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Soul Calibur IV

Dans une galaxie pas si lointaine et il y a pas si super longtemps que ça…

Le petit Axel encore tout adolescent qu’il était découvrait Soul Edge et son intro qui casse des briques. Il avait une PSX moddée déjà à l’époque. Ce n’est que lorsque la version européenne renomée pour d’étranges raisons Soul Blade apparut qu’il l’acheta tout de suite pour sa seconde PSX (la première passa l’arme à gauche rapidement. C’était fragile ces bestioles à l’époque.)

Puis vint Soul Calibur (qui fut le premier jeu avec Phantasy Star Online a être acheté avec sa nouvelle Dreamcast), puis Soul Calibur II sur PS2, puis Soul Calibur III en import US (avec tous mes amis armés de Xbox et la bave aux lèvres).

Au fil des versions, SC n’évoluait pas des masses mais proposait à chaque mouture un panel intéressant de personnages, de coups, et de modes de jeu solo et à deux. Mais bon, y’avait toujours Seung Mina ma petite favorite, alors forcément… je ne pouvais qu’aimer.

Et voilà que le très attendu Soul Calibur IV débarque en HD nesquegen de la mort. Tout le monde était aux anges, prêt à démonter des types en armure super bright à coups de lance, hache, griffes, cerceau, scie sauteuse, épée, ou tout simplement avec les dents.

Et tout d’un coup, on comprend pourquoi Yoda et Dark Vador sont arrivés comme par enchantement dans cet épisode: ils ont senti un trouble dans la Force, comme si des milliers de voix s’étaient mises à hurler à la mort de Namco Bandai avant de s’éteindre subitement par suicide.

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J’exaggère un peu, mais pas tant que ça. En lisant cet article, vous comprendrez en quoi Namco Bandai s’est encore une fois bien foutu de notre gueule. Mais ne gâchons pas tout de suite notre plaisir de retrouver Siegfried et sa bande de potes, hein.

Encore une fois, le scénario n’est qu’un prétexte pour se bastonner. Cependant les développeurs ont tenté d’apporter un peu de lumière sur les relations assez touffues entre les personnages grâce à La Chaîne des Ames, un sous-menu du menu Musée qui montre une sorte de diagramme coloré avec profils de personnages et flèches contextuelles qui lorsque l’on passe son curseur dessus, indiquent ce que fait tel personnage avec tel autre.

Mais ce qui saute aux yeux quand on commence une partie, c’est bien évidemment…

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C’est carrément super beau. Mais alors beau comme un camion. Les cheveux et les vêtements volent au vent, les débris s’amoncèlent lors des impacts au sol, ça fuse dans tous les coins, ça brille, les lames s’entrechoquent… De ce côté, Namco Bandai ne s’est pas foutu de nous du tout: on assiste à du grand spectacle défouloir, et c’est ce qu’on demande à un Soul Calibur.

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L’autre truc qu’on lui demande, c’est des personnages, plein. Et là au moins, ils ont la classe, et sont loin des persos oubliables des opus précédents. Je ne me souviens même pas de certains d’entre eux. Mis à part les personnages récurrents, quelques nouveaux font leur apparition:

  • Hilde : Une princesse type Jeanne d’Arc qui se bat à deux armes: une épée courte et une lance. Assez lente, elle est néanmoins assez versatile avec l’utilisation de ses deux armes, pour la courte ou longue portée. Elle utilise pas mal de charges aussi. Ca la rend assez technique.
  • Algol : Le gros boss du jeu qui manie deux épées et qui fait peur, sauf quand vous le combattez. Vous vous rendrez vite compte que c’est qu’une lopette.
  • Yoda : Sur la version 360 on a Yoda et c’est pas un cadeau. Imaginez un nain qui saute partout, c’est à peu près ça. En clair, Yoda est hyper chiant en tant qu’adversaire. Vous ne vous servirez de lui que pour débloquer les succès le concernant.
  • L’Apprenti : Issu du prochain jeu de Lucasarts sur Star Wars, l’Apprenti a déjà un peu plus sa place dans SC4. A noter que les utilisateurs de la Force ont une jauge de Force qui quand on l’épuise avec les pouvoirs vous rend tout étourdi. Demi-boss du mode arcade, c’est également l’adversaire le plus pénible du jeu quand l’IA l’a en main.
  • Shura : L’une des quatre filles "spéciales" dessinées par des guest stars du manga. J’ai oublié son histoire, et elle se bat comme Cervantes.
  • Angol Fear : Grande soeur de Angol Mois et évidemment dessinée par l’auteur de Keroro Gunso. Elle se bat comme Seung Mina mais son arme est plus courte, et ça c’est balot.

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  • Ashlotte : Une androïde appartenant à une secte. Elle est mignonne, se bat comme Astaroth, a des allures de goth loli et est dessinée par Oh Great! Que demande le peuple ?
  • Shaerazade : J’ai oublié son histoire mais elle se bat comme Raphael et Amy, en gros.

Chaque perso est disponible en deux costumes et à part les deux premiers que j’ai cité, ils sont tous customisables via le menu de Création de Personnage, mais nous y reviendrons. En attendant faisons-nous peur deux minutes en allant dans la partie "Modes Solo"

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Ouaip, je sens votre mine grise en voyant qu’il n’y a que 4 modes à tout casser:

  • Arcade : Où vous passerez 8 stages à buter des ennemis pour au final absolument rien à part un joli score et des Gold (monnaie du jeu)
  • Histoire : Du texte, des histoires similaires entre persos, une fin pourrie, 5 stages. Tout est dit. Ah non, ça vous donnera des Gold et une arme débloquée (souvent la Soul Edge / Calibur de votre personnage)
  • Entrainement : Rien d’exceptionnel
  • Tour des Ames : Une sorte de survival un peu ardu par moments où vous devrez gravir des étages (et en descendre). Dans chaque étage si vous réalisez une action spécifique (projection, faire un ringout, tomber du ring, marcher aux quatre coins du niveau) vous débloquerez un équipement en plus. Joie. Ca donne un peu de gold aussi au passage.

Et. c’est. tout.

Oui, pas de survival mode, pas de time attack, pas de Chronique des Epees, pas de Edge Master, non rien, que dalle. Le menu fait même un appel d’air à l’écran tellement il est vide.

Et ce n’est pas tout! Pour vous rassurer vous irez sûrement jeter un oeil sur le mode multi: il n’y a que Versus Standard et Spécial. Le mode spécial est en fait un mode où les attributs des armes et équipements sont pris en compte. Vous pouvez bien sûr prendre vos personnages modifiés en standard mais ça sera uniquement pour leur look.

Dans le mode Xbox Live, vous avez toujours uniquement versus standard ou spécial, mais aussi la possibilité de faire des parties classées ou des matchmaking. Dans le cas des parties classées, un score et des niveaux vous permettront d’avoir une idée du joueur en face (ça et puis son nombre de victoires et défaites). En matchmaking on peut être à 4 sur une partie, les deux joueurs qui ne jouent pas peuvent alors observer avant de prendre la place du perdant. En partie classée, il suffit d’en héberger une pour voir quelqu’un rejoindre dans les 30 secondes. On a difficilement vu pire. Le lag par contre sera un peu pénible par moments: si vous avez une mauvaise connexion avec votre adversaire, il va falloir jouer sur l’anticipation et composer avec le lag. Enfin, la majeure partie des duels que j’ai faits étaient tout à fait jouables. Par contre vous rencontrerez souvent Siegfried, Kilik et Cervantes, mais ça, on y peut pas grand chose. Il y aura toujours des n00bs.

Bref, c’est un peu la loose, et je mettrais bien une de mes MaOTD à couper que Namco Bandai va nous proposer des modes de jeu supplémentaires en contenu téléchargeable payant d’ici peu.

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Parlons-en du contenu téléchargeable: ils ont pas chômé puisque deux jours seulement après la sortie du jeu, un set d’équipement à 100 MS Points (1 euro et quelques) ainsi que l’intégralité des musiques de Soul Calibur I (selectionnables dans le jeu par la suite) pour 1 200 MS Points. Ouais, soit 15€ pour une OST qu’on ne peut écouter que pendant le jeu. Au moins Namco Bandai reste fidèle à lui-même. Et le pire, c’est que le set d’équipement dont je parlais tout à l’heure ne pèse qu’une centaine de kilo-octets, ce qui veut dire qu’il est déjà présent sur le DVD du jeu, mais est juste bloqué. Sympa, surtout avec toutes ces rumeurs comme quoi on pourra acheter Dark Vador sur 360 et Yoda sur PS3 d’ici un moment. Ce qui laisserait penser que les deux personnages normalement exclusifs à chaque console sont en fait sur le DVD / Blu Ray. Nous verrons bien.

Enfin, à ce tarif autant revenir au jeu de base…

Globalement, SC4 se joue de la même façon que les précédents et vous ne serez pas trop dépaysés, si ce n’est certains coups qui varient quelque peu. Les deux grosses nouveautés de gameplay sot tout d’abord la jauge d’âme qui se vide au fur et à mesure des parades. Parer trop souvent fera baisser la jauge d’âme. Si cela arrive on est en situation de Brise-âme. Dans ce cas il faudra un coup puissant (ceux avec des éclairs) pour vous faire tituber, et l’adversaire pourra vous finir avec l’appui sur la touche LB. Plus facile à dire qu’à faire car vous mourrez probablement avant d’avoir épuisé votre jauge d’âme.

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Autre point important, la destruction de l’armure. Chaque personnage possède trois parties d’armure: tête, corps et jambes. En bourrinant sur une des parties (coups qui touchent, pas coups parés) on peut au final détruire ce bout d’armure, et les coups portés à ces endroits seront beaucoup plus efficaces. Le brisage d’armure est assez défoulant et ajoute un petit côté stratégique au jeu, ce qui est fort bienvenu.

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Enfin, pour cloturer ce test (déjà), on ne peut pas passer à côté de la personnalisation de personnage, véritable plus du jeu. En débloquant des succès (fort heureusement faciles, ou qui se débloqueront avec le temps) on obtient de nouveaux équipements (à la manière des succès de Valve pour Team Fortress 2). Il y avait de cela aussi dans Soul Calibur 3, mais Namco Bandai a poussé le concept encore plus loin: chaque équipement posséde des stats boostant l’attaque, la défense et/ou les HP. A cela s’ajoute un boost ou non de 5 caractéristiques de compétence: Puissance, Jauge, Impact, Boost et Spécial. Une fois qu’on aurra suffisament mis de points dans chaque, on pourra affecter à notre personnage des compétences telles que Anti-Sortie, Anti-Prise, Vampirisme, Charisme, Aimant, Récupération Jauge d’âme, et encore pas mal d’autres que je ne citerais pas. On peut mettre jusqu’à 4 compétences sur un personnage, et il faudra composer avec les points qu’on a mis dans les 5 caractéristiques citées plus haut.

Il y a moyen de faire un compromis entre look et efficacité, mais il est vrai que parfois pour obtenir le personnage que l’on veut, on sera bien obligés de l’habiller très bizarrement.

L’avantage de ces persos customisés (jusqu’à la voix, la coupe de cheveux, toutes les couleurs des vêtements, de peau, de cheveux, même la corpulence et la musculature) font qu’en multi sur le Live on croise parfois des petites perles de design. Bien entendu ces personnages se batteront comme des personnages originaux, mais ça permet par exemple de faire une Seung-Mina nekomimi meido armée d’une hallebarde, ce qui vous en conviendrez, déstabilise forcément l’adversaire.

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Mettons donc les choses au clair: SC4 n’innove pas tellement et se contente juste de remplir son contrat. Je devrais m’insurger contre le manque de modes de jeux ou le mode en ligne un peu pauvre, mais quand on y regarde bien, tout le reste est là: combats sauvages, graphismes qui flattent la rétine, customisation très très poussée de ses personnages (il y a plusieurs centaines d’équipements et une dizaine d’emplacements sur le corps), défouloir immédiat, et si on ajoute à ça que sur 360 les chargements sont quasiment instantanés, on est tout de suite plongé dans l’action et le rhythme entre deux combats n’est presque jamais cassé. Soul Calibur 4 représente un oasis étant donné le nombre très faible de jeux de baston dignes de ce nom ces derniers temps. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’avec la sortie prochaine de Street Fighter 4, on sera vraiment gâtés cette année. C’est juste que Soul Calibur 4 aurait pu être infiniment mieux, un jeu tout simplement ultime, s’il avait bénéficié d’une plus grande richesse dans son contenu, et pas seulement un mode où on habille son combattant avant de l’emmener à l’abattoir. En attendant il ne va pas quitter ma console de sitôt, surtout quand j’aurai des invités à la maison, histoire de les tataner virtuellement à coups d’armes bien tranchantes.

