Dog Days
Il y a des jours comme ça, où vous tombez sur un anime qui vous plait bien. Parce qu’il est divertissant, surtout. Finalement, c’est ça qu’on demande à une série animée, non ? Nous divertir. Bon bien sûr il y aura toujours des oeuvres qui feront réfléchir, mais globalement, c’est ça. L’anime, le manga, la j-music, tout ce que vous voulez, ça divertit. Alors quand je vois qu’un anime qui me divertit plutôt bien passé son premier épisode se fait conspuer par le reste de l’internet global, je me dis qu’il faut bien quelqu’un en ce bas monde pour défendre Dog Days pour ce qu’il est : un anime où on peut entrer dans la salle de visionnage en laissant son cerveau dehors.
L’histoire, comme vous le verrez, tient sur un coin de nappe. Les producteurs ce sont dit qu’ils allaient en piquer un peu à Zero no Tsukaima pour commencer : Shinku est un élève athlétique sans histoire qui vit ses années de lycée avec son amie d’enfance (dont j’ai oublié le nom mais qui n’a presqu’aucune importance pour le moment). Et d’un coup d’un seul il se retrouve téléporté ou plutôt invoqué par la princesse de Biscotti, un royaume dans un monde fantastique qui est actuellement en guere avec le royaume voisin : celui de Galette des Rois.
Ca y est, vous pouvez vous détendre. L’anime commence d’ailleurs sur une ouverture assez sombre. Le chateau de Biscotti est assiégé, tout semble perdu pour les habitants à oreilles de chien attaqués par ceux à oreilles de chat, jusqu’à ce que Shinku entre dans la danse…
Ce qui m’a tout de suite frappé après avoir regardé le premier épisode, et qui est bien entendu confirmé dans les suivants, c’est qu’au tout début on nous présente cette guerre de façon très sombre. Puis le paysage s’éclaircit et on se rend très rapidement compte qu’il n’y a aucun enjeu : la guerre est commentée par des présentateurs façon compétition sportive, personne ne meurt ou se blesse mais est transformé en peluche quand il ou elle est battu… Ca surprend beaucoup et au final on trouve ça presque drôle que tant de moyens soient mis en oeuvre pour une compétition sportive, où il existe des soldats d’elite (comme le Héros invoqué qu’est Shinku) qui ont beaucoup plus de pouvoir pour faire des attaques spéciales par exemple.
On apprend en fait plus tard que tout cette parade n’a pour but que de récolter de l’argent. En effet, le gagnant de la « guerre » récupère des sous pour son propre pays. Pas de conquète territoriale donc mais juste une sorte de compétition amicale entre royaumes rivaux.
Le délire ne s’arrête pas là, puisqu’on se rend vite compte que tous les noms des personnages ou presque ont des consonnances françaises voire sont carrément reliés à la bouffe : Eclair, Ricotta, Brioche, Framboise, Noir Vinocacao, Clafoutis, j’en passe et des meilleurs. Tout ceci est tellement ridicule qu’on ne peut décemment pas prendre l’univers de Dog Days au sérieux. Du coup, le cerveau reste bien à l’extérieur de la salle, et on passe finalement un bon moment, un peu à la manière d’un Strike Witches, ou plus récemment Infinite Stratos. Il n’y a rien à en tirer, mais on s’amuse des personnages et de l’histoire. En clair ça remplit parfaitement son rôle d’anime sans prétention qu’on regarde en bouffant sa gamelle ou en grignottant quelques croquettes (pour chat ou chien selon votre camp)
Côté technique, l’anime s’en sort pas trop mal. Il y a suffisament de budget pour que ça soit regardable, mais surtout écoutable : Il y a du Yui Horie (Naru Narusegawa dans Love Hina, Minorin dans Toradora et des millions d’autres rôles), Nana Mizuki (Fate dans Nanoha(comme dans les dojins!), trois milliards d’autres rôles), Norio Wakamoto (le narrateur dans Hayate no Gotoku, l’empereur de Code Geass, et plein de rôles virils), et j’en passe. Côté doublage c’est donc une orgie qui s’offre à nous. Et comme c’est nidésagréable à regarder ni à écouter, et que ça ne demande pas une concentration totale pour être suivi, ça en fait donc un excellent anime pop corn, saupoudré d’un peu de fanservice (sans tomber dans l’excès)
N’empêche, y’a quand même pas mal de choses sympathiques àr egarder cette saison (et celle d’avant aussi). Je ferai peut-être un post sur AnoHana si j’en ai la volonté, mais certainement pas sur Nichijou que je n’arrive tout simplement pas à regarder : c’est joli, ça s’anime comme un film, ça bouge bien, mais qu’est-ce quel’humour est chiant. Enfin moi il ne me convient pas, j’arrive pas à rire, et comme je suis certain que je ne suis pas encore un vieux gros con aigri vu que j’arrive à regarder Dog Days, c’est juste que l’humour random ne me convient pas. J’avais trouvé Azumanga Daioh bien plus marrant.