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Karaoke Mugen – Sous le capot de l’organisation

Source: Sound Euphonium

Aujourd’hui on va aborder un sujet un peu technique mais que j’espère rendre intéressant en l’expliquant de façon simple.

Vous le savez sûrement si vous traînez ici, je participe à un projet qui s’appelle Karaoke Mugen. Il s’agit principalement de deux éléments : un gestionnaire de sessions de karaokés et une base de données de ceux-ci. On est pas beaucoup à bosser sur KM en vrai, en tous cas de façon régulière. On obtient des contributions de nombreuses personnes de temps à autres (et ça nous fait chaud au coeur à chaque fois, vous avez pas idée) mais si on devait restreindre à uniquement à ce qu’on appelle des « mainteneurs », alors on peut dire qu’on est 2 en moyenne.

Vous êtes probablement étonnés. Vous vous dites « mais comment font-ils autant de choses tous seuls? ». La réponse va vous étonner : non, on ne se drogue pas et on n’avale pas non plus des litres de café. La vraie réponse c’est qu’on a mis en place des outils et des méthodes pour nous faciliter la vie et ainsi perdre le moins de temps possible en opérations fastidieuses.

C’est ce que je vais essayer de vous expliquer ici. La méthode de travail Karaoke Mugen peut s’appliquer à nombre d’autres projets, et beaucoup de gens ignorent tout simplement ce que l’informatique peut faire pour eux.

On va commencer par la base de karaokés car elle intéressera je pense, le plus grand nombre.

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La malvoyance et le numérique, c’est pas tous les jours facile

Deux mois que j’ai pas écrit sur Meido-Rando. Deux mois à, fort heureusement, me tenir occupé. J’ai pris le temps de faire World of Final Fantasy (excellent!) offert pour les fêtes, créer une AMV Your Name (sans déconner, ça vous surprend ?), m’occuper du système de karaoke Toyunda Mugen, et une foultitude d’autres trucs. Même Eternity, le light novel que j’écris en ce moment pâtit de cette occupation, même si le prochain chapitre est déjà bien entamé (aux 4/5ème en fait). Heureusement que mon illustratrice Sedeto a du retard à rattraper sur les illustrations, ça me donne de bonnes excuses.

Mais passons, car ce n’est pas l’objet de l’article.

Ca fait un moment que ça me trotte dans un coin de la tête, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est avant tout Watch Dogs 2 que j’ai voulu commencer, et qui m’a stoppé net dans mon élan à cause de… sa carte. Illisible pour moi :

Le handicap

C’est l’histoire d’un aveugle qui rentre dans un bar…

…puis dans une table…

…puis dans une chaise…

Bref, passons 🙂

Alors pour ceux qui ne me connaissent pas bien, je me présente : Je suis Axel.

« Bonjour Axeeeeel. »

Je suis malvoyant, ça veut dire que je vois mal. Hééé ouais, c’est un état un peu bâtard entre la bienvoyance et la cécité. Un état pas forcément reconnu de tous, et comme pour beaucoup de handicaps ce n’est pas marqué sur votre front. Heureusement les aveugles ont cet objet universellement reconnu qui est la canne blanche et qui permet de faire des tas de choses comme écarter les foules tel une star ou d’arrêter les voitures aux passages cloutés. Avouez, ça donne envie.

En vrai il y a des avantages à droite à gauche : on peut passer devant tout le monde à la poste, on a des réductions à la SNCF et les agents vous mettent à votre place dans le train (et discutent retrogaming avec vous sur le chemin), vous avez une demi-part d’impôt sur le revenu en plus, les gens sont compréhensifs et vous aident à trouver votre chemin, à traverser un endroit difficile (travaux…), vous pouvez même possiblement avoir une bonne place à un spectacle si vous êtes chanceux… Mais bon, tout ça vient du fait que la société a eu des années pour s’habituer à ses personnes handicapées dont il faut s’occuper. Du coup, petit à petit, avec plus ou moins de succès selon les endroits dans le monde, les personnes handicapées sont prises avec un peu plus de considération.

Alors oui, il y a toujours des efforts à faire, partout, tout le temps. On parle d’accessibilité, en gros. Rendre accessible à tous, peu importe les difficultés, un lieu, un évènement, pour ne pas laisser des gens sur la touche.

Vous ne vous en doutez peut-être pas forcément, mais dans le monde merveilleux de la technologie, l’accessibilité n’est pas toujours aussi simple ou bien pensée que dans la vraie vie. Par contre tout le monde peut dire sans problème que la technologie a permis de rendre plus accessible des choses qui ne l’étaient pas auparavant, atténuant certains handicaps dans des situations précises.

Mais comme pour la vraie vie il y a des progrès à faire encore et toujours.

Maintenant que j’ai balancé cette longue introduction un peu trop généraliste à mon goût, je vais pouvoir enchaîner sur le coeur de l’article.

Je tiens d’abord à préciser que les handicaps sont tous aussi variés que délicats à traîter. Rien qu’en vision, il existe tout un tas de pathologies et de difficultés qui diffèrent d’un individu à l’autre. Du coup, ce que je vais vous décrire là ne concerne que moi. C’est mon problème, le mien, il n’appartient probablement qu’à moi et une petite minorité de gens. C’est un problème différent de ceux qui ne peuvent pas du tout lire un écran, ceux qui n’entendent pas les notifications, ou qui ne peuvent pas utiliser une souris correctement. C’est con à dire bien sûr parce qu’en vrai il y a sûrement dans le monde d’autres gens qui souffrent des mêmes soucis que moi, mais étant moi-même technophile, développeur, administrateur système et tout ça, je comprends qu’on ne peut pas toujours passer du temps à adapter son programme pour tel ou tel handicap. Soyons réalistes : ça prendrait un temps fou.

Donc j’ose pas me plaindre.

C’est con hein ?

Pour une fois, cependant, je vais le faire. En essayant d’être le plus démonstratif à chaque fois.

Parlons technique

Déjà, de quoi je souffre exactement ? En vrai je vais vous épargner les termes techniques et résumer ça simplement :

  • Je suis aveuglé par la lumière. Celle du jour bien sûr, mais aussi celle des écrans. Bien sûr, une lumière perdue dans l’obscurité ne va pas me déranger, mais une abondance de luminosité dans un environnement oui.
  • Je ne vois rien de l’oeil droit. Ma vision vers la droite est assurée par la périphérie de l’oeil gauche. Oui, ça limite pas mal.
  • J’ai 1/20ème à l’oeil gauche. Ca fait 0,5/10 oui. J’arrive à lire uniquement à 5 cm d’une feuille/écran.

Rapidement ça donne :

  • Je ne supporte pas la lumière du soleil, elle me fait cligner des yeux pour la supporter ce qui peut être relativement dangereux dans la rue, d’où le port de lunettes de soleil.
  • Ne rien voir sur ma droite m’oblige à balayer l’écran de ma tête. Ceux qui m’ont déjà vu le voient très bien : pour lire un texte je suis près de l’écran et je bouge la tête ed gauche à droite machinalement, ou je déplace mon corps selon la taille du texte et de l’écran. Ca veut aussi dire que je n’ai aucune vue d’ensemble de mon écran, nous y reviendrons. Evidemment, l’obligation de lire de près m’empêche également d’avoir cette vue d’ensemble.
  • Réfléchissez un peu comment vous utilisez votre ordi. Vous êtes là, assis bien droit à votre bureau, à regarder votre écran à moyenne distance. Moi, je ne peux pas, je dois m’approcher de mon écran ou faire en sorte que l’écran s’approche de moi (au taff, j’ai un pied amovible avec un bras pour bouger l’écran cmme je le souhaite.)

Maintenant voyons un peu plus en détail les problèmes que ça pose. Après, je vous détaillerai les moyens que j’utilise pour y remédier, et enfin les choses vraiment bloquantes.

La lumière 

C’est la plupart du temps le problème numéro 1.

Depuis les premiers essais d’interface de XEROX dont se sont inspirés Apple et Microsoft pour MacOS et Windows, l’informatique a tenté de singer l’environnement de bureau humain. Nous écrivons sur des feuilles de papier blanches, à l’encre noire. Pour donner un visage famillier à l’ordinateur d’alors et le faire accepter par des personnes qui n’y connaissaient rien (et à qui ça faisait peur), il a été décidé de créer des interfaces lumineuses. Lumineuses, accueillantes, peut-être. Fatigantes pour la vue, sûrement. Peu de monde s’est alors dit que la lumière générée par l’écran de l’ordinateur allait poser des problèmes.

On tient cet héritage depuis longtemps comme vous le voyez. Le problème, c’est du coup pour des gens comme moi. Prenez un Windows par exemple, en mode bureau : les fenêtres sont toutes blanches avec du textes, des petites icônes, et finalement peu d’endroits sombres. Alors oui, Windows 10 avec son interface ModernUI a tendance à proposer des interfaces sombres, mais elles ne sont pas uniformes. Dans le sens où, d’une application à l’autre, celle-ci peut être toute blanche, comme par exemple avec l’application Courier. De toutes façons, personne de sensé n’utilise ModernUI #TrollExpress.

Le problème existe aussi hélas sur OSX : cependant, Apple a atténué le problème en proposant des polices de caractère suffisament grasses et des contours suffisament épais pour atténuer cette gêne (même si elle est présente, elle est plus supportable.) Comparez un écran OSX et un écran Windows : l’apparence des polices n’est pas du tout la même. Le lissage par exemple fait ressortir les polices des fonds blancs plus aisément.

Exemple d’un écran d’OSX :

 

La basse vision

C’est le petit nom qu’on donne pudiquement à la malvoyance. Un peu comme quand on remplace « handicapé » par « personne à mobilité réduite ». Vous voulez mon avis ? Ce genre de novlangue n’a aucun intêret, mais passons.

Basse vision c’est aussi ainsi que j’appellerais le fait de devoir se coller à l’écran pour lire. Encore une fois, tous les handicaps sont différents, et si des gens peuvent avoir besoin de gros caractères, il faut bien admettre que ce n’est pas très pratique. Jusqu’au collège j’avais des livres agrandis au format A3. Pas pratique à trimballer entre les salles de classe, et je vous parle même pas de poser tout ça sur le bureau, que je devais parfois partager avec un autre élève. Ah oui et j’avais ma machine à écrire / ordinateur à l’époque aussi. Bah sur un écran c’est tout pareil : les gros caractères, c’est un peu comme « le mieux est l’ennemi du bien. », vous voyez. C’est pas toujours souhaitable ni pratique, à part quand vous êtes à plusieurs mètres de la télé dans votre canapé.

Après y’a quand même un juste milieu à respecter. Je pourrais vous citer des jeux avec des polices de caractères imbitables tellement elles sont petites. En tête de liste New Little King Story sur PS Vita que j’ai acheté (et sur lequel j’ai dû donc m’asseoir faute de pouvoir y jouer.) mais pour celui-là, je pense que même une personne avec 10 à chaque oeil doit pêter un câble. Ce phénomène apparaît en fait souvent dans les jeux en cross-play PSVita/PS3/PS4, tout simplement car les développeurs ne prennent pas la peine de refaire leur interface utilisateur et se contentent juste de copier-coller le jeu de la PS3/4 à la Vita sans se poser de questions. L’un des premiers jeux Vita à être cross-play, un jeu de voitures radiocommandées façon Super Off Road, aurait pourtant dû faire sonner des alarmes chez n’importe qui, mais on dirait que si la Vita est une console à laquelle aucun joueur ne joue, on dirait que les développeurs non plus.

Un autre exemple crispant coupable de la même bassesse est l’iPad Mini : Apple s’est contenté d’utiliser la même UI que sur l’iPad originel de 9 pouces sur un écran de 7 pouces, ce qui rend énormément de texte peu lisible dessus.

La vision globale

Comme je le disais, aujourd’hui on a tendance à avoir un vision parfaitement globale de son espace de travail sur ordinateur. On sait qu’en bas on a le menu démarrer et la barre des tâches, à droite les notifications, en haut les menus… Maintenant imaginez que vous ayez un zoom sur l’écran constamment. Oui, et que vous deviez bouger cette loupe pour parcourir l’écran. Bien sûr vous n’avez pas à parcourir votre écran tout le temps : quand vous naviguez sur Internet par exemple vous faites attention à la fenêtre en cours. De même, quand vous tapez un texte vous regardez votre traitement de texte. Mais cette petite notification en bas, vous la voyez parce que vous avez une vue périphérique qui capte inconsciemment tout ce qui s’affiche. C’est cool.

Mais moi, par exemple, je ne peux pas être prévenu d’une notification, par exemple, sauf si bien sûr elle emet un son. Toujours est-il qu’un élément peut popper à un autre endroit de l’écran, je ne le verrais pas. La solution à cela, c’est bien sûr d’avoir un écran plus petit. Heureusement la surenchère des tailles d’écran s’est arrêtée à 24 pouces pour un écran de taille normale, mais même déjà 24 c’est un poil trop grand pour une tête d’humain. Du coup je suis plus à l’aise sur de plus petits écrans, car j’ai moins de trajets à parcourir avec mes yeux pour y lire ce qu’il y a écrit partout.

C’est un peu contradictoire avec l’évolution qui veut nous donner des écrans plus grands, des résolutions encore plus grandes, mais c’est ainsi. Si encore les résolutions plus grandes amenaient à des graphismes plus fins mais des éléments d’interface ayant la même taille en centimètres, ça ne me poserait pas de problème. Typiquement, MacOS fait ça très bien, mais Windows est encore à des années lumières sur la gestion des grandes résolutions d’écran.

Attendez, je vous vois venir : « Mais comment tu fais pour jouer à des jeux vidéo !? » ben je me débrouille. Quelques exemples concrets :

Dans un jeu type open world : GTA, Assassin’s Creed, Watch Dogs, etc. je ne peux pas me diriger convenablement parce que je ne peux pas avoir les yeux à la fois sur la minimap et sur ce qu’il se passe à l’écran.

Les jeux de tir restent également délicats selon comment est faite l’interface. Si le gros de l’action se situe bien souvent en face et au milieu de l’écran, les indicateurs de vie, de munitions, ou d’autres éléments se trouvent la plupart du temps aux extrémités, et aussi d’une façon pas forcément bien visible. Les bons exemples en la matière ne manquent pas pourtant : Dead Space proposait de voir le niveau de vie de son personnage sur sa combinaison, ou on peut remonter au Pulse Gun de Unreal Tournament 99 qui indiquait le nombre de munitions restante sur un petit écran situé sur l’arme. Au delà de l’immersion, ces petites touches aident réellement à garder les yeux concentrés au même endroits.

Il y a bien sûr d’autres jeux qui gardent un maximum d’informations sur un HUD autour du viseur, mais là ‘javoue que rien ne me vient en tête.

Comment ça se traduit niveau difficulté pour moi ?

Bien sûr, cela me rend plus lent dans les jeux, mais aussi plus mortel, car je n’ai pas forcément de vue sur mon niveau de vie (qui s’affiche quand même d’une façon ou d’une autre quand on est près de la mort maintenant, via une couleur d’écran qui change, ou d’autres indicateurs bienvenus.)

Les jeux avec des puzzles se basant sur l’observation de son environnement son particulièrement retors : ça peut m’arriver de rester coincer vingt minutes dans un donjon parce que je n’ai pas vu la petite plateforme sur laquelle grimper, ou le mécanisme à déclencher pour progresser.