Doujin Work

Il y a des jours où on se dit qu’on passe vraiment à côté de séries sympatoches, et au final on les dévore d’une traîte ou presque. Dans le cas de Doujin Work, le dîner fut bref: la série ne compte que 12 épisodes d’environ 13 minutes chaque. Mais est-ce réellement un problème?

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Crée par l’auteur du fameux doujinshi hentai sur Tsukihime "A cat is fine too" (en bon français, "un chat ça me va aussi") la série en manga a été adaptée en anime en 2007, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’à première vue c’est très très cheap.

Seulement, il ne faut pas s’arrêter si vite, car si les qualités graphiques de Doujin Work font plus penser à un anime petit budget qu’à une super production Kyoto Animation, les scénaristes ont trouvé de l’or en barre en écrivant les dialogues.

Osana Najimi (jeu de mot sur ‘amie d’enfance’ ‘osananajimi’) est trainée par sa camarade de classe Tsuyuri jsuqu’à une convention au japon. Pour rappel, les conventions au japon sont très éloignées de ce que nous avons en France, puisqu’au Japon, les conventions servent principalement aux auteurs amateurs comme professionnels (luttant bien souvent à armes égales) de faire découvrir et de vendre leurs oeuvres. C’est là-bas que sont acquis les dernières nouveautés en termes de doujinshis, hentai ou non. Najimi donc qui n’y connait pas grand chose, va être influencée par Tsuyuri qui va lui expliquer que les dojinshis ça peut rapporter gros. Rapide calcul de Najimi: si elle en vend assez, elle peut facilement se payer tout ce qu’elle veut. Bon plan!

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Pour achever de la convaincre, son ami d’enfance, Justice et sa loli cosplayeuse Sora lui expliquent que c’est encore mieux quand on est connu, comme lui. Il n’en faut pas plus à Najimi pour renoncer à tous ses principes moraux et mettre un pied dans l’engrenage qui al conduira à elle aussi créer ses propres doujinshis hentai. Une sorte de Comic Party débridé, en somme.

Et quand je dis débridé, je pèse mes mots. Tsuyuri prendra d’ailleurs un malin plaisir à créer des sous-entendus douteux pour faire rougir d’embarras son amie, et lui avouera même qu’elle dessine des doujinshis de viol dans un circle (groupe de dessinateurs) du nom de Pantsu Revolution. Des doujinshis de viol? Hé oui, car c’est ce qui se vend le mieux!

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Doujin Work offre un cocktail rafraîchissant d’humour otaku sans être bourré de références à la Lucky Star. Les dialogues sont très drôles, parfois à mourir de rire ("Mademoiselle, vous avez fait tomber votre livre érotique.") ou certaines situations sont tout simplement hilarantes, comme le moment où Najimi perd sa virginité avec les jeux hentai.

Bien sûr, d’autres personnages vont se montrer, comme le premier fan de Najimi (qui avec toute la meilleure volonté du monde dessine très mal) ou encore sa première rivale, qui se découvre un penchant pour le yaoi. Que les yaoiophobes se rassurent cependant, tout cela est traité avec humour, et je préfère toujours les meido aux jolies jambes.

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En clair, Doujin Work ne brille pas par sa réalisation, mais par son humour et ses personnages simples et efficaces. Pour 12 épisodes de 13 minutes, vous ne subirez aucun temps mort. C’est une série délicieuse qui se dévore vite, mais ne s’oublie pas de sitôt, un peu comme REC en somme, mais en moins sérieux. Vous aussi vous tomberez sous le charme de l’ambitieuse Najimi et de sa fourbe de copine Tsuyuri.

Et comme pour REC, mon seul regret sera qu’il n’y a pas assez d’épisodes.

Nogizaka Haruka no Himitsu

A vrai dire chaque fois qu’une nouvelle saison d’anime se profile, je survole la liste des nouveaux animes qui vont être diffusés, et rien de spécial n’attire mon attention, sauf peut-être les licences très connues, ou bien des animes à l’intrigue particulièrement rigolote. Dans la pratique, il est rare que je me cantonne à une seule série lors d’une saison, mais j’en regarde parfois deux ou trois à la fois, pas plus. Suis-je devenu élitiste? Vieux con? Otaku de seconde génération ? Les trois à la fois ? Blasé peut-être ? Non, pas blasé… car je sais reconnaître une bonne série quand on me dit "va essayer ça c’est vraiment trop cool." Ceci étant dit on m’a déjà piégé comme ça avec des animes de Sunrise tels que Mai Otome et Gundam 00. Peut-être que je devrais mieux choisir mes amis à l’avenir…

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Nogizaka Haruka no Himitsu (Le secret de Haruka Nogizaka) est donc l’une de ces séries que j’attendais; Un peu trop peut-être, car au final, NHNH ne se révèle pas complètement à la hauteur de mes espérances. Pas complètement?

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Je suis trop faible.

Allez, je vous explique, tant que j’y suis. Notre héros typique de harem, Yuto, est un gars un peu blasé mais sympa dans le fond. Par contre il a un pote qui adore les animes. Bref, c’est un otaku. Yuto lui, suit ça de loin. Ca l’intéresse mais pas plus que ça. Dans sa classe, Yuto connait une fille, Haruka Nogizaka, qui est la coqueluche du lycée. Belle, intelligente, douée, issue d’une famille riche. Cette fille a tout pour elle, la noblesse, la démarche gracieuse, et la voix horripilante de Noto Mamiko. Vous voyez le personnage plus haut? Imaginez donc la voix de la binoclarde de Mai Hime, de Aya de Ichigo 100% ou bien encore plus récemment de Kotomi dans CLANNAD. Voilà. C’est là que ça va pas. Pour moi, ce personnage aurait dû être une tsundere, pour que ça soit limite drôle. Mais non, elle fait la timide, et en plus de ça rien qu’à l’entendre j’ai d’affreux flashbacks de Kanokon (où elle doublait le héros shota.)

Pour continuer sur l’histoire, en gros le héros va s’apercevoir que notre héroine a des lectures étranges. Enfin, étranges pour elle: elle lit des magazines pour otake quand personne ne la regarde. Voilà le secret que l’anime aura mis la moitié d’un épisode à nous réveler: Nogizaka Haruka est une otake qui ne s’assume pas.

Suppliant alors le héros de ne rien dire à personne, (surtout après qu’ils aient renversé plusieurs étagères de la bibliothèque scolaire, ce qui va être compliqué à cacher) celui-ci accepte et ne pense même pas l’ombre d’un instant la faire chanter pour obtenir de l’argent ou quelques menus services de la part de la très mignonne Haruka. Quel gâchis.

Ce dernier devient plutôt le gardien de son secret, et en lui, Haruka trouve quelqu’un à qui parler de sa passion, et traîne même notre héros jusqu’à Akihabara, où elle visitera des enseignes de prestige tel que Tora no Ana, où on peut trouver tous les meilleurs dojinshis du monde.

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Après un premier épisode bien moyen, la série se rattrape pour le moment avec un second où le personnage de Haruka est bien plus équilibré. Dans le premier, on voit surtout qu’elle est timide, maladroite et un peu cruche. Mais en fait, dans le second, une fois dans son élément (Akihabara), elle prend les devants, dirige le héros, sait où elle va, et finira même par essayer bien volontiers un costume de meido dans un maid café. Ces réalisateurs savent me prendre par les sentiments.

N’empêche que malgré sa réalisation dans la moyenne, son opening otake et son ending du même acabit avec des meido qui dansent sur une musique quelconque, NHNH se dresse comme un petit anime sympatoche pour les fans que nous sommes, à l’image d’un Genshiken, Comic Party, ou d’un Lucky Star, sans toutefois en atteindre leur brillance. Car ce qu’il manque pour le moment à NHNH, c’est bien ça, du peps’.

L’ending m’amène d’ailleurs à me poser la question suivante: comment KyoAni va-t-il faire pour faire MIEUX que le Hare Hare Yukai pour la seconde saison de la déesse?

CLANNAD – Episode 24 – Tomoyo’s Chapter

Il est arrivé.

Tous les fans de Tomoyo attendaient cet épisode spécial sur le tout dernier DVD de CLANNAD sorti au Japon. Et Kyoto ANimation n’aurait jamais pu faire un aussi beau cadeau aux fans.

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Avec une Tomoyo comme ça, je craque. Je craque complètement.

Pour ne pas trop spoiler cette review sera courte et ne contiendra qu’une seule image. Parce que cet épisode, ces 24 minutes de votre vie, vous ne voudrez pas les passer en sachant ce qu’il va se passer à l’avance. Même moi qui ait fait le visual novel j’ai senti l’émotion la plus pure parcourir mon corps en voyant cette version animée de l’arc qui est sans doute le plus sentimental du jeu.

L’épisode se déroule donc dans une version alternative de CLANNAD où Tomoya s’est rapproché de Tomoyo et non de Nagisa. D’ailleurs vous ne verrez absolument aucun autre personnage de la série si ce n’est Sunohara. C’est toujours aussi bien animé, toujours aussi fort, et KyoAni a réussi le pari insensé de condenser plusieurs heures de jeux en 24 minutes. Bien qu’on aurait pu souhaiter 2 épisodes au lieu d’un histoire d’étaler un peu plus le tout, on ne peut déjà qu’être heureux du travail réalisé pour cet épisode. Au chapitre des regrets également, il manque la scène de pelotage dans la salle de classe (où Tomoya glisse sa main sous l’uniforme de Tomoyo qui se laisse faire bien volontiers) ainsi que celle du baiser au moment de l’annonce du résultat des elections. Mais bon, KyoAni sait se faire pardonner.

Tomoyo aurait dû être l’élue de CLANNAD, pas Nagisa. La vie est injuste parfois.

Macross Frontier

Déjà vous allez tous oublier que je devais faire un article sur Kurenai. Peut-être qu’un jour je le ferai, ou pas. Ou pas. Ouais.

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Je dois avouer que je n’ai jamais été un grand fan de Macross. Bien sûr j’ai grandi, comme tout le monde, avec Robotech (et quand je pense que j’avais une Valkyrie en jouet qui était super géniale et que j’ai dégueulassé / casse comme un con de gamin que j’étais alors que maintenant ça doit valoir des milliards de Maid Points…) mais le reste des versions de la frnachise Macross m’est réellement passé au dessus de la tête. Même Macross Zero ne m’avait pas accroché plus que ça, malgré ses qualités graphiques indéniables.

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Mais nous voilà dans Macross Frontier, une nouvelle série qui nous éblouit toujours autant par son animation impeccable de part en part, ses décors futuristes fourmillant de détails et ses scènes de combat en images de synthèse qui pour une fois sont plutôt lisibles. Il y a quand même une question que je me pose, c’est d’où vient tout le budget pour cette série. Même si je préfère toujours la qualité d’animation de Haruhi (qui a déjà 2 ans) qui pour une série télé en mettait plein les mirettes et impressionnait plus, on a davantage l’impression de voir des OVAs ou un long-métrage en regardant Macross Frontier. C’est juste que ça m’a moins impressionné, même si c’est superbe, car pour moi Macross Frontier ne joue tout simplement pas dans la même cour que les autres. C’est dit.

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Alors il y a toujours des constantes dans Macross, un peu comme Gundam, vous voyez: ici on a une idol adulte qui fait de très belles chansons, mais aussi des mechas qui se transforment en avions, les fameuses Valkyries. Les fans de la franchise seront contents. Ils seront même ravis d’apprendre qu’on évite tout un tas de lcichés du genre. L’idole, Sheryl, qui parait froide au premier abord n’est pas si inhumaine que ça, le héros se prend un vent lorsqu’il annonce vouloir piloter une Valkyrie, prenant ainsi à contre-pied tous les poncifs du genre, où le héros inexpérimenté mais très doué va tout pulvériser sur son passage. C’est bien pensé, frais, et ça fait sourire.

