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Grand Tournoi des Seifuku – Poules 3 et 4

Bonsoir Axel, Moi, Segjigen serai donc votre commentateur pour ces poules 3 et 4 du grand tournoi des seifuku

Ici Axel, et bonsoir Ninjigen. Enfin Segjifault… Euh, Ninjifault plutôt. Enfin bref! Comment ça se fait que ce billet soit autant à la bourre? Je veux dire, il est bientôt 10 heures du matin…

Ca a sûrement un rapport très étroit avec le fait que Ninjifault soit parti jouer à Valkyrie Profile et le fait que le gars à l’origine de ce foutoir passe son temps à mélanger ses personalités

Bref, ce n’est que le début du tournoi donc pas de panique, nous avions bien coupé les votes à temps et changé les sondages à minuit, c’est déjà ça.

Pour ce qui est des résultats, la poule 1 ne fut pas très surprenante ave une victoire écrasante des uniformes de CLANNAD et de Nanoha. La poule 2 en revanche a été un peu plus serrée. Certe ef remportait la majorité des suffrages avec ses dentelles, mais entre Rosario to Vampire et Maria Holic, ce fut un combat à mort en faveur du premier. Tout de suite les résultats.

Poule 1:

  • CLANNAD : 45,5% avec 329 voix
  • Nanoha : 27,11% avec 196 voix
  • Utena : 14,8% avec 107 voix
  • Kimi ga nozomu eien : 12,59% avec 91 voix

Poule 2:

  • ef : 35,65% avec 256 voix
  • Rosario to Vampire : 25,49% avec 183 voix
  • Maria Holic : 25,07% avec 180 voix
  • Da Capo : 13,59% avec 99 voix.

Maintenant, place au spectacle avec ces deux nouvelles poules d’uniformes!

Poule 3: Sailor Moon – Nogizaka Haruka no Himitsu – Hidamari Sketch – Green Green

Cette Poule est très intéressante pour un otaque, étant donné qu’elle propose des genres d’uniformes complètement opposés les uns aux autres. ( Deux à deux dirait l’autre féru de logique ). Chaque uniforme propose à lui seul des idées et valeurs qui sont propres à son genre et à son époque.

En effet, il y a du très vieux, du vieux, du moins vieux et du récent. On peut dire que chacun y trouvera son compte, finalement. C’est la poule de la variété!

J’avoue ne pas avoir de grosse préférence pour cette poule, même si je pense avoir une bonne idée de quel seifuku finira en tête de poule.

Sailor Moon

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L’uniforme civil des Moon est ce que l’on appellerait le seifuku ( rappel seifuku == sailor fuku, costume marin ) typique, et certainement est devenu un modèle pour les générations futures d’animes. Nous avons donc ici une très chaste longue robe plissée descendant jusqu’aux genoux, un costume marin blanc, avec quelques bordures bleues et le typique col marin et le traditionnel noeud, un noeud que l’on peut facilement apparenter à un noeud papillon, souvent considéré comme la caractéristique moe des seifuku traditionels.

Seifuku signifie surtout uniforme d’élève. L’uniforme de Sailor Moon reste quand même d’un classique, mais c’est lui qui a plus ou moins popularisé l’uniforme dans les animes au début des années 90. Pas sûr que ce classicisme joue en sa faveur, mais on ne pouvait pas faire de tournoi de seifuku sans cet uniforme.

  • Originalité : F

On ne peut donc pas vraiment parler d’originalité ici, plutôt de réalisme, ce qui paraît donc assez paradoxal, étant donné le synopsis de l’anime.

  • (Dés)habillage : B

Ni plus facile ni plus difficile à enlever que des vêtements communs, je lui attribue ici une note moyenne

  • Lavage : B

Lavage à la dure selon les critères des marins, avec des couleurs qui doivent rester solides et ne pas déteindre. Autrement dit, à laver à la main.

  • Bonus : B

N’en déplaise à certains et d’autres auteurs de petits recueils d’images exprimant les fantasmes de nombreuses générations d’otaques aux mains moites, le côté chaste et pur de l’uniforme n’en est que plus aguichant, et tout manquement à l’intégrité dudit costume est ce qui fait justement le succès de tels doujins. N’est-il-pas, mon cher AxelTeriZaki ?

