Shikabane Hime : Aka
Shikabane Hime Aka, l’anime où il pleut des lycéennes mortes, ou comment remettre en question votre opinion sur la nécrophilie.
L’anime est une co-production avec la Gainax, ce qui se ressent très rapidement dans la façon d’animer les personnages et les perspectives utilisées. Et puis bon, même si ça ne vaut pas du Gurren Lagann, ça doit bien se regarder, non? Si si.
L’histoire est assez simple au premier abord même si au bout de deux épisodes on est en droit de se poser quelques questions existentielles. Des questions du genre, mais comment un cadavre peut-elle être aussi mignonne?
Oori est un adolescent comme les autres, sauf qu’il a une coupe de cheveux en carton et qu’il fait partie d’un petit orphelinat et qu’il a été receuilli par un moine bouddhiste du nom de Keisei qui le considère comme son petit frère. Une nuit, Oori découvre dans le temple de l’orphelinat une lycéenne couverte de cicatrices et lorsqu’il s’approche d’elle, il e rend compte que son corps est froid et que son coeur ne bat même pas. Prenant peur, il se planque quand son frère, blessé, arrive accompagné d’autres moines bouddhistes qui euh…
…la réveillent. On découvre alors que Makina, le cadavre en question, chasse d’autres cadavres pour le compte des moines bouddhistes locaux. Là où ça devient amusant, c’est que Makina n’utilise pas une épée ou une lame quelconque comme ferait Shana, par exemple, mais une belle, grosse paire d’Uzis (en fait ce sont des Mac10 Ingram, d’après Kypper), qui en toute bonne tradition gainaxienne ont des chargeurs illimités et tirent d’énormes rafales qui tâchent.
Pour une co-production Gainax, c’est assez sombre. Ca me rappelle un peu Melody of Oblivion, mais en beaucoup plus gore: il arrivera fréquemment que Makina en prenne plein la face et que sa saigne beaucoup, sans toutefois tomber dans le sanguinolant extrème avec des litres entiers d’hémoglobine.
Quand je dis sombre, ce n’est pas seulement dans le graphisme mais dans l’histoire aussi, et avec des scènes assez intéressantes. Le moins que l’on puisse dire c’est que ça promet, même si pour le moment le scénario n’a rien de complexe. L’opening quant à lui est plutôt bien foutu et arrive bien à donner le ton de l’anime. On a même droit à un pantsu shot de Makina en ouverture, c’est beau le fanservice made in Gainax. C’est pour moi l’une des séries que je vais définitivement suivre avec Clannad After Story et Kannagi en cette saison. En plus, Makina sent fort le charisme. Quand je vous disais que ça vous fait vous questionner sur vos tendances sexuelles.
Et puis, les clins d’oeil à Mahoro, ça fait toujours plaisir.