Étiquette :haruhi suzumiya

MaOTD #17

Je déclare cette MaOTD comme Maid of the Month.

(peu oseront me contredire, j’en suis certain.)

Ponytails turn me on.

Elle est même disponible en plus grand si on clique dessus 🙂

Petit teaser, au menu de cette semaine sur Maido-Rando, et si la flemmingite aigue ne me frappe pas trop fort: Welcome to the NHK, Utawarerumono (en fait faudrait que je commence à regarder avant) et encore d’autres Maid of the Day 🙂

MaOTD #12

Pour fêter la fin de Haruhi Suzumiya, je vous offre plusieurs MaOTD dans une image 🙂

Il faut quand même avouer que Mikuru fait une très bonne maid… 🙂

Pour demain, attendez-vous à un billet sur mes premières impressions sur Love Get Chu, qui s’annonce comme un croisement entre REC et Love Hina. Si si je vous jure c’est tout à fait possible.

En parlant de REC, il me tarde de recevoir mon box DVD…. >.>

Haruhi Suzumiya – Et là, c’est le drame.

Oui le drame, parfaitement. Que vont faire tous les fans de cette série, que certains n’hésitent pas à qualifier de culte, maintenant qu’elle est terminée?

Etait-ce trop court? Sûrement. Ne dit-on pas que les meilleurs choses sont les plus courtes? Certainement aussi. Ce que Kyoto Animation vient de réaliser, c’est faire exploser la popularité d’un roman vieux de 2003, dans une série d’animation de 14 épisodes d’une qualité presque sans failles. Certaines scènes sont animées à différents taux d’image/seconde, il y a des références partout pour tous les otakus que nous sommes, et pour faire original, les épisodes sortent dans le désordre. Quoi de mieux pour déboussoler tout fan d’anime normalement constitué?

A y regarder de plus près, personne ne connaissait Haruhi Suzumiya avant au moins l’épisode 2 ou 3. Le premier épisode, « Les Aventures de Asahina Mikuru » a été plutôt étrangement acceuilli, et pour cause: il ne répondait à aucun standard de premier épisode d’un anime. Premier épisode où généralement on pose les bases d’une série, ses personnages, tout ça… Que se serait-il passé si on avait commencé la série par l’épisode 2? Surement qu’on se serait attendu à une autre série très « tranche de vie » où on suit les tribulation de quelques lycéens. Mais non, l’épisode 1 (aussi appelé Episode 00) nous a tous fait douter. Pourquoi je regarde ça? Qu’est-ce que je fais ici? Mais c’est quoi cette série?

Et après avoir vu l’épisode 00 donc, on savait qu’on allait se retrouver face à un truc pas normal du tout, un OVNI qui allait déstabiliser tous nos sens.

Chaque épisode a été un pur bonheur visuel et scénaristique, quand on y pense. Chaque épisode a eu son moment fort, que ça soit le combat entre Ryoko et Yuki dans l’épisode 10, la bataille spatiale endiablée du 11, les minutes interminables de Yuki en train de lire son bouquin dans le 9, le meurtre du 6, la batte spéciale de l’épisode 4, la révélation de Yuki dans le 3, et que sais-je encore? Non, à bien y regarder, aucun épisode n’a déçu. Je parle pour moi, mais à bien y regarder, mes collègues bloggeurs anglophones (et francophones, pour ceux qui bloggaient sur Haruhi) n’ont semble-t-il pas été déçus non plus.

Haruhi Suzumiya no Yuutsu est-elle une série surnotée? A bien y regarder, on y voit peu de défauts, si ce n’est de vouloir prendre le téléspactateur de court avec ses épisodes dans le désordre. Techniquement il n’y a presque rien à reprocher à Kyoto Animation, la série suit du début à la fin le même niveau technique et graphique, et mis à part quelques passages, c’est du tout bon tout le temps. Scénaristiquement, on assiste à une orgie de thèmes: la comédie romantique, la tranche de vie, le sport, l’action, le thriller, et bien sûr les questions métaphysiques comme « Je suis qu’un grain de sel dans l’univers, la vie est ennuyeuse non? »…

Et maintenant?