Il y a bien sûr des jeux où c’est juste « pas fait pour moi » et c’est évident que rien n’y changera. Les simulateurs de vol (qui se passent souvent dans le ciel, donc fortement illuminé), les jeux de foot ou de tennis (la balle est trop petite par rapport au terrain, et pas assez contrastée), les jeux de snowboard (noooon, sans blague.) et d’autres exemples auxquels là tout de suite je ne pense pas.

Petit aparté : si vous avez lu jusqu’ici, vous devez peut-être encore vous demander comment je fais pour vous coller une balle bien placée dans un jeu de tir comme Overwatch. La réponse est pourtant très très simple : la chance.

Non j’déconne.

Enfin pas tant que ça. Il y a toujours une part de chance, mais pour vous donner une idée, voici ce que je vois régulièrement quand je joue. J’ai entouré à peu près la zone où je vois. Tout ce qu’il y a autour, je dois forcément bouger ma tête pour la voir. Je dois forcément faire attention à une autre zone de l’écran de jeu et plus à celle que je vois « par défaut ». C’est bien sûr particulièrement approximatif mais ça devrait vous donner une idée. Du coup, quand je gagne, la victoire n’en est que plus délicieuse.

Voici un exemple de capture d’écran de Overwatch que j’ai quelque peu modifiée pour vous montrer un truc

Vous voyez le cercle noir un peu sur la gauche ? C’est mon champ de vision en gros quand je joue à un FPS. Je me positionne à cette distance et mon oeil ne peut voir que ça de façon claire. Si je m’éloigne, je n’arrive plus à distinguer les choses. Alors forcément, je scanne en permanence la périphérie de ce cercle, mais je ne peux pas « tout » voir. Et plus c’est éloigné du cercle, plus c’est difficile de le voir, car bien sûr je vais aller à un moment donné regarder de ce côté, mais le temps que je le fasse, je ne verrai plus à gauche ni au centre, et je perds un temps fou alors qu’une miliseconde peut vous séparer de la mort dans ce type de jeu. Par exemple là, je ne verrais pas le Soldat 76 ni le McCree immédiatement comme le ferait un joueur normal.

Et avec tout ça je termine Argent en partie compétitive. C’est pour ça aussi que je ne suis pas super exigeant avec moi-même. C’est pour ça aussi que je prends des personnages de type soutien comme Lucio où viser n’est absolument pas une priorité, ou bien Symmetra donc l’arme « vérouille » les cibles. Zenyatta a également son viseur automatique pour lancer l’Orbe de Discord, ce qui me permet de repérer plus facilement les ennemis potentiels. Je ne peux pas non plus jouer tous les personnages de support ou de tank : par exemple Reinhart demande une gestion de la zone particulière puisqu’il faut regarder devant mais être aussi à l’affut de ce qu’il se passe sur les côtés si on se fait canarder pour orienter le bouclier comme il faut et être utile à ses alliés.

Pas facile hein ? Pourtant je m’amuse, j’aide mes coéquipiers, et se sentir utile, c’est quand même diablement bon pour une personne handicapée. On sent qu’on a une place quelque part et qu’on est pas juste un rebut de la société. Oui c’est con, mais c’est instinctif. On ne peut rien y faire.

J’ai déjà participé à des tonnes de jeux en ligne où j’ai eu mes moments de gloire que je chéris. Je connais aussi mes limites : je sais qu’arrivé à un certain niveau je ne peux plus aider mes coéquipiers et que je ne serais qu’un boulet, car en face ils s’en foutront bienque j’aie un handicap, et le jeu ne me donnera aucun avantage.

Mais je m’égare, tout cela n’a pas grand chose à voir avec le sujet initial.

Pour revenir un peu au  sujet, arrêtons-nous deux secondes sur Overwatch et notez ses graphismes finalement assez épurés à l’ère du photoréalisme qu’on nous sert si souvent. Alors oui nos machines sont de plus en plus puissantes et il faut en profiter, mais Blizzard reste l’un des seuls développeurs qui met beaucoup d’emphase sur l’expérience utilisateur et j’aimerais que beaucoup de développeurs en prennent de la graine. C’est difficile à expliquer mais tout dans Overwatch est facilement voyant, facilement repérable. Les personnages sortent bien du décor et ne peuvent pas être confondus avec, il y a des indications à l’écran un peu partout… Valve, lorsqu’ils ont sortis Team Fortress 2, avaient expliqué avoir longuement réfléchi aux couleurs des pantalons des personnages par exemple, car c’est ce qui ressortait finalement le plus facilement pour différencier une équipe d’une autre, et surtout les faire ressortir par rapport au décor. On sent que comme chez Blizzard, il y a eu de la recherche, pas forcément sur l’accessibilité mais au moins sur l’expérience utilisateur de leur jeu. Notez aussi que Blizzard propose pour certains de ses jeux un mode daltonien, avec différents réglages fort sympathiques.

Ce qu’il faut retenir en tous cas, c’est que quand j’achète un jeu, je ne suis pas tout le temps cent pour cent persuadé de pouvoir y jouer.

Maintenant, passons un peu à ce que je fais pour remédier à tous ces problèmes.

Les solutions

Elles ne sont pas super nombreuses, et parfois, il s’agit plus de bricolages qu’autre chose, mais voyons voir ça déjà…

Les interfaces trop claires

Là ça dépend clairement de la crémerie ! Et il y a beaucoup de choses à dire.

On va expédier les choses simples :

  • Sur Android je n’ai pas utilisé l’OS depuis KitKat, et par conséquent je ne suis pas bien au courant de ce qu’il se fait. A cette époque l’interface était sombre mais certaines applis posaient problème. Cependant, beaucoup d’applis avaient aussi des mode « nuit » qu’on pouvait activer. En soi, je garde un bon souvenir de confort visuel avec Android (mais j’ai pas kiffé pour d’autres raisons qui n’ont rien à voir avec mon handicap). Au niveau des moins : impossible d’avoir une vue nuit sur Chrome, et Firefox Mobile obligeait à redémarrer l’app quand on voulait changer les couleurs. Pas pratique et pourtant, c’est si simple… Voir juste en dessous :
  • Sur iOS et OSX, l’interface est la plupart du temps très claire. Heureusement, comme sur OSX la taille de la police, les contours et autres effets appliqués au texte font qu’il ressort bien mieux. Cependant, ça n’a rien d’optimal. Pas mal d’applis ont des modes nuit activables également, mais surtout, iOS a la même killer feature qu’OSX qui est l’inversion de couleurs. Comme un long discours peut être facilement remplacé par une petite vidéo, je vous montre ça :

https://www.youtube.com/watch?v=6SYwpbVUHvo

Comme vous le voyez (oui je sais y’a le chat qui fait chier), 3 appuis rapides sur le bouton home, ou bien un appui sur une touche choisie au préalable passe immédiatement l’écran en couleurs inversées. Alors c’est sûr, on regarderait pas une vidéo ou des photos comme ça, mais quand vient le besoin ponctuel de lire un texte, on peut rapidement passer d’un état à l’autre. C’est vraiment le fait de pouvoir l’activer/désactiver rapidement qui est salvateur.

  • Sur Linux ou sur Windows, le résultat est quant à lui parfaitement aléatoire. C’est à la fois simple et compliqué.

Voici par exemple à quoi ressemble mon écran sous Windows 10 (cliquez pour agrandir)

Moche hein ?

Oui mais utilisable, et c’est ça qui est important.

Sous Windows, si on veut changer les couleurs d’interface, on est obligé de passer en mode « contraste élevé ». Un mode spécifique qui désactive toutes les fioritures de Windows. Avant Windows XP, ça faisait partie intégrante de l’interface, mais ce mode contraste élevé n’a jamais été implémenté dans l’interface d’XP, de Vista/Seven ou de 10. Je ne parle même pas de 8/8.1 où c’était une vaste blague. Pour les activer sur ces OS, il fallait passer en mode « Windows classique » et donc désactiver toutes fioritures comme transparence, transformations, et par conséquent une belle interface.

Alors vous allez me dire « Mais il existe pourtant des thèmes sur Internet et des skins pour transformer son Windows » sauf que ces « skins » se basent sur des bidouillages bancals à coup de DLLs systèmes à remplacer, ce qui avec Windows 10 est impensable tellement il se met à jour souvent. Ce n’est donc pas viable.

Bon soit, faisons une croix sur ça.

Je mets alors des couleurs plutôt sombres : j’évite le blanc sur noir tout bête sauf pour les endroits où je dois écrire et je profite d’avoir un peu de choix pour mettre du bleu foncé histoire de varier un peu et surtout de donner un peu de relief à l’interface. un pis-aller quand je repense à tout ce sur quoi j’ai fait une croix. Mais passons.

Jusque là ça va, j’ai un Windows moche, mais utilisable. Notez que c’est un peu pire sous Linux. Certes il existe des thèmes plus reposants, mais ils sont très dépendants de votre distribution et du gestionnaire de bureau que vous choisissez. Les problèmes de la diversité. Surtout quand vous décidez d’utiliser une application QT alors que tout votre bureau est en GTK : l’appli QT jure soudainement avec tout le reste.

Je m’aperçois alors avec une certaine horreur que le simple fait de changer les couleurs ainsi passe AUSSI ModernUI (l’autre interface de Windows, celle pour tablettes) en mode moche. Très très moche même. Il n’y a en fait aucun compromis : on peut soit passer tout en windows classique et couleurs personnalisables, ou soit… se taper les fenêtres lumineuses qui font mal aux yeux d’Axel. A noter que MS propose un mode sombre pour ModernUI, mais celui-ci ne fonctionne pas sur toutes les applications, et ne s’applique évidemment pas aux applications Win32, celles pour avant Windows 8… Tu parles d’un mode fiable.

Après, selon les applications, vous allez voir que ça marche plus ou moins bien…

Vous allez vous demander « mais comment c’est possible ». C’est pourtant très simple : il existe en ce bas monde des développeurs qui forcent la couleur de fond de leur application parce qu’ils veulent se DEMARQUER des autres fenêtres. Ils veuelnt faire LES INTERESSANTS avec leur fenêtre d’une AUTRE COULEUR que celle des AUTRES. Mais ils ne forcent pas la couleur de la police de caractère de leur fenêtre. Ce qui fait que quand MOI, UTILISATEUR je mets mes couleurs à moi, forcément, la police devient blanche… sur leur fond blanc.

Et vous savez quoi, le pire c’est que ce genre de problème est très répandu et existe depuis la nuit des temps, et parfois dans le sens inverse : le développeur force sa police en noir, ce qui bien sûr se voit beaucoup moins bien sur un fond noir, et c’est pour ça que j’utilise du bleu foncé histoire de voir quand un crétin de dev a forcé la couleur de la police.

Quand je parle de nuit des temps ça remonte easy à Windows 3.1, alors vous voyez…

Chaque fois qu’un dev fait ça je pête un câble, sérieusement. Le pire c’est quand ça rend l’appli tellement inutilisable que du coup je suis obligé de temporairement repasser en Windows normal pour l’utiliser.

Pour la petite histoire, j’ai découvert un truc amusant en discutant avec les dev de Chrome. Un jour, j’en ai eu marre, j’ai crée un suivi de bug parce que sous Chrome j’avais du blanc sur blanc dans les menus contextuels. Le dev qui a regardé ça à bien halluciné : Chrome, et d’autres applis d’ailleurs, interrogent un flag laissé par Windows (une variable système, on va dire) où Windows dit « cet utilisateur est en mode contraste elevé » et donc l’application doit s’adapter en conséquence. Sauf que simplement changer les couleurs crée un état batard où ce flag est mis à 1 MAIS PAS VRAIMENT parce que c’est Windows et qu’il y a des bugs partout aux endroits où on les attend pas. Du coup dans ces conditions, Chrome était un peu infoutu de savoir à quoi s’attendre : utiliser les paramètres couleur de l’utilisateur ou pas ? Forcer du blanc sur noir ? Que faire ? Au final ça a été plus ou moins corrigé après 1 an de debug et d’un passage sous Windows 10 (où on imagine que MS a corrigé ce bug en revoyant l’interface du bureau).

Ce que je retiens de tout ça c’est qu’un ami développeur, un jour, m’a remercié de lui avoir montré tout ça, parce qu’il s’est rendu compte que de travailler toute la journée avec des interfaces lumineuses ça le fatiguait et avec une interface sombre ou utilisant des couleurs qu’il trouvait plus reposantes, sa fin de journée était bien moins pénible en sortant du taff.

Les jeux vidéo

Etant donné le peu de configuration dans les jeux il n’y a pas grand chose à faire. Pour palier à ma vision qui doit se déplacer manuellement, on va dire, je joue dans 95% des cas en mode fenêtré, ça permet d’avoir une plus petite zone de jeu et hé, ça permet de foutre tout à fond sans faire sauter la carte graphique, c’est tout bénéf !

Et la navigation web ?

Quand j’ai découvert Firefox 1.0 début des années 2000, j’ai été enchanté par le fait qu’on pouvait forcer les sites web à adopter les couleurs qu’on voulait. Bon c’était pas super pratique non plus car des fois on avait besoin de tout remettre comme il faut et fallait aller tout réactiver dans les options, mais passons.

Puis un jour j’ai découvert l’extension Stylish. Elle existe pour Chrome ou Firefox, donc regardez dans vos liste d’extensions respectives. Stylish réécrit le CSS d’une page à la volée. le CSS c’est la feuille de paramètres qui dit à quoi doit ressembler une page web. Polices, couleurs, styles de tableaux, tout y est. Du coup cette extension de navigateur réécrit le CSS de chaque page pour y changer les infos qu’on veut : fond de page, couleur des textes… J’utilise un style qui s’appelle « Light be gone! » que je modifie un peu pour ajuster deux ou trois couleurs.

Le petit problème de ça c’est que sur de nombreux sites, ben, ça donne de la grosse merde parce que un jour, quelqu’un s’est dit que foutre les images dans le CSS c’était une putain de bonne idée.

Heureusement que l’extension est accessible facilement depuis la barre de navigation parce que j’aurais déjà pêté un câble d’Internet au bout d’un moment. Les sites qui font comme ça sont très nombreux et malheureusement je n’y peux pas grand chose. Du coup je profite du web sans tout ça. C’est un peu triste et les webdesigners du monde entier doivent me hair de ne pas pouvoir apprécier leur travail mais honnêtement, à ce niveau j’en ai vraiment rien à foutre si je peux pas naviguer où je veux.

Sur certains sites naturellement sombres, comme Steam, ou Pornhub^W je le désactive automatiquement via une liste d’exceptions mais je ne peux malheureusement pas le désactiver sur d’autres sites au risque de mourir dans d’atroces souffrances avant la fin de la journée.

Conseils

Si vous êtes développeur, par pitié, lisez ceci. 