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Et une fois n’est pas coutume, nous avons droit à du fanservice, et tout aussi rafraichissant que le reste: c’est même aux antipodes avec Kanokon, pour vous situer un peu. Le genre de fanservice de bon goût qui fait sourire plutôt que s’indigner. L’effet de la gravité qui change sur la poitrine, la robe sans bretelles qui se défait, et même le téléphone portable qui vibre au mauvais endroit au mauvais moment… Bref, c’est la classe à tous les niveaux.

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Pour changer un peu je finirai par l’histoire. Ca montre bien que dans Macross Frontier, on est d’abord ébloui par le chara design et l’animation qui flattent la rétine.

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Sheryl arrive à Frontier, une sorte de ville-colonie spatiale. Elle est là pour y faire un concert. A côté de ça nous avons la petite Ranka qui fait office de serveuse dans un restaurant (dans un uniforme de meido un peut trop révélateur à mon goût, mais passons) et qui aime bien chanter, qui adore Sheryl. Alto lui, est un étudiant comme les autres qui va faire un numéro de voltige avec ses petits copains pendant le concert de Sheryl. Seulement voilà, ça va partir en vrille, Alto va interrompre le bon déroulement du concert sans le faire exprès en embarquant Sheryl avec lui, des aliens débarquent, Ranka se retrouve au milieu d’un champ de bataille, et Alto va tenter de la sauver en prenant place dans un Valkyrie laissé là par un membre des SMS qui s’est fait tuer.

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Oui ça paraît compliqué comme ça mais il se passe réellement plein de choses lors de ce premier épisode, et chaque fin d’épisode donne véritablement envie de voir la suite. Un vrai régal. Je n’ai vu que 6 épisodes pour le moment mais j’en suis agréablement ressorti, les oreilles et les yeux plein de merveilles. Macross Frontier est servi par une animation soutenue d’épisode en épisode, un scénario intéressant et plein de rebondissements où l’on ne s’ennuie pas, des personnages attachants et des scènes d’action à couper le souffle. Finalement, la saison du printemps s’est révélée plutôt intéressante, certainement plus intéressante que la saison d’été qui va débouler rapidement. Mais on ne sait jamais…

Ah oui et j’attends l’épisode où Alto portera une jupe. C’est qu’avec ses longs cheveux, tout le monde se fout de sa gueule le pauvre.

Epitanime 2008

This was a triumph

I’m making a note here, huge success.

It’s hard to overstate my satisfaction.

Voilà comment le début des paroles de la chanson de Portal, Still Alive, résument plutôt bien mon sentiment lors de cette convention.

Il est déjà bien tard. Mon corps voudrait dormir, mais mon esprit est encore eveillé, et c’est ainsi que je vous écris après avoir déballé mes cadeaux:

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On résume avant de commencer le récit de la convention:

  • Un sac kyonko / itsuko. Oui oui, les deux stars du fameux genderswap de Haruhi. Et avec des porte clés assortis. Tout ceci m’a été offert par Darksoul, et je l’en remercie car il n’aurait pu trouver meilleur cadeau (sauf peut-être une vraie meido mais on verra ça plus tard.)
  • Des petites figurines Lucky Star: j’ai en fait pris toute la collection (les 11) le problème c’est qu’elles sont pénibles à monter pour certaines: il va me falloir des petites mains et des bons yeux pour leur rattacher les bras et bien les mettre comme il faut sur leur socle (sans compter que j’ai perdu une cale de socle déjà, ça commence bien :P)
  • Deux figurines Haruhi et Mikuru au club avec les accessoires, et la Mikuru adulte!
  • Une figurine de RIn en Meido. Parce qu’elle le vaut bien.
  • Deux-trois mangas
  • Des dojin game Haruhi et Lucky Star.

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  • Une bâche géante de notre déesse à tous que je la veux je la veux je la veux je la veux je la veux je la veux FFS! et j’y mettrai le prix! Un jour, tu seras mienne. Ooooooh oui.
  • On voit également deux cadeaux très légèrement sur les côtés… deux cadeaux que je compte offrir, saurez-vous dire ce que c’est?

Et avec tout ça, une super convention, mais avant de commencer, laissez-moi vous conter mes fail de cette convention, car à défaut d’une convention avec des défauts, c’est moi qui en avait:

  • Sur 3 batteries de camescope, 2 ne se sont pas chargées correctement. Pas de bol, c’était la plus petite qui était chargée à bloc. Résultat j’ai fail en étant en panne de batterie pendant un Hare Hare Yukai
  • J’ai carrément eu plus de mal que je ne le pensais pendant la chorégraphie du Hare Hare Yukai
  • La veille je dis à Tchyo qui m’accompagnait "Oh prends des épingles à nourice pour accrocher des brassards" et il arrive le matin, je lui demande s’il a bien les épingles, et on part. Sans les brassards.
  • Ne pas avoir reconnu Exelen tout de suite, j’ai hésité à l’appeler comme il fallait en la présentant à la caméra ^^
  • Ne pas avoir fait de karaoké de nuit tellement j’étais naze du Hare Hare Yukai

Donc arrivé sur place après 2 heures de train et un peu de taxi, nous entrons et récupérons nos bracelets magiques. Au passage, Kaze nous offre un DVD d’une série (Get Backers dans mon cas, moui bon…) et surtout, un flyer qui présente le blog de la SOS-Dan. C’est la façon de Kaze de montrer qu’ils veulent faire la promotion de Haruhi en France, et ce n’est qu’en passant dans le second bâtiment que je me rends compte avec la bâche qu’en effet, elle est là, notre déesse. Je reprendrai d’ailleurs les dires de raton lors d’une conversation que j’ai eu avec lui en parcourant les stands. Il me demanda si j’étais allé voir la projection (nous étions vers la fin de la convention) du premier épisode en VOSTF, ce à quoi je répondis "Non, je m’en fous en fait."

Et avant que les fidèles ne me brûlent sur la place publique, laissez-moi finir. Raton a ensuite sorti les mots de ma bouche avant même que je ne l’ouvre "Tu es déjà heureux qu’elle soit là." Je suis déjà heureux qu’elle soit là parmi nous en effet. Cette bâche où elle était peinte sur le mur de l’école nous regardait tous et nous montrait la voie.

Je suis bien venu avec le T-shirt Lucky Star finalement, et ce fut une petite réussite. C’est un peu comme du cosplay quoi mais en plus light. Les gens faisaient des petits commentaires de temps en temps, et j’ai même eu droit à un "C’est le t-shirt le plus cool du salon!" d’une vendeuse de Kaze. J’ai aussi été présenté par Klaha à Murata en temps que "Meido Fan", et j’ai pu revoir Akira Hashimoto avec qui on avait passé du temps au Japon avec Darksoul et Corsaire.

Je n’ai même pas eu le temps de faire quoi que ce soit que je rencontrai QCTX, Keul, Shikaze, et d’autres membres de l’Editotaku et aussi d’autres membres de Haruhi.fr. La première chose de prévue fut de rencontrer Laurent, notre contact chez Kaze qui était sur son stand. Autant vous le dire tout de suite sans rentrer dans les détails, notre rencontre fut très fructueuse: non seulement on a pu se parler face à face et mieux faire connaissance, mais aussi discuter de sujets de vive voix tous ensemble.

Ensuite, direction pizzeria où nous étions déjà 15 à manger tous ensemble avec encore d’autres membres de l’Edito et de Haruhi.fr (Poshu, Corsaire, Kabu, Etsilihin, etc.)

De retour à Epitanime, j’ai dû me séparer un peu des autres après avoir jeté un oeil sur un quizz en cours dans la cour (où il fallait répondre à une question sur ce qui se passe dans un anime après la pause grâce à un QCM) afin de réperter le Hare Hare Yukai dans la rue entre les deux bâtiments. Bien sûr on s’est fait prendre en photo et observer mais bon, c’était fun et ça nous a permis à QCTX et moi de rencontrer Miyuu-chan (qui s’est faite désirer, c’est ça d’être une star :p) et ses acolytes.

A 17h30 je suis revenu dans la cour pour les filmer lors de leur prestation surprise avec le Hare Hare Yukai sur l’écran géant derrière eux. Le plus gros de l’évènement en tous cas allait être ce soir, puisque dés 18h00 on a commencé à rassembler toutes nos troupes, envoyer des SMS pour nous diriger au Lai Lai Ken afin de manger et boire. Il faut savoir qu’il y avait un grand absent lors de ce Samedi, c’était Raton-Laveur qui était parti voir les gens de Nolife pour les rencontrer. Raton nous a ainsi rejoint au restau et à l’heure s’il vous plaît, contrairement à ce que je pensais initialement. J’avais réservé pour 25-26 personnes, finalement nous étions 30-31 avec quelques ajouts non prévus. Je suis d’ailleurs désolé d’avoir refusé du monde, mais je n’avais pas super le choix. J’espère que ce petit tour au restaurant a été convivial pour tous et que le mélange Editotaku / Haruhi.fr a été profitable à tout le monde. Raton a d’ailleurs fait une vidéo de la présentation de chaque personne qui était dans le restaurant ce soir-là. A voir quand il aura monté tout ça.

Une fois le repas fini, en rang deux par deux, nous sommes retournés à Epita. Bien sûr le voyage en métro fut très fun avec autant de monde dans le même wagon, vous pensez bien! Une vraie invasion comme on en fait que sur 4chan.

De retour à Epitanime, nous avons pu admirer le cosplay de nuit : il y avait du bon cette année, du très bon, et notamment un Kyon et Haruhi chantant God Knows (en playback) mais avec des guitares et surtout habillés comme sur le poster du concert . Bref c’était super fun et y’avait de la lumière partout. A noter qu’une deuxieme "Haruhi" est passé pour cette fois chanter, mais je pense qu’elle aurait eu plus de succès au concours de chant qu’au cosplay de nuit, enfin…

Avec beaucoup, beaucoup de retard, et d’autres répétitions en pleine nuit dans la rue, nous sommes enfin passés sur scène. J’ai aussi eu le privilège de serrer la main de Davy, le Régis-Robert de Nerdz et présentateur de Nolife

Donc voilà, ça c’était fait et je peux vous dire que j’étais soulagé, car le plus gros de la convention pour moi était maintenant derrière. La choré fut très fun à faire avec tout le monde, même si j’ai eu beaucoup de mal à suivre car je n’avais pas vraiment repêté les semaines d’avant avec les autres, mais dans mon coin. Finalement être avec d’autres et tenter d’être synchro est beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraît! Mais je pense qu’on s’en est quand même bien sorti surtout grâce aux filles devant qui ont super bien fait leur job.

Après, un peu beaucoup fatigué, je me suis posé avec les autres pour discuter un peu. Ce fut également l’occasion deparler avec Merlin et Tetho de Mata-web et de parler de nos journées respectives. Après, tout le monde s’est un peu dispersé et perso, j’étais tellement naze que je n’ai pas fait de Karaoké de nuit. Je suis allé dormir avec Shikaze, Keul et quelques autres dans l’amphi de projection la nuit.

Avec quelques difficultés pour dormir (sachant que je me suis levé exprès pour chantonner Motteke Sailor Fuku! alors que la chanson passait dans l’amphi avant de me rendormir aussi sec) on a quand même passé une nuit allongée sous les bureaux.

Le lendemain matin fut plus calme, avec le traditionnel petit déj au café du coin, on est ensuite revenus faire les emplettes. C’est là que j’ai acheté tous les cadeaux que vous avez vu plus haut, discuté avec des vendeurs, vu du HK, encore beaucoup de HK malheureusement, mais aussi des choses plus sympa comme DIgicraft, spécialisé dans le doujin game et autres, qui étaient là pour vendre des produits, des vrais, du Japon.

Une petite heure de shopping a suffit avant que l’on aille se poser pour admirer le cosplay de groupe.