On a encore les romans qui sont le point de départ de la série. Encore en cours de traduction, je suis certain que vu la popularité de la série, ces derniers seront bientôt terminés. Une chose est sûre: s’ils sortent en US, je les achète sur le champ.

Peut-on espérer une seconde saison? Difficile à dire. Il est déjà prévu que Kyoto Animation sorte Kanon refait à la fin de l’année. Kanon était une petite série assez sympathique mais qui souffrait trop du syndrome du « je me barre dans tous les sens car faire tenir un scénario complexe de HGame dans un anime de 12 épisodes c’est impossible ». Gageons que KyoAni s’en sortira.

Après, bien sûr, il y a la possibilité d’une nouvelle saison de Full Metal Panic car un nouveau roman est sorti récemment (celui-ci est d’ailleurs beaucoup plus sérieux, où on voit ******* exploser par exemple…) et voir Kyoto Animation remettre la main à la pâte serait du pur bonheur… Ah, que choisir, une nouvelle saison de FMP ou une de Haruhi? Les deux sont très alléchants, et il reste des tas de petites histoires à couvrir dans les bouquins, sans compter « La disparition de Haruhi Suzumiya » ou des épisodes plus loufoques comme « Endless Eight » où Kyon demande à Mikuru de revenir 8 jours dans le passé pour se rappeler d’un truc à lui-même, ou bien encore le passage où l’on apprend pourquoi Haruhi trouve le Canada autant suspect…

Bref, le futur va nosu réserver des surprises, mais considérant le succès international (n’ayons pas peur des mots) d’Haruhi, je serais tenté de dire qu’on aura droit à une nouvelle saison. Un jour, oui, un jour. La SOS-Dan intégrera ma Neko-Maid Army, et Haruhi et moi, nous dominerons le monde… erm…

Allez, un p’tit cadeau: le Trivia de Haruhi: tous les petits clins d’oeils et références dans tous les épisodes, un vrai bonheur a parcourir.

Haruhi Suzumiya – Et hop, vous voilà star du rock

Non franchement, Kyoto Animation ne cessera jamais de me surprendre. Après un épisode 9 calme, ils nous enfoncent dans nos sièges avec des épisodes 10 et 11 dédiés au Yukiisme. Bien sûr, je ne vais pas spoiler pour les malheureux qui n’ont pas encore goûté aux joies de ce qui est considéré par certains bloggeurs japonais comme la cinquième révolution de l’anime (Eva étant la troisième), mais cet épisode 12 était constitué de pure win.

Oui. Haruhi + tenue de bunny girl + guitare electrique = zomg.

Plus sérieusement, ce petit « concert » était une vraie surprise pour ceux qui n’ont pas lu ce chapitre des bouquins, et qui plus est une performance incroyable aussi bien musicale qu’animée. Aya Hirano s’est littéralement déchainée pour la chanson, que je vous invite à regarder (Codec WMV9, désolé c’est du raw, j’y peux rien. Lorsque la version a.f.k. sortira je réuploaderai en xvid) l’extrait de cet épisode. Garanti sans spoiler aucun.

J’ai dit que la doubleuse s’est déchainée, mais ça serait insulter les animateurs de Kyoto Animation qui ont fait un sacré beau boulot sur la totalité de la séquence (et au delà) avec des mouvements fluides, synchronisés, précis… On a réellement l’impression que Haruhi chante de toutes ses forces et que Yuki se déchaîne à la guitare.

Une quote que j’ai bien aimé quand même:

– Quand est-ce qu’elle s’est mise à la guitare?

(Kyon, intérieurement) Probablement quand tu lui as demandé.

La mélancolie de Haruhi Suzumiya – Pourquoi tant de hype

Avant de commencer, quelques nouvelles du front:

  • Il y a une vente de brassards SOS-dan organisée sur SOS-dan.com, par ici plus précisément
  • Il y a aussi une vente de T-shirts par là
  • L’article de Wikipedia anglais s’est grandement étoffé.

