agir les gens ayant une espérance de vie limitée par la maladie, par exemple. Comment se comporter quand on sait qu’on va mourir? Quand nos êtres chers nous disent "Revenons ici l’an prochain!", que répondre? C’est sans aucun doute cet aspect qui m’a le plus marqué dans Mahoromatic: c’est que Mahoro va mourir, et pourtant on nous montre les jours paisibles et plein de vie qu’elle apprécie avec Suguru et ses amis. Comme l’anime était entre les mains de Gainax, on pouvait difficilement s’attendre à un Happy End.

C’est simple, Mahoromatic m’a tellement secoué que j’ai voulu en écrire une fanfic, sorte de suite où Mahoro, amnésique, se réveillerait encore en un morceau ou tout du moins retapée dans une base américaine avant de la retourner et de ne laisser que des ruines en flammes, son instinct lui dictant d’aller vers l’ouest par delà la mer, de retrouver Suguru. En voulant aider ce jeune garçon lui rappelant des souvenirs, elle serait cruellement et rapidement rattrapée par son horloge interne qui la ferait s’écrouler peut après avoir recouvert la mémoire. Oui, j’étais méchant à l’époque, et vous pouvez rire maintenant.

Au lieu de cela, j’ai plutôt fait une AMV que j’ai présenté à Epitanime 2004 et qui est arrivée 4ème au concours d’AMVs.


Mahoromatic – Derniere danse AMV

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Réalisée avec Première (qui plantait tout le temps) mes raw des DVD US pour la première saison et les raw SatRip de la 2ème saison, j’avais réussi ce que je voulais, trouver une chanson dont les paroles avaient un sens vis à vis de ce qui se passait dans la série. Ceci de façon à ce que quelqu’un qui n’ait jamais vu Mahoromatic auparavant puisse comprendre qu’il y a une histoire tragique derrière. Bon, la chanson n’est sûrement pas au goût de tout le monde, mais à l’époque (2003), lorsque je l’ai entendue à la radio, je me suis tout de suite dit que j’avais trouvé la chanson parfaite pour une AMV. Les paroles collaient presque parfaitement, et j’ai eu peu de mal à la réaliser. En fait il m’a fallu 2 ou 3 journées complètes, à cause des plantages incessants de Première.

En attendant, je n’ai jamais retrouvé d’anime m’ayant autant marqué que Mahoromatic, si ce n’est bien sûr La Mélancolie de Haruhi Suzumiya dans un autre registre. Ce que j’ai du mal à comprendre, c’est ce que certains, en particulier les fans de Gainax, peuvent reprocher à Mahoromatic. C’est sûr, il manque les robots géants, la forte dose d’exaggération lors des combats épiques, mais il demeure quand même une histoire charmante, un humour ecchi tout à fait supportable (voire drôle, vu comment Mahoro, qui défend pourtant des valeurs chastes, est entourée de ecchi) et une petite meido robotisée qui ne demande qu’à rendre son maître heureux.

On notera par ailleurs cette relation qui est loin du modèle maître/soumise typique dans les animes de meido: Suguru s’inquiête pour Mahoro et dés le début refuse en bloc qu’elle l’appelle "goshujin-sama" (maître). Du haut de ses 19 ans virtuels (en réalité 9), Mahoro passe plus comme la grande soeur protectrice de Suguru que comme une mère. Cette relation entre les deux principaux personnages de la série établira d’ailleurs les bases de mon comportement en tant que maître. Mes trois meido d’Elite pourront le confirmer, je les traîte avec le plus grand respect possible.

Si j’ai fait ce billet aussi long, c’est bien entendu pour que vous compreniez bien que si je vais à la Chibi Japan Expo la semaine prochaine, c’est uniquement le vendredi, uniquement lors de la séance de dédicaces, et uniquement pour repartir avec mon edition collector du 8ème volume Japonais du manga, que je compte bien faire dédicacer par l’homme qui a révolutionné ma vie d’otaku. Sans lui, j’aurais sûrement sombré comme Raton-Laveur dans un amour sans fin pour les lycéennes à gros seins. Mais Mahoro m’a ouvert les yeux! Les petits seins aussi, c’est bien!

Et au cas où vous ne l’auriez pas remarqué même après cette dernière image, oui, Mahoro est complexée de sa petite poitrine. Et la façon dont elle le montre tout au long de la série est tout simplement adorable. J’en veut pour preuve le quatrième épisode de la seconde saison, d’un humour somme toute très Gainaxien. Oppai Missile !