Alors, si l’an dernier j’avais critiqué le cosplay et notamment les prestations scéniques, je dois bien avouer que cette fois j’ai vu quelques cosplays très sympa même si bien sûr il y en avait d’autres tout simplement lourdingues, où parfois on ne comprenait absolument rien à ce qu’il se disait. Le public semblait un peu mou, peut-être assomé par la chaleur. Je suis assez dégouté de ne pas avoir pu filmer la Haruhi en costume du jeu faire un Hare Hare Yukai avec ses deux copines, mais j’ai au moins les photos…

Il y a eu d’autres groupes fort bien foutus dont vous pourrez admirer les photos. Comme je le disais, mes batteries de camescope étant limitées, je n’ai pas pu beaucoup filmer. J’ai quand même pu prendre les deux groupes Negima plutôt bien faits avec une mise en scène très correcte. Quel dommage qu’elles aient utilisé un générique qui n’existe pas. (comprenez, la première saison de l’anime tout daubesque.)

BONUS: La fameuse Haruhi en costume RPG filmée par un lecteur de Meido-Rando.

Après, la fatigue commençait à se faire sentir. Je me suis donc posé avec les sacs et quelques autres, allant faire les dernières emplètes ou bien voir quelques autres personnes, notamment Laurent de chez Kaze avec qui on a continué la discussion de la veille. Pas facile de se trouver du temps libre quand on tient l’un des plus gros stands de l’Epitanime.

Enfin voilà, il a fallu rentrer ensuite, essayer de dire au revoir au plus grand nombre même si on ne peut pas voir tout le monde une dernière fois. L’ambiance était excellente, le temps était (presque) avec nous malgré la météo annoncée qui était très mauvaise. Encore une fois le micro-climat au dessus de l’Epitanime a fait des merveilles cette année; J’en suis revenu avec quelques coups de soleil. Aucun incident n’a été à déplorer (si on omet la Peugeot SW embarquée par la fourrière :D)

Alors pour les photos c’est par ici et pour les vidéos pas sur Dailymotion c’est par là. Notez que ces vidéos ne resteront pas éternellement, elles.

N’hésitez pas à ajouter quoi que ce soit dans les commentaires, j’ai personellement beaucoup aimé cette Epitanime, bien meilleure que l’an dernier!

Itazura na Kiss

Quand j’ai vu les premières images de Itazura na Kiss, et qu’on m’a dit que c’était un shoujo vieux de plusieurs années, j’avoue que la curiosité avait surpassé le désintêret que je porte habituellement à ce genre de séries.

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L’histoire, c’est celle de Kotoko (non, pas la chanteuse), une fille un peu stupide sur les bords mais qui est amoureuse de l’idole de l’école, el grand ténébreux Irie-kun. Mais Irie-kun, lorque Kotoko lui offre une love letter, s’empresse de la refuser. Et c’est ainsi que les rêves de Kotoko se brisent et qu’elle se rend compte que le Irie-kun qu’elle convoîtait n’est qu’un infâme connard hautain.

Jusque là rien d’extraordinaire, mais j’y viens: Le père de Kotoko vient de faire bâtir une maison et il s’est fait rouler dans la farine, car celle-ci s’écroule rapidement à cause d’un léger tremblement de terre et du crétin d’ami de Kotoko qui se défoulait sur l’une des poutres de la maison. Résultat, nous avons une héroine sans domicile fixe qui va aller vivre chez un ami de son père, qui n’est autre que le père de Irie-kun… Et voilà! Kotoko vit sous le même toit que l’objet de son coeur qu’elle déteste parce que c’est un grand connard.

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L’histoire est banale, mais Itazura na Kiss a beaucoup d’atouts pour compenser cela, à ma grande surprise.

Tout d’abord la réalisation est de bonne facture: les dessins sont nets et précis, peu voir aucun plan n’a semble-t-il été bâclé et les expressions des personnages sont variées.

Ensuite, le chara design dans son ensemble, est très bon, quoi que forcément emprunté au manga j’imagine (que je n’ai pas lu) et les personnages sont attachants. Oui, même l’héroine un poil cruche réussit le pari insensé de ne pas être énervante. Et elle a même une copine grosse et moche, un peu comme le héros de Ichigo 100% qui avait un pote gros et moche. Bon c’est sûr que ça fait un choc de voir un chara design des années 90 mais on s’y habitue très vite, et Itazura na Kiss respire bon l’anime old school.

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Enfin, le rythme de la série est réglé comme une horloge. On suit une histoire et sans temps mort ou épisode remplissage sans intêret type "épisode à la plage". Bon ok y’a bien un épisode à la piscine, mais on y apprend des choses! Vous imaginez? Un épisode à la plage qui sert à quelque chose! Qui plus est, ça avvance à une bonne allure: on commence avec l’héroïne en dernière année de lycée et en ‘lespace de 7 épisodes, on la retrouve à l’université.

Itazura na Kiss est vraiment surprenant parce qu’il arrive à accrocher malgré son scénario simpliste. Mais quand on prend en compte l’âge du scénario, on comprend très vite qu’il a posé les bases des autres séries shoujo du même style. Je cite FFenril : "Aujourd’hui, dans les shôjos mangas, les filles tombent amoureuses de bishônens mystérieux. A l’époque, elles tombaient amoureuses de CONNARDS COMPLETS.". C’est tout à fait ça. Et le pire, c’est que ça se laisse regarder avec une certaine impression de nostalgie pas du tout désagréable. Comme si c’était mieux à vent.

Kanokon

Voici le premier billet que je vous écris sur la Release Candidate 1 de Dotclear 2, qui je vous le rappelle, permet à Meido-Rando d’exister, ce qui n’est pas rien. Vous n’avez vu aucune différence? Pour le moment! Et moi j’en vois depuis mon nid douillet d’admin , comme la possibilité d’intégrer directement des vidéos youtube sans passer par un artifice de goret, ou encore la possibilité d’importer des mp3 et flv et de les lire directement depuis le site. La technologie m’épatera toujours.

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Et pourquoi je vous parle de tout ça, me demanderez-vous? Tout simplement parce qu’il n’y a rien à dire sur Kanokon.

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Absolument rien.

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Bon d’accord, je vous livre au moins le pitch alors:

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Kouta est un jeune garçon tout ce qu’il y a de plus chiant et banal, et se paye même le luxe d’être un shota par excellence (c’est à dire qu’avec la seiyuu de Aya dans Ichigo 100% ça n’aide pas beaucoup, mais c’est vraiment un coup de génie.) . Sauf que voilà, il a une jeune fille dans sa classe, un peu blonde et surtout dotée d’une poitrine généreuse à faire rougir Mikuru et à faire pâlir d’envie la Déesse qui est prête à tout pour sortir avec lui. Non, sortir est trop faible, en fait. Cette fille est une chaudasse comme diraient les jeunes à casquette. Une violeuse de garçons.

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Chizuru donc, cette fille va presque parvenir à ses fins, sauf que sa véritable identité est revelée à la fin du premier épisode: elle est un esprit démoniaque de renarde (avec des oreilles et une queue qui ressemblent beaucoup à Horo de Spice and Wolf, à moins que ça ne soit l’inverse.) et son but dans la vie sera de fusionner avec Kouta pour montrer au monde entier leur amour (mais Kouta ne l’entend pas trop de cette oreille, en tant que faible mâle). Ca donnera d’ailleurs un Kouta avec des moustaches et des oreilles de renard. On apprend vite que le monde entier est infesté de démons qui vivent parmi les humains…

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A cela vous ajouterez l’arrivée d’une esprit démoniaque de loup qui va tenter de voler Kouta à Chizuru. Nozomu, de son petit nom est un personnage encore plus vide que Chizuru puisqu’elle cumule les poncifs du personnage typé Ayanami: cheveux bleus, delicious flat chest, parle peu mais bien… Bref, inintéressante au possible.

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Et c’est là que vous êtes sensés vous demander pourquoi je regarde toujours cette série même après 5 épisodes de vide absolu à peine drôle?(l’épisode avec le costume de bunny girl maudit m’a quand même arraché quelques sourires) Hé bien, je vais vous avouer un truc: je suis un homme faible, très faible, et la raison pour laquelle Kanokon reste dans ma liste d’animes à regarder tient en deux mots: Ayako Kawasumi.

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Ayako Kawasumi double Chizuru, et ça messieurs, c’est absolument terrible pour le fanboy que je suis. La doubleuse de la très chaste Mahoro que j’idôlatre tant se met à parler comme une chienne en chaleur les trois quart du temps, comme "Si ça a le goût de Kouta-kun alors je le mange!" ou "Je ne l’ai jamais fait avec un garçon…" et autres joyeusetés que je vous laisserai découvrir. Entendre cette voix crystaline et si douce sortir de tels mots, ça en est trop pour mon cerveau, qui ne peut s’empêcher de voir Mahoro dans mon esprit lorsque Chizuru parle.

Et c’est ainsi que j’ai subi un Kernel Panic cérébral.

Je suis faible.

Kamen no Maid Guy

Il était temps! Oui je sais, ça fait un moment que je devais blogger les séries de cette saison, mais de nombreux impératifs sont venus se greffer à mon temps libre. Et puis je voulais attendre quelques épisodes avant de me décider.

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Kamen no Maid Guy est donc un anime dont on a pas mal entendu parler avant sa sortie du fait de ses personnages assez atypiques. Imaginez plutôt un mec bien baraqué répondant au doux noms de Kogarashi qui est habillé en maid, et porte un masque. Et là vous avez l’idée du siècle, vous êtes partis pour un délire incroyable, et vous sentez que le monde de l’animation va trembler sous vos pieds.

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Seulement voilà, dans la pratique Kamen no Maid Guy échoue à nous faire rire. Ca partait d’un bon sentiment, mais le mieux qu’il ait pu obtenir de moi, c’est un petit sourire plaisant. La série semble avoir du mal à trouver ses marques, mais cela reste a peu près plaisant à regarder, surtout grâce à Fubuki, la maid elle tout à fait normale qui accompagne Kogarashi (et qui le remettra dans le droit chemin plus d’une fois.)

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Car Kogarashi est quand même un sacré bon pervers avec sa jeune maîtresse Naeka. L’histoire dans tout ça? Aaah oui, y’a une histoire quand même : Naeka et son frère vivent dans une baraque dont ils s’occupent à peine parce que Naeka voulait vivre éloignée de la vie de luxe de sa famille. Mais voilà, son grand-père se fait vieux, et Naeka est en fait la prochaine à reprendre la lignée dans la famille, et elle a besoin de protection. C’est pourquoi le grand-père, qui adore les maids, leur en offre deux qui leur conviendront parfaitement. Une maid jolie et sérieuse pour le petit fils et un Maid Guy très GAR pour Naeka. Il aurait pu choisir mieux, ça nous aurait permis un peu plus de yuri.

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Vous l’aurez compris, ça ne casse pas trop pattes à un canard. Ca reste plaisant à regarder sans êtrre excessivement drôle. En bref c’est une bonne série pour se débrancher le cerveau pour le moment, sans que cela ne soit à mourir de rire. A suivre donc avec modération.

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Et non, Kogarashi ne fera jamais partie des Maid Of The Day.

Lost Odyssey

Je ne vais pas vous sortir douze mille excuses pour le manque de billets d’envergure sur Meido-Rando ces derniers temps. J’en ai plusieurs dans ma valise, mais le boulot étant assez important ces derniers temps, couplé au fait que je voulais finir Blind Spot 7 le plus vite possible, au contact que j’ai pu arranger entre Kaze et Haruhi.fr et surtout aussi au fait qu’on m’ait traîné dans World of Warcraft de nouveau, je ne pouvais pas réellement écrire ici.

Mais maintenant que Blind Spot 7 est entre les mains de mes prélecteurs, je vais pouvoir sévir de nouveau ici.

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Lost Odyssey a été attendu de pied ferme sur Xbox360. On pourrait croire la console de Microsoft sans jeu "japonais" d’envergure, mais ça serait oublier Lost Odyssey, Blue Dragon, ou encore Eternal Sonata. Néanmoins, Eternal Sonata était un peu facile, et Blue Dragon décevant. Lost Odyssey est là pour montrer que la 360 sait aussi faire de bons RPGs, et il s’en sort pas trop mal, ma foi.

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LO vous place donc dans la peau de Kaïm, immortel de son état, qui semble bien amnésique. Je sais très bien que Raton-Laveur déteste à juste titre les histoires dont les personnages principaux sont amnésiques étant donné la facilité scénaristique que cela provoque. Après tout, ça permet au joueur de ne rien connaître au monde qui l’entoure, au héros de démarrer à un niveau de merde… Alors qu’on s’imagine bien qu’en mille ans de temps il a pu se connaître de super techniques de combat, mais non!