En essayant de faire découvrir La mélancolie de Haruhi Suzumiya au monde entier, je suis parfois confronté dans ma mission divine pour répandre le Haruhiisme, à des personnes qui ne voient aucun intêret dans cette série pourtant excellente sur bien des points. C’est simple, je n’avais jamais été aussi en transe pour une série depuis Mahoromatic, c’est dire.

Le reproche fait à la série? Trop populaire, fanservice, pas drôle, cliché, et d’autres raisons que j’oublie encore. Je ne vais pas m’amuser à défendre la série sur tous ces points: ceux qui reproche à Haruhi d’être cliché n’ont bien évidemment jamais regardé plus de 3 épisodes. Tant pis pour eux.

Je ne vais pas non plus m’éterniser sur le fanservice affiché dans la série. Je considère le fanservice comme étant un terme très large. Pour moi, ça ne veut absolument rien dire. En regardant une série qu’on aime, qu’elle soit sérieuse ou pas, ecchi ou pas, on consomme du fanservice, puisque ça nous fait plaisir de la regarder, non? Ca parait simpliste comme raisonnement, mais pourtant… il serait temps pour certains de se poser des questions.

Mais alors, pourquoi tout ce hype autour d’une bête série de 14 épisodes seulement? Tentons de voir d’un peu plus près ce qui fait de La Mélancolie de Haruhi Suzumiya, une histoire si populaire.

En premier lieu, les personnages, avec chacun leur petit trait personnel:

  • L’égocentrisme aggravé d’Haruhi
  • Les sarcasmes de Kyon
  • Le charme (moe attitude) de Mikuru
  • Le tsundere d’Haruhi
  • Les caméos de Tsuruya (aussi appellée LOL-tan par la blogosphère anglaise, parce qu’il suffit de peu pour déclencher l’hilarité la plus totale chez cette fille)
  • Le charme (oui encore) de Ryouko Asakura

Mais c’est aussi un opening et un ending difficiles à oublier. En tous cas lors de l’epitanime 2006 cela a fait son petit effet lors du Karaoké.

Il y a également de nombreux hommages à différentes séries ou livres, à commencer par Full Metal Panic qui font bien sourire.

Cependant, ce qui est le plus attirant à mon avis dans cette série, c’est toute l’étrangeté de la situation, qui amène à se poser plein de questions. J’en veux pour preuve toutes les hypothèses délirantes qu’on peut trouver sur le Net. Il y a des choses tout à fait possibles, et d’autres complètement loufoques. Je vous laisse juger (attention ça va spoiler grave) :

  • Haruhi est en train de rêver tout ce qu’on voit : Classique, mais après tout, elle peut très bien changer la réalité, ça veut dire qu’elle a une certaine emprise sur le monde.
  • Kyon est en train de rêver tout ce qu’on voit : Un peu plus tordu. C’est lui qui raconte l’histoire, on ne connaît pas son nom, et on dirait qu’Haruhi agit en fait avant tout pour lui faire plaisir et émoustiller ses désirs cachés (voir Mikuru en maid, en bunny girl, en nurse…)
  • Haruhi est née de l’imagination de Kyon : Peut-être parce qu’elle croit en tout ce qu’il a abandonné il y a des années? Après tout il voulait, étant petit, rencontrer des extra-terrestres, des aliens et des espers. Aujourd’hui, faisant face à la dure réalité de notre monde, il a abandonné cette idée. Mais voilà que Haruhi reprend son rêve pour elle… Coincidence? Pourrait-elle être une manifestation des désirs cachés de Kyon?
  • Haruhi est Kyon : Celle-là, je l’avoue, je suis allé la chercher très loin. J’ai du mettre mes chaussures et mon manteau pour aller la chercher, d’ailleurs. Non mais, sans blague, ça colle avecl ‘hypothèse que Haruhi représente un désir caché de Kyon, je pense.
  • Kyon est en fait celui qui contrôle tout : On peut imaginer qu’en fait l’entité qui contrôle tout est Kyon, et non Haruhi. Il pourrait utiliser Haruhi pour endosser ce rôle sans avoir à le supporter. Après tout, on ne sait rien de Kyon.
  • Kyon est mort et Haruhi continue de le rêver : 6ème sens-style.
  • La petite soeur de Kyon est en fait Mikuru : Possible, même si certains éléments tendent à prouver que non. C’est néanmoins jouable vu qu’on ne sait également rien de la petite soeur de Kyon… (et oui, ça serait de l’inceste, mais avec les animes on est plus surpris de rien, non?)