Les doujins Sailor Moon, c’est pas mon truc, mis à part ceux de Black Dog, fufufufu…

Nogizaka Haruka no Himitsu :

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Le Seifuku de l’école d’Haruka est probablement issu d’une étude très précise des fantasmes otaques, en proposant un uniforme d’une couleur rouge-pourpre permettant de mieux mettre en évidence les caractéristiques principales des héroines, à savoir leurs grand yeux, la forme de leur chevelure, et le costume est étrangement seyant et colle au corps des héroines pour que le spectateur devine mieux leurs mensurations. Ce seifuku rappelle étrangement beaucoup d’autres seifuku d’animes, et réussit à garder les canons du genre ( le col marin et le ruban ) tout en se démarquant des autres, par sa couleur et son design très classe, donnant l’impression qu’il aura été fait par un certain designer légendaire de passage dans la région.

  • Originalité : A

L’originalité de ce seifuku consiste à reprendre les éléments classiques et de les marier élégamment, tout en donnant un ensemble à la fois mignon et aguicheur, lorsque l’uniforme est utilisé à dessein dans des situations typiques du genre.

  • (Dés)habillage : A

Un ensemble somme toute fort simple, avec trois boutons devant qui ont l’air fort faciles à déboutonner

  • Lavage : D

Les couleurs ont l’air affreusement fragiles et difficiles à bien laver.

  • Bonus : A

Bonus pour les collants qui permettent à la jupe d’être plus courte et d’ainsi mieux révéler la forme des jambes, tout en restant dans les limites de la pudeur. Le spectateur pourra donc ainsi mieux observer de longues et belles jambes cachées par une gaine de vinyl. Nous regretterons ici que cela empêche la forme ultime de beauté pour les jambes, le zettai ryouiki.

Certes, mêmes si les collants c’est bien aussi, mais pas forcément très pratique. Les jambes, c’est la vie.

En effet AxelTerizaki, les jambes sont un très important critère dans ce concours, et ce bonus est mérité.

Hidamari Sketch

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Hidamari Sketch utilise trois éléments très étroitement reliés afin de séduire son public : la réalisation de SHAFT, le moe de ses héroines, et l’atmosphère paisible qui s’en dégage. Un point non négligeable du moe d’héroines écolières est évidemment le seifuku, principale raison de ce tournoi, et Hidamari Sketch n’est pas en reste face à ses concurrents là dessus. L’uniforme est donc un modèle étrange, entre le tablier de travail d’un artiste peintre et le blazer traditionnellement utilisé comme uniforme. On voit donc ainsi une utilisation intéressante du concept de blazer, qui se démarque du sailor fuku traditionnel par une velléité de privilégier le confortable au traditionnel, souvent utilisé comme un uniforme d’hiver. Là il s’agit bien évidemment d’un uniforme d’été ce qui explique l’absence de manches et la présence en dessous d’une chemise blanche ( encore une fois symbole de pureté ), et en gardant un discret noeud noir, fait dans un ruban fin.

  • Originalité : A

Le traditionel blazer est ici utilisé à contre-courant, ce qui revient souvent pour pas mal de concepts introduits dans la série, et l’on apprécie à quel point l’uniforme reflète la série.

  • (Dés)habillage : C

Le côté fonctionel du blazer le rend souvent plus long et difficile à enlever, et cet uniforme n’a pas pallié à ce défaut inhérent à ce vêtement.

  • Lavage : C

Même remarque que pour le deshabillage, il faut laver chaque pièce séparément et ça peut être quelque peut ennuyant pour le geek bordélique moyen.

  • Bonus : B+

Une courte jupe signifie une meilleure vision de jolies gambettes. Toutefois, les chaussettes ici ne permettent pas le zettai ryouiki qui est disponible si le personnage porte des bas. Ce n’est pas un certain bourreur de canard géant qui me dira le contraire. Qu’en pense donc l’hôte de ces lieux ?

J’en pense que le zettai ryouiki est de toute évidence la meilleure façon de montrer des jambes et qu’elle devrait être obligatoire dans toutes les écoles.

Green Green

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Green Green représente un anime de poids dans cette compétition, avec encore une fois un uniforme classique parmi les classiques. Nous avons ici droit à deux uniformes classiques :

L’uniforme d’été, un sailor fuku à manches larges et courtes, mettant en valeur le dynamisme de certaines héroines ( et offrant une vue sur les arrrrrrrrrrrrrrrmpits sous le bon angle ), et surtout mettant en valeur la liberté offerte par l’école et l’âge auxquels se trouvent les protagonistes. L’âge auquel les vieilles gens ayant passé le quart de siècle aimeraient revenir prononçant la phrase clichée AA, seishuun desune ~ ( Ah, la jeunesse ). Âge où les adolescents sont les plus insupportables car soumis à leurs hormones et cherchant à l’apparier sans en connaître les conséquences et présentés de manière édulcorée par les animes. Green Green n’en est une exception que par le fait qu’ils les présente ainsi avec une animation particulièrement mauvaise.

