Grand Tournoi des Seifuku – Poules 3 et 4
Bonsoir Axel, Moi, Segjigen serai donc votre commentateur pour ces poules 3 et 4 du grand tournoi des seifuku
Ici Axel, et bonsoir Ninjigen. Enfin Segjifault… Euh, Ninjifault plutôt. Enfin bref! Comment ça se fait que ce billet soit autant à la bourre? Je veux dire, il est bientôt 10 heures du matin…
Ca a sûrement un rapport très étroit avec le fait que Ninjifault soit parti jouer à Valkyrie Profile et le fait que le gars à l’origine de ce foutoir passe son temps à mélanger ses personalités
Bref, ce n’est que le début du tournoi donc pas de panique, nous avions bien coupé les votes à temps et changé les sondages à minuit, c’est déjà ça.
Pour ce qui est des résultats, la poule 1 ne fut pas très surprenante ave une victoire écrasante des uniformes de CLANNAD et de Nanoha. La poule 2 en revanche a été un peu plus serrée. Certe ef remportait la majorité des suffrages avec ses dentelles, mais entre Rosario to Vampire et Maria Holic, ce fut un combat à mort en faveur du premier. Tout de suite les résultats.
Poule 1:
- CLANNAD : 45,5% avec 329 voix
- Nanoha : 27,11% avec 196 voix
- Utena : 14,8% avec 107 voix
- Kimi ga nozomu eien : 12,59% avec 91 voix
Poule 2:
- ef : 35,65% avec 256 voix
- Rosario to Vampire : 25,49% avec 183 voix
- Maria Holic : 25,07% avec 180 voix
- Da Capo : 13,59% avec 99 voix.
Maintenant, place au spectacle avec ces deux nouvelles poules d’uniformes!
Poule 3: Sailor Moon – Nogizaka Haruka no Himitsu – Hidamari Sketch – Green Green
Cette Poule est très intéressante pour un otaque, étant donné qu’elle propose des genres d’uniformes complètement opposés les uns aux autres. ( Deux à deux dirait l’autre féru de logique ). Chaque uniforme propose à lui seul des idées et valeurs qui sont propres à son genre et à son époque.
En effet, il y a du très vieux, du vieux, du moins vieux et du récent. On peut dire que chacun y trouvera son compte, finalement. C’est la poule de la variété!
J’avoue ne pas avoir de grosse préférence pour cette poule, même si je pense avoir une bonne idée de quel seifuku finira en tête de poule.
Sailor Moon
L’uniforme civil des Moon est ce que l’on appellerait le seifuku ( rappel seifuku == sailor fuku, costume marin ) typique, et certainement est devenu un modèle pour les générations futures d’animes. Nous avons donc ici une très chaste longue robe plissée descendant jusqu’aux genoux, un costume marin blanc, avec quelques bordures bleues et le typique col marin et le traditionnel noeud, un noeud que l’on peut facilement apparenter à un noeud papillon, souvent considéré comme la caractéristique moe des seifuku traditionels.
Seifuku signifie surtout uniforme d’élève. L’uniforme de Sailor Moon reste quand même d’un classique, mais c’est lui qui a plus ou moins popularisé l’uniforme dans les animes au début des années 90. Pas sûr que ce classicisme joue en sa faveur, mais on ne pouvait pas faire de tournoi de seifuku sans cet uniforme.
- Originalité : F
On ne peut donc pas vraiment parler d’originalité ici, plutôt de réalisme, ce qui paraît donc assez paradoxal, étant donné le synopsis de l’anime.
- (Dés)habillage : B
Ni plus facile ni plus difficile à enlever que des vêtements communs, je lui attribue ici une note moyenne
- Lavage : B
Lavage à la dure selon les critères des marins, avec des couleurs qui doivent rester solides et ne pas déteindre. Autrement dit, à laver à la main.
