Sakura-sou no pet na kanojo – Toi aussi adoptes une fille
Sakura-sou no pet na kanojo (la fille-animal domestique du dortoir Sakura) ne commençait pas bien fort dans mon estime. Déjà je n’aimais pas trop l’aspect graphique de la série et son chara design. Et puis bon, une énième série harem ? J’allais demander si on avait encore vraiment besoin de ça, mais au Japon, personne ne semble s’en lasser.
La série, adaptée de light novels (surprenant) sortis en 2010, nous narre l’histoire de Sorata, un type qui étudie dans une école d’art. Sauf qu’il se fait virer de son dortoir parce qu’il y a hébergé un chat (il adore les chats, c’est un type bien.) et n’a pas d’autre choix que de crècher au dortoir Hinata Sakura. Le problème, c’est que le dortoir Sakura héberge tous les élèves à problèmes de l’école. Pas dans le sens voyous et loubards, mais plutôt… avec quelques soucis comportementaux. Notre héros une fois sur place se fait régulièrement agresser par sa semapi Misaki, qui a elle toute seule arrive à faire de l’animation de qualité (ou presque). Il y a aussi Jin, le tombeur qui veut devenir scénariste, Ryunosuke le hikkikomori informaticien dont la présence se manifeste par un répondeur automatique rigolo du nom de Maid-chan qu’il a lui-même programmé, et Mashiro, qui n’est autre que la cousine de la prof chargée de surveiller le dortoir.
Et c’est là que les ennuis commencent pour Sorata. Car Sorata est un type assez normal, à part qu’il aime beaucoup les chats, mais il sent que vivre à Sakura-sou va le brider et souhaite s’en aller au plus vite, quitte à faire adopter les chats dont il a la charge. Mais Chihiro, la prof, va lui coller sur le dos sa cousine Mashiro. Mashiro n’est pas comme tout le monde. C’est ce qu’on pourrait appeler un boulet.
Mashiro ne sait rien faire seule. Elle ne sait pas s’habiller, mettre ses chaussures, se laver, cuisiner, prendre soin d’elle… Elle parle doucement, et est un peu difficile à appréhender… Sauf que Mashiro est une artiste de génie, qui vient d’être transférée à l’école d’art dont dépend le dortoir Sakura. Et elle bosse sur un manga. Sorata va donc devoir s’occuper d’elle comme on s’occupe d’un gosse (et encore, un gosse a plus de jugeotte qu’elle) en plus de sa propre voie qu’il va devoir trouver dans cette école d’art.
Si la série ressemble à un harem a première vue, on se rend très vite compte qu’on a faux sur toute la ligne. Sakura-sou no pet na kanojo se montre plus comme une chouette petite comédie romantique sans couples particuliers. La partie comédie est assurée par Mashiro et Misaki en grande partie, qui forment un contraste tellement abusé qu’il en devient drôle (Mashiro est toute calme, tandis que Misaki est une boule d’énergie perpetuelle.) Sorata est aussi copain avec une fille de l’école, Nanami, qui souhaite devenir doubleuse. Et en plus elle a une ponytail, que demande le peuple ? Ayako Kawasumi ? Pas pour Nanami, mais elle double una utre personnage de la série ! La partie romance, elle est servie par des personnages a peu près normaux qui ne se sautent pas dessus à longueur de journée.
De plus, là où la série brille où on ne l’attendait pas, c’est sur les idées qu’elle véhicule. Loin de mettre en avant son fan service, la série se veut légère et prône le dépassement de soi pour accomplir ses rêves et ses objectifs. Cela se fera parfois dans la douleur, mais les personnages evoluent bien et une romance se met doucement en place. C’est réellement une bonne surprise, avec une animation très correcte et une réalisation qui tient la route.
Au final je recommande très sincèrement Sakura-sou à quiconque apprécie les comédies romantiques légères. C’est frais, plein de vie et avec des personnages attachants et pas lourds du tout (on aurait pu craindre le pire avec Misaki) L’avenir nous dira si la série se tient au même niveau jusqu’à la fin mais pour le moment c’est chouette. Mashiro est choupi, Nanami est marrante, Jin a toujours la réplique qui tue, et Misaki sait mettre de l’ambiance. La surprise insoupçonnée de cette saison de rentrée 2012.
Prochainement, un article sur Girls und Panzer, et Robotics;Notes quand la série sera finie. Ah et aussi, n’oubliez pas le quartier libre qui va débuter dimanche soir !
Ah et autre chose.
Les évènements se bousculent et 2013 risque d’être une année importante pour moi. J’annoncerai ça prochainement, dés que cela sera possible. Mais je vous livre deux indices : ça a un rapport avec mon voyage au Japon en Mai 2013, et avec l’une des captures d’écran de cet article, mais sauras-tu trouver laquelle, et surtout ce qu’il va se passer ?