Bref, Kaïm est immortel, et il bosse comme mercenaire pour différentes armées, dont celle de Uhra au début du jeu. Problème: lors d’une grande bataille une météorite s’écrase sur le champ de bataille et décime les deux armées qui s’y affrontaient, sauf Kaïm. Ce dernier devra faire un rapport, et escorté par Jansen le magicien un peu roublard et Satie une autre immortelle amnésique, devra aller enquêter sur de mysétérieux accidents qui se déroulent au Grand Sceptre, une sorte de canaliseur magique en cours de construction.

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Le premier truc qui saute aux yeux, c’est que c’est beau. C’est même vachement beau. Au niveau technique tout d’abord, et ensuite au niveau du design. Malgré un Chara Design un peu bizarre (par l’auteur de Vagabond et Slam Dunk) qui est à l’opposé de ce qu’on pourrait appeler Moé. Oubliez les chocobos jaune poussin, on se rapproche plus ici d’un Final Fantasy XII que j’avais testé (et détesté aussi vers la fin) sur Meido-Rando il y a un an et demi. Les personnages donc, bien qu’ayant un design un peu étrange, se révèlent très attachants grâce à un background très travaillé et des répliques excellentes. Le jeu est fort bien écrit et Jansen par exemple vous fera rire plus d’une fois. Il suffit juste de voir la scène où il se met à appeler Kaïm "Monsieur Joyeux" pour se mettre à rigoler. Kaïm est en effet le genre de héros armoire à glace qui parle peu mais bien, qui ne sourit pas, qui ne rit pas, et qui reste sans cesse sérieux. Satie a également un caractère bien trempé. Je ne vous en dirai néanmoins pas plus pour ne pas trop spoiler.

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Le deuxième truc qui saute aux yeux, c’est que la console crache ses trippes assez régulièrement. Cela rappelle un peu Metal Gear Solid 3 sur PS2: le jeu est beau, mais la console a du mal avec tous ces polygones, et rame à certains moments, surtout lors des scènes cinématiques rendues en temps réel. D’ailleurs certaines seront en vidéo mais ça ne se voit que très peu: les développeurs ont en effet pensé à rendre les personnages des vidéos précalculés avec la même qualité que dans les scènes en temps réel, ce qui fait que la différence est presque imperceptible, si ce n’est en fluidité. Cela se retrouve d’ailleurs dans de nombreux jeux de la génération actuelle de consoles: on commence doucement à douter parfois de si c’est en précalculé ou en temps réel.

Mis a part cet aspect graphique réussi, Lost Odyssey va faire grincer des dents tous les fans de RPG qui croyaient certaines choses dorénavant acquises: les combats sont totalement aléatoires à la manière d’un Final Fantasy, le jeu n’est qu’une succèssion de plans avec certains changements de caméra et travellings à la FFX et FFX-2, les menus sont assez austères (mais concis et ergonomiques), et le pire de tout semble être le système de combat au tour par tour. Du pur tour par tour à la Shining the Holy Ark sur Saturn, ou Suikoden sur Playstation 1 et 2: en début de tour vous avez tout le temps que vous désirez pour préparer vos actions, et selon la vitesse de votre personnage ou du sort à lancer (ce temps pouvant parfois atteindre un tour complet, et l’ennemi peut vous ralentir en frappant votre lanceur de sorts), le jeu vous montre une liste des personnages et monstres qui vont jouer chacun dans l’ordre. Cela a le très facheux désavantage qu’on ne peut pas guérir un personnage qui est mort, puisqu’il nous faudra un tour pour le réscussiter et un autre tour pour le guérir, sachant qu’entretemps il peut se prendre un vilain dégat de zone d’un ennemi et recrever aussitôt. Joie.

Vous aurez dans votre équipe un petit paquet de personnages dont certains sont mortels ou immortels. La différence? Les persos immortels ne peuvent pas mourir au combat: ils se relèveront après 2 ou 3 tours. L’important est donc de faire en sorte que vos personnages survivent et ne tombent pas tous en même temps. Vous pourrez en mettre jusqu’à 5 au combat et en changer à tout moment hors combat.

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L’autre différence se situe dans les compétences. Il y en a de très nombreuses, comme pouvoir porter deux accessoires, voler, magie blanche ou noire de niveau 1,2,3,4, contre, combo, etc. La diversité de ces compétences vous poussera à équiper vos personnages de façon à toujours avoir le contre qui va bien dans la zone où vous êtes. La plupart du temps dans une même zone il y a un élément ou un type de magie contre lequel les ennemis sont faibles. De toutes façons, vous ne mettrez pas de magie sur Kaïm par exemple étant donné son faible nombre de MP (certains sorts sont également très consommateurs.)

Les mortels apprennent des compétences automatiquement en grimpant de niveau, tandis que les immortels devront eux se "lier" à un mortel combattant avec eux pour apprendre l’une de leurs compétence. Cela nécessite des points de compétence, points de compétence qui seront gagnés au fur et à mesure des combats. Une fois une compétence apprise, l’immortel peut l’utiliser aussi et en apprendre une autre. Il peut également apprendre une compétence grâce à un accessoire (on ne peut équiper qu’une arme, un anneau et un accessoire dans le jeu)

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Les anneaux, parlons-en: sur les personnages se basant sur les attaques physiques, on peut leur équiper un anneau qui done un bonus à son attaque. Lors de l’attaque le perso court vers l’ennemi pour le frapper. Dans ce laps de temps on doit laisser appuyé la gachette de la manette jusqu’à ce qu’un cercle se mette en phase avec un autre. Si l’on fait un coup "Bon" ou "Parfait", l’effet de l’anneau équipé se déclenche sur l’ennemi, lui infligeant des dégats supplémentaires, ou une condition quelconque. Avec un poil d’entraînement c’est hyper simple. Et ça dynamise un peu les combats.

L’autre grand aspect de LO est le niveau de garde: vos personnages sont sur deux rangées, et la rangée avant se prend 100% des dégats. La somme des HP des persos à l’avant forme une garde, et si les ennemis, à force d’attaquer, mettent ce compteur à zéro, alors vos personnages en arrière subiront eux aussi 100% de dégats (alors qu’avec une garde même à 1HP ils perdront beaucoup moins. Les personnages magiciens sont d’ailleurs presque plus nombreux que les combattants, et ils sont très importants car la plupart du temps la magie sera plus efficace que les coups, contre les ennemis.

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Lost Odyssey est donc beau, mais classique. Mais aussi efficace, terriblement efficace même. L’histoire bien que pas sans reproches, est agréable et suffisament prenante. Elle est bien aidée par des personnages attachants et des moments forts dont je me souviendrai un moment. S’il y a bien un truc que je reproche à FF XII, c’est ce côté "tourisme à Ivalice". Je ne me souviens de presqu’aucune scène, de presqu’aucun moment épique dans le jeu, contrairement à tous les autres FF où je peux nommer facilement une scène qui m’a marqué. Là, dans FF XII, rien, que dalle. Je serais même incapable de vous uraconter le scénario tellement ça m’est sorti de la tête.

Le jeu tient également sur quatre DVDs, ce qui est assez rare de nos jours et montre bien l’intêret du Blu Ray de la PS3 et de la longueur d’avance qu’elle possède dans ce domaine. Avec la HD, les DVDs deviennent aussi petits que des CD à leur époque. C’est tout à fait logique, et ce n’est pas le choix bienvenu de la langue audio (parmi le japonais, anglais, français, espagnol, etc.) qui arrange les choses. Ainsi on passera de 10 à 15 heures par DVD, ce qui est fort honorable mais aurait pu être mieux.

Définitivement un grand jeu à mon sens, LO pourra ne pas plaire à certains de part son design ou ses quelques mécanismes qu’on pourrait considérer comme préhistoriques en matière de RPG. Le tout est cependant tellement soigné qu’on a envie de continuer. Même les temps de chargement ne sont pas si pire.

Définitivement l’un des grands titres de la 360. En attendant GTA4…

The Idolm@ster Live For You! – Le test

A la fin du test de The Idolm@ster, je vous avais dit que je ferais un test du second jeu, "Live For You!".

Au départ perçu comme un data-disk, Live For You reste néanmoins un standalone puisqu’il ne réutilise aucunement les données du premier opus. Hé oui, tous les beaux costumes que vous aviez débloqués seront ici à re-débloquer, voire pire: à acheter de nouveau.

Ce fut sans doute la première déception. Bien que possédant quelques nouveaux costumes et accesoires, on sent déjà que Namco Bandai ne s’est pas foulé: l’interface est pratiquement identique et les accesoires dispos en début de partie sont presque les mêmes que dans le jeu original. Mis à part quelques excentricités bien entendu…

Le ridicule ne tue pas.

En quoi consiste le gameplay alors? C’est encore plus basique que le premier volet: vous choisissez vos trois idols pour faire un groupe, vous les habillez (je n’ai pas trouvé comment leur donner des costumes différents contrairemnt au jeu original où on pouvait les habiller différement les unes des autres dans un même groupe) et vous prenez une chanson, un endroit, un mode de difficulté, et c’est parti pour, tenez-vous bien, un simulateur de public.

En gros, le jeu vous montre une prestation scénique de vos idols et une barre horizontale en bas de l’écran fait défiler des touches à appuyer pour que le public pousse des cris ou des encouragement en rhythme. C’est rigolo 20 minutes mais on en a vite marre, et c’est le seul mini-jeu proposé…

Selon le voltage de chaque prestation vous pourrez débloquer le "remix A" de chaque chanson, mais aussi acheter sur le Marketplace le "Remix B". Le pire c’est que les versions originales, à quelques rares exceptions, sont bien meilleures que ces remix. On débloque également des costumes et accesoires ainsi.

Vous l’aurez compris par ce petit test, j’ai été très déçu de Live For You! Namco Bandai nous montre encore une fois son savoir-faire en matière de suites pas très innovantes (il suffit de voir Katamari Damacy pour s’en convaincre.) et comment ils se foutent bien de notre gueule. Live For You! est une coquille vide. Vidée de son intêret principal, à savoir le lien entre le producteur et son ou ses idols, et du grinding de stats, le jeu ne vous occupera qu’une petite heure tout au plus. C’est dire, j’avais même demandé à Morgan de me prêter son trépied pour mon appareil photo et mon camescope histoire de vous donner un meilleur rendu que la dernière fois, mais franchement, The Idolm@ster Live For You! n’en valait pas la peine.

Anime Catch Up – Avril 2008

Bon on est pas encore en Avril mais presque!

Beaucoup de séries se terminent en rpévision de la nouvelle saison et il est l’heure de faire un petit point sur ce que je regarde en ce moment et sur les séries dont j’ai parlé ici et comment elles se sont développées.

L’absence de post d’envergure en ce moment sur Meido-Rando témoigne d’un certain manque de temps et de mon dévouement à Haruhi.fr qui malgré la concurrence hyper rude (haha) parvient à grossir petit à petit. Si vous êtes fans de la Déesse Toute Puissante, venez!

Il y a deux autres raisons aussi: La première, c’est que je fais le deuil de Teri, mon idol qui a dit au revoir à ses fans la semaine dernière. Depuis je n’arrive plus à allumer ma 360 japonaise, car je sais qu’elle ne sera plus là, et que je n’en aimerai jamais une autre de la même façon. Mais ça me passera, je suppose.

Le deuxième deuil concerne Mikuru, l’une de mes NAS, c’est à dire serveurs de fichiers en réseau. Pendant une mise à jour de firmware banale, elle a violemment planté comme une otarie bourrée à la bière et le résultat est bien celui que vous l’imaginez: impossible de la démarrer. La bonne nouvelle, c’était que les disques durs étaient sains et saufs et j’ai pu les mettre dans sa remplaçante, Tomoyo! Elle est d’ailleurs encore en train de vérifier la cohérence de son RAID 5 à l’heure où j’écris ces lignes.

Allez, on est partis!