L’épisode 00 peut surprendre voir dégouter de suivre le reste, mais depuis quand faut-il se fier au seul premier épisode d’une série? On aime ou on aime pas. Qui plus est, rien n’empêche de le zapper, étant donné l’ordre bien mélangé des épisodes (à noter que les DVDs japonais auront les épisodes dans le bon ordre.)

C’est assez rare de voir un anime monter en popularité dés ses premiers épisodes diffusés, et ce de façon internationale. La Mélancolie de Haruhi Suzumiya fédère en effet beaucoup de genres à lui tout seul: romance, science-fiction et humour principalement. L’attention du détail (les livres lus par Yuki, les objets dans les pièces, les décors, les réactions des personnages) est assez bien rendue par Kyoto Animation, et l’anime rend justice aux romans pour le moment. Enfin j’ai lu que le premier, mais ça m’a déjà beaucoup plus.

J’invte tout le monde à découvrir cette série et à la montrer à vos amis. Nerae Fansubs fait d’ailleurs un travail correct sur les 2 premiers épisodes (même si j’aime pas trop leur typesetting, la police utilisée quoi) en français.

Haruhi dominera le monde! 🙂

EDIT: J’en ai marre, quand c’est pas Matt, c’est FFenril qui me bat sur une idée de billet 🙂 Voici donc une autre vision sur la popularité de Haruhi, avec un résumé de l’épisode 10 en cadeau bonus.

Anime Catch-Up – Mai 2006

J’ai décidé de faire un petit résumé des séries que je regarde en ce moment, déjà à un état bien avancé (une petite dizaine d’épisodes) et celles qui se sont terminées récemment. C’est parti pour un tour!

  • Disgaea : Ah, comment ne pas afficher ma déception devant cet anime? Le jeu était d’un humour ravageur, complètement second-degrétesque, Flonne et Etna étaient parfaites. Là, malgré un teaser en début de saison assez prometteur « Au nom de l’amour, je dois vous tuer!« , la série est en fait très plate, destinée aux enfants, et le scénario ne suit en rien ce qui se passe dans le jeu. Vous me direz que c’est tant mieux car ça promet des surprises, mais le scénario du jeu était simplement parfait, avec une fin terrible et des passages drôles et d’autres plus dramatiques. Bah, je verrai plus tard si ça s’améliore…
  • Fate Stay Night : L’aventure continue avec un épisode 20 un peu léger et un 21 avec un peu plus de punch, la série s’enchaine plutôt bien. Je n’ai pas joué au jeu, donc les surprises m’attendent encore, mais le tout est plutôt bien ficelé.
  • Full Metal Panic OAV – Un jour dans la vie de Tessa : Sublime, excellent, drôle, très drôle, un peu de ecchi (après tout, ça passe pas à la TV les OAV), le tout avec une réalisation soignée, vraiment du bon boulot de la part de Kyoto Animation. Dommage cependant, pas de Chidori à l’intérieur. Sinon c’est du FMP à 100%.
  • Joshikosei : Oui, je continue à regarder d’un oeil distrait quand ça sort. C’est le type même de l’anime popcorn qui se regarde sans trop se fouler. Faut quand même s’accrocher un peu, car ça repousse toutes les limites de fanservice que j’aie vu jusqu’à présent. Gainax a du mouron à se faire.

En parlant de Gainax justement, il se trouve qu’ils vont faire la nouvelle saison de Negima avec l’aide de SHAFT (REC, Mahoromatic, Konomini, et quelques autres trucs). J’ai hâte de voir ce que ça va donner.

