Catégorie :Anime

Vandread

Vandread faisait partie de mon arrivage de DVDs du mois dernier aux côtés de I My Me Strawberry Eggs. Comme c’est une série qui m’a beaucoup plu, je me suis dit qu’un petit billet dessus serait le bienvenu.

Ne croyez pas que je découvre cet anime maintenant. En fait, il fait partie de ce que je considère comme l’age d’or de l’animation moderne aux côtés d’animes comme Mahoromatic ou Full Metal Panic. Et pour tout vous avouer, j’ai même travaillé brièvement sur son fansub en français par Trilium, il y a de cela longtemps, très longtemps. Dans des temps immémoriaux où je n’aimais pas encore les meido comme aujourd’hui.

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Pour les plus jeunes qui regardaient encore Pokémon ou Yu-Gi-Oh à l’époque, Vandread est apparu en 2000 et en 2001 sur nos écrans. Divisé en deux saisons de 13 épisodes chaque. L’anime a surtout frappé le commun des mortels par son utilisation intensive de CG pour dépeindre des combats spatiaux et son esthétique très propre et fluide. GONZO, lorsqu’il a de l’argent, peut faire d’excellentes choses.

L’histoire se passe dans le futur, comme vous vous en doutez. Il y a deux planètes, Tarak et Mejere qui se vouent une haine sans merci. Sur Mejere il y a des femmes, et sur Tarak des hommes. Une guerre des sexes quoi, où les hommes sont vus comme des bêtes primaires et sans intelligence par les femmes, tandis que celles-ci sont vues par les hommes comme des créatures perfides qui vous dévorent les organes pour se nourrir. Et tout ça à grand coup de propagande plus ridicule qu’autre chose.

Toujours est-il que les hommes ont un nouveau vaisseau en préparation sensé annihiler les vilaines femmes, et ils sont prêts à le lancer. Hibiki, un travailleur de troisième classe (donc en bas de l’échelle) a fait un pari stupide pour montrer qu’il existe: dérober un Vanguard pour lequel lui et ses potes font des pièces tous les jours, mais qu’ils n’ont jamais pu voir finalisé de leur propres yeux. Il va profiter de la cérémonie d’inaguration du vaisseau pour le dérober, mais manque de bol, le vaisseau sur lequel sont stationnés les mecha vont partir plus tôt que prévu, et Hibiki avec.

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Encore plus manque de bol, des femmes pirates décident que c’est le bon moment pour attaquer et s’emparent du vaisseau. Enfin c’est ce qu’elles croient, car les hommes séparent le nouveau vaisseau de l’ancien sur lequel le nouveau était bai, et décident d’atomiser l’ancien pour éviter que les femmes ne s’en emparent. Mais le vaisseau semble avoir une volonté qui lui est propre , et il protège son équipage en propulsant tout ce joli monde dans un trou noir.

Dans un nouveau vaisseau, loin de chez elles et surtout encore pire, avec trois hommes à bord (dont Hibiki), elles vont devoir apprendre à vivre avec ces trois-là (et pareil pour eux) lorsqu’un mystérieux ennemi viendra les attaquer.

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Voilà le début de Vandread, une histoire de cohabitation spatiale entre les hommes et les femmes qui vont devoir s’entendre pour survivre et battre ce mystérieux ennemi. L’anime est particulièrement bien construit avec très peu de temps morts. Chaque épisode permet d’en savoir un peu plus sur l’ennemi mais aussi sur les différents personnages principaux. Hibiki, mais aussi ses deux comparses Bart et Duelo, qui deviendront respectivement navigateur et médecin sur le vaisseau. Les hommes ont beaucoup à apprendre sur les femmes et inversement, et malgré les tensions à bord il va y avoir quelques développements intéressants, en particulier Dita, qui va avoir le coup de foudre pour "monsieur l’extra-terrestre" comme elle appelle Hibiki.

Principalement axé sur l’action et la comédie romantique, Vandread vous promet quelques sourires ("Tu as entendu ça? Il paraît que les hommes ont un tube entre les jambes! C’est grotesque! Comment ils font pour marcher?"), mais aussi des moments très forts comme la naissance du bébé d’Ezra qui reste l’un de mes épisodes préférés dans la série. L’univers est très cohérent et varié, quoi qu’un peu trop rapide chronologiquement (en une centaine d’années les hommes et femmes ont eu le temps de bien se développer sur leurs planètes respectives). Là où Vandread brille surtout, c’est par sa technique, qui se laisse regarder facilement encore maintenant (bien que les scènes en CG peuvent paraître un peu simplistes quand on a vu Macross Frontier) et aussi sur son charadesign, soigné et coloré. C’est simple, on repère les personnages au premier coup d’oeil, et ils sont loin d’être stéréotypés, même Dita qui sert normalement d’idiote de service est vraiment bien construite. A la limite, le seul personnage assez inintéressant serait Misty, et encore…

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Vandread est une belle aventure spatiale qui se regarde avec délice, ne serait-ce que pour les scènes d’action bien rythmées et jolies avec un mélange de dogfights et de combats de méchas, et puis aussi pour toute la partie comédie romantique à