Voilà, il est arrivé. Non pas le messie, mais le premier épisode subbé (ou a peu près subbé diront certains) de Lucky Star, la dernière production de Kyoto Animation. Pour ceux qui ont du mal à suivre dans le fond, on doit à Kyoto Animation des perles ces dernières années, aussi bien au niveau de la mise en scène que de la qualité de l’animation, à quelques grands animes comme La mélancolie de Haruhi Suzumiya, AIR, Kanon 2006, ou encore Full Metal Panic Fumoffu et The Second Raid.
On va commencer par assomer tout le monde: l’opening. Attention ça rivalise avec Hare Hare Yukai, mais je n’en attendais pas moins de KyoAni.
Lucky Star est donc l’adaptation en animé d’un 4koma. Pour les incultes, le 4koma est ce petit manga avec des histoires en 4 cases. Oui, vous pensez tout de suite à Azumanga Daioh, c’est exactement ça.
Il n’y a donc pas vraiment d’histoire, pas de fil rouge, mais on se concentre sur les personnages. L’héroine surtout, Izumi, est en fait fan d’anime et de jeux vidéos. Un exemple?
- Oh Izumi, tu as vu que la saison de baseball pro allait commencer à la télé?
- Tu es plutôt bonne en sports, tu dois aimer regarder ça aussi non?
- Non, ça décale tous mes animes, sans parler des pubs qui sautent et qui sont même parfois simplement annulés…!
Il y a donc pas mal de petites histoires balancées en vrac et on saute du coq à l’âne assez rapidement.
La moitié du premier épisode consiste en fait à regarder les quatres copines expliquer comment elles magent tel ou tel aliment. C’est pas vraiment drôle en soi, mais la discussion et les gestes sont assez démonstratifs pour voir qu’il y a plein de façons de manger un oeuf sur le plat 😛
Mikuru était le moé-blob de Haruhi. Ici, c’est Miyuki, qui combine les longs cheveux, les bas et les lunettes rondes. Cette grande meganekko fait un peu penser à Yomi de Azumanga dans le sens où elle garde à peu près tout le monde sain d’esprit.
Il est bien difficile de juger un anime sur un premier épisode, surtout un anime aussi décousu. La qualité de l’animation est excellente pour quelque chose adapté d’un 4koma, l’opening est addictif (il y a déjà une parodie, mais tout comme pour Azumanga Daioh, les premiers épisodes étaient relativement chiants sans connaître les personnages. Un deuxième visionnage était nécessaire après avoir vu la série, et je pense que ça va être le cas ici, même si les références otaku font tout de suite sourire…
Rien que l’ending temporaire est osé: un plan sur une porte de box karaoké, avec les filles qui s’y mettent et Izumi qui chante l’opening d’un sentai super vieux.
En clair, j’attends de voir la suite mais j’ai de bons espoirs en cette série qui saura nous divertir comme Azumanga l’a fait.
L’opening en tous cas, il va être difficile à se sortir de la tête, et il est super super chaud à chanter!