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Kannagi

Ce qui est drôle avec Kannagi, c’est qu’en voyant juste le -pre-opening puis l’opening en lui-même, je me suis dit "Oh, chouette, une histoire de miko et d’idol, ça risque d’être excellent!"


???? (Kannagi) OP

Sentez-vous cette onde Haruhiesque? C’est normal, l’opening de Kannagi est signé par l’homme qui fait bouger le corps des otakus du monde entier depuis deux ans: celui qui nous a pondu Hare Hare Yukai et Motteke! Sailor Fuku, l’ending de Haruhi et l’opening de Lucky Star, quoi.

Seulement voilà, en fait ça ne parle pas du tout de miko (enfin pas trop) et encore moins d’idol (pas pour le moment en tous cas). Mais qu’à cela ne tienne ! Kannagi, c’est quand même du bonheur en barre.

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Jin est un mec assez banal et avec un eternel pansement sur le nez à la manière du héros de Gatekeepers. Quand il était petit, il jouait souvent à attraper de petits insectes noirs dans le parc d’un temple, mais maintenant qu’il est grand, son hobby c’est plutôt de faire des scupltures en bois. Et le bois qu’il utilisait pour sculpter une jeune fille qu’il avait entrevu étant petit se met soudainement à prendre vie et à devenir la jeune fille en question. Répondant au doux nom de Nagi, elle se présente comme étant la déesse de l’arbre sacré du temple qui a été abbatu et dont Jin s’est servi pour sa sculpture, sans trop le savoir.

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Bref, Nagi pête l’incruste et explique qu’elle essaye de détruire des impuretés, qui ne sont rien d’autre que les petits insectes noirs sus-mentionnés. Le problème c’est que dans sa forme actuelle, les petits insectes laissent des marques rouges sur sa peau qui ont l’air de vachement piquer.

De ce scénario a priori léger et anecdotique, on va voir Nagi s’essayer au monde des humains, découvrir la télé, le téléphone, forcer Jin à aller acheter des petites culottes… Le fanservice est loin d’être vulgaire et est même plutôt bienvenu. Jin, bien que refusant de se laisser faire, ne peut rien contre l’excellence du personnage de Nagi. A la fois espiègle, tsuntsun, deredere, actrice, déesse, émerveillée, tête de mule… On a le droit à un personnage très complet, aux multiples facettes et définitivement charismatique.

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Cependant, ce qui m’a le plus interpellé, et surtout dans le second épisode, c’est l’attention apportée au détail et à la vie des personnages. Les personnages n’ont rien de statique et bougent tout le temps, il y a énormément de langage corporel, des gestes ici et là qui ne font qu’aider à dynamiser un peu plus chaque épisode. Ca m’a un peu fait penser à Kamichu…

C’est donc un réel plaisir à regarder, surtout que Nagi est avec Taiga à mon sens le meilleur personnage féminin de cette saison. Si on exclut Tomoyo bien sûr…

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Allez, un p’tit wallpaper pour la route, parce que Nagi le vaut bien!

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Shikabane Hime : Aka

Shikabane Hime Aka, l’anime où il pleut des lycéennes mortes, ou comment remettre en question votre opinion sur la nécrophilie.

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L’anime est une co-production avec la Gainax, ce qui se ressent très rapidement dans la façon d’animer les personnages et les perspectives utilisées. Et puis bon, même si ça ne vaut pas du Gurren Lagann, ça doit bien se regarder, non? Si si.

L’histoire est assez simple au premier abord même si au bout de deux épisodes on est en droit de se poser quelques questions existentielles. Des questions du genre, mais comment un cadavre peut-elle être aussi mignonne?

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Oori est un adolescent comme les autres, sauf qu’il a une coupe de cheveux en carton et qu’il fait partie d’un petit orphelinat et qu’il a été receuilli par un moine bouddhiste du nom de Keisei qui le considère comme son petit frère. Une nuit, Oori découvre dans le temple de l’orphelinat une lycéenne couverte de cicatrices et lorsqu’il s’approche d’elle, il e rend compte que son corps est froid et que son coeur ne bat même pas. Prenant peur, il se planque quand son frère, blessé, arrive accompagné d’autres moines bouddhistes qui euh…

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…la réveillent. On découvre alors que Makina, le cadavre en question, chasse d’autres cadavres pour le compte des moines bouddhistes locaux. Là où ça devient amusant, c’est que Makina n’utilise pas une épée ou une lame quelconque comme ferait Shana, par exemple, mais une belle, grosse paire d’Uzis (en fait ce sont des Mac10 Ingram, d’après Kypper), qui en toute bonne tradition gainaxienne ont des chargeurs illimités et tirent d’énormes rafales qui tâchent.