Pour les jeux

  • Il faut penser à reposer les yeux du joueur : quand il consulte des interfaces il doit lire, il faut donc que tout soit lisible et pas écrit en police 6 parce que lol il faut tout caser dans cette petite bulle sinon mon beau design va être foiré. Si on arrive pas à utiliser une interface, c’est que son design EST raté.
  • Utiliser un maximum le son dans votre jeu. Un bon sound design se repère quand le moindre son vous donne une information cruciale. Blizzard par exemple est passé maître dans ce genre de détail qui sauve les vies des malvoyants dans leurs jeux. Des exemples tout con comme :
    • Les héros de Overwatch qui parlent en déclenchant leurs ultis oui qui parlent pour dire ce qu’il se passe.
    • Les bruits de pas des ennemis toujours dans Overwatch qui sont beaucoup plus audibles que ceux des alliés.
    • Dans Diablo, le personnage qui parle quand il n’a plus beaucoup de vie ou de mana, ça évite de regarder les jauges constamment.
  • Ce ne sont pas des jeux Blizzard mais Valve a beaucoup apporté avec Left 4 Dead et Team Fortress 2 :
    • Dans L4D les personnages parlent constamment pour décrire la situation : Attention un hunter, je suis mal en point, on est presque arrivés, etc. Ca a l’air de rien comme ça et ça a été surtout fait pour faciliter la communication en multijoueurs (les joueurs n’ont du coup pas à taper des phrases ou à parler au micro eux-même : les personnages le font pour eux en donnant les infos importantes), mais ça aide vachement quelqu’un qui n’y voit pas bien.
  • Evitez les couleurs criardes, et surtout, surveillez les contrastes. Personne ne veut lire du jaune sur blanc ou du bleu clair sur blanc, tout comme personne n’a envie de lire du rouge sur noir.

Pour les applications

  • *prend sa respiration*
  • NE. FORCEZ. PAS. DES. COULEURS. DANS. VOS. APPLICATIONS.
  • Chaque fois que vous le faites, dieu tue un chaton.
  • Je déconne pas.
  • J’ai envie de foutre la tête des dev qui font ça dans un seau d’eau de javel.
  • C’est vraiment pas drôle.
  • Même si c’est tentant, évitez d’utiliser des habillages d’interface qui sortent de l’ordinaire. Il y a une raison pour laquelle on laisse l’OS gérer ça : déjà pour que l’interface soit uniformisée et puisse être également skinnable selon le bon vouloir de l’utilisateur.
  • Obéissez aux variables et aux paramètres de l’OS, pour tout : taille de police, police utilisée, etc. Rien à battre que vous vouliez faire ressortir le titre de votre appli avec un effet kikoo, si ça nique l’accessibilité, votre utilisateur ira voir ailleurs.
  • Je veux pas vous stresser mais faites le vraiment, évitez de mettre quoi que ce soit en dur, ça vaut pas seulement pour l’accessibilité mais aussi pour des paramètres aussi cons que l’emplacement du dossier Windows. Chaque OS a des tonnes de variables d’environnement que vous pouvez utilisez alors faites-le.
  • Encore une fois, rappelez-vous que vos OS, que ça soit Windows, OSX, Linux, iOS, Android, ont des API pour l’accessibilité. Utilisez-lez. Renseignez-vous. Il y a des descriptifs à mettre pour les malentendants pour qu’ils comprennent les sons que produisent vos apps. Pensez à sous-titrer vos scènes cinématiques et TOUS les dialogues pour eux aussi. L’OS qu’ils utilisent est configuré selon LEURS besoins. Il peut y avoir la loupe d’activée, ou le texte en plus gras, les couleurs plus plates ou plus contrastées, mais si votre OS est bien fait, tout cela y est documenté. J’avais lu pour le fun le guide de dev d’iOS sur l’accessibilité et c’était tellement ahurissant les petits détails auxquels ils ont pensé. Enormément de cas de figure sont prévus, pour des tas de handicaps et même si on peut pas tout prévoir, il y a au moins des options très bien pensées pour les plus répandus. Tenez moi, par exemple, je ne pourrais plus vivre sans les couleurs inversées sur iOS/OSX.
  • Allez faire un tour dans les options d’accessibilité de vos OS et jouez avec un peu, vous vous rendrez vite compte du calvaire que certains pourront éprouver avec vos applications. Mettez-vous dans leur peau autant que possible (même si c’est, en vrai, impossible, vous n’y arriverez pas, tout comme moi je suis infoutu de savoir comment c’est de bien voir)

Conclure

Voilà, je pense qu’on peu conclure. C’était long, j’en conviens, et probablement un peu brouillon, mais le sujet est archi vaste. J’ai probablement oublié des tonnes de trucs sur lesquels je bute tous les jours mais j’ai tellement pris l’habitude de passer outre ces obstacles qu’ils ne me viennent pas vraiment à l’esprit.

Bref, je sais que les visiteurs de ce blog liront ça surtout par curiosité, mais si un jour, des développeurs de JV, d’applications web, lourdes ou mobiles voient ce texte, vous saurez maintenant pourquoi vous avez mal au dos, c’est pas parce que vous codez toute la journée. Non, c’est parce que j’enfonce régulièrement des petites aiguilles dans des poupées voudou à votre effigie.

Plus sérieusement, prenez tout ça en considération, en vous disant que je ne suis pas la majorité, mais que j’existe moi aussi, et qu’il y en a d’autres comme moi. L’informatique, elle est à tout le monde, surtout en 2017 où elle est tellement omniprésente qu’en être exclu, c’est être exclu du monde.

Chacune d’elles à un nom… – Edition 2014

Le précédent billet sur le même thème a déjà 2 ans, mine de rien. Vous vous rendrez compte que peu de choses ont changé, mais quand même, je me disais qu’une mise à jour était nécessaire.

Pour rappel, il s’agit d’un billet où je liste les machines qui composent le réseau Mahoro-Network. Il y en a d’autres sur Internet mais je ne vais pas révéler leurs identités secrètes, puisqu’elles sont secrètes!

C’est aussi l’occasion de parler de mon utilisation de tous ces appareils, avec des petits détails ici et là. On a tous nos petites habitudes après tout.

Commençons ce tour d’horizon par les plus classiques :

Naru

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naru

Naru est mon PC principal, un Core i7 Sandy Bridge avec 8 Go de RAM, 120 Go de SSD, 1 To de disque dur, et une Geforce 770 2 Go. Il sert principalement pour le jeu et d’autres tâches ingrâtes. Pourquoi Naru? Parce qu’en fait mes PC principaux s’appellent comme ça depuis 15 ans, c’est donc une machine qui a reçu pas mal de liftings. Aujourd’hui sous Windows 7, je n’ai pas du tout accroché à Windows 8 (mais alors pas. du. tout.) et j’attends Windows 10 avec une certaine curiosité. Il n’y a pas Linux dessus car malgré tous les progrès de Steam concernant le jeu sous Linux, il y a encore beaucoup trop de choses qui manquent : les jeux Blizzard, un système audio robuste et qui fait pas de la merde (coucou PulseAudio) et globalement une certaine stabilité. Je veux dire, j’ai pas envie de trembler de peur chaque fois que je fais une mise à jour, ou devoir me taper des modifs de fichiers de config dans un terminal pour avoir ce que je veux. On pourra reprocher plein de trucs à Windows mais pas tout ça, et c’est le plus important quand on cherche un ordinateur qui reste avant tout un outil pour réaliser des tâches. Un peu comme mon problème avec Android, Linux a ce souci qu’on est jamais sûr de rien, que toutes les briques systèmes sont tellement indépendantes les unes des autres que mettre à jour une d’entre elles n’est pas sans conséquence. De la même façon, certains bugs ou soucis d’ergonomies ne sront jamais corrigés car un développeur vous dira toujours qu’il suffit de passer une commande sous le terminal ou de modifier le fichier de config pour que ça marche. Sauf qu’à un moment on a juste envie que notre ordinateur fonctionne.

Mikan

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mikan

Mikan est mon Mac Mini de 2012, boosté en un i7 et 8 Go de RAM. Il sert pour tout ce qui est montage vidéo, gestion de photos, activités internet et plus généralement quand je me déplace quelque part en vacances. Ca tient tellement bien dans un sac à dos que c’est l’ordi idéal quand on va en vacances chez ses parents ou en LAN party (pour peu qu’on vous prête un écran sur place). Il s’agit d’une bonne machine qui en plus passe bien pour des jeux pas trop gourmands en faible qualité graphique. De toutes façons la machine n’est pas faite pour ça. Reste que OSX est probablement le meilleur OS, tout du moins le plus agréable, qu’il m’ait été donné de manipuler. Il n’est pas sans défauts, c’est certain, mais il arrive à être agréable, fonctionnel et surtout cohérent. Un truc qui manque totalement à Linux et parfois à Windows.

Mio et Leafa

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Mio est toujours là, increvable comme il se doit. Il s’agit d’un vieux NAS Synology Disk Station 207 (une antiquité quoi) avec 2 disques de 1 To qui sont là pour stocker vidéos et photos de façon sécurisée. Kyonko, elle, a été revendue pour que je puisse avoir Leafa. Comme Leafa, dans Sword Art Online, a une grosse poitrine, ce NAS en a également dans le ventre. Il s’agit d’un Synology Disk Station 1813+. Alors non, il n’a pas 18 baies, mais 8, 8 disques durs de 3 To à l’intérieur montés en RAID 6, ce qui veut dire que sur les huit disques, il y l’équivalent de deux disques qui servent de parité. C’est à dire qu’en cas de panne de un ou deux disques, les données sont à l’abri et on peut reconstruire les données manquantes à partir de celles qui sont encore là. Il faudrait du coup perdre trois disques en même temps pour que mes données soietn toutes perdues. Je vous laisse faire le calcul, 6 x 3 tera-octets ça fait quand même 18 To de stockage. Ouaip.

Nanami

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Nanami est le dernier iPod Classic encore en vie (ou presque). Acheté après la mort de Shion, je le prends en général pour les gros trajets ou quand j’ai envie d’écouter toute ma musique au lieu de webradios comme Tsumugi ou Rainwave. Le truc c’est que l’interface de l’iPod Classic fait sérieusement datée et il manque la synchronisation par Wifi et tout un tas d’autres petites fonctionnalités (au hasard, Siri pour donner des ordres comme « Joue cette playlist en random ») Mais voilà, l’iPod Classic reste le seul baladeur a proposer une taille suffisante pour mettre plein de musique. Un jour, peut-être, nous aurons des iPod Touch suffisament gros niveau capacité en Go pour des prix acceptables, mais c’est sans oublier qu’on parle d’Apple. Et l’iPod Touch aussi commence à devenir un produit en voie de disparition étant donné qu’il est peu remis à jour. Apple qui a, d’ailleurs, arrêté justement la fabrication des iPod Classic 160 Go car les composants devenaient durs à trouver (on veut bien les croire un peu.)

Eli

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eli

Nommée après Eli Ayase de Love Live, il s’agit d’un iPhone 6 64 Go. Le 6+ semblait trop gros pour moi, mais aujourd’hui je n’en suis plus si sûr, donc on verra l’année prochaine. J’ai eu un Nexus 5 pendant un an et ma foi, il était sympa mais sans plus. Sa batterie faiblarde et sa construction très plastoc, sans compter l’incohérence et instabilité chronique d’Android m’a pas mal refroidi. Certes, les téléphones android ont de grandes qualités, mais revenir sur iOS m’a confirmé qu’on est quand même bien plus à l’aise chez Apple quand il s’agit d’utiliser son téléphone comme un… téléphone. Je veux dire, quand votre appareil ne tient même pas une journée, quand un bug vous oblige à redémarrer le téléphone pour récupérer le réseau mobile, quand la télécommande du casque marche une fois sur cinq avec PowerAMP, quand des options d’accessibilité basiques ne sont toujours pas présentes, ben ça picote un peu quand même. Ouais un iPhone c’est cher mais ça reste une valeur sûre en ce qui me concerne, au moins je suis tranquille avec, et ça ça n’a pas de prix.

Mahoro

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Cet iPad 64 Go 3G de seconde génération (2011) commence à se faire vieux lui aussi, sa principale utilisation est pour Love Live School Idol Festival, qui est infiniment plus agréable à jouer sur ce support. Je l’utilise en général en déplacement, car iOS 8 a malheureusement pas mal bridé les performances du bousin. J’attendrai probablement l’an prochain avant de prendre un autre modèle plus récent. Ceci étant dit, un iPad avec de la 3G, c’est super pratique, plus qu’on ne le pense, et maintenant tous les forfaits modernes (sauf les trucs lowcost) vous permettent d’avoir plusieurs cartes SIM et donc de partager votre forfait data entre plusieurs appareils. La PS Vita 3G se serait sûrement vendue mieux si elle était sortie 3 ans plus tard. Toujours est-il que j’ai longuement pensé à prendre une tablette Android plutôt qu’un iPad, mais il y a une bonne raison pour laquelle il existe l’iPad, et d’autres tablettes : aucune n’arrive à se hisser au même niveau de qualité et de facilité d’utilisation. Android a encore énormément à faire pour proposer des logiciels tablette convenables, mais il y a aussi l’autonomie, la qualité de l’écran, la taille, la présence de 3G/4G ou pas… Quand on cherche une tablette Android c’est bien simple, on ne trouve pas tous ces aspects en même temps. Une tablette peut avoir un écran génial mais une autonomie de merde, par exemple. L’iPad offre tout ça, certes à un prix bien supérieur à une tablette Android, mais voilà, quand on veut de la qualité, on en est réduit à prendre du Apple.

Infidel (anciennement Blasphemy)

Infidel est ma Xbox 360 Slim, achetée en hâte après que Blasphemy m’ait lâché suite à un RROD. Honnêtement, aujourd’hui je ne l’utilise plus du tout malgré la ribambelle de jeux XBLA dessus. C’est triste car on a aucun moyen de revendre les jeux dématérialisés. Oui parce que du coup j’aimerais bien la revendre avec les jeux qu’il me reste dessus. Elle m’aura bien servi quand même, sur la génération précédente c’est définitivement la console qui a gagné pour moi, avec tous ces jeux et ces exclus qui envoyaient du paté. Le souci c’est que MS s’est reposé sur ses lauriers et a pondu l’infâme Xbox One. De toutes façons Microsoft a abandonné la 360 au moins 1 an et demi avant la sortie de la Xbox One…

Aya

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PS3 Slim aussi achetée sur un coup de tête un lendemain de Noël, Aya m’a surtout permis de jouer aux exclus PS3 sur le moment : MGS4, Valkyria Chronicles, Little Big Planet, les Disgaea 3 et suivants, et tous les jeux NIS qui ont pu me tomber sous le coude notamment. Au final, c’est la console sur laquelle je me suis le plus éclaté sur cette fin de génération grâce à toutes ces exclusivités et ces jeux funs comem Last of Us, et le PS+ qui est quand même bien rpatique pour essayer de nombreux jeux.

Latifa et Shannon

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latifa

Shannon

La dernière venue est Latifa, une WiiU achetée spécialement pour Smash Bros. En vrai j’ai fait le tour de l’eShope t à part Mario Kart (que j’ai eu avec la console) et les jeux de plate-forme Mario en règle générale, rien ne m’intéresse particulièrement. C’est con parce que la WiiU a d’énormes qualités, notamment avec la Mablette, mais bordel, aucun jeu ou presque ne sort dessus et c’est ça qui est moche. Son seul truc c’est que c’est probablement la console de cette génération qui possède des « system-sellers », ces jeux capables de te vendre la console, comme Smash ou Mario Kart 8.