Bien que je sois entièrement d’accord avec toi mon cher Seggen, on est pas là pour parler d’uniformes ?

Ah oui, l’uniforme … Nous avons également l’uniforme d’hiver, qui est lui un blazer, choisi pour son confort. Mais également étrangement unisexe, vu que le modèle est grosso modo le même pour les garçons et pour les filles, la jupe verte étant remplacée par un pantalon beige chez les garçons.

  • Originalité : D

Des seifuku classiques qui ont le bon goût de rajouter de légères touches d’originalité par ci par là, comme sur le thème blanc et noir du seifuku d’été au lieu du traditionnel bleu et blanc

  • Deshabillage : C+

Note moyenne, rien de particlier à signaler

  • Lavage : A

Les deux seifuku devront, comme tous les seifuku, les vrais, passer au pressing

  • Bonus : A

Un gros bonus pour les manches larges et courtes, permettant de révéler les arrrrrrrrrrrrrmpits des demoiselles, permettant par la même occasion d’apercevoir avec de la chance leur lingerie gràce à un angle favorable.

Poule 4: Minami-ke – Angelic Layer – Shugo Chara – Kanokon

Cette poule également nous présente des concurrents très disparates, aux styles très différents, mais cette fois ci, je ne sens pas un concurrent plus avantagé qu’un autre selon les critères qui transforment un tournoi en concours de popularité, et je sens un match très équilibré.

Minami-ke

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Minami-ke nous arrive en vrac avec 3 uniformes, un pour chaque soeur. Nous avons celui d’Haruka, un blazer très classe, avec une cravate seyante et reflétant sa responsabilité en tant que soeur ainée. Typiquement le type de seifuku utilisé dans une école à très bonne réputation et à la discipline assez stricte. Le charme du seifuku vient du contraste entre l’apparence austère de l’uniforme et la longueur de la jupe, tout à fait de rigueur dans un anime. Le seifuku de Kana, la brune, reflète parfaitement son caractère enfantin, avec un design qui est étrangement très proche des seifuku que l’on trouve dans les petites écoles publiques équivalentes du primaire, on note particulièrement les manches courtes et plus resserrées au niveau des extrémités, en général caractéristique des habits pour petits enfants Le Seifuku de Chiaki, la plus jeune des soeurs est un blazer très similaire à celui de sa grande soeur Haruka, tout en présentant une amélioration d’une importance capitale : un zettai ryouiki

Et c’est là que tout se joue!

  • Originalité : D

Trois seifuku classiques assortis aux caractères de chacune des soeurs

  • (Dés)habillage : D

Rien de spécial à signaler, le blazer est plus dur à enlever, mais rien de bien différent des autres seifuku

  • Lavage : D

Encore une fois un paramètre classique pour un seifuku, qui finira probablement au pressing

Finalement des notes assez moyennes pour des uniformes assez moyens, non? L’accent est mis sur l’uniforme d’Haruka, comme stipulé lors du tournoi. On ne vote pas pour la série, après tout.

Angelic Layer

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Nous arrivons ici à un de mes favoris de la compétition, avec ici, selon moi, le type d’uniforme qui va se démarquer pour répondre aux critères qui vont toucher le coeur des otaques qui vont devoir voter. Nous avons ici un petit anime sans prétention issu d’un manga de CLAMP qui utilise à la perfection leur talent pour le design et parvenir ici à un sailor fuku au design à la fois original et mignon, qui convient parfaitement à la personnalité de l’héroine.

  • Originalité : A

Nous retrouvons ici les principales caractéristiques du sailor fuku : le noeud, le col marin, les couleurs blanches et bleues, mais nous avons droit en prime à une illusion d’un véritable uniforme marin, avec une légère impression futuriste et l’image d’un dauphin qui vient lorsque l’on regarde plus en détail cet uniforme. Pour une fois les chaussures sont une partie intégrante de l’uniforme et participent à cette impression si particulière.

