Kiss x sis
L’épisode 0 de Kiss x Sis, l’un des derniers manga de Ditama Bow, est enfin disponible et subbé. Ayant déjà un peu entendu parler du scénario, je savais à quoi m’attendre, mais étais-je réellement préparé?
Cet épisode 0 semble être une préquelle, une introduction à la série qui va arriver, et accessoirement, un concentré de ce que tous les otakes assoifés de ecchi aiment en général. Ce n’est pas du niveau de Kanokon mais ça n’en est pas loin, et vous allez voir pourquoi.
A vrai dire on ne sait pas grand chose de l’histoire: Keita, héros standard N° 248, semble être le fils adopté d’une famille tout ce qu’il y a de plus normal: un père, une mère, et deux soeurs physiquement jumelles. Fort heureusement, elles se démarquent assez l’une de l’autre pour éviter qu’on les confonde, mais surtout, elles ont un grand faible pour leur petit frère (d’une année). L’avantage immédiat, et l’excuse d’être adopté, c’est qu’évidemment Keita n’est pas lié par le sang à ses deux charmantes grandes soeurs, qui sont assez… entreprenantes.
Comme tout bon héros de harem qui se respecte, Keita n’est pas tout à fait d’accord cependant avec les avances de ses deux soeurs, et ne manquera pas de s’en plaindre, même si ses camarades de classe, et même les téléspectateurs, l’envient à mort. En fait, c’est presque tout pareil que Kanokon, en plus soft, et avec le shota en moins. C’est loin d’être une mauvaise chose, croyez-moi.
Les deux soeurs, Riko et Ako (respectivement sur le screen tout en haut de cet article) sont assez différentes pour des soeurs jumelles. Riko est posée mais semble savoir se battre tandis qu’Ako est plutôt du genre "waifu material" et déléguée de classe modèle. Faut dire, avec sa coupe de cheveux sérieuse, Ako est pour l’instant ma favorite, mais qui sait… Riko semble elle savoir ce qu’un homme aime:
Pour l’instant l’OAV (puisqu’il s’agit ni plus ni moins de ça) est plutôt décevante. Malgré un trait précis et bien proportionné, ça manque cruellement de détail ici et là comparé à du Toradora par exemple. Je ne ferai pas l’affront de comparer ça à une production Kyoto Animation, ça serait indécent. A cette petite tare s’ajoute une bande originale inexistante. Enfin si, elle existe, mais je ne considère pas de la musique sortie d’un synthé Bontempi 2 voix comme étant de la musique. Le doublage quant à lui est d’une qualité standard, comme dans n’importe quel anime qui se respecte.
Vous l’aurez compris, Kiss x Sis n’a rien de transcendant, mais contrairement à Kanokon, je risque fortement de continuer à regarder, ne serait-ce que parce qu’une fois votre cerveau débranché, ça reste visionnable et juste excitant ce qu’il faut. Kanokon lui était juste vulgaire. Un peu comme High School Girls, en fait…
Nous terminerons ce billet par une citation du père qui résume toute la philosophie de cet anime:
Amen.