Sous Latifa, il y a Shannon, qui était mon media center, cette machine qui permet d’afficher plein de trucs sur la télé, du temps où Sedeto et Amo étaient à la maison. Car aujourd’hui je ne la rallume que pour faire des karaokes vu qu’elle fait tourner le logiciel Toyunda sous une Ubuntu 12.04. Sa fonction « media center » est partiellement reprise par Alfeena. Shannon est un chassis Asus Pundit, avec un Core 2 Duo E7500, 2 Go de RAM, une Geforce 9300 intégrée, et 300 Go de HDD.

Alfeena

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Alfeena est le second prototype de PC borne d’arcade sur lequel je travaille. Elle est en perpetuelle évolution et chaque fois que j’ai un peu de temps je travaille à l’amélioration du prototype. Tournant sous Windows 7 et l’interface Hyperspin, elle fait aussi tourner Steam et XBMC a merveille. Il s’agit d’un i5 de la génération précédente avec 4 Go de RAM, une Gefore 560 Ti, 3 To de HDD et un SSD de 256Go pour l’interface (le HDD de 3 To sert à stocker tous les jeux : dites-vous bien que la Playstation 1 à elle toute seule pèse 450Go, ou que la GameCube fait dans les 700Go tous mouillés.) J’espère un jour pouvoir mettre cette petite bête dans une véritable borne d’arcade que FluoCrazyKenny aura fait de ses petites mains quand il aura fini de faire du cast sur Starcraft 2 (c’est à dire probablement jamais, donc. 🙂

Myucel

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myucel

L’une des machines nouvelle génération du lot, Myucel est une PS4 récupérée le jour 1 et gracieusement offerte par de la famille à qui j’ai rendu un bon gros service pendant un an. Je rejoins l’avis populaire sur le fait que la PS4 a fait un démarrage de folie et qu’elle continue à bien se vendre car elle a tout simplement le plus de jeux qui sortent. Oui, même ces jeux indépendants dont tout le monde se fout permettent de faire vendre la console un peu quand même. La supériorité technique de la console sur la Xbox One n’y est pas vraiment pour grand chose : ça lui donne un avantage certes mais loin d’être décisif. Ce qui fait vendre des consoles, ce sont les jeux (et le prix aussi moins cher que la Xbox One.)

Avec 4 manettes y’a carrément moyen de s’amuser : Towerfall et Sportsfriends sont des exemples parfaits de convivialité (pas aussi parfaits qu’un Smash mais voilà quoi.) Comme la 360 en son temps, quand un jeu sort à la foiss sur One et sur PS4, c’est sur PS4 que je le prends. Le partage via Twitch et cie est également de très bonne facture il faut bien le reconnaître. De la même façon, l’enregistrement de screenshots et de vidéos est très pratique et intuitif.

Bûcher

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Quel nom poétique pour une Xbox One, vous ne trouvez pas ? Egalement offerte gracieusement par des amis à qui j’ai rendu un gros service aussi l’an dernier, la console prend clairement la poussière. Je l’ai eue avec Forza Motorsport ( et je n’ai joué qu’à ça dessus pendant un bon mois. Aucun jeu à part Forza Horizon 2 n’a l’air tentant, et ce ne sont pas les changements de ton de Microsoft qui ont changé quoi que ce soit à l’affaire : les éditeurs boudent la console, les indés boudent la console, et les vrais joueurs aussi. A moins d’être américain ou fanboy de MS il est difficile aujourd’hui de justifier l’achat d’une Xbox One, il faut bien l’avouer. (d’une PS4 aussi, notez, il y a peu de réelles exclusivités chez l’une comme chez l’autre, mais à choisir entre deux consoles next gen, la PS4 semble la plus indiquée et de loin.)

Le pire c’est que la One a beaucoup de qualités : un OS robuste, qui s’améliore de mois en mois, le Kinect qui a défaut de servir dans les jeux, offre un moyen de contrôler la bête à la voix très complet (c’est toujours plus pratique de dire « Xbox enregistre ça » plutôt que d’appuyer sur un bouton et sortir du jeu pour enregistrer un moment intense de gameplay comme sur PS4) et également des manettes top moumoute (au dessus des manettes de PS4) mais voilà : les choix de merde de MS au démarrage de la console se payent très fort encore aujourd’hui,

Lilly

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lilly

L’une des héroines de Katawa Shoujo fait une super télé, le saviez-vous ?

Lilly est une télé Sharp de 60 pouces, ce qui fait environ 152cm de diagonale. Oui je pourrais mettre certaines personnes dans la diagonale de ma télé.

C’était un peu mon cadeau pour mes 30 ans que je me suis fait à moi-même. 1200€ y’a deux ans et demi. Comment trouver une télé si peu chère vu sa taille, il y a deux ans? Facile, elle ne fait pas la 3D : du coup elle était limite bradée un peu partout sur le net. Et aujourd’hui, la 3D, on a vu ce que ça donne, hein. Accrochée au mur, elle est reliée à Naru, Alfeena, Shannon, Myucel, Bûcher, Aya et Latifa. Comment je la relie à autant d’appareils avec juste 4 ports HDMI? En utilisant une matrice HDMI : en gros il s’agit d’un hub HDMI avec 4 entrées, 2 sorties : on peut ainsi diriger une entrée sur une sortie et une autre entrée sur la seconde sortie, ou même, une seule entrée sur les deux sorties simultanément. C’est très efficace pour, par exemple, jouer à un jeu multijoueur avec mes amis : comme je vois mieux près d’un écran, j’affiche l’écran de la PS4 sur mon écran de PC et sur la télé, comme ça je ne gêne personne et mes amis profitent de la télé.

D’ailleurs, c’est pratiquement uniquement mes invités qui profitent de cet écran. Je ne l’utilise que rarement pour moi-même, car je regarde rarement la télé. Même Nolife, qui est une chaîne que j’affectionne énormément. Je préfère regarder tout ça en replay quand le temps me le permet et ne plus être contraint à regarder quand la télé l’a décidé. C’est une façon comme une autre de voir les choses et un débat sans fin, mais voilà comment je vois les choses, pour moi la télé telle qu’on l’a connue n’est pas l’avenir.

Lilly est également sur le réseau parce qu’elle est en Wifi : cela permet entre autre de lui passer des ordres via Telnet du genre « Allume-toi » ou « Passe à la source HDMI3 » et ce genre de joyeusetés. En vrai l’interface est vraiment bizzaroide, peu documentée voire incomplète, ce qui est bien dommage. Enfin, il reste la télécommande qui fait tout ça très bien aussi (quand on se souvient où on l’a mise.)

Et voilà, le tour est fait. Et vous, vos machines, elles se portent bien? (Notez que j’ai peu de chauffage à faire avec tout ça, en hiver.)

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Oups, mauvais post.

Les Maid of The Day déménagent ! (et mei.do le raccourcisseur d’URL)

Il y a moins de posts sur Meido-Rando, c’est vrai. Mais c’est aussi parce que je suis occupé ailleurs ! Blind Spot est terminé, et vous avez pu lire un post-mortem dessus cette semaine. Mais à côté de ça, deux annonces qui ont à voir avec les meido :

mei.do

Faisant partie de mon plan machiavélique de domination du monde par les meido, j’ai réservé le domaine mei.do pour créer un raccourcisseur d’URL pour la petite communauté otake qui traîne sur Twitter et sur le réseau IRC de Nanami. Bien sûr, vous n’êtes pas obligé de faire partie de tout ça pour l’utiliser !

C’est quoi un raccourcisseur d’URL ? Vous en utilisez forcément sans le savoir en postant sur Twitter : ça transforme votre super longue URL de vidéo Youtube avec des chatons en une URL de quelques caractères pour que ça prenne moins de place sur Twitter. Rendez-vous sur http://mei.do pour voir comment ça marche. Quelques trucs à savoir :

  • Vous pouvez donner des URL personnalisées comme par exemple mei.do/rando qui ramène vers ce site.
  • Vous pouvez ajouter un ~ à la fin d’une URL pour voir où elle pointe : mei.do/rando~
  • Pour avoir des statistiques, c’est un + qu’il faut ajouter !
  • Et pour les amoureux des QR codes, un simple .qr à la fin d’une URL suffira.

Un autre truc que vous trouverez sur la homepage, c’est les Bookmarklets : en glissant le bookmarklet vers votre barre de liens de votre navigateur (celle avec vos favoris quoi) vous aurez mei.do partout où vous allez, et pourrez miniaturiser des URL depuis n’importe quelle page.

Après, si vous avez des questions, ou des demandes d’amélioration, parlons-en !

N’hésitez pas à vous en servir !

Meidomatic

Je me suis rendu à l’évidence : poster des Maid of the Day sur Meido-Rando c’est chiant. Il faut uploader les images, les classer, écrire une bafouille que personne ne lit, poster le billet, le planifier, etc. C’est long, c’est pas très intéressant, et j’ai donc eu l’idée géniale de créer un bot en python.

Ce bot s’appelle Meidomatic, et va poster sur Twitter, via le compte @meidorando des Maid of the Day a raison d’une par jour. J’utilisais ce compte avant pour séparer les news anime/blog de mon twitter personnel, avant de faire machine arrière.

Meidomatic va reprendre les meido déjà postées depuis le début sur Meido-Rando. Il y aura de nouvelles meido bien sûr, mais comme chaque jour elles seront choisies au hasard, rien ne dit que les « nouvelles » meido seront postées rapidement. Afin de ne pas reposter toujours les mêmes, les meido choisies seront celles qui n’auront pas été postées depuis un an. Donc si la meido N° 354 est postée sur le compte twitter, vous pouvez être sûrs de ne pas la revoir avant au moins un an, où elle retournera dans le pool des meido disponibles.

Chaque image sera affichée dans le tweet, il y aura également indiqué la source et l’auteur, quand je les connais. Attention : toutes les meido pas récentes n’auront pas de source d’indiquée, ça représente un travail assez colossal d’aller chercher chaque meido et vérifier si j’ai la source ou pas. Par contre pour toutes les nouvelles et les 30-50 dernières, je mettrai la source et le nom de l’artiste.

Une version « full size » de l’image sera également disponible, hébergée sur Meido-Rando, vu que twitpic redimensionne les images.

D’un aspect plus technique, le code source est dispo si cela vous intéresse, faites-en donc la demande dans les commentaires de ce billet !

Pour info, Meidomatic utilise les modules python mysql.connector, Twython et yourls.client.

Voilà, abonnez-vous à @meidorando si vous voulez continuer à voir des maids tous les jours !

Chacune d’elles a un nom… – La version 2012

Il y a déjà de cela 4 ans, je faisais un tour d’horizon des bécanes et autres périphériques qui font partie du Mahoro Network, le réseau de machines qui s’interface notamment avec le DarkBSD Network. C’est ce réseau qui fournit l’agrégateur et le réseau IRC Nanami, mais aussi d’autres petits services ici et là. D’ailleurs il y a le twilighthon, si vous pensez vouloir faire un don, vous y êtes les bienvenus.

Là ce qui nous intéresse, ce sont les machines de mon chez moi, qui forment un sous-réseau du Mahoro Network. C’est donc parti pour un petit tour du propriétaire.

Juiz

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Juiz est un iPhone 4S, nommée ainsi à cause de Siri, le système de commande vocal d’Apple. En vrai, j’utilise uniquement Siri quand je me déplace quelque part, pour éviter de sortir le téléphone de ma poche. Siri en France n’est pas super utile car il manque pas mal de services qui sont pourtant disponibles aux Etats-Unis. Et puis j’ai toujours kiffé Juiz dans Eden of the East. Un anime qu’il faudra que je me re-regarde un de ces quatre d’ailleurs.

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Même si je ne joue pas beaucoup sur iOS, n’hésitez pas à ajouter AxelTerizaki dans votre Game Center, histoire de comparer scores et achievements 🙂

Mahoro

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Anciennement un serveur Linux, Mahoro est maintenant un iPad 2 64 Go 3G qui me suit partout. 64 Go parce qu’entre les photos, les vidéos, et les applications, on se sent très très vite à l’étroit. Et 3G parce qu’on perd quand même sacrément comme intêret dans une tablette sans la 3G, je trouve, ne serait-ce que pour avoir Internet un peu partout chez soi, dans la salle d’attente, chez des amis, ou plus important, au bureau : le Wifi est interdit là où je travaille, pour des questions de sécurité. Du coup, l’iPad me permet d’avoir une synchro avec Dropbox facilement et de copier-déposer dedocs que je peux ensuite descendre tranquillement en salle serveur, prendre des notes durant les réunions, et tout ce genre de choses amusantes. Sinon je l’utilise surtout pour regarder des animes tranquille au lit, lire le journal, et quelques bouquins. C’est vraiment appréciable pour une personne malvoyante de pouvoir lire sur un fond sombre tout ce qu’on veut ou presque, et surtout de s’affranchir du clavier qui prend de la place.

Infidel

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Un drôle de nom pour une machine. Ne faites pas attention à la Xbox 360 première génération qui appartient à Amo, celle quis e nomme Infidel est juste au dessus : une 360 Slim acquise en hâte avant de partir en vacances après que Blasphemy, sa grande soeur, ait succombé à un RROD en pleine partie de Magna Carta. C’est fragile ces petites bêtes quand même. Heretic-tan, ma 360 Japonaise a été revendue il n’y a pas très longtemps sur Twitter. J’espère que son nouveau maître lui donne beaucoup d’amour.

Aya

aya

Non loin de Infidel se trouve Aya, une PS3 Slim de 250 Go achetée aussi comme ça un peu à l’arrache un lendemain de Noël, avec quelques jeux comme Valkyria Chronicles, MGS4 et Disgaea 3. C’était aussi une excellente occasion d’acquérir un lecteur Blu-ray, et j’ai grave adoré Valkyria Chronicles, comme tous ceux qui y ont joué, en fait. Ca reste néanmoins la console à laquelle je joue le moins. Le peu d’exclusivités qui m’intéressent fait que si un jeu est disponible sur 360 ou PS3 je le prends systématiquement sur 360. Ou PC. Ca dépend. Mais j’ai une belle collection de chansons sur Singstar, hein !

Shannon

shannon

Shannon, c’est un peu la meido à tout faire de la maison. Media center et machine à karaoke d’anime, elle est basée sur un chassis Asus Pundit, avec un Core 2 Duo E7500, 2 Go de RAM, une Geforce 9300 intégrée, et 300 Go de HDD. Juste ce qu’il faut pour faire son job en somme : décoder du 1080p. Elle tourne sous une Ubuntu avec XBMC. C’est vraiment assez violemment customisé par contre, je n’utilise pas de distribution dédiée au media center.

Tout ce petit monde est relié à…

Lilly

lilly

Nommée après Lilly Satou de Katawa Shoujo, bien entendu.

Pourquoi une télé serait-elle dans cette liste ? Tout simplement parce qu’elle est elle aussi sur le réseau : elle est en effet pilotable via de simple commandes qu’on peut lui envoyer pour s’allumer, se mettre en veille, changer de chaîne, de source vidéo, voire de mode d’affichage.