  • (Dés)habillage : E

Le fait que l’uniforme soit en deux pièces, avec de longs bas à enfiler participent à faire penser que le déshabillage sera long

  • Lavage : E

De même que les précédents, mais encore plus, du fait de l’apparence classe et de la présence d’une sorte de décoration pendant à la poitrine des écolières font penser que les frais de pressing seront plus qu’importants.

  • Bonus : A+

Enfin, dans cette poule, un uniforme permettant de voir une bardée d’écolières munies d’un zettai ryouiki de grade S. Rajoutez l’originalité du costume et nous avons ici un concurrent de choix pour ce tournoi.

Je ne peux qu’approuver! A noter en bonus qu’une des élèves de cette école porte un très joli béret en plus de son uniforme.

Shugo Chara

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Cependant, elle aura fort à faire face à cet adversaire, qui n’en a pas moins retenu mon attention. Cet uniforme se distingue ici clairement des autres par un design dont le mot d’ordre est : la classe. Avec un blazer aux couleurs noires sur une chemise blanche, et un brassard rouge qui ne sera pas sans évoquer des sentiments mitigés à certains membres d’une certaine secte ( ou pas ). Prenez correctement votre temps pour voter sans vous précipiter en lisant ce qui suit :

  • Originalité : A

Un design spécial, qui se démarque complètement des autres, avec pour seul mot d’ordre : la classe.

  • (Dés)habillage : C

Etonnament simple, apparemment, à enlever, malgré la parenté à un blazer

  • Lavage : E

Probablement aussi coûteux à laver que le design est original, du fait sûrement du coût des matériaux

  • Bonus : A

Un look étonnamment adulte et froid pour un seifuku, et en même temps des éléments tout à fait enfantins, tels que ces fausses manches de pantalon qui se mêlent étonnamment bien avec le reste de l’uniforme. Ce seifuku à lui seul résume l’intrigue de la série.

Kanokon

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Que dire de Kanokon, cette série aurait pu marque le monde otaku, il n’aura marqué que les seiyuu whores, présentant leurs seiyuu préférées dans des rôles honteux, les laissant perplexes face à la situation à adopter. Comme disent les corses de russie, il y a des moments où l’on est confrontés à un choix simple : le manche ou le lance flamme.

  • Originalité : D

Un blazer aux couleurs classiques se mariant parfaitement à la jupe au motif écossais. Un désign apparemment innocent.

  • (Dés)habillage : A

D’une manière ou une autre ce seifuku a l’air étonnamment facile et prompt à s’enlever

  • Lavage : D

Rien de spécial à signaler, se référer à la note précédente pour expliquer la nécessité de le laver souvent

Voilà pour cette manche, et encore désolé du retard pris sur le post, on va essayer de faire mieux la prochaine fois! Il faut bien qu’on se remette dans le bain…

Anime Catch Up – Janvier 2008

C’est la nouvelle année, ça tout le monde le sait, et avec cette nouvelle année, de nombreux animes de l’an dernier se sont terminés. Le problème c’est que les nouveaux pour le moment ne m’attirent pas, si ce n’est Kimi ga nozomu Eien saison 2 (au sujet duquel je ferai un billet très prochainement).

Bref, est-ce que je deviens trop élitiste, trop exigeant, ou est-ce que la qualité globale des animes récents va en s’apauvrissant, ou alors peut-être tout simplement que de moins en moins de genre me plaisent. Où sont passés les animes de meido du début des années 2000? 😛

Bref je ne compte pas vous faire une liste d’awards super longue découpée en 13 millions de billets, mais un petit récapitulatif de ce que j’ai vu au cours de l’année et que je n’ai pas déjà dit auparavant sur Meido-Rando.

Allez, sans plus attendre… Attention ça va spoiler sévère sur une grande partie des séries concernées.