- Bonus : B
N’en déplaise à certains et d’autres auteurs de petits recueils d’images exprimant les fantasmes de nombreuses générations d’otaques aux mains moites, le côté chaste et pur de l’uniforme n’en est que plus aguichant, et tout manquement à l’intégrité dudit costume est ce qui fait justement le succès de tels doujins. N’est-il-pas, mon cher AxelTeriZaki ?
Les doujins Sailor Moon, c’est pas mon truc, mis à part ceux de Black Dog, fufufufu…
Nogizaka Haruka no Himitsu :
Le Seifuku de l’école d’Haruka est probablement issu d’une étude très précise des fantasmes otaques, en proposant un uniforme d’une couleur rouge-pourpre permettant de mieux mettre en évidence les caractéristiques principales des héroines, à savoir leurs grand yeux, la forme de leur chevelure, et le costume est étrangement seyant et colle au corps des héroines pour que le spectateur devine mieux leurs mensurations. Ce seifuku rappelle étrangement beaucoup d’autres seifuku d’animes, et réussit à garder les canons du genre ( le col marin et le ruban ) tout en se démarquant des autres, par sa couleur et son design très classe, donnant l’impression qu’il aura été fait par un certain designer légendaire de passage dans la région.
- Originalité : A
L’originalité de ce seifuku consiste à reprendre les éléments classiques et de les marier élégamment, tout en donnant un ensemble à la fois mignon et aguicheur, lorsque l’uniforme est utilisé à dessein dans des situations typiques du genre.
- (Dés)habillage : A
Un ensemble somme toute fort simple, avec trois boutons devant qui ont l’air fort faciles à déboutonner
- Lavage : D
Les couleurs ont l’air affreusement fragiles et difficiles à bien laver.
- Bonus : A
Bonus pour les collants qui permettent à la jupe d’être plus courte et d’ainsi mieux révéler la forme des jambes, tout en restant dans les limites de la pudeur. Le spectateur pourra donc ainsi mieux observer de longues et belles jambes cachées par une gaine de vinyl. Nous regretterons ici que cela empêche la forme ultime de beauté pour les jambes, le zettai ryouiki.
Certes, mêmes si les collants c’est bien aussi, mais pas forcément très pratique. Les jambes, c’est la vie.
En effet AxelTerizaki, les jambes sont un très important critère dans ce concours, et ce bonus est mérité.
Hidamari Sketch
Hidamari Sketch utilise trois éléments très étroitement reliés afin de séduire son public : la réalisation de SHAFT, le moe de ses héroines, et l’atmosphère paisible qui s’en dégage. Un point non négligeable du moe d’héroines écolières est évidemment le seifuku, principale raison de ce tournoi, et Hidamari Sketch n’est pas en reste face à ses concurrents là dessus. L’uniforme est donc un modèle étrange, entre le tablier de travail d’un artiste peintre et le blazer traditionnellement utilisé comme uniforme. On voit donc ainsi une utilisation intéressante du concept de blazer, qui se démarque du sailor fuku traditionnel par une velléité de privilégier le confortable au traditionnel, souvent utilisé comme un uniforme d’hiver. Là il s’agit bien évidemment d’un uniforme d’été ce qui explique l’absence de manches et la présence en dessous d’une chemise blanche ( encore une fois symbole de pureté ), et en gardant un discret noeud noir, fait dans un ruban fin.
- Originalité : A
Le traditionel blazer est ici utilisé à contre-courant, ce qui revient souvent pour pas mal de concepts introduits dans la série, et l’on apprécie à quel point l’uniforme reflète la série.
- (Dés)habillage : C
Le côté fonctionel du blazer le rend souvent plus long et difficile à enlever, et cet uniforme n’a pas pallié à ce défaut inhérent à ce vêtement.
- Lavage : C
Même remarque que pour le deshabillage, il faut laver chaque pièce séparément et ça peut être quelque peut ennuyant pour le geek bordélique moyen.
- Bonus : B+
Une courte jupe signifie une meilleure vision de jolies gambettes. Toutefois, les chaussettes ici ne permettent pas le zettai ryouiki qui est disponible si le personnage porte des bas. Ce n’est pas un certain bourreur de canard géant qui me dira le contraire. Qu’en pense donc l’hôte de ces lieux ?