Naru

naru

Naru Narusegawa a été un de mes premiers « anime crush » et depuis, je n’arrive pas à m’en défaire même si je trouve le personnage au final assez horripilant quand elle n’est pas en mode deredere. Dans un grand chassis Silverstone plutôt bien foutu faisant penser à une Batmobile, c’est un Core i7 Sandy Bridge avec 8 Go de RAM, 120 Go de SSD, 1 To de disque dur, et une Geforce 560 Ti 1 Go. Une bonne bécane standard pour jouer dans d’excellentes conditions aux jeux de maintenant et de demain. Elle a été construite l’an dernier par les mains expertes de Mop et d’Anael. Comme vous pouvez le voir sur ces photos…

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…la carte mère est montée à 90° sur le chassis, ce qui permet une meilleure évacuation de l’air chaud et un accès plus aisé aux prises, vu que tout est « au dessus » et non planqué derrière la tour. Par contre c’est vrai que le châssis est assez long, du coup.

C’est ma bécane de jeu PC et donc celle sur laquelle je passe par défaut le plus ed temps. Un jour faudra que je pense à changer son nom pour quelque chose plus d’actualité que Love Hina, quand même.

Mikan

mikan

La petite nouvelle, c’est Mikan, un Mac Mini gonflé à bloc (i7, 8 Go) pour en découdre avec la bureautique, montage vidéo et la gestion de photos. Elle remplace la vieillissante Eclair qui datait de 2007. Certes, la carte raphique intégrée Intel HD Graphics 4000 n’est vraiment pas faite pour le jeu, mais j’ai Naru pour ça à côté. Là c’est vraiment pour faire de l’Internet, de la bureautique, gêrer ma collection de phtoos et faire du montage vidéo. Que les Apple haters se le disent : si Final Cut ou iPhoto existaient sur PC, je n’aurais pas acheté de Mac.

Mio et Kyonko

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Mio, à gauche, et Kyonko à droite, sont les deux gardiennes de mes données. Mio est un bon vieux Disk Station 207 de Synology, composé de deux disques durs de 1 To en RAID-1 (en miroir) et principalement destinée à archiver les vidéos de mon camescope numérique.

Kyonko quant à elle, est un Synology Disk Station 410 à quatre baies et acceuille donc autant de disques de 2 To chacun pour 6 To utilisables. Je dis utilisables car avec le RAID-5 on perd l’équivalent d’un disque des données, mais on y gagne en souplesse et surtout en tolérance à la panne. Je peux perdre un disque dur sans sourcillier, il me suffit de le remplacer relativement rapidement pour que les données « perdues » soient reconstruites. Les NAS Synology coûtent cher, mais sont dotés d’une interface incroyablement simple et pourtant plein de fonctionnalités. Il y a de tout sur Kyonko : Anime, musique, documents, émulation, hentai… C’est qu’il faut les remplir ces 6 To ! Il reste d’ailleurs actuellement 193Go (comptés hier) mais je dois pouvoir faire un peu de ménage… Le principal occupant de cet espace reste le hentai avec ses 1,5 à 2 To tout mouillés.

Voilà pour le petit tour d’horizon. Vous en verrez probablement un plus détaillé en janvier prochain quand je referai un tour de l’appartement en vidéo. En attendant, il faut que je me trouve un nouveau laptop pour remplacer Mizuho (encore que, avec l’iPad des fois je me questionne sur l’intêret d’avoir un laptop pour ce que j’en ferais…) et il faut que je trouve un remplacement à Shion, mon iPod Classic qui est décédé dans d’atroces souffrances il n’y a pas si longtemps. La famille Mahoro a encore le temps de s’agrandir.

3DS vs PSVITA

Attention, cet article est écrit en trollographie, évitez de lire si vous êtes allergique aux critiques faciles et à l’hypocrisie assumée.

      Alors tout d’abord : NON, ce billet n’est pas une comparaison puérile que peuvent faire nombreux site de jeux vidéo en se demandent « quelle ou quelle console faut il choisir », de toute façon cela fait plus de 20 ans que l’on achète des consoles presque uniquement par rapport aux exclusivités. Ici je sais que vous n’êtes pas idiots, d’ailleurs ce petit article n’a pas dans l’idée de vous influencer sur quoi que ce soit (quoique…) juste afficher mon opinion sur ces 2 consoles.
J’ai acheté la 3DS et la PSVITA à leur sortie profitant des offres de précommande faites par la Fnac : 50 euros en chèque-cadeau, par console achetée, j’ai donc eu la 3DS et la PSVITA à 200 euros, que se soit l’une ou l’autre je suis satisfait de leur tarif.

Ce que je fais ici et juste un résumé des impressions qu’une année d’utilisation de la 3DS et un mois pour la PSVITA m’ont laissé.

Tout d’abord, au quotidien il y a une réalité, avec moi tous les jours avant d’aller à l’université je glisse une seule de ces consoles dans mon sac (Ouai, j’amène ma console à l’université, ne me regardez pas comme ça!) : La 3DS, Pourquoi ?

Premièrement l’encombrement : vu comme ça la PSVITA n’est pas beaucoup plus volumineuse que la 3DS, elle et même plus fine. Mais cette comparaison ne vaut pas grand-chose, c’est une console portable elle est faite pour être transportée, et là l’on se heurte à un problème : est-ce que vous vous voyez balancer votre PSVITA  avec ses 2 surfaces tactiles craignant les rayures dans un sac à dos plein de merdes vous ?
Personnellement non, alors comme moi vous allez acheter une Travel Case, 15 euros plus tard vous avez cette house ma foi très bien conçue et respirant la qualité. (C’est complètement sincère, Sony ne s’est pas foutu de notre gueule, mais en même temps à ce prix c’est quand même un minimum.) Ne cherchez pas si vous souhaitez pouvoir trimballer votre console avec vous vous devrez obligatoirement passer par la housse officielle ou par la merde en néoprène fournie dans le Starter kit ou travel kit, car Sony nous fait le plaisir de nous vendre de 25 à 30 euros l’équivalent officiels de gadgets trouvables à 1$ livraison incluse sur Dealextreme. (Après je dis ça,  je dis rien.) Mais revenons donc en à la Travel case, outre ses qualités intrinsèques (mais à 15Euros la housse de console c’est normal.) Cette house en plus de protéger votre console vous fera le plaisir de décupler son encombrement, et là je ne rigole pas, l’épaisseur est au moins doublée voire triplée ! De plus, 1,5cm de largeur et 2 cm  de longueur y sont ajoutés. La console devient un monstre à transporter. Dans la Travel case la console fait bien 9 pouces et ne rentre même plus dans une poche de veste, c’est dire ! Bon certes vous pouvez y caser 5 jeux et le câble propriétaire (Oulah ! Attention c’est du lourd !)

Face à la 3DS 

Juste pour rire…

Histoire de troller…

Honnêtement je trouve la VITA est plus encombrante que ma tablette tactile (qui compense sa taille par sa finesse)

En revanche la 3DS est relativement compacte  et surtout ses écrans sont protégés. On peut la mettre dans un sac sans crainte.

Mais ce qui me fait tous les jours religieusement glisser ma 3DS dans ma sacoche avant de partir : c’est la fonctionnalité streetpass, certains trouvent ça useless, et vous avez raison ça l’est, mais personnellement : j’adore, et je suis tout excité quand je vois la petite LED verte qui est allumée me signalant que j’ai croisé quelqu’un.
Je trouve Streetpass VRAIMENT amusant, j’utilise mes pièces je jeu avec parcimonie pour compléter les puzzles et faire avancer l’aventure dans Mii en péril (enfin bref, je suis à fond dedans). Pour certains la fonctionnalité ne casse pas trois pattes à un canard, mais je la vois comme un vrai plus de la console. Je regrette juste que l’on ne puisse pas accumuler plus de 10 pièces par jour ce qui m’oblige à avancer la date.

 Ma royale personne dans Mii en Peril, autodérion et humour Nintendesque.

« L’équivalent » de streetpass sur PSVITA s’appelle Near, je vais éviter de le critiquer, car de toute façon chez moi  il n’a jamais marché. Sur le papier ça a l’air d’être une petite connerie amusante pendant 30 secondes quand l’on découvre la console pour voir qui sont les autres joueurs aux alentours. Le fait est que le logiciel n’a jamais réussi à me localiser, peu importe l’endroit, même hors de mon village paumé dans en centre-ville de Perpignan entouré de hotspots, Near n’a pas été foutu d’obtenir ma position.

Bon assez craché sur la PSVITA, car c’est quand même une très bonne console et les fonctionnalités annexes ne sont pas en reste, avoir un client Twitter Facebook ainsi que Google Maps sur sa console est vraiment appréciable, surtout qu’il s’agit de clients de qualité tout à fait comparables à ce que l’on trouve sur smarphone le navigateur est tout a fait correct, quant à celui de la 3DS, il est moins médiocre que l’on pourrait le penser, mais disons que j’avais déjà mieux sur mon ancien PDA Windows mobile.

Pour le online Sony nous offre l’expérience complète de salon sur sa portable avec le SEN. Mais la 3DS n’est pas en reste avec le code ami unifié et l’arrivée du Nintendo Network avec lequel Nintendo va enfin se doter d’un service en ligne convainquant.
Même « inférieur » sur le plan technique le mode en ligne de la 3DS m’a apporté autant de satisfaction que celui de la PSVITA.
Mario Kart 7 est le digne successeur de Mario Kart DS qui avait introduit la CWF Nintendo le mode en lignes est très réussi : avec une petite terre ou l’on voit la position des Mii de nos adversaires, le système de point, on peut aussi rejoindre un ami dans la partie en ligne, créer des groupes, etc. C’est l’expérience en ligne la plus aboutie que Nintendo ait faite, peu importe la console.)

Le mode en ligne de Wipeout est certes réussi, mais est moins sympathique que celui de Mario kart. Sur la 3DS, streetpass enrichit l’expérience online, je prends beaucoup de plaisir à affronter les fantômes Mario Kart récupérés via les personnes rencontrées.

Sinon au niveau technique même le plus dur des fanboys de Nintendo ne saurait denier : la PSVITA et son écran OLED de 5 pouces offre un rendu magnifique, des noirs profonds des couleurs vives au service de jeux et leurs textures HD, en un mot : magnifique. Mais bon ce n’est pas du niveau de la Playsation 3 comme j’ai eu l’impression que Sony me la vendait au dernier E3. Ça reste quand même au-dessus de ce qui se fait de mieux sur smartphone et tablette (et là c’est des Smartphones récents à + 500 euros qu’il vous faut.)

Un petit mot sur les jeux sur smartphone : c’est de la merde, pardonnez-moi d’être vulgaire, mais ça résume bien le fond de ma pensée. Ça ne sera jamais bon et pas seulement à cause d’une conception non prévue pour les jeux, même avec des technologies comme le retour tactile la présence de gros éditeurs et studios de développement et tout ce que vous voulez, votre smartphone se sera bon qu’en envoyer des oiseaux sur des cochons et et à faire tourner des démos techniques injouables et finissables en 5 minutes.
J’ai un Xperia Play et c’est uniquement bon pour l’émulation et sur : DEUX jeux : Sony CD et GTA III (ouais, les 2 seuls jeux intéressants sont des ports de « vrais » jeux), après ce sont que des jeux qui vous amuseront 10-20 minutes peu être (pour les meilleurs), mais après tout vous ne regretterez rien puisque vous ne les aurez payés que de 2 à 6 euros, et vous en re-téléchargerez, alimentant l’industrie des jeux de merde. (Bon après il y a peut-être quelques exceptions, mais le mode de consommation de ce type jeux dénature l’expérience en inventant le concept de jeu jetable.)
Je ne m’entendrais pas plus sur tout le mal (surtout le mépris en fait) que je pense des jeux smartphone (car ce n’est pas mon but, mais si ça vous intéresse je peux chier 10 pages d’explication plus techniques sur ma théorie de l’évolution du jeu vidéo et plus précisément du jeu mobile).

Même en tant que fanboy Android (qui du coup l’a bien dans le cul, car IDOLM@STER mobile, le seul jeu smartphone qui aurait reussi à susciter mon intérêt ne sort que sous iOS) je crache sur les jeux pour smartphone.

Revenons-en à la comparaison de nos 2 consoles donc coté 3DS l’écran et petit et a une mauvaise résolution, donc ouai, on voit les pixels. Mais le problème ne s’arrête pas là : sur les écrans en général quelque soit la résolution il existe un système de lissage dans le logiciel, sous Windows par exemple cela s’appelle « Cleartype » ; un système similaire existe sur 3DS, mais curieusement ce filtrage n’est pas actif sur tous les éléments, nous rappelant la résolution de merde de l’écran (Surement une limitation due à l’affichage stéreoscopique me direz-vous mais dans ce cas alors, pourquoi ne pas l’avoir fait pour l’affichage 2D ?). De plus activer la 3D fait quelquefois perdre en fluidité (par contre je n’ai pas senti le soi-disant effet sur la batterie.). (Et dernier point: inutile de dire aussi qu’avec la 3D on est loin de l’angle de vision proche de 180° proposé par la PSVITA)

Mais ne boudons pas notre plaisir, même si avec une 3DS l’on ne s’attend pas à l’orgasme visuel les jeux restent très regardables et cela ne gêne absolument pas l’expérience de jeu.

Parlons de jeux d’ailleurs, à la sortie de la 3DS j’ai acheté Pilotwings, car aucun des jeux ne m’intéressait, je ne suis pas fan de StreetFighter et je ne me voyais pas racheter un énième portage de Rayman 2 même si celui-ci était un poil plus beau. (Car chez Ubisoft les portages de Rayman sont la spécialité de la Maison.) Pilotwings bien que très casual avait le mérite d’être assez amusant et d’utiliser les capacités de la console, en gros c’était un très bon amuse gueule, enfin amuse gueule vendu au prix d’un vrai jeu soit 45 euros quand même.
Ce n’est qu’avec la sortie de Dead or alive que j’ai pu avoir pour la première fois un « vrai » jeu, après voilà c’est un Dead or Alive c’est un jeu de combat sympa, mais à part le moteur dédié à la physique des poitrines des héroïnes on en a vite fait le tour, un tour bien agréable quand même.

En fin d’année est arrivé pour moi Mario Kart 7 et Mario 3D land, les seules vraies killer-app de la console, qui ne se finissent pas en une bouchée et apportent vraiment des heures de plaisir.

Les 10 jeux de Gameboys Advance et les 10 jeux de Nes du programme ambasadeur fûrent des petits cadeaux appréciable, personnellement je n’en aurait pas voulu à Nintendo s’ils n’avaient rien fait pour soit disant compenser, les frustrés qui avaient mis 90 euros de plus dans leur console. Zelda four swords offert en téléchargement est également un petit cadeau bien sympa.
La console satisfait vraiment le fan de Nintendo que je suis…

 Satoru Iwata qui arrive pour fêter l’anniversaire de la sortie de la 3DS, pour un Nintendofag c’est du fanservice.

Pour en revenir à la PSVITA, le line-up de lancement est vraiment satisfaisant à l’instar de celui de la 3DS qui était trop pauvre. Pour l’instant je n’ai acheté que WipeOut 2048 et Stardust Delta, mais contrairement à la 3DS je n’ai pour l’instant de gros hits annoncé que j’attends impatiemment, certes à la sortie il y a eu Uncharted et Wipeout mais j’ai pris Wipeout un peu par défaut, certes Wipeout est largement au-dessus de Pilotwings comme je de lancement, mais voilà, je n’attends aucun jeu particulier pour le moment sur la Vita. J’espère que l’E3 apportera des promesses de titres intéressants.