  • Code E  : C’est mou, c’est super trop trop mou. Au final je me suis endormi en milieu de série. Quel dommage, il y avait vraiment du potentiel dans cette série où l’héroine est une véritable petite bombe (éléctro-magnétique, bien sûr.). Ceci dit, dans le genre mou, le seul anime qui me vient à l’esprit était Ai Yori Aoshi (ou Bleu Indigo dans nos vertes contrées). Mais Ai Yori Aoshi, y’avait une meido dedans, et Ayako Kawasumi-sama aux commandes d’Aoi. Impossible de s’endormir devant, donc.
  • Clannad : Ca fait des mois que j’ai pris les fansubs sans les regarder. Oui c’est du Kyoto Animation, et alors? Ca excuse tout? 🙂
  • Genshiken 2 : On ne présente plus Genshiken. Après des OAV d’entre-saisons un peu à la ramasse niveau technique, on nous sert une saison 2 avec un opening sympatoche et plein de moments forts. Certains rétorqueront que l’anime, qui suit le manga hein, se focalise trop sur les petites choses de la vie que sur les péripéties otakiennes des personnages. C’est un choix, mais Genshiken reste fidèle à lui-même et à son scénario qui au moins progresse dans le sens du vent. Les personnages grandissent, doivent trouver un job, s’en vont, il faut trouver un président au Genshiken, tout ça sur un fond de création de doujinshi pour le Comiketfest. Ca se laisse bien évidemment voir avec beaucoup de plaisir. J’ai encore le dernier épisode à regarder, d’ailleurs.
  • Goshuushou-sama Ninomiya-kun : J’étais sensé aimer cet anime de harem, mais on dirait qu’il faut désormais beaucoup plus que des jolies filles dans un anime harem pour m’attirer (suis-je immunisé?). Je résume l’histoire: une espèce de clone de Mikuru blondasse débarque dans l’école du héros et semble attirer très fortement la gent masculine. Elle est en fait une succube qui a peur des hommes, ce qui est assez embêtant vous en conviendrez. Mais bien sûr, notre héros porte un Bracelet de Défense de Succube +2 de Bonne Facture et arrive à la toucher sans problème. Oui parce que pour que ça soit drôle, si un homme la touche il s’évanouit de fatigue. Un baiser d’elle et vous êtes mort, donc. Pour les suicidaires donc, vous pouvez directement sauter les préliminaires avec elle, un peu comme j’ai fait avec le reste de la série passé l’épisode 1. Rappellez-vous bien: Il n’y a qu’une seule et unique Mikuru.
  • Gundam 00 : Animation tip-top, opening excellent, des mechas, des personnages mystérieux… Tous les ingrédients pour un bon anime de Gundam sont réunis, et pourtant… Un peu comme Rosalys je trouve que l’anime se perd dans de la géopolitique de bas étage qui ne sert à rien si ce n’est nous empêcher d’admirer des combats de Mechas. Gundam SEED avait au moins trois fois plus d’action que cette version. Heureusement que Sunrise est un studio talentueux et qui sait ce qu’ilf ait (oui, c’était ironique) car ils savent garder l’attention de leurs telespectateurs avec l’équipage du vaisseau des héros possédant un tour de poitrine conséquent. Un peu trop peut-être. Sunrise, on ne nous a pas comme ça! (quoi que en fait je regarde toujorus dans l’espoir de voir Wang Liu-Min dans une de ses belles tenues.)
  • Gurren Lagann : Faire un billet sur cette série relève de l’impossible, ou de l’inconscience, c’est selon. On ne peut pas capturer l’essence de Gurren Lagann à travers des captures d’écran et du texte. Scénario excellent, animation excellente, personnages excellents, du grand Gainax comme on en avait plus vu depuis des lustres. Le premier épisode m’avait en fait laissé assez froid quant au reste de la série, mais j’étais loin de me douter à l’époque de ce que l’avenir nous réserverait. Un bon conseil cependant, récupérez toute la série d’un coup ou attendez tous les DVDs pour commencer. Vous ne voudrez pas vous arrêter.
  • Higurashi saison 2 : La saison 1 avait été assez marquante par son aspect anime d’horreur aux personnages dérangés et au mystère bien mystérieux. La seconde saison tente de lever le voile sur les nombreuses questions que l’on pouvait se poser, au prix de l’horreur justement. Là où chaque arc de la saison 1 nous laissait présager le pire, nous laissait entrevoir des scènes d’anthologie (arrachage d’ongles, utilisation non recommandée de batte de baseball…), la saison 2, elle, met plutôt l’accent sur le développement scénaristique. On y voit l’histoire et les raisons d’agir des méchants. Tout s’éclaircit comme un puzzle auquel on rajoute des pièces, et bien que la fin soit satisfaisante, on regrettera quand même la première saison qu’on regardait dans l’espoir de voir les personnages périr d’une façon encore plus horrible que la précédente. Le truc c’est que le studio d’animation a eu le temps de voir School Days et s’est dit que finalement, on ne pouvait pas faire pire, alors autant abandonner tout de suite l’horreur et passer au reste.
  • Kimikiss Pure Rouge : Rien de plus à ajouter par rapport à ma critique initiale. C’est toujours aussi sympathique à suivre malgré les grenouilles qu’on voudra étriper de temps à autre (si ce n’est pire.) Un excellent divertissement, en tous cas.
  • Lucky Star : De même que pour Gurren Lagann, il serait impossible de réellement rendre justice à Lucky Star qui fut pour moi l’une des meilleures séries de l’année. Techniquement pas irréprochable, la série avait cependant ce petit quelque chose qui me donnait envie de voir un épisode chaque semaine. Raton-Laveur résume quand même plutôt bien ce que je pense de la série dans ses Tanuki Awards 2007. Lucky Star est une série pleine de référence mais qui a su créer les siennes avec le spectacle de pom-pom girls (bien que prévisible connaisant Kyoto Animation), ou le passage super émouvant avec le fantôme de la mère de Konata. C’est le genre de moments mémorables pour lesquels je peux reregarder une série entière.
  • Minami-ke : Haruka-nee-sama est géniale, mais ça on le savait déjà avec les premiers épisodes. Minami-ke ne se perd pas trop en grands mystères ou en histoire dont il n’a pas besoin. Minami-ke détend, Minami-ke est une tranche de vie humoristique qui ne joue pas sur tous les tableaux à la fois et fait ce qu’on lui demande. Et il le fait bien.
  • Myself; Yourself : C’est une série qui aurait mérité un développement plus long. On sent bien que tout a été expédié rapidement et la fin, ou plutôt son épilogue, tombe un peu comme un cheveu sur une soupe. Un peu comme si on nous avait tronqué 14 épisodes d’un coup. On a frôlé le School Days, quand même, c’est dire le tournant qu’a pris la série sur sa seconde moitié.
  • School Days : L’anime était à chier et la seule raison de sa popularité fut la fin que tout le monde attendait de voir. Sans compter le "Nice boat" qui a fait le tour de l’otakuverse comme un "USO DA!" de Rena dans Higurashi, la fin a été assez magistrale. Monstrueuse et magistrale. La consternation m’a gagné lorsque Darksoul me revela la fin de l’anime qu’il avait regardé en raw, avec les phrases clé et tout et tout. On s’attendait à n’importe quelle fin et on a eu un mix de toutes les fins du jeu, en pire. Comme prévu donc, School Days réussit à choquer et est déconseillé aux âmes sensibles malgré son graphisme attrayant. De toutes façons c’est un anime déconseillé tout court. A la limite, le dernier épisode peut être visionné tout seul rien que pour la sublime dose d’horreur qu’il injectera dans votre cerveau.