  • They are my noble masters : Malgré un début vraiment pas fameux, la série se démarque petit à petit par des personnages rigolos et plaisants, avec une alternance entre développement de personnages et scènes loufoques. Bon c’est loin de casser trois pattes à un canard mais ça reste regardable quand on a envie de se débrancher le cerveau.
  • Spice and Wolf : La série n’a pas failli à ses promesses et nous délivre ce qu’on attendait d’elle, ni plus ni moins: une Horo absolument charmante, une intrigue basée sur le commerce, un monde moyen-âgeux plutôt bien construit, et encore plus de Horo. La série s’est conclue de façon satisfaisante pour moi, même si on en aurait aimé plus.
  • Sketchbook : Ca aurait du me plaire, une série tranquille avec des chats, mais j’ai vraiment du mal avec le dessin (de l’anime hein!) et au final je n’ai aps accroché après 3 épisodes, alors que pourtant j’ai bien aimé Aria. Allez comprendre.
  • Love Get Chu : Mon dieu les fansubbers n’ont pas abandonné cette série. Anime de seconde zone, Love Get Chu est cependant plaisant à regarder et si comme moi vous êtes fans de seiyuu vous ne pourrez qu’apprécier son univers.
  • Kimikiss Pure Rouge : Je me suis endormi devant. Si si, j’ia même matté le dernier tiers de la série en diagonale pendant que je faisais à manger. C’était juste super lent quoi. C’est pas que la série aurait mérité moins d’épisodes, mais peut-être un peu plus d’action. Ca reste quand même super plaisant pour peu qu’on aime les histoires d’amour. Au moins le fait qu’il y ait trois intrigues à suivre était très original.
  • H2O Footprints in the Sand : H2O pour moi a très bien démarré: les auteurs ont définitivement bien cerné l’attitude d’un aveugle dans un milieu hostile et Takuma se déplaçait de façon crédible avec sa canne blanche (j’en sais quelque chose.). Il y avait plein de petits détails, et malheureusement à la fin du premier épisode il regagne la vue. WTF général bien sûr, surtout que le reste de la série est très peu intéressant hormis le background du village. Takuma s’est alors transformé en héros de harem tout à fait banal, jusque vers la fin de la série: dés l’épisode 9 on sent en effet que quelque chose se trame et la fin de la série vous entraînera de WTF en WTF jusqu’à pousser un hurlement "MAIS QUELLE CONNE!" en plein visionnage. Bref, si les animes avec un peu de fantastique et de sentiments vous intéressent, vous pouvez regarder H2O tranquillement. Un peu comme Myself Yourself en moins bien animé, j’en garderai quand même un souvenir correct.
  • Gundam 00 : Hahahahahahahahahahaha… HAHAHAHAHAHAHA! Pardon mais dans ma tête, je suis en train de me demander quelle série était la pire entre les récentes productions de Sunrise. D’ailleurs j’en ai fait le sondage pour les deux semaines à venir alors lâchez-vous. Que dire sur Gundam 00? Tout d’abord que ce n’est pas parce que la série est exceptionnellement nulle que je n’en ai pas parlé, mais je n’arrive pas à me mettre à parler d’une série Gundam et pondre un article dessus. Tout ce que j’ai à dire c’est que Sunrise a décidé de faire des personnages au chara-design plutôt bon mais de leur mettre des personnalités de merde. A part Lockon, Setsuna est mou et détestable et ne sait que dire son nom, Hallelujah est schyzophrène et Tieria n’arrête pas de se plaindre et de jouer le trap. Si vous ajoutez à cela des factions trop nombreuses et inintéressantes, le fait que "Gundam Meister" me fasse faire des cauchemars de Mai Otome, des rebondissements ridicules, des appareils de flotaison prêts à déborder de leurs vêtements (Si si, les seins de Sumeragi)… Il n’y a guère que Felt, Christina et Ms. Wang pour sauver cette série. Sunrise, je ne vous salue pas.
  • Clannad : Je garde bien évidemment le meilleur pour la fin: contrairement à Kanon, une autre histoire de Key adaptée en anime par Kyoto Animation, Clannad a sû garder un dynamisme et des personnages fort attachants qui ne disparaissent pas au fur et à mesure que les arcs se terminent. Même Nagisa n’était pas trop détestable mais la vraie révélation de cette série c’est bien entendu Tomoyo ! Et les cuisses de Kyou ! Et la scène du local de sport! Et la pièce de théatre ! Et le récital de violon ! Et les hit combo de Tomoyo ! Et Tomoyo en ours ! Et les ‘Dozo! Voici une étoile de mer !’ Et le match de basket ! Et… ah, chaque épisode de Clannad avait son petit moment sympa, limite épique, qui a sans doute rendu la série très populaire. Elle rejoint sans conteste avec Mahoro, Haruhi, Lucky Star et REC entre autres, mon panthéon des séries. La fin, elle était très satisfaisante, et l’annonce récente de la seconde saison qui reprendra la partie la plus intéressante du Visual Novel n’est pas pour déplaire. Je me demande néanmoins comment ils vont gérer les différentes routes cette fois.

The Idolm@ster – Le test

Je vous l’avais promis, et je vous livre ça maintenant: un article complet sur un jeu que je convoîtais depuis que je l’avais vu en clip sur la chaîne Nolife. Je veux bien sûr parler de "The Idolm@ster" ou plus communément appelé par les fans "IM@S".

Cet article va se vouloir à la fois test et guide pour ceux qui voudraient se mettre à ce petit jeu. Notez toutefois que mes maigres connaissances du Japonais ne me permettent pas d’apprécier à 100% le jeu n’y d’en comprendre tous les rouages. Je suis certain que plusieurs d’entre vous japonisants où ayant déjà bien joué au jeu me corrigeront: j’éditerai cet article en conséquence.

Enfin, vous excuserez la piètre qualité des photos et vidéos, mais il fallait bien faire ça d’une façon ou d’une autre.

Idolm@ster c’est quoi?

Vous avez sûrement tous vu ça, mais que peut-on tirer de cette vidéo, à part le fait que c’est ultra kawaii tout plein?

Idolm@ster a tout d’abord été un jeu d’arcade de Namco qui a fait fureur (et surtout recette) parmi les otaku japonais qui fréquentaient les salles d’arcade. Le but du jeu était donc de prendre en charge une nouvelle recrue du Studio 765 et de l’amener au rang de Super Idol et ainsi pour que vous puissiez vous-même devenir un IdolMaster. A mi-chemin entre des mini-jeux et un simili date game, The Idolm@ster reste un jeu typiquement Japonais qui n’a quasiment aucune chance de débarquer en occident. Et pourtant, c’est bien le seul jeu qui m’a fait acheter une 360. (ou presque.)

Préparation

Dans l’état actuel des choses, pour jouer à Idolm@ster, il vous faut:

  • Une télé qui prend le 60 hertz (ou une télé HD c’est mieux)
  • Une Xbox 360 japonaise car le jeu ne tourne que sur celle-ci. Les méthodes de puces ou autre flashage de firmware sont bien trop contraignantes et risquées, à vous de voir.
  • Un adaptateur secteur de 360 européene: Attention, celui de la japonaise est en 110V et va grave faire la gueule si vous le branchez avec un adaptateur de prise Jap -> France.
  • Un compte Xbox Live Japonais avec une carte de crédit VISA si vous souhaitez acquérir du contenu téléchargeable. Notez bien que le système vous demandera votre adresse pour la carte: indiquez le premier choix de préfecture (Hokkaido) et le code postal 066-0012.

Et les connaissances en japonais dans tout ça? Objectivement, si vous avez une dizaine d’années de matage d’anime dans les pattes et un an d’étude de japonais vous devriez pouvoir vous débrouiller. Vous passerez juste à côté des dialogues parfois très très fun, et des emails de fans.

Le contenu téléchargeable de Idolm@ster.

Je sais je sais, vous voulez voir le jeu, mais avant de voir le jeu il est important de comprendre ce qui fait l’une des renommées de Idolm@ster.

Le jeu en salle d’arcade faisait tout pour vider les poches des joueurs car il fallait débourser un crédit par ‘journée’ de jeu avec son Idol et on voyait même des panneaux sur les bornes indiquant "Ne jouez pas plus de 15 minutes s’il vous plaît". histoire que d’autres puissent jouer sur la borne. Le truc c’est que pour que les fans continuent à jouer, il fallait leur en donner envie, et Namco a eu la judicieuse idée de relier toutes les bornes du Japon en réseau: de ce fait, toutes les idols des joueurs étaient en compétition et ceux qui faisaient pêter le high score (le score étant le nombre de fans conquis par votre idol dans le jeu) avaient l’insigne honneur d’avoir leur idol parader et faire son show sur écran géant lorsque la borne est en Attract Mode (à savoir quand personne ne joue et que la borne tourne seule)

Sur 360, en l’absence de yens à insérer, il fallait bien que le jeu génère des revenus aussi, et il se trouve que Bandai Namco est très friand du contenu téléchargeable payant instauré par Microsoft sur sa console. Ainsi, vous trouverez pas moins de environ 125 contenus à télécharger: cela va du costume à 1000 MS Points pièce ou un changement de texture d’un costume exsitant ou des accessoires (250 à 500 points chaque). Alors pour situer, de par chez nous, 1000 MS Points c’est plus ou moins 12 euros. Au japon c’est un peu moins du coup (du style 10 euros) à cause de la conversion yen vers euro, mais quand même! En faisant un petit calcul on s’aperçoit qu’il faudrait a peu près 25 000 MS Points pour tout acheter. Oui, ça fait dans les 200 euros en plus du prix du jeu, du coup.

Fort heureusement pour vous aider dans votre choix, vous pouvez télécharger gratuitement un contenu qui s’appelle "Catalogue". Il y en a une douzaine, tous gratuits, et une fois dans le jeu, dans la section Shop, vous pourrez voir les costumes et accessoires avant de les acheter. Le catalogue pèse environ 200 Mo l’unité, et contient en fait déjà les données de vos objets, c’est juste qu’ils sont bloqués jusqu’à ce que vous les achetiez. Vous comprendrez donc pourquoi j’ai pris une console à disque dur.

Autant de contenu téléchargeable et aussi cher, ça serait presqu’une honte si les développeurs ne caréssaient pas l’otaque friqué que je suis dans le sens du poil. Jugez par vous-même:

Tous les moe-modes vestimentaires y passent! De quoi faire chauffer sa carte VISA.

Le jeu, le jeu!

J’y viens:

Passé l’écran titre, on arrive sur le menu principal avec 5 choix:

  • Produce : Le jeu en lui-même où vous choisissez de continuer avec votre idol où en créer une nouvelle.
  • Album : Vous permet de regarder les anciennes vidéos et photos de votre idol.
  • E-Mail : J’ai pas tout à fait compris mais on dirait que c’est un endroit où vos idols vous envoient des mails à vous, Producer-san.
  • Shop : Comme indiqué tout à l’heure, vous pourrez acheter et télécharger du contenu plus facilement via cette interface que sur le Marketplace de Microsoft, où on ne sait pas trop ce qu’on achète.
  • Rankings : Les tableaux des scores mondiaux. Enfin, monde = japon vu que le jeu n’est techniquement sorti que là-bas. Le truc fun c’est qu’on peut télécharger la prestation scènique des idols des meilleurs.
  • Options : Pas grand chose à régler si ce n’est la luminiosité et le volume.

Ce qui nous interessera donc, c’est le menu Produce!

La partie commence en nous indiquant qu’on est un jeune producteur au sein de la petite agence 765 Production. Vous donnerez alors un nom à votre Producteur, mais cela n’a que peu d’importance. Pensez bien qu’on peut changer le clavier virtuel au moment d’écrire pour mettre des lettres de notre alphabet au lieu des hiragana ou katakana, en appuyant simplement sur la gachette droite ou gauche.

Ensuite, vous devrez choisir une idol à produire: et pour vous aidez vous verrez une brève description, leurs mensurations, leur age, leur poids et leur taille. Que Pedobear se rassure, nos idols sont agées de 12 à 20 ans, et couvrent à peu près toutes les personnalités possibles. Pour un peu plus de détails sur chaque idol, le wikipedia anglais est plutôt bien fourni. Cela vous aidera sans doute à trouver votre idol favorite, parce que moi j’ai quand même mis 30-45 minutes à me décider sur Azusa. Chaque idol a quatre caractéristiques de départ dont une que vous ne pourrez jamais améliorer: Le Character, qui reflète sa personnalité et si elle est facile à vivre ou pas. Les trois autres sont Visual, Dance et Vocal. Raton-Laveur n’en loupera d’ailleurs pas une en m’accusant d’avoir pris celle qui avait la plus grosse poitrine. Techniquement il n’a pas tort, mais c’est juste que je compte m’ensevelir petit à petit dans la perversion de ce jeu.