Voyons, l’aspect multimédia maintenant : bien que l’on n’achète pas une console pour ça et que toutes façon les deux font pâle figure face aux derniers smartphones haut de gamme. Cela dit, leurs fonctionnalités multimédias peuvent toujours dépanner.

La 3DS se limite à lire de la musique, je n’ai eu à utiliser la fonctionnalité qu’une fois, et sincèrement ça m‘a suffit : premièrement vous pouvez oublier les formats exotiques, seuls le MP3 et le ACC passent : oubliez vos FLAC vos OGG,WAVE et autres formats a haut bittrage.
Évidemment le lecteur ne fait pas de classification intelligente, ne permet pas de faire des recherches par mot clé et ne dispose bien sûr pas d’égaliseur. Par contre il vous offre des semblants de mini jeux pour jouer pendant que vous écoutez de la musique. Mais le principal problème est le volume maximal : Nintendo a bien compris que la fonctionnalité ne serait utilisée que par des enfants : ne cherchez donc pas à écouter la musique fort : vous ne le pourrez simplement pas, certes si vous avez des intra-auriculaires puissants le maximum reste convenable, mais avec n’importe quels écouteurs ou casques le volume maximal est ridiculement faible. Mais finalement OSEF quoi, qui va écouter de la musique sur sa 3DS ?
La console a au moins une qualité que l’on ne peut lui enlever niveau multimédia: La carte SD.

La PSVITA maintenant, tout d’abord, dés que j’ai vus cet écran 5 pouces OLED somptueux, je me suis vu regarder des animes dessus. Après avoir installé le logiciel de synchro, copié quelques fichiers pour tester, le résultat est finalement en mi-teinte : la majorité des animes  que j’ai sont en 720p mp4 h264, pourtant avec ce même format la PSVITA n’acceptera pas toujours de les lire, ainsi certains passent et certains autres non, globalement c’est selon la team qui les encodé, par exemple : les épisodes de Gosick subbés Jeshone passent, mais pas ceux de Octopus non (pourtant sur un PC, je ne saurais dire la difference). (Je n’ai pas testé beaucoup de fichiers, mais pour ceux qui veulent savoir d’après mes souvenirs ce sont ceux de Jeshone et Mizu-no-paradise qui ont fonctionné, après pour les autres je n’en sait rien, vu que je n’ai pas testé.)
Mais quand la VITA arrive à lire les fichiers, le résultat est très bon, le déplacement dans la vidéo est immédiat, le lecteur est ergonomique et le 720p est lu de manière extrêmement fluide, l’écran est très contrasté offre un très beau rendu : c’est vraiment agréable.

 Regarder des animes sur la PSVITA: quand ça marche, c’est vraiment génial!

Pour ce qui est du lecteur musical il est correct, mais bon après personne n’utilisera sa console comme Judebox.
Après, il y a toujours le problème des carte mémoire et du logiciel de synchronisation merdique qui nous est imposé, mais malgré ça, la console reste très satisfaisante sur ce point considérant qu’elle n’est pas conçue pour ça.

Alors que retenir de tout ça ? (à part que cet article est un coup d’épée dans l’eau) Si j’avais à émettre une préférence ce serait pour la 3DS, mais mon regard vous l’avez peu être remarqué est assez partial.

Les 2 consoles remplissent la fonction de jeu très bien nous rappelant indéniablement que les smartphones resteront toujours les bas fonds du vidéo-ludisme (j’assume complètement mes propos extrémistes.)
La 3DS ne souffre absolument pas de l’absence de second stick et seule une extrême minorité de jeux je pense utiliseront le truc noir qui pue, pardon le « circle pad pro » , la console surpasse sa faiblesse technique par plein de bonnes idées et de la bonne volonté de Nintendo.
La PSVTA elle est à la hauteur des espérances et offre des fonctionnalités annexes intéressantes et à la hauteur de son hardware, mais sans plus, cela reste très appréciable et la 3DS ne peut se vanter d’en faire autant, mais fondamentalement : la PSVITA est moins « sympathique » que la 3DS.

 Typiquement le genre de connerie que l’on peut faire avec sa 3DS. 

La 3DS est une console enfantine quand la PSVITA est une console plus mature, pour les 2 consoles je considère ces qualificatifs comme positifs, elles sont toutes les deux bien dans leur genre, elles sont fondamentalement incomparables, malgré le titre bien trollesque que vous retrouverez sûrement autre part sur internet et ma vague tentative de faire un comparatif.

J’espère que mon billet médiocre ne vous pas trop ennuyé (dans le cas ou vous l’ayez lu…) j’ai hésité a le poster sur Meido-rando plutôt que mon propre blog , mais finalement j’ai décidé de saisir cette chance qui m’était offerte en tant que pseudoblogueur débutant pour donner un maximum de visibilité à ce torchon aussi inutile que moche.

Bref, sinon j’en profite :

Code ami 3DS : 3351-4039-6824
SEN : gosupermario

(N’hésitez pas à m’ajouter !)

Et au cas ou vous les voudriez…

« Aria » rejoint le Mahoro Network

Pour une fois ça ne sera pas le nom d’un personnage qui sera utilisé, mais d’une série. Parce que dans cette série, tous les personnages sont géniaux.

photo

Aria est donc un joli iPad tout neuf de 32 Go, pas 3G, parce que je ne compte pas m’en servir en déplacement plus que ça.

Mais quel intêret alors me direz-vous ? Il y a un certain nombre de raisons pour lesquelles on pourrait vouloir un iPad, et même si elles ne sont pas indispensables, elles ont le mérite d’être là, quoi qu’on en dise autour de vous : Lire un manga, un livre, une vidéo, une page web, des mails, et tout ça confortablement installé dans un canapé sans avoir un clavier sur les genoux, voire même au fond de son lit tranquillement, pouvoir montrer des photos et des vidéos de façon confortable aux gens autour de vous je pourrais en fait vous en citer plein comme ça.

Il y a aussi le fait que je vais pouvoir lire tranquillement dessus en changeant les couleurs pour avoir du blanc sur noir pour apaiser mes yeux. Je suis en effet très aveuglé par la lumire, et les livres avec leur noir sur fond blanc ont tendance à me fatiguer assez vite.

Bien sûr, j’ai prévu d’autres utilisations très sympa dont je vais vous faire la démonstration tout de suite via cette petite vidéo. Amateurs de karaoke d’Epitanime, vous allez rapidement comprendre…

httpv://www.youtube.com/watch?v=B9rLavdAyXk

Bref, je suis sûr que je vais encore trouver d’autres idées. Je compte bien faire un post plus complet d’ici quelques jours/semaines pour vous donner toutes mes impressions sur cet engin et ce qu’on peut faire avec, concrètement. (histoire de convaincre certains que non, ce n’est pas aussi inutile qu’on le pense.)

Shannon devient un meuble du Mahoro Network

Je vous spoile Umineko en vous racontant la fin: Shannon devient l’une des machines du Mahoro Network.

shannon.JPG

Elle remplace Feena (Athlon 64 3000+ avec 512 Mo de RAM et une Geforce 6100) en tant que media center. Feena commençait à avoir un peu de mal avec la HD, en fait. Mais avec sa sortie HDMI, son Dual Core et sa Geforce 9100 embarquée, cette petite Shannon va efficacement remplacer Feena pour faire du karaoke, mater des animes tranquillement dans le canapé, ou bien du Stepmania. Je dis "va" car il faut encore que j’installe son OS, ses données, et tout le reste.

Elle est égalment fournie avec sa propre télécommande mais bon j’en avais déjà une de toutes façons. Qui plus est, l’iPhone peut également faire télécommande et on peut même selectionner depuis l’iPhone ce qu’on veut regarder en parcourant les animes disponibles sur le réseau, ils s’affichent alors sur la télé devant vos invités ébahis devant un tel concentré de technologie.

Pour la partie logicielle, je recommande XBMC. XBMC est un media center originellement prévu pour Xbox première du nom, mais étant donné la qualité du soft, et l’état vieillissant de la Xbox 1, les développeurs ont décidé de porter leur bébé sous Linux, MacOS X et Windows (comme ça y’en a pour tout le monde.) Très complet, ultra fonctionnel, gère même les sous-titres des MKV, je pense pouvoir affirmer que c’est le meilleur logiciel libre de media center, à des années lumières de MythTV et son usine à gaz, par exemple.

Dommage que j’aie une bande d’ahuris qui viennent squatter chez moi ce week-end, sinon je m’en serais donné à coeur joie. Ahem.

iPhone 3G, l’ami des meido

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Sous ce titre qui ne veut rien dire, je tiens tout d’abord à m’excuser car ce billet n’a sa place nulle part ou presque sur un blog sur les maids et les animes. Mais avant d’être un otaque, je suis un geek. J’ai donc décidé de vous pondre un article sur ce sujet. Attention, ceci sera un article ultra geek. J’espère néanmoins que vous le trouverez instructif.

Un peu d’histoire

Alors que jusqu’à je trouvais le prix des téléphones portables proprement scandaleux, j’ai troqué mon Nokia E61 (un smartphone classique à clavier, pensez à un blackberry façon Nokia) contre un Nokia N95 8 Go en renouvellement chez SFR. Très content de ce dernier, j’en use et j’en abuse. C’est un téléphone plein de fonctionnalités mais je commençais à en avoir sérieusement marre de l’interface de Symbian OS. Oui, l’interface qui sévit sur tous les Nokia est une merde infâme, quoi qu’on en dise. Des menus partout, c’est fouilli, et en plus de ça pas très réactifs par moments. Sans compter que les mérites du téléphone, à savoir sa connectivité Wifi et 3G, était clairement sous exploité: le navigateur Internet de Nokia est à la ramasse, difficile à pratiquer et surtout très lent à charger les pages, avec un résultat très inégal selon les sites.

Le truc, c’est que le N95 8 Go avait un matos de rêve. Avait, car depuis le N96 a fait son apparition (et son successeur a déjà été dévoilé). Jugez plutôt: GPS utilisable, mémoire de 8 Go, APN de 5 Megapixels qui dépote bien, et SURTOUT en vidéo (meilleur que mon ancien camescope MPEG2, c’est dire), une puce 3G très correcte, un tuner FM, une sortie télé, et un très bon rendu des MP3.

Je dis "matos de rêve" mais en même temps, il m’a claqué dans les doigts au bout de 3 malheureux mois, en n’arrêtant pas de rebooter sans raison ou en se figeant (avant de rebooter) de longues minutes. Pénible. Et un autre possesseur de N95 8 Go m’a fait le même genre de remarques sur la fiabilité du bouzin. C’est réellement dommage, et je préfère penser avoir été un cas isolé d’un bug quelconque: les Nokia sont en génral très solides et durent longtemps.

cellphone4.jpg

L’autre problème de Symbian OS, c’est son manque évident d’une logithèque. On peut dire ce qu’on veut, mais ça joue énormément pour la réussite d’un appareil, qu’il soit ordinateur, console ou téléphone portable. On a déjà vu des consoles à la ludothèque déficiente se planter royalement, et par le passé, des tas de machines et de systèmes d’exploitation se sont lourdés par leur manque de logiciels. On ne peut pas bidouiller sur Symbian: 99% des applications disponibles dessus sont payantes, pour la simple et bonne raison que le processus de validation et de signature de votre logiciel auprès de Nokia sont contraignants et la diffusion n’est pas aisée. Votre utilisateur devra depuis son téléphone mobile aller chercher puis télécharger l’application puis l’installer. Pas terrible…

De l’autre côté nous avons Microsoft avec son Windows Mobile qui équipe des appareils mobiles depuis les tous premiers PDA non Palm. Windows Mobile est une bouse encore pire que Symbian OS, sauf que son environnement est connu de tous: basé sur des technologies Windows, il est aisé de développer des applications pour et sa logithèque est ainsi très conséquente, surtout qu’il n’y a aucun besoin de faire signer ses applications pour en profiter.

Petit aparté: la signature d’un logiciel signifie que le logiciel doit être signé par une entité tierce (dans le cas de Symbian OS: la compagnie Symbian) avant de pouvoir fonctionner sur un téléphone. Parfois il doit même être signé spécifiquement avec la clé de votre téléphone. Ce qui nous amène au joyeux bordel des DRM que vous connaissez certainement, qui vous empêche par exemple de distribuer librement le logiciel que vous avez dans votre téléphone, car il ne fonctionnera que sur ce dernier. L’argument avancé par les constructeurs est que cela permet de sécuriser la logithèque en étant sûr de ne proposer que des logiciels qui ne mettront pas en danger l’appareil, les données ou le réseau sur lequel il se trouve. En vrai c’est juste une excuse bidon pour pouvoir contrôler ce que vous pouvez faire tourner ou non. Pour outrepasser cette limite sur un Symbian OS, il faut passer par des manipulations obscures qui même à moi m’ont fait peur. Ca en dit long, hein?

Apple à la rescousse.

Devant mon N95 qui rendait l’âme, la question se posait du "Je rachète un Nokia? J’attends patiemment que SFR me le répare?" (pour info à ma connaissance il n’est toujours pas réparé après être revenu une fois du SAV. Oui je l’ai vendu defectueux, mais comme c’était à un copain, je l’avais bien informé au préalable et il a accepté vu que j’avais la facture en guise de garantie.) et au fil des semaines, il devenait assez urgent que je m’équipe d’un nouveau téléphone. Le problème c’est que depuis sa sortie cet été, l’iPhone 3G me faisait de l’oeil:

cellphone3.jpg

  • La première version de l’iPhone m’avait plue mais ne proposant que le réseau EDGE pour les données, cela n’était pas viable chez un opérateur comme SFR qui a fait une croix ou presque sur EDGE.
  • L’AppStore (nous y reviendrons) avait fait son apparition entre temps et promettait déjà une logithèque conséquente.
  • Excellent lecteur vidéo portable en perspective…
  • Les mails de n’importe où! (jamais réussi à configurer le N95 correctement)

Il a fallu peser le pour et le contre de l’appareil. Et pourtant y’avait pas mal de ‘contre’ aussi:

  • Cher, horriblement cher.
  • Ne gère pas les MMS
  • Pas de navigation par GPS (on y reviendra)
  • Je suis engagé jusqu’en mai 2010 chez SFR
  • APN à la ramasse
  • Apple, l’empêcheur de tourner en rond des bidouilleurs

Premier essai

Finalement, je me suis décidé. Grâce à un gentil lecteur Belge de l’Editotaku je lui ai fait acheter un iPhone dans son pays pour me l’envoyer. But de la manipulation: économiser principalement sur les frais de déblocage. Car en Belgique, les téléphones doivent être vendus débloqués lorsqu’ils sont proposés sans abonnement. C’est comme ça et Apple et Mobistar (filliale d’Orange en Belgique) ont dû s’y tenir.

Second aparté. j’ai aussi testé la méthode eBay, mais la plupart des offres m’ont paru douteuses. Alléchantes, mais douteuses. J’ai même eu droit à un type qui m’a contacté après une enchère que j’avais perdu pour me faire "une offre de la seconde chance" sauf qu’il refusait de passer par eBay et proposait Western Union comme moyen de paiement. Ne vous faites pas avoir: Western Union est le moyen de paiement préféré des fraudeurs, et ne pas passer par eBay ne vous offre aucune sécurité sur la réception de votre appareil. Même si ça coûte un pourcentage de passer par eBay, dégagez le passage si un vendeur vous propose de finaliser l’affaire sous le manteau, ça pue grave. eBay est merveilleux mais c’est comme pour tout, il faut ouvrir grand les yeux et réfléchir deux minutes à ce qu’on nous propose, et tout ira bien.