  • Kashimashi : Faut que je récupère les derniers épisodes, visiblement ça a eu un bon succès au Japon cet anime, de ce que je me souviens avoir vu à Akiba.
  • Lemon Angel Project : J’ai lâche prise. La réalisation est pas terrible, et bien que le design soit réussi, j’arrive pas à suivre.
  • School Rumble S2 : Du pur bonheur en bâtonnets de 100kg. J’en veux encore, j’en veux encore, j’en veux encore. Je ferai un billet très bientôt sur la série, c’est promis.
  • You’re under arrest : Oui, entre temps je rattrape des séries que je n’avais jamais vues, et YUA est plutôt plaisant à regarder. Les premières OAV sont sublimes, le film est bien mais sans plus, la première saison est très laide (surtout très vieille) graphiquement, et la seconde saison est plutôt sympathique. Ca c’est du résumé hein? Non, ce que je regrette surtout c’est que quand même, entre la première et seconde saison, l’histoire avance de quelques années (la lycéenne Saori devient policière au début de la saison2) et RIEN ne se passe entre Miyuki et Ken pendant ce temps… argh!
  • Soul Link : En fait, le début était très fade. Oui, super fade même. Lent, inintéressant, du Stellvia en moins coloré. Et puis en fait, tout a été mis en place pour un bon thriller spatial, et l’histoire avance convenablement d’un épisode à l’autre. Je me demande néanmoins si ça va durer sur 26 épisodes ou simplement 13-14. Pour le moment, c’est un bon trip qu’on nous offre, loin de l’atmosphère légère de Shuffle!
  • Strawberry Panic : Je sais pas, ça doit pas être mon genre d’anime même si j’aime bien le concept. C’est juste… et puis la réalisation fait vachement datée quand même. J’ai quand même remarqué un truc marrant: il n’y a AUCUN personnage masculin dans la série.
  • Suzuka : Oui, la fin de Suzuka date un petit peu beaucoup mais je ne me souviens plus trop si j’en ai parlé ici. L’anime a une fin en soi, un peu décevante, car elle laisse sur sa fin. C’est le jeu de tous les animes sentimentaux de toutes façons. Love Hina, Ai Yori Aoshi… on ne verra jamais leur fin en anime. Pour ça il faut lire le manga. J’ai le droit de dire que c’est n’importe quoi?
  • Yakitate Japan! : En fait passé l’arc de la Coupe de Monaco, la série devient un peu beaucoup énormément très très répétitive. Je ne dis pas que les auteurs font de leur mieux pour nous pondre quelque chose de nouveau chaque fois, mais il y a quand même un certain motif dans tous les épisodes qui se répète comme un épisode de Detective Conan. Oui, vous avez saisi l’idée. Ceci dit, ça reste toujours agréable à regarder et on laisse échapper quelques sourires à certains moments.
  • Karin : Aaah, Karin. Une série que j’ai trouvée vraiment sympathique et agréable à regarder. La fin ne m’a pas déçu: elle était juste. L’anime étant assez léger et se moquant de lui-même par endroits, ça se ressent toujours à la fin et on a pas un énorme tournant vers les 3 ou 4 derniers épisodes. Du tout bon donc.
  • To Heart 2 : J’ai a peine commencé. Si vous n’avez pas aimé To Heart premier du nom, passez votre chemin immédiatement. C’est la même chose sauf qu’on change l’année de production, la réalisation et les personnages. Exit Akari, et place à deux amies d’enfance du héros. Rien ne remplacera quand même Akari et Hiroyuki. Surtout Hiroyuki, en fait. Il était tout simplement terrible dans To Heart. Bon là par contre les « atouts » de Tamaki sont pour le moins… attrayants. Je continue à regarder doucement.
  • The Melancholy of Haruhi Suzumiya : Et je garde le meilleur pour la fin. Que dis-je le meilleur, la plus grande surprise de cette année, incontestablement. Tout dans cette série, de la réalisation au concept, en passant par le design, l’histoire et les personnages, est bien foutu. Une fois tout en place, j’ai jamais vu un anime marrier aussi bien la vie à l’école, l’humour et la SF depuis Onegai Teacher, en fait. Du grand art, et pour une fois, l’anime rend justice au roman, que vous pouvez lire en anglais par là. Je vous le recommande chaudement d’ailleurs. Le pire, c’est que l’engouement pour cette série est assez inexplicable: ça doit être l’effet Haruhi, sans aucun doute. Moi en tous cas, je suis conquis, et je vous encourage à vous la procurer chez a.f.k. A noter que le groupe de fansub français Nerae a commencé avec le premier épisode déjà.