Vous partez à la rencontre de votre idol pour l’apprivoiser: ces phases de dialogue rappelant les plus basiques date game que vous n’ayez jamais vu sont très simples et on vous demandera de choisir entre trois réponses, réponses qui reviennent d’ailleurs souvent. Ca permet aux non japonisants de repérer les réponses qui ajoutent des coeurs à votre compteur de "Communication" avec votre idol et à augmenter sa jauge de bonheur. Mais attention! Parfois le texte change de place où n’est pas adapté à l’humeur de votre idol. Un exemple tout bête consiste à lui dire "Bonjour" joyeusement ou pas, ou avec une petite blague. Si elle n’est pas d’humeur à rire, elle vous en voudra, et vous aurez compris qu’il fallait la rassurer. La simulation est quand même très poussée car ses réactions sont parfois aussi imprévisibles que dans la vraie vie.

En tous cas, c’est beau: bien que les décors soient des plans fixes, votre idol est pourvue d’animations très fluides et tout en cell shading. Si vous avez déjà joué à un jeu de baston Naruto ou Dragon Ball récent, vous saurez de quoi je parle.

La journée d’une idol type.

Le jeu commence déjà à vous mettre la pression puisqu’on vous annonce qu’il y’a un objectif en nombre de fans à atteindre et que vous avez deux mois pour ça. La journée commence donc avec une salutation à votre idol qui si elle est bien choisie vous fera gagner des points avec elle. Un écran récapitulatif vous montrera d’ailleurs quels aspects de votre idol sont à améliorer parmi les trois caractéristiques (sans le Character donc) de celle-ci.


Après, on vous laisse le choix de quoi faire de votre journée. Le menu se compose comme suit:

  • Essayage : Ici vous pourrez habiller votre idol avec les costumes que vous avez débloqué et ceux que vous avez acheté. Et c’est là qu’on se rend compte qu’il y en a quand même des tonnes à débloquer. Ils sont même rangés par catégorie! Un sous-écran vous permettra aussi de choisir ses accessoires pour les pieds, les mains, le buste, et la tête. Bien sûr vous aurez la panplie complète de colliers, chapeaux, oreilles/pattes de chat, moufles, gants mappa, braceles cloutés type Chun-Li, clochette autour du cou… Bien sûr certaines tenues notamment celles téléchargeables augmenteront vos stats et donc chances de gagner de manière considérable.
  • Produire : C’est ici que vous choisissez les chansons que vous ferez produire pour votre Idol. Elles sont suffisantes en nombre et en diversité. Il y a bien évidemment le célèbre "Go My Way!" mais ne vous affolez pas: ça reste de la j-pop de bas étage. Choisissez également bien, car vous ne pourrez en produire que 5 par partie.

La troisième option amène vers les activités en extérieur:

  • Promotion : C’est ici que votre idol fera la promo de la chanson que vous avez choisie. On choisit les différentes activités: CD, dédicaces, visite dans un magasin de disques, etc. La phase consiste alors à simplement sortir les bonnes réponses au bon moment pour que votre idol fasse bien son boulot. Si vous faites bien votre boulot, vous gagnez un coeur, c’est à dire un souvenir que vous pouvez réutiliser plus tard pendant l’audition.
  • Lesson : Les leçons, on en parle tout de suite après la pub.
  • Audition : Pareil, ça va venir après, un peu de patience!
  • Communication : La dernière option donne un congé à votre idol. Un congé qu’elle passe avec vous Producer-san, bien entendu. Enfin pas toujours quand même.Cette option sert notamment à augmenter la jauge de Communication avec son idol. Il peut arriver parfois que votre idol arrive très fatiguée le matin, et cette option est alors utile pour la remettre d’aplomb le jour suivant.

Les Lessons

L’une des deux grandes parties du jeu, les lessons sont là pour augmenter une ou des caractéristiques de votre idol grâce à des mini-jeux. Soyons tout de suite clairs: ces mini-jeux sont très faciles et y obtenir un bon score n’est pas bien sorcier. Chaque mini-jeu propose 5 essais et chaque essai réussi rapidement augmente encore plus la jauge d’apprentissage qui commence à Bad, puis Normal, puis Good, puis je suppose "mega super génial". A noter que parfois on vous filera un ou deux essais supplémentaires, notamment lors des "bonus lessons" qui sont des évènements spéciaux et vous permettent de faire deux lessons dans la même journée.

  • Chant : Une partition de 4 ou 5 notes avec un marqueur qui défile, et vous devez appuyer sur les boutons de votre manette au bon moment pour que votre idol récite les notes. Augmente le Vocal mais aussi la Dance.
  • Posing : Apprenez à votre idol à bien apparaître devant la caméra selon l’angle. Ca se rapproche d’un jeu de mémoire puisqu’on vous montre que chaque caméra est associée à un bouton de la manette (jusqu’à 5 caméras et elles peuvent être plusieurs par bouton) et lorsqu’une caméra se montre, il faut appuyer sur le bon bouton pour que votre idol prenne la bonne pose. Cela améliore le Visual et Dance.
  • Paroles : Certainement le jeu le plus difficile pour nous occidentaux: des paroles en japonais sont affichées et en dessous les mêmes paroles mais avec deux caractères japonais inversés: à vous de les remettre dans l’ordre. Avec un peu d’entrainement on y arrive mais parfois les subtilités entre deux kanji sont assez fourbes. Ce jeu augmente le Vocal uniquement.
  • Danse : Comme son nom l’indique, on vous montre une séquence de pas, parfois très rapide et pas forcément en rhythme et à vous de la reproduire avec l’aide des boutons de la manette. Faut juste repérer l’enchainement et c’est bon. Augmente Dance.
  • Performance : Une sorte de pacman. On vous montre un visage content ou pas et vous devez l’attraper en vous déplaçant sur un quadrillage tout en évitant d’entrer en contact avec les autres visages. Il n’augmente que le Visual, en tous cas.

Voilà, c’est tout. Le jeu ne contient que 5 mini-jeux, ce qui est quand même assez limité il faut bien l’admettre.

L’Audition

Le grand jour est arrivé! Votre idol est prête à passer une audition, woohoo! Après avoir pris soin de l’habiller correctement, vous irez avec elle jusqu’à l’endroit où vous souhaitez qu’elle se produise: il y a toute une collection d’endroits plus ou moins bien fréquentés et triés par catégorie: local, régional, national… A vous de choisir. Bien sûr au départ mieux vaudra se contenter des petits endroits avec par exemple 5000 à 6000 places.

Et là j’ai été honnètement surpris, car en fait le jeu se révèle multijoueurs à ce moment: pour peu que l’on soit branché au Xbox Live, on verra que chaque salle peut acceuillir jusqu’à six idols, et on voit les joueurs se connecter à la salle petit à petit jusqu’à ce qu’elle soit pleine, ou si après un certain temps elle ne l’est pas, des idols neutres du CPU prendront les places qui restent.

Le problème, c’est qu’à aucun moment on ne voit ces idols. Chaque joueur fait son audition dans son coin et c’est le meilleur qui raflera la première place.

En premier lieu vous devrez encourager votre idol, ce qui lui conférera un bonus (ou pas) lors de l’audition. Ensuite, la chanson est découpée en trois parties. Et chaque partie en différents "temps" où il faudra appuyer sur un bouton de la manette (encore) pour augmenter ses compteurs de Visual, Dance ou Vocal. Ces compteurs se remplissent de plus en plus vite si votre idol est douée dans ces domaines. Aussi, il est possible de déclencher une roulette où vous devez tomber sur un bon souvenir (donc plus vous en avez par rapport aux mauvais souvenirs, mieux c’est). En cas de bon souvenir déclenché votre idol gagnera un gros bonus sur toutes les caractéristiques. Dans le cas contraire, ça sera un malus. A noter que selon la chanson certaines caractéristiques seront plus importantes que d’autres. A vous de voir! Il y a d’autres subtilités que je n’ai pas encore pigé, notamment en quelles circonstances on obtient un bonus au moment où on presse un bouton pour faire monter un compteur, etc.

A la fin de chaque phase de la chanson, une place est attribuée à votre idol. Le but est d’arriver dans les 3 premières à la fin en comptabilisant la moyenne des 3 notes sur les 3 phases. Si votre idol est selectionnée, c’est l’heure de la représentation, et vous la verrez parader dans le costume que vous lui avez choisi!

La représentation

La récompense du joueur est bien évidemment la représentation. Celle-ci est totalement non interactive si ce n’est que vous pourrez prendre des photos en baladant un cadre à l’écran… On a vu plus interactif.

Le truc c’est que selon sa performance à l’audition, votre idol pourra déclencher des bonus ou bien des "accidents" qui lui couteront des fans. Les accidents peuvent être aussi variés qu’un mauvais plan (- visual), un défaut de chant (- vocal) ou carrément un croutage en bonne et dûe forme (agrémenté d’un panty shot si vous avez le bon uniforme) (- dance). A noter aussi que dans le menu Album vous pouvez revoir toutes ses performances.

Et la fin de la journée?

Mon esprit pervers s’est illuminé en voyant la section "Night" débouler, mais en fait ce n’est que le directeur vous annonçant le nombre de fans de votre idol et son rang. (de A à F). Aussi, vous recevrez peut-être un cadeau d’un fan, parfois une lettre, mais parfois aussi un accessoire à porter pour votre idol, ou parfois même un SMS. Le jeu vous propose alors de sauvegarder (ou pas), d’écraser la sauvegarde (ou pas) et de continuer la partie (ou pas!).

Et les journées se répêtent ainsi.

Il existe bien évidemment des évènements spéciaux et je n’ai pas encore joué assez longtemps pour en dire plus, mais le jeu reste quand même très limité, mais marrant dés lors qu’on comprend le japonais. Il y a bien entendu une dizaine d’idols à découvrir et aussi des costumes à débloquer (plus qu’il n’y en a à acheter, fort heureusement).

Mais au delà du jeu, la vraie force d’Idolm@ster repose sur un concept très simple déjà utilisé dans de nombreux jeux japonais: le lien entre votre Idol et vous. Elle devient comme une fille pour vous, vous commencez à vous inquiéter d’elle, elle est totalement moé et vous aurez du mal à en aimer une autre. Sur borne d’arcade c’était encore pire car votre idol était sauvegardée sur une carte réimprimable que vous pouviez trimballer avec vous et montrer à tous vos amis, une carte avec la photo de votre idol, son nom, son rang et son nombre de fans. Et si vous ne vous occupiez pas de votre idol en temps réel (c’est à dire la laisser moisir plusieurs semaines par exemple) les fans la quittaient, et en desosus d’un certain seuil, la carrière de votre idol est finie.

Contrairement à un jeu classique où la fin de partie est montrée par un écran de game over, dans Idolmaster le jeu est beaucoup plus mesquin, car c’est votre président qui vous annonce qu’il faut arrêter les frais, et c’est à vous de l’annoncer à votre idol.

Vous la verrez alors triste, mais qui comprend la situation, et pour elle, vous organisez son concert d’adieu, le Last Concert. Ce Last Concert, vous le préparez aux petits oignons pour elle et sur scène, elle chantera en se remémorant les bons moments passés à vos côtés, en remerciant ses fans… Et ce n’est qu’à ce moment qu’elle vous dira au revoir en vous remerciant de tout ce que vous avez fait pour elle. La borne d’arcade vous rendra alors votre carte de sauvegarde, mais cette fois-ci vierge. Votre idole dont vous vous êtes occupé ces derniers mois disparaît ainsi à jamais.