Problème, un fois le précieux reçu, je me suis vite aperçu d’un défaut horrible de mon appareil: le micro ne marchait pas.

Avouez que c’est ballot quand même pour un téléphone. Résultat: retour à l’envoyeur, car avec ce souci j’ai découvert une autre joyeuseté chez Apple: le SAV n’est pas mondial pour l’iPhone. En gros, ils ne vous reprendront jamais votre iPhone acheté aux Etats-Unis ou en Belgique. Il n’y a qu’en Suisse où c’est Apple France qui gère aussi visiblement. Donc, je l’ai renvoyé à l’expéditeur pour un retour SAV.

Pour la petite histoire, j’ai revendu le téléphone sur eBay quand je l’ai reçu de nouveau. La suite, tout de suite!

Deuxième essai

Cette fois je n’y suis pas allé par quatre chemins, je suis directement allé chez Orange, et je leur ai demandé un iPhone 16 Go avec une Mobicarte. C’était le moyen le plus rapide d’obtenir un iPhone, mais aussi le plus cher: car une fois entre mesmains, le précieux était vérouillé Orange. J’ai donc dû mettre 75 euros sur ma Mobicarte (25 euros sont offerts) en plus du prix du téléphone (608 euros) et appeler le service client pour qu’ils déverouillent le téléphone à distance. Pour leur défense, là où tout le monde me parlait de 3 jours à une semaine, j’ai eu le bonheur de voir mon téléphone débloqué le lendemain matin vers 10h30. On est prévenu par email et tout, c’est quand même beau le progrès hein?

Et ça apporte quoi ?

Au delà bien sûr de la reconnaissance sociale ultime "Woah t’as un iphone!", l’iPhone se révèle être extrèmement plaisant à utiliser. En tant q’uobjet il est déjà très joli, mais l’interface tactile, sans être révolutionnaire, a été très bien pensée. Attention, avalanche de screenshots pour chaque petite fonction.

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Rien que le déverouillage est en lui-même bandant: il suffit de faire glisser la flèche en bas de l’écran vers la droite. On est ici à mille lieues du code à taper (tout à fait possible aussi ici) ou de la combinaison de touches que vous n’avez aucune chance de trouver à moins qu’on vous en parle au préalable.

Allumage

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A l’allumage, enfin, si jamais vous l’éteignez, ce qui est en général plutôt rare, il vous demandera si vous voulez ou non déverouiller votre carte SIM. Car comme vous le savez, nous avons tous un code à quatre chiffres à taper quand on allume son portable. Ici c’est pareil, sauf que l’on peut bien évidemment utiliser l’iPhone sans la partie téléphonie si on choisit de ne pas déverouiller sa carte SIM à l’allumage. En parlant de carte SIM elle est un peu chiante à insérer, heureusement qu’on ne le fait pas tous les jours. Vous ne voyez là que la première page de mes applications: j’en ai quatre pages, et en bas, j’ai réorganisé quelque peu les applications favorites (4 au choix qu’on peut voir ainsi sur toutes les pages d’applis). Vocalia est une application qui permet d’appeler quelqu’un en prononçant son nom,e t ça fonctionne bien en Français. Pour déplacer des icones, il suffit de rester appuyé un moment dessus et elles se mettent à trembler: c’est simple, efficace et vous n’avez pas besoin de passer par des menus super compliqués.

En haut, et à tout moment, on a le niveau du réseau, le réseau en question, le mode utilisé pour les données (ici le Wifi car je suis dans un endroit avec. Sinon vous verrez un "3G" pour 3G, un E pour EDGE, un petit rond pour GPRS…), l’heure, le niveau de batterie, mais aussi par exemple une icône pour signaler que la partie iPod est en lecture, ou qu’une alarme est définie.

Pour la gestion des données, le téléphone choisit intelligement comment les envoyer. Par exemple si vous vous trouvez dans une zone avec du Wifi, c’est le Wifi qui sera utilisé. Si vous êtes sans Wifi, la 3G sera utilisée. Sans 3G, ça sera l’Edge, et ainsi de suite jusqu’au GPRS. Du coup, on est jamais à court d’Internet et l’appareil change automatiquement de mode de connexion selon l’endroit où on se trouve.

C’est un téléphone !

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La partie téléphone est d’une simplicité enfantine: une liste déroulante au doigt de vos contacts, ou des contacts favoris, ou le journal de vos appels émis ou reçus, un clavier, ou bien un accès à la messagerie. Pour Orange, il s’agira du Visual Voicemail qui n’est pas implémenté chez les autres opérateurs encore. Le Visual Voicemail vous permet de voir simplement les messages et de les selectionner individuellement pour les écouter, comme s’il s’agissait de fichiers audio. On peut ainsi effacer des messages sans même les avoir écoutés. Classe.

Autre point rigolo (et vous en trouverez plein sur l’iPhone, qui fourmille de bonnes idées) les capteurs de présence peuvent détecter si vous le tenez près de votre oreille et désactivent ainsi l’écran pour économiser la batterie jusqu’à ce que vous le repoussiez de votre tête.

Au passage, si vous venez de mettre à jour votre firmware d’iPhone et que vous êtes chez SFR, composez le *5005*86*123# et validez: par défaut, l’iphone cherche le Visual Voicemail de votre opérateur, et comme chez SFR ça n’existe pas, il vous faut reconfigurer la touche répondeur à l’aide de ce code.

C’est un Blackberry !

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Ha, Blackberry est bien vu pour sa facilité d’accès aux mails via ses terminaux mobiles? Le problème est qu’ils font de piètres téléphones, et encore plus vérouillés qu’un iPhone. En outre sur l’iPhone, on cifugre assez aisément des comptes mail en IMAP ou POP, et ça gère même les comptes sous AOL, GMail, Yahoo, et Microsoft Exchange. Chez SFR, le forfait data illimythics de base (9€ / mois avec un autre forfait voix quelconque comme SFR Essentiels) est illimité en traffic mais limité par les protocoles autorisés. En outre, le mail ne passe pas. L’astuce consiste à s’ouvrir un compte chez Mail2Web qui est un aggrégateur de mails et vous fournira un compte exchange que vous pourrez consulter depuis n’importe où en 3G. Et en plus ça gère le Push, ce qui veut dire que les mails sont envoyés à votre appareil plutôt qu’il aille les charger lui-même. En gros, ce n’est que lorsqu’un mail arrive qu’il est envoyé sur votre appareil , plutôt que votre appareil ne scanne la boite aux lettres toutes les X minutes en vain.

Du coup, la gestion des mails sur l’iPhone est plutôt simple et efficace, même si on pourrait regretter le fait de devoir passer par la section Photos au préalable pour envoyer une photo en pièce jointe. Aussi, on ne peut pas pivoter l’iPhone pour lire ses mails en paysage… Néanmoins, ça suffit amplement à n’importe quelle utilisation.

C’est un Tatoo !

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Si les Tatoo ne vous évoquent que des fresques sur la peau, ne cherchez pas à comprendre, vous êtes trop jeune.

Les SMS sont gérés un peu différement des mails. Ici on voit la conversation qu’on a avec une personne sous forme de bulles: ça évite de devoir reprendre les SMS un par un quand on en reçoit beaucoup. Ca ressemble un peu à ce que fait GMail avec les mails.

Troisième aparté: le clavier sous l’iPhone est configurable et on peut en avoir plusieurs aux choix. En l’occurence, au début je pensais que les touches seraient trop petites, mais en fait la touche n’est validée que lorsque l’on relâche, et un petit panneau apaprait pour voir la touche qu’on a selectionné. Très pratique et on s’y fait vite. Pour faire des accents, on laisse appuyé et les accents aparraissent au dessus. Aussi, en laissant appuyé quelque part sur la zone de texte, une loupe apparaît et permet de se déplacer finement dans son texte pour placer le curseur. Voilà pour la saisie au clavier de l’iPhone.

L’absence de MMS est à moitié génante. A moitié car la réception elle fonctionne. En effet, au lieu du MMS vous recevez un SMS de votre opérateur vous indiquant que tel message vous attend sur un site dédié, il vous suffit de taper sur le lien pour y accéder simplement, et comme l’iPhone est tout le temps connecté… Seul l’envoi de MMS, si vous y êtes très habitué, peut vous choquer. Il est néanmoins possible de les gérer mais pas officiellement (c’est à dire en jailbreak-ant votre téléphone, mais je ne m’étendrai pas sur le comment, Google vous y aidera si vous tenez à le savoir.)

C’est un agenda !

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En l’occurence, plutôt pratique. Seul bémol: les évènements sur plusieurs jours n’apparaissent pas sous forme de barres continues, ce qui fait que parfois on se retrouve avec des évènements tous les jours alors qu’en fait il n’y en a qu’un seul. A part ça, la saisie est très rapide et intuitive. Le calendrier est synchronisable via Exchange, ou Outlook directement via iTunes.

C’est les widgets du Dashboard Mac !

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Une copie conforme, ou presque… Toujours est-il que c’est très réactif et on peut suivre l’évolution des cours des devises par exemple. La bourse perso je m’en fous un peu, mais c’est toujours intéressant de voir l’évolution des valeurs d’indice et des devises, ne serait-ce que pour savoir si on peut acheter sur HobbyLink Japan ou commander le prochain coffret DVD de Lucky Star aux US.

C’est Youtube !

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Et ça marche plutôt bien, c’est ainsi que j’ai pu montrer mon AMV Mahoromatic à Ditama par exemple. Le chargement en 3G est suffisament fluide pour être utilisé convenablement, et l’application Youtube est très complète. Son seul défaut est qu’on ne peut pas se logger à son compte Youtube histoire de récupérer ses favoris. Là on est obligé de les faire depuis l’iPhone… A noter que lors de la lecture d’une vidéo, on peut tourner l’appareil dans un sens comem dans l’autre, l’image tourne de façon fluide.

C’est un GPS !

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Enfin pas tout à fait…

En fait, Plans est une sorte de Google Maps : on peut afficher de simple plans en faisant des ercherches ou alors une carte mixte avec vue satellite. La partie recherche est bien foutue vu qu’on peut également voir les rues d’une pression du doigt. Le zoom se fait très simplement en tapotant deux fois, ou en écartant les doigts. Les pincer fera un zoom arrière, comme sur Safari (on y reviendra).

Le programme vous géolocalise d’abord à l’aide des bornes céllulaires autour de vous (par triangulation) et il s’aide du GPS quand c’est possible. Une fois localisé par GPS (très réactif d’ailleurs) un point clignote sur la carte et se déplace de façon fluide (en voiture par exemple.)

Il est également possible de faire des itinéraires simplement en utilisant le lieu actuel en guise de départ ou d’arrivée. Le seul souci de Plans c’est qu’il ne fait pas de navigation. Ainsi, le GPS est réduit à une utilisation de géolocalisation et c’est tout. Sur le N95 par exemple, il y avait un logiciel de navigation (certes par abonnement mais pas trop cher) fourni avec.

C’est une montre !

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Et une plutôt fonctionelle. Honnêtement je ne m’attendais pas à ce que l’horloge ait beaucoup de fonctionnalités mais comme vous pouvez le voir elle fait minuterie, chronomètre et alarme. Plusieurs alarmes, plusieurs fuseaux horaires, et gestion des tours dans le cas de l’utilisation du chrono. Simple, mais complètement efficace.

C’est un discaire mobile !

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Vous venez d’entendre une chanson qui vous plaît? Si vous avez du Wifi (car ça ne marche pas par 3G, allez savoir pourquoi) vous pourrez consulter le iTunes Store depuis votre iPhone. Un clic rapide sur une chanson ou un album et elle se télécharge sur votre compte. Elles arrivent ainsi sur l’iPhone et sont aussi disponibles sur votre Mac ou PC via iTunes. C’est quand même très pratique et fonctionnel.

C’est un Clubic mobile !

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Ouais, dans le sens où vous avez accès à l’AppStore. Alors l’AppStore, ça marche comment? C’est très simple, même en 3G vous pouvez télécharger par catégorie, ou en consultant le top ou en faisant des recherches des applis gratuites ou non pour votre iPhone. Il y a plus de 10 000 applications et jeux sur l’iPhone, mais ce chiffre est un peu faussé par les versions "light" de certaines applications qui sont proposées: ces versions light sont souvent des versions gratuites et limitées des applications payantes du même nom et permettent donc de les essayer avant de les acheter.

Les prix en l’occurence ne sont pas très élevés… Beaucoup d’applications iPhone coutent en dessous de 5€ et beaucoup des meilleures sont gratuites.

Il faut dire aussi que sur ces 10 000 applications beaucoup hélas ne sont pas très utiles, mais il y a aussi de belles perles à découvrir. Toujours est-il qu’il vaut mieux beaucoup d’applications que pas assez.

Quatrième aparté: Apple propose donc l’AppStore pour les développeurs voulant mettre leurs applications à disposition directement des utilisateurs. Pour un développeur c’est le paradis sur terre puisqu’il a un retour direct sur ses ventes, un hébergement pour le téléchargement et un suivi de ses ventes. Et Apple ne prend que 30% de ses recettes sur les ventes! Par contre, Apple est en droit de vous refuser l’accès à l’AppStore selon si votre application copie une fonctionnalité de l’iPhone déjà présente, ce qui peut paraître injuste pour certains, ou si bien sûr votre application en convient pas. En outre, le SDK livré aux développeurs de l’AppStore fait l’impasse sur certaines fonctions: ainsi l’application ne peut pas se servir par exemple des capteurs de présence qui détectent si vous êtes près du téléphone ou non. Ou encore la modification de certaines préférences cachées sur l’iPhone.

C’est un navigateur internet !

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L’un des points forts de l’iPhone, c’est quand même son navigateur Internet. C’est Safari qui s’y colle, et c’est un très bon navigateur (sur Mac en tous cas…) Rapide et fluide, il a une gestion des bookmarks et son seul défaut serait de ne pas gérer le flash et d’être un peu lourd en AJAX (oubliez donc Netvibes tout de suite). Par exemple, sur Meido-Rando on peut aller sur différents pans de la page facilement et un double-tappe sur un paragraphe ou une image recentre et zoom la vue sur celle-ci pour qu’on ait tout sur la largeur de l’écran. Une petite jauge dans al barre d’adresse vous indique également la progression du chargement d’une page.

Autre truc sympa, c’est qu’on peut transformer une page en bouton disponible sur la page d’acceuil du téléphone, pour accéder directement à un site avec l’appui d’un bouton.

C’est un walkman !

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Ou un iPod. Hé oui, l’iPhone bénéficie de tout le savoir-faire d’Apple en matière de balladeur MP3. Du coup on se retrouve avec une interface très plaisante que ce soit pour la vidéo ou la musique. On peut également lrosque le téléphone est vérouillé appuyer deux fois sur la touche Home pour afficher les contrôles de l’iPod sans déverouiller le téléphone, ou encore depuis n’importe quelle application. Le seul regret, c’est que les contrôles sont trop petits et sans toucher, il est difficile de les manipuler depuis une poche par exemple, sans regarder l’écran. Enfin, la télécommande est faite pour ça…

C’est un appareil photo !