J’en pense que le zettai ryouiki est de toute évidence la meilleure façon de montrer des jambes et qu’elle devrait être obligatoire dans toutes les écoles.
Green Green
Green Green représente un anime de poids dans cette compétition, avec encore une fois un uniforme classique parmi les classiques. Nous avons ici droit à deux uniformes classiques :
L’uniforme d’été, un sailor fuku à manches larges et courtes, mettant en valeur le dynamisme de certaines héroines ( et offrant une vue sur les arrrrrrrrrrrrrrrmpits sous le bon angle ), et surtout mettant en valeur la liberté offerte par l’école et l’âge auxquels se trouvent les protagonistes. L’âge auquel les vieilles gens ayant passé le quart de siècle aimeraient revenir prononçant la phrase clichée AA, seishuun desune ~ ( Ah, la jeunesse ). Âge où les adolescents sont les plus insupportables car soumis à leurs hormones et cherchant à l’apparier sans en connaître les conséquences et présentés de manière édulcorée par les animes. Green Green n’en est une exception que par le fait qu’ils les présente ainsi avec une animation particulièrement mauvaise.
Bien que je sois entièrement d’accord avec toi mon cher Seggen, on est pas là pour parler d’uniformes ?
Ah oui, l’uniforme … Nous avons également l’uniforme d’hiver, qui est lui un blazer, choisi pour son confort. Mais également étrangement unisexe, vu que le modèle est grosso modo le même pour les garçons et pour les filles, la jupe verte étant remplacée par un pantalon beige chez les garçons.
- Originalité : D
Des seifuku classiques qui ont le bon goût de rajouter de légères touches d’originalité par ci par là, comme sur le thème blanc et noir du seifuku d’été au lieu du traditionnel bleu et blanc
- Deshabillage : C+
Note moyenne, rien de particlier à signaler
- Lavage : A
Les deux seifuku devront, comme tous les seifuku, les vrais, passer au pressing
- Bonus : A
Un gros bonus pour les manches larges et courtes, permettant de révéler les arrrrrrrrrrrrrmpits des demoiselles, permettant par la même occasion d’apercevoir avec de la chance leur lingerie gràce à un angle favorable.
Poule 4: Minami-ke – Angelic Layer – Shugo Chara – Kanokon
Cette poule également nous présente des concurrents très disparates, aux styles très différents, mais cette fois ci, je ne sens pas un concurrent plus avantagé qu’un autre selon les critères qui transforment un tournoi en concours de popularité, et je sens un match très équilibré.
Minami-ke
Minami-ke nous arrive en vrac avec 3 uniformes, un pour chaque soeur. Nous avons celui d’Haruka, un blazer très classe, avec une cravate seyante et reflétant sa responsabilité en tant que soeur ainée. Typiquement le type de seifuku utilisé dans une école à très bonne réputation et à la discipline assez stricte. Le charme du seifuku vient du contraste entre l’apparence austère de l’uniforme et la longueur de la jupe, tout à fait de rigueur dans un anime. Le seifuku de Kana, la brune, reflète parfaitement son caractère enfantin, avec un design qui est étrangement très proche des seifuku que l’on trouve dans les petites écoles publiques équivalentes du primaire, on note particulièrement les manches courtes et plus resserrées au niveau des extrémités, en général caractéristique des habits pour petits enfants Le Seifuku de Chiaki, la plus jeune des soeurs est un blazer très similaire à celui de sa grande soeur Haruka, tout en présentant une amélioration d’une importance capitale : un zettai ryouiki
Et c’est là que tout se joue!