Il me reste Zero no Tsukaima 2 et Shakugan no Shana 2 à voir, mais je les regarderai une fois tous les épisodes en main.

Minami-ke

Cette saison c’est celle des tranches de vie. En tous cas les animes a peu près intéressants en font partie. C’est amusant car la saison du printemps avait vu fleurir des séries de harem en pagaille, si mes souvenirs son bons. Comme quoi, à chaque genre sa saison.

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Minami-ke, c’est l’histoire de la famille Minami. De gauche à droite il y a Haruka, Kana et Chiaki. Les trois soeurs vivent seules sans leur parents dans un petit appartement fort sympathique au demeurant. Le truc c’est qu’il ne se passe strictement rien de bien palpitant dans Minami-ke. L’opening et la structure rappelleront très certainement Azumanga Daioh (dans un autre aspect que Lucky Star cependant).

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Ce qui est surtout intéressant dans Minami-ke, ce sont la personnalité des trois soeurs. Alors que Chiaki est la petiote calme et studieuse, Kana est à l’exacte opposée. Débordante d’énergie (sauf le matin) et bête comme Tomo-chan, elle se chamaillera souvent avec Chiaki pour un rien. A côté de ça, Haruka, la plus vieille (enfin, 16-17 ans quand même c’est pas vieux) fait office d’arbitre dans leurs disputes et prend le rôle de maman. C’est assez mignon par moments sans être niais.

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La force de Minami-ke se situe bien évidemment dans son humour et dans la relation des trois soeurs entre elles (avec quelques allusions yuriesques pour le public interessé, comme quand Kana essaye de courser Chiaki pour lui montrer comment c’est un kissu.). Bien sûr, on est aussi servis par les camarades de classe des trois filles, qui sont dans trois écoles différentes.

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Doté d’une réalisation très bonne, d’un humour comme il faut, d’une mini-dose de ecchi, et de personnages très attachants, Minami-ke ne manquera pas d’être votre rendez-vous rigolade de cette saison après un bon p’tit Gundam 00.