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En fait on va pas trop parler de la qualité discutable de l’APN de seulement 2 Mega-pixels, pour se concentrer sur le visualiseur de photos. L’écran confortable permet de profiter de ses photos importées au préalable. Pour info, ça ne gère pas les évènements d’iPhoto pour classer ses propres photos (dommage, j’ai que ça…) mais uniquement les albums. On peut ainsi faire défiler ses photos en glissant simplement un doigt sur l’écran, ce qui est super pratique.

C’est plein d’applis !

Pèle-mèle voilà ce que j’ai installé sur mes différentes pages (jusqu’à 9)

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  • Facebook: Très complet et bien foutue, pour ceux qui l’utilisent… Permet de prendre une photo par exemple et de l’envoyer directement sur le site.
  • Last.fm: permet de se connecter à son compte et d’y écouter la musique.

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  • Wikipanion : Consultation de Wikipedia très rapidement, ça évite d’ouvrir Safari et tout ça…
  • Twitterific : Ben pour Twitter de son lit tout simplement! Après avoir lu un manga par exemple j’ai juste à attraper le téléphone et à y donner mon avis. A ce sujet il est possible d’y uploader directement une photo depuis l’iphone ou de donner sa position.
  • MyDelicious : Accès à mes bookmarks sur Delicious…
  • VisualRadio : Radios et streams Shoutcast depuis le net
  • iSSH : client SSH pour se connecter à Dawn ou Twilight ou même Mahoro… Toujours pratique pour dépanner Meido-Rando de n’importe où.

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  • 1337pwn est en fait un afficheur d’état de ses amis sur le XboxLive. Dommage qu’il ne se synchronise pas avec la liste d’amis de son compte…
  • Discover : Permet d’envoyer et recevoir des fichiers entre iPhones.
  • SnapTell : En prenant une photo d’un objet culturel (livre, CD audio, jeu…) le programme arrive à détecter ce que c’est et vous indique où l’acheter.

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  • Newsstand : Lecteur de flux RSS très complet et pratique puisqu’on peut ouvrir l’URL d’un objet directement dans Safari.
  • WebMsgr : Un client IM (il y en a d’autres)
  • Dismoiou : Je teste ça en ce moment, c’est un site collaboratif qui recense les avis de gens concernant restaurants et lieux publics…
  • VeryTV : Programme télé en un clic, histoire de voir si je loupe pas quelque chose de semi-intéressant.

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  • Deezer : Pour écouter la radio de Deezer (on peut évidemment chercher des chansons…)
  • iChoose : une sorte de pile ou face virtuel.
  • VNC : à votre avis?
  • Shazam Midomi : Un truc qui fait sensation: faites écouter à Shazam ou Midomi et ces derniers vous disent ce que c’est et vous permettent même de trouver les articles wikipedia concernés ou bien un lien pour acheter directement la chanson sur iTunes. En un mot, priceless. Killer app, tout ce que vous voulez.
  • Stanza : Un excellent lecteur d’ebooks pour iphone où l’on peut même importer les siens. (Indice, les romans de la déesse, par exemple.) En plus il existe de très nombreux ebooks en français accessibles directement depuis l’interface via un catalogue bien fourni.
  • Younote : Un grand problème de l’iPhone c’est les notes qui ne sont pas synchronisables: du coup Younote permet grâce à un client sur Mac et PC de le faire, et permet aussi de faire des notes-image et des notes audio (dictaphone quoi)

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  • Locly AroundMe : deux applications sympa qui permettent de savoir ce qu’il y a autour de nous en bars, restaurants, mais aussi twitters, pages wikipédia sur la région, images flickr… Vous noterez que pour des soucis de vie privée, les applications vous demandent toujours si elles peuvent vous géolocaliser.
  • Dictionary et Translator : Evident… 🙂
  • GPSLite : Coordonnées, vitesse, etc. Tout ce qui manque à Google Map / Plan, en gros.
  • Air Sharing : Par Wifi, crée un partage WebDav qui permet en fait d’y accéder et qui transforme l’iPhone en stockage Wifi pour Windows ou Mac, sans besoin de drivers ou quoi que ce soit. Très pratique pour transporter des documents à conditiond ‘avoir du Wifi.

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Allez je fais l’impasse sur les jeux, juste parce que les icônes sont assez explicites. Cependant j’aimerais attirer votre attention sur Labyrinth et Aqua Forest, deux petits jeux qui utilisent le gyroscope. Labyrinth par exemple vous demande de faire rouler une bille dans un labyrinthe et en évitant les trous. Super frustrant parfois, mais terriblement jouissif à jouer.

Conclusion

Alors, cet iPhone? Hé bien, après deux mois d’utilisation, je peux dire que j’en suis très heureux. Pas parce que ça m’a coûté cher et que je me sens obligé d’en être content, mais parce que l’appareil m’a apporté ce que je voulais depuis longtemps : Internet dans la poche et partout. Le N95 ne m’a jamais apporté ça, car pour se connecter, il fallait plusieurs secondes très longues, alors que l’iPhone est presque connecté instantanément. Du coup, on se sent un peu plus libre et jeter un oeil aux derniers posts d’un forum se fait en un clin d’oeil.

Là où le bat blesse aussi, c’est sur le matériel: bien que le téléphone soit plutôt joli et agréable à utiliser, le matériel embarqué à l’intérieur fait pâle figure comparé à la concurrence chez Nokia, HTC ou encore Sony Ericsson. Pourtant, le mobile d’Apple, possède un atout de taille et il est logiciel. Comme MacOSX avec les Mac, Apple propose une interface soignée, fonctionelle, et bien qu’ayant moins de fonctionnalités que ses pairs, est tout de suite utilisable. J’en veux pour preuve ma mère qui pourtant n’est pas des plus geek, qui a réussi à se servir du téléphone en l’espace de cinq minutes. N’importe quel téléphone à clavier l’aurait repoussée. De même, le clavier virtuel est très plaisant et remplace efficacement un clavier manuel comme sur les Blackberry ou le Google Phone.

Si vous arrivez à la fin de votre forfait, réfléchissez-y: chez Orange il ne coute que 99€ ou 129€ en 8 ou 16 Go, et vous verrez que Twitter, Facebook ou encore Sankaku Complex partout où l’on est, ça ne se refuse pas. (Imaginez, recevoir des liens de Shikaze de n’importe où!)

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Chacune d’elles a un nom…

S’il y a bien un truc pour lequel les geeks sont rois, c’est bien de nommer leurs machines. Ca peut aller du simple ordinateur au serveur, ou au petit périphérique portable. En fait il arrive toujours le moment où lorsque l’on installe un système d’exploitation où qu’on paramètre une machine quelconque, qu’on vous demande son nom. "Ordi" ou "Serveur" c’est pas super précis ni sexy, surtout quand vous en avez plusieurs.

Alors voilà, quand un geek est doublé d’un côté otaque très prononcé on se met à appeler ses machines avec des noms japonais. Si si j’vous jure.

Prêt pour un petit tour du réseau Mahoro-net?

Mahoro

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Mahoro est l’un de mes plus vieux systèmes. Elle a subi plusieurs liftings, d’abord un Celeron 366, puis un Duron 800, puis un Athlon XP 1800+, et maintenant un Athlon X2 4000+. Elle servait beaucoup à faire des serveurs de jeu à l’époque des LAN party sauvages, mais elle me servait aussi dee serveur de fichiers, de bac à sable, et en régle général, de serveur à tout faire. Il fut un temps où c’est elle qui gardait toutes mes données sur un RAID 5 fait avec mes p’titees mains et des disques durs chauffés à 50 degrés celsius dans un boitier moyen tour. Maintenant c’est une sorte de PC concept serveur. Elle travaille dur pour calculer pour le SETI et les projets du World Community Grid.

Mahoro est le pilier de mon réseau, comme vous vous en doutez.

Tomoyo et Konata

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Tomoyo et Konata sont les gardiennes de mes données, et sont toutes deux des serveurs Synology Cube Station. A savoir, des mini-serveurs autonomes qui font pas un bruit et stockent des fichiers sur le réseau qu’on peut utiliser depuis n’importe quel PC. Ils contiennent chacun 4 x 500 Go (oui, ça fait donc 4 Tera-octets) mais en RAID 5, ce qui fait donc 3 Tera-octets utilisables. Je vous passerai les détails trop techniques sur le RAID 5, mais sachez juste que je suis à l’abris d’une perte de donnée par crash de disque dur.

Une petite pensée pour Mikuru qui nous a quitté récemment:

Prions la Déesse pour que son âme puisse être sauvée prochainement quand Corsaire et moi pourrons nous occuper de son cas.

Mizuho(-oneesama!)

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Ce Macbook Pro de la génération d’avant l’actuelle me sert principalement quand je sors de chez moi, c’est à dire pas si souvent que ça, mais je suis quand même content d’avoir à disposition une machine puissante partout où je vais. Pourquoi Mizuho? C’est simple: ce Macbook a aussi Windows d’installé en plus de MacOS, et donc, on ne sait pas trop si c’est un Mac ou un PC au final 🙂

Eclair

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Eclair est un iMac 17". C’est le dernier iMac 17" en fait car maintenant la taille d’écran minimale est 19" sur les iMac Aluminium. Mais voilà, je cherchais un écran pas trop grand, et 17" me convenaient parfaitement. L’iMac est très agréable et me sert pour tout ce qui eest internet, chat, activités créatrices et administration système. Et puis, je peux diffuser la musique de Tomoyo via Bluetooth sur les enceintes sans fil qu’on m’a offertes pour mon récent anniversaire. Malgré un léger grésillement dû au transport par radio le son restitué est excellent dans ma salle de bains.

Naru

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Naru est le plus vieux type de système que je possède: c’est un PC tout ce qu’il y a de plus classique et qui a subi de nombreux, très nombreux liftings. Aujourd’hui c’est un Quad Core Q6600 avec 2 Go de RAM et une Geforce 8800 GTS. C’est mon PC de jeu, ni plus ni moins. Avec le temps et l’argent, je suis devenu un peu plus exigeant au niveau fluidité d’un jeu, ce qui explique le besoin de puissance.

Blasphemy et Heretic-tan

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Mes deux Xbox360. Blasphemy est l’européenne, et Heretic-tan la japonaise. Je les ai appelées ainsi car pour moi, posséder une machine Microsoft était vraiment la dernière chose que je me voyais faire. Mais c’est fait, et il faut bien que chacun ait un petit côté sombre…

Feena

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Feena (le barebone au dessus de la PS2) est un mini-PC armé de Mythbuntu, une variante de Ubuntu. Relié à ma télé LCD 82cm et mon kit 5.1 via une mini table de mixage que vous avez pu voir sur la tour de Naru plus haut, Feena me sert principalement pour trois activités: le karaoké de génériques d’anime, Stepmania, et aussi matage d’animes ou de films stockés sur Tomoyo et Konata. Ce media center utilise l’entrée VGA de ma télé, et donne donc une superbe image nette en 1280 x 768 (un peu batard comme résolution mais on a vu pire).

Shion

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Shion est un iPod Classic, un iPod de dernière génération donc, avec 160 Go de disque. Elle est sans cesse dans ma poche quand je sors, et ça fait un excellent disque dur USB d’appoint.

Haruhi

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Et voilà, la Déesse, elle, est toujours dans ma poche. Un Nokia E61 qui a déjà deux ans. 3G, Wifi, Bluetooth, mails, web, flash, vidéo MP4, etc, il fait tout ou presque, et le clavier est vachtement pratique pour taper des SMS. Son seul défaut? Ne pas avoir d’appareil photo. Comme c’est un modèle pro, beaucoup de constructeurs omettent volontairement l’appareil photo car les entreprises rechignent à avoir des téléphones pouvant prendre des photos, ça se comprend, c’est facilement dissimulable. Le E61i, sorti un peu plus tard, est lui pourvu d’une caméra par contre.

Et voilà le petit tour est fini. Normalement je n’ai pas d’autres machines à acquérir cette année, donc techniquement, pas de mise à jour de ce billet avant au moins un an. A moins bien sûr que je ne craque sur un possible iPhone 3G, s’il sort, sait-on jamais.

Konata, Mikuru et Mahoro sont sur un bateau

Parce que je revendique encore mon droit de faire-des-post-où-je-montre-ce-que-j’ai-acheté ainsi que mon statut de geek doublé de bel otaku, je vous présente ma nouvelle acquisition Konata, avec juste derrière elle Mikuru (en blanc) et la nouvelle robe de Mahoro (en dessous)

Qu’est-ce que ça donne tout ça? Oh, un truc dans ce genre. Regardez tout en bas à droite pour comprendre, et non je ne loue pas.

Feena…

Bon, ce billet n’a qu’un rapport un peu éloigné de l’anime, mis à part le nom retenu pour la machine et les screens que je vais vous proposer…

Qu’est-ce que Feena? C’est simple, Feena c’est un media center dernier cri que j’ai fait de mes p’tites mimines. Branchée sur la télé, dans son joli boitier élégant ASUS Pundit, tout p’tit mais bourré de fonctionnalités. Jugez plutôt:

  • Lecture de la télé analogique ou Freebox (grâce au multiposte)
  • Enregistrement planifiable des séquences en MPEG2 ou 4 selon l’envie et le CPU dispo
  • Guide des programmes téléchargé tous les soirs à minuit pour avoir 1 semaine et demie de grille.
  • Lecture des DivX, Xvid, MKV, etc, grâce à Mplayer et FFMPEG
  • Lecture de MP3 et Ogg et quelques autres formats
  • Lecture DVD
  • Gravure des enregistrements télé sur DVD-Vidéo
  • Rippage de DVD Vidéo
  • Visualisation d’images et photos
  • Emulateurs de toutes sortes
  • Lancement de Stepmania
  • Pilotable à la télécommande

La bête est donc dans un boitier ASUS Pundit, carte mère Nforce, Athlon 64 3000+, 512 Mo de RAM, un graveur de DVD DL et un disque dur de 250 Go. A part le graveur de DVD où je me suis outrageusement lourdé sur les specs, le reste est très silencieux. Parfait pour une machine de salon. 4 ports USB (deux devant deux derrière), des lecteurs de cartes mémoires, braife, tout ce qu’il faut.

Navigation dans les dossiers…

Le tout tourne sur la dernière Ubuntu en date ainsi que sur MythTV 0.20. MythTV, dans sa dernière version, permet de gérer le multiposte de la freebox. Ainsi, pas besoin de l’allumer pour pouvoir regarder la télé avec et enregistrer les emissions qu’on veut. Je précise, comme vu sur la photo, que je suis encore en freebox v4, donc sans disque dur.

Celui qui trouve l’anime et l’épisode gagne une sucette 😛

L’image est très bonne, même si elle tremblotte un peu sous X.org. Une fois sous MythTV par contre on ne sent plus rien et l’image est stable, les couleurs pas trop délavées par la péritel, même si je suppose qu’un câble SVideo fera beaucoup mieux l’affaire. Faut aussi que j’achète un XArcade double pour ceci:

Promis la prochaine fois je coupe le flash 😛

Voilà, excusez-moi pour cet écart, je vais poster une MaOTD tiens pour me faire pardonner…