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Pour une co-production Gainax, c’est assez sombre. Ca me rappelle un peu Melody of Oblivion, mais en beaucoup plus gore: il arrivera fréquemment que Makina en prenne plein la face et que sa saigne beaucoup, sans toutefois tomber dans le sanguinolant extrème avec des litres entiers d’hémoglobine.

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Quand je dis sombre, ce n’est pas seulement dans le graphisme mais dans l’histoire aussi, et avec des scènes assez intéressantes. Le moins que l’on puisse dire c’est que ça promet, même si pour le moment le scénario n’a rien de complexe. L’opening quant à lui est plutôt bien foutu et arrive bien à donner le ton de l’anime. On a même droit à un pantsu shot de Makina en ouverture, c’est beau le fanservice made in Gainax. C’est pour moi l’une des séries que je vais définitivement suivre avec Clannad After Story et Kannagi en cette saison. En plus, Makina sent fort le charisme. Quand je vous disais que ça vous fait vous questionner sur vos tendances sexuelles.

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Et puis, les clins d’oeil à Mahoro, ça fait toujours plaisir.

Toradora!

Toradora m’a été chaudement recommandé ces derniers temps, et pour cause: son héroine est doublée par Rie Kugimiya, à qui l’on doit notamment Louise de Zero no Tsukaina, Nagi de Hayate no Gotoku, ou encore Shana de Shakugan no Shana. Ces prénoms vous paraissent familiers? Normal, Louise Nagi, et Shana sont trois concurrentes du Grand Tournoi de Tsundere qui bat son plein en ce moment. Une doubleuse, trois tsundere naines. Pourquoi pas en ajouter une quatrième à son palmarés ?

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Toradora m’a d’abord fait penser à Kimikiss mais avec de l’humour. Taiga est l’une des deux teignes du lycée, surnomée la Palmtop Tiger, parce que forcément Tiger en japonais peut se prononcer Taiga. Parfois on se demande ce qui passe par la tête des parents en nommant leurs enfants. L’autre teigne, c’est Ryuuji qui a une tête à faire peur (aussi laid queu son perroquet de compagnie) et qui m’a un peu fait penser au héros de Love Collage (un billet peut-être bientôt, peut-être… pas.) et tout commence quand Ryuuji trouve dans son sac une lettre d’amour de Taiga… Sauf que celle-ci débarque chez lui avant qu’il ne puisse la lire pour le latter et défoncer sa maison, s’étant rendue compte qu’elle s’était plantée de casier. Car oui, la lettre n’est pas destinée à Ryuuji, mais à son meilleur ami dont j’ai déjà oublié le nom.

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Mais si ce n’était que ça… Taiga s’est en plus plantée et a oublié de mettre la lettre dans l’enveloppe. Desespérée d’être aussi nulle, elle s’éffondre devant Ryuuji et celui-ci décide de lui donner un coup de main, parce qu’en fait, lui, il est amoureux de la meilleure amie de Taiga (amie doublée par Yui Horie qu’on avait pas entendu depuis un moment. Les rumeurs de parties de jambes en l’air avec son producteur n’as pas dû beaucoup aider à ce qu’on l’entende plus souvent ces derniers temps). Yui Horie, c’est Eri de School Rumble et Naru de Love Hina, pour information.)

Ainsi, l’un dans l’autre, Taiga et Ryuuji vont faire équipe pour tenter d’approcher les élus de leur coeur. Le seul problème c’est qu’à force de comploter ensemble, leur entourage se méprend et pense qu’ils sortent ensemble.

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La série a plutôt bien démarré pour le moment grâce à une bonne réalisation et des éléments scénaristiques qui dévient des sentiers battus par le genre de la comédie romantique. Qui plus est, la relation entre Ryuuji et Taiga est assez adorable. Ils se soutiennent plus ou moins mutuellement sans toutefois tomber amoureux l’un de l’autre (pour le moment.)

J’ai donc enfin trouvé une série à suivre cet automne, avec Kannagi et Clannad After Story. Oui, les billets sur les séries vont reprendre, il était temps. Attendez-vous aussi à un petit Anime Catch-Up, parce que ça fait un bail aussi.

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Je m’essaye également à l’art ancestral des légendes d’image quand vous laissez votre pointeur dessus, qui m’a été enseigné par le sage Raton-Laveur alors que nous restions assis là sous une cascade glaciale. Ayez pitié de moi, je débute.