La mélancolie de Haruhi Suzumiya – vidéos

Un petit tour des vidéos YouTube sur Haruhi Suzumiya 🙂

Haruhi Suzumiya no yuutsu

Attention, héroine qui poutre spotted!

Littéralement « La mélancholie de Haruhi Suzumiya », c’est le genre de série que l’on aime principalement pour ses personnages, plus que pour son histoire (qui pour l’instant est quasi inexistante.)

Oui, vous aimerez Haruhi Suzumiya, vous voterez pour elle, vous l’idolatrez, que dis-je, vous rejoindrez son club, la SOS Brigade!

ahem…

Voici Haruhi Suzumiya. Lycéenne de son état, cette jeune fille n’a absolument aucun ami. D’ailleurs, elle s’en fout, elle n’en cherche pas. Les humains normaux ne l’intéressent pas.

Son arrogance, sa tyrannie et sa détermination n’ont pas d’égal à ce jour, ce qui en fait un personnage réellement unique, loin de tous les stéréotypes d’héroines d’anime.

Par où commencer? Le premier épisode est assez étrange, il s’agit d’un film d’étudiant réalisé par Haruhi, et c’est, comment dire… très mauvais. On pourrait penser qu’avec ce regard, Haruhi réussit tout ce qu’elle entreprend, bah non. C’est mal filmé, avec une caméra qui tremble, des effets spéciaux à 100 yen, des éclairages de pacotilles, et des acteurs qui oublient leurs lignes. Ceci dit, avec les commentaires de Kyon, le personnage principal masculin, c’est tout simplement énorme.

Non, la série débute vraiment à l’épisode 2, où Kyon arrive à être ami avec Haruhi avec un peu de persévérance, après avoir réalisé qu’elle change de coiffure chaque jour de la semaine… Une belle eccentrique.

Comme je le disais, ce qui rend cette série unique, c’est Haruhi, son caractère détonnant, sa détermination, son génie, et surtout, sa méchanceté. 😛

Elle n’hésitera à aucun moment à faire chanter le président du club informatique, à kidnapperconvaincre une étudiante pour la faire rentrer dans son club, à presque tuer Kyon à coup de bureau, ou à cosplayer en bunny girl pour attirer du monde dans son club, la SOS Brigade.

Que fait la SOS Brigade? Une très bonne question que voilà. Vous le saurez en regardant les épisodes… 🙂

Haruhi Suzumiya no Yuuutsu est définitivement LA série de cette saison. originale, bien réalisée (merci à Kyoto Animation, pleine d’énergie, et surtout dotée d’un humour vraiment excellent à tous points de vue. La pauvre Mikuru, molestée par Haruhi m’a fait exploser de rire avec son « If I get ruined for marriage, will you take me? » au héros qui c’est senti bien désemparé devant tant de moé attitude.

Niveau ecchi, c’est du très bon dosage. Juste ce qu’il faut pour pas que ça soit indigeste (genre, pas comme Joshikosei)

A voir, absolument. L’opening et l’ending sont également tout bonnement excellents avec une danse vraiment sympa 🙂

Oh, et pour les intéressés, un projet de traduction des romans est en cours, sur un Wiki.

EDIT: Aprés avoir vu les épisodes 3 et 4, je ne saurais que recommander cette série aux amateurs de science-fiction, ça promet énormément!