- Originalité : D
Trois seifuku classiques assortis aux caractères de chacune des soeurs
- (Dés)habillage : D
Rien de spécial à signaler, le blazer est plus dur à enlever, mais rien de bien différent des autres seifuku
- Lavage : D
Encore une fois un paramètre classique pour un seifuku, qui finira probablement au pressing
Finalement des notes assez moyennes pour des uniformes assez moyens, non? L’accent est mis sur l’uniforme d’Haruka, comme stipulé lors du tournoi. On ne vote pas pour la série, après tout.
Angelic Layer
Nous arrivons ici à un de mes favoris de la compétition, avec ici, selon moi, le type d’uniforme qui va se démarquer pour répondre aux critères qui vont toucher le coeur des otaques qui vont devoir voter. Nous avons ici un petit anime sans prétention issu d’un manga de CLAMP qui utilise à la perfection leur talent pour le design et parvenir ici à un sailor fuku au design à la fois original et mignon, qui convient parfaitement à la personnalité de l’héroine.
- Originalité : A
Nous retrouvons ici les principales caractéristiques du sailor fuku : le noeud, le col marin, les couleurs blanches et bleues, mais nous avons droit en prime à une illusion d’un véritable uniforme marin, avec une légère impression futuriste et l’image d’un dauphin qui vient lorsque l’on regarde plus en détail cet uniforme. Pour une fois les chaussures sont une partie intégrante de l’uniforme et participent à cette impression si particulière.
- (Dés)habillage : E
Le fait que l’uniforme soit en deux pièces, avec de longs bas à enfiler participent à faire penser que le déshabillage sera long
- Lavage : E
De même que les précédents, mais encore plus, du fait de l’apparence classe et de la présence d’une sorte de décoration pendant à la poitrine des écolières font penser que les frais de pressing seront plus qu’importants.
- Bonus : A+
Enfin, dans cette poule, un uniforme permettant de voir une bardée d’écolières munies d’un zettai ryouiki de grade S. Rajoutez l’originalité du costume et nous avons ici un concurrent de choix pour ce tournoi.
Je ne peux qu’approuver! A noter en bonus qu’une des élèves de cette école porte un très joli béret en plus de son uniforme.
Shugo Chara
Cependant, elle aura fort à faire face à cet adversaire, qui n’en a pas moins retenu mon attention. Cet uniforme se distingue ici clairement des autres par un design dont le mot d’ordre est : la classe. Avec un blazer aux couleurs noires sur une chemise blanche, et un brassard rouge qui ne sera pas sans évoquer des sentiments mitigés à certains membres d’une certaine secte ( ou pas ). Prenez correctement votre temps pour voter sans vous précipiter en lisant ce qui suit :
- Originalité : A
Un design spécial, qui se démarque complètement des autres, avec pour seul mot d’ordre : la classe.
- (Dés)habillage : C
Etonnament simple, apparemment, à enlever, malgré la parenté à un blazer
- Lavage : E
Probablement aussi coûteux à laver que le design est original, du fait sûrement du coût des matériaux
- Bonus : A
Un look étonnamment adulte et froid pour un seifuku, et en même temps des éléments tout à fait enfantins, tels que ces fausses manches de pantalon qui se mêlent étonnamment bien avec le reste de l’uniforme. Ce seifuku à lui seul résume l’intrigue de la série.
Kanokon
Que dire de Kanokon, cette série aurait pu marque le monde otaku, il n’aura marqué que les seiyuu whores, présentant leurs seiyuu préférées dans des rôles honteux, les laissant perplexes face à la situation à adopter. Comme disent les corses de russie, il y a des moments où l’on est confrontés à un choix simple : le manche ou le lance flamme.
- Originalité : D
Un blazer aux couleurs classiques se mariant parfaitement à la jupe au motif écossais. Un désign apparemment innocent.
- (Dés)habillage : A
D’une manière ou une autre ce seifuku a l’air étonnamment facile et prompt à s’enlever
- Lavage : D
Rien de spécial à signaler, se référer à la note précédente pour expliquer la nécessité de le laver souvent
Voilà pour cette manche, et encore désolé du retard pris sur le post, on va essayer de faire mieux la prochaine fois! Il faut bien qu’on se remette dans le bain…