On a déjà vu des joueurs japonais fondre en larmes devant la borne d’arcade. C’est ça aussi, le pouvoir de Idolm@ster. Le game over vous est amené lentement. Vous savez pertinament que vous ne pouvez plus rien faire pour sauver votre idol, et pourtant elle fait de son mieux lors de son dernier concert, pour ses fans, pour vous. Poussé vers ce destin tragique, vous n’avez d’autre choix que de l’accepter et faire tout votre possible pour donner à votre idol en fin de vie le milleur concert du monde. En tous cas moi j’avais la gorge serrée lors du dernier concert de Teri, que j’ai fait chanter en costume de nekomimi meido sur Go My Way. Du pur bonheur. Ses mots m’ont marqué: elle se sentait démoralisée, dépassée par les évènements, elle a voulu faire de son mieux mais ça n’a pas suffi, et elle ne voulait pas ce dernier concert, elle voulait que la magie persiste. Mais j’ai réussi à la convaincre de faire ça, pour elle, pour ses fans et pour moi. Ses mots avant de monter sur scène m’ont marqué.

Producer-san, prêtez-moi de votre force.

Et sur scène…

A tous mes fans je dédie cette chanson, ma dernière chanson, pour vous.

Et c’est ainsi qu’après avoir été un franc succès, les routes du producteur et de son idol se séparent, et elle vous remercie de l’avoir fait rêver. C’est les larmes aux yeux que vous la voyez partir, s’éloigner, après vous avoir dit qu’elle avait été très heureuse de travailler avec vous.

Idolm@ster n’est donc rien de moins qu’un The Sims avec des starlettes japonaises, mais là où les américains n’arrivent pas à insuffler la vie dans leurs jeux, les japonais y arrivent, eux, et comme on l’a déjà vu notamment dans les visual novels où le héros reste relativement anonyme (on ne voit jamais son visage et on entend jamais sa voix) les jeux japonais font tout pour que le joueur se plonge et s’identifie au personnage qu’il incarne. Et avec des idols à la voix sucrée et au design charmant, comment ne pas résister? The Idolm@ster est un délice de moé à tous les étages, bien que son côté ludique soit particulièrement simpliste.

Si vous aimez les chansons, aussi, méfiez-vous: c’est également le gouffre financier assuré. Il eexiste en effet un CD d’OST par idol, où chacune chante les chansons du jeu.

Quand j’en aurai fini avec quelques idols, je m’occuperai du second jeu sorti récemment, The Idolm@ster Live For You!

Pour plus d’infos sur la version Arcade du jeu, vous pouvez consulter cet article chez InsertCredit (en anglais) qui est pour le moins détaillé.

EDIT: Un petit bonus pour les fans de Teri (et commenté s’il vous plaît)

Idolm@ster Live For You! OVA

Aujourd’hui est un grand jour, chers lecteurs. Aujourd’hui je vais briser deux règles du blogging selon Raton-Laveur . Une grande première pour moi qui considère que les résumés d’épisodes sont chiants à mourir sauf quand c’est Jason qui les fait. L’autre régle que je brise, c’est celle des screenshots avec sous-titres. Elle a déjà dû être brisée plusieurs fois sur Meido-Rando, mais je faisais attention ces derniers mois. Or, cette fois-ci, impossible de comprendre ce qui va vous arriver sans sous-titres.

Petit rappel: cette OVA sortie ce week-end n’est autre qu’un bonus sur DVD vidéo fournie avec l’édition collector de The Idolm@ster: Live For You!, une sorte de data disk vendue au prix d’une suite pour The Idolm@ster sur Xbox 360. Qu’on se le dise déjà, ça valait le détour. J’ai l’impression d’avoir perdu quinze minutes de ma vie, mais c’était tellement énorme qu’il fallait que je le partage avec vous.

Commençons tout de suite par le pitch de cette OVA.

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Nos héroines, toutes des idol bien sûr, se séparent la veille de leur Fan Appreciation Day, un jour béni des fans ou les Idols font bien souvent des dédicaces à leurs fans, passent du temps avec eux et chantent pour eux dans un petit concert privé pour leur faire croire qu’ils sont spéciaux et qu’elles les adorent. Dans la réalité, on en est vachement loin. L’entente que les idols de Idolm@ster montrent entre elles dans cette OVA fait déjà peur: elles sont normalement sensées se tirer dans les pattes dés que cela est possible.

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En se séparant, la blonde (dont j’ai déjà oublié le nom) décide de raccompagner Haruka (l’idol principale du jeu) et une de ses amies idol chez elle. Et en attendant le train, elle leur achète de quoi boire. C’est vraiment sympa de sa part non?

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Manque de bol, elles vont roupiller et manquer leur train!

La solution? Appeler un taxi bien évidemment. C’est vrai quoi, trois jeunes idols dans un taxi en pleine nuit, mais je dois me faire des idées.

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Pas tant que ça en fait, vu que le chauffeur de taxi nous fait le coup de la panne, laissant notre trio…

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…sans téléphone portable. Et moi qui croyais que le japon était en avance sur les télécommunications? Mince alors.

C’est à ce moment-là du visionnage, tard dans la nuit je tiens à le signaler, que je reprends mon casque-micro pour parler avec Raton-Laveur et les quelques membres de l’Editotaku qui squattent le serveur Teamspeak de Twilight pour leur faire partager cette grande hilarité qui commençait à m’envahir. C’est vrai quoi, trois idols un peu loli sur les bords qui sont paumées sur une route avec un taxi en panne et pas de téléphone portable… c’est curieux.

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C’est là qu’elles voient une baraque au loin avec de la lumière! Comme y’a de la lumière on va y entrer, n’est-ce pas? M’enfin vu la gueule du majordomme, je serais une idol loli, même trois idols loli, je me méfierais grave.

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Et en plus de ça, on leur propose un bain! C’est très louche, très très louche, et tellement inattendu dans un anime bourré de filles.

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Mais notre idol blonde qui a l’air un peu plus intelligente que les deux autres (quoi que…) réveille ses deux amies car elle a entendu des choses étranges de la part de leurs hôtes…

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L’OVA prend alors une tournure effrayante. Effrayante je vous dis! Nos idols découvrent avec stupeur que des cambrioleurs ont pris en otage les habitants du manoir et ont un sac bourré de fric, et en plus ils ont confisqué les téléphones portables des filles pendant leur bain! Quelle petits joueurs, moi je n’aurais pas confisqué que ça.

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Elles décident alors de s’enfuir. Dans une version hentai qu’on verra peut-être en dojinshi, elles se feront sûrement rattraper par les cambrioleurs…

Elles tombent alors sur un camionneur qui refuse de les emmener avec lui. De toutes évidence, il doit soit vouloir éviter de passer pour un pédophile, soit il est homosexuel. De toutes façons, la petite blonde qui n’en loupe pas une invite ses amies à monter en douce dans le camion.

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Bien sûr elles se feront chopper sur le trajet et encore une fois lâchées au beau milieu de la route, sans réellement savoir où elles sont. Et le Fan Appreciation Day qui va bientôt commencer! Notez bien que l’une des filles se plaint que le camionneur aurait pu appeler la police, ça leur aurait filé une voiture pour rentrer.

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C’est là que le retournement de situation de l’OVA apparaît au grand jour!

La blonde avait en effet drogué ses deux amies afin de les faire dormir (et elle aussi, parce qu’elle est blonde quand même) dans le cadre d’un reportage bonus pour les promouvoir! Dans le plus pur style caméra cachée, tous les gens qu’ils ont rencontré étaient des acteurs! Woah, je suis trop impressionné. Notez bien tout le côté malsain de la chose.

Ceci dit, ça ne fait pas avancer le schmilblik tout ça.

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Et c’est MAINTENANT qu’elle le dit?

On découvrira par la suite qu’il y a plus de 37 messages en attente. C’est que Producer-san, c’est vous, le joueur, et vous êtes quelqu’un qui s’inquiête pour vos idols, non?

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"Il faut se dépêcher de trouver un moyen de rentrer, et vite! Et vous punirez cette blondasse dans sa loge après le concert, hein? C’est une vilaine fille."

La situation ne s’arrange néanmoins pas des masses puisqu’en errant elles n’avancent pas, aucune voiture ne se pointe, et même avec le GPS du téléphone elles réalisent qu’elles sont à l’autre bout du Japon, ou presque.

La situation est desespérée, mais Haruka, elle, garde l’espoir.

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C’est beau.

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Elle a décidément une imagination débordante, en plus d’être idiote.

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Ah-ha! Elle a tellement d’imagination, je suis sûr qu’elle a pensé que c’était un vaisseau spatial en forme d’hélicoptère. Apparement Producer-san a supplié l’une des idols issue d’une famille riche de bien vouloir y mettre les moyens et elle leur a fait venir un hélicoptère pour les rapatrier jusqu’à Tokyo. Trops gentilles entre elles ces idols je vous dis. A moins que l’hélicoptère n’ait une bombe sensée exploser en vol et tuer ses trois adversaires, bien sûr. Mais ça n’arrivera pas.

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Vite! Dépéchons-nous! En plus il faut qu’on se change pour être assortie aux autres idols.

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Et je suis sûr qu’il y en a qui ont trouvé la chute Moe.

L’OVA se termine sur ça, avec une chanson des idols en guise de credits (même pas animée, c’est balo.). Bref, comme vous l’aurez deviné j’ai trouvé cette OVA absolument hilarante. Comme quoi, il m’en faut peu parfois.

BONUS: Cet article en anglais vous montrera toutes les différences entre Xenoglossia et Live for You. Assez instructif si on s’intéresse à Idolm@ster.

Spice and Wolf

Les Japonais sont formidables. On a vu des tonnes d’animes ou de mangas traîter de sujets aussi divers et variés que le go, la boxe, les courses de rue, ou encore la confection de pain. Loin de ces univers contemporains cependant, Spice and Wolf est une série qui nous plonge dans le commerce au sein d’un monde fantasy. Ici, pas d’épée, de magie, de dragons et de démons, il est juste question d’église, de villes et de villages, de commerçants et de divinités.

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Et là vous vous dites sûrement "Mais qu’est-ce qu’il nous fait, là, à parler d’une série sur le commerce?". Justement, c’est là que la série intrigue.

L’histoire, c’est celle de Craft Lawrence, un marchand ambulant qui se déplace de ville en village pour acheter et vendre divers biens. Son rêve c’est de se construire un magasin à lui, mais il a encore beaucoup à faire pour ça. Le truc c’est qu’en repartant d’un petit village Lawrence trouve une jeune femme dans son chariot qui pionce sur les fourures de loup qu’il transporte. Mais le plus étonnant avec cette fille, c’est qu’elle a des oreilles et une queue.

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Elle se présente comme Horo. Horo la Sage. C’est une divinité louve de plus de 600 ans qui s’assure que les récoltes du village local soient prospères d’année en année. Mais avec la montée en puissance de l’Eglise, les gens croient de moins en moins en elle, et elle se dit qu’elle pourrait retourner chez elle vers le Nord, et exige de Lawrence de voyager avec elle jusque là. Lawrence n’est pas trop d’accord au début mais se laisse volontiers faire devant le charme de Horo. Comme le disait Skav dans son article sur les séries de cet hiver , Horo est étrangement charmante et agréable. Non seulement elle possède une certaine maturité et un pouvoir de séduction dont elle est consciente, mais en plus de ça, elle prouvera que son titre n’est pas usurpé, puisqu’elle aidera Lawrence de nombreuses fois, en se faisant passer pour sa femme et en marchandant mieux que lui, à augmenter ses profits, jusqu’à ce qu’ils n’attirent l’attention de gens peu scrupuleux…

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On aurait pu initialement croire à une tranche de vie avec de la romance, mais finalement la série se bouge un peu dés l’épisode 4 et devient réellement intéressante, avec des entités luttant pour un pouvoir économique dans un monde où plusieurs types de monnaie cohabitent. Loin d’être chiants, les discours sur l’économie du coin sont en plus aisés à suivre et avec un minimum de réflexion on comprend très vite les enjeux.

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Côté technique, on a affaire à du correct sans plus. IMAGIN à qui l’on doit Strawberry Panic ou quelques boulots d’animation sur Eureka Seven, ne se foule pas trop, et hormis des dessins agréables, l’animation elle laisse un peu à désirer par moments. L’opening et l’ending sont néamoins de bonne facture et très sympas à écouter.

Avec son héroine aux allures de Firefox-tan et son univers atypique, Spice and Wolf saura charmer les téléspectateurs, pour peu qu’ils aiment les histoires d’échanges et de commerce saupoudrée d’une légère pincée de romance. C’est en tous cas une bonne série de ce début d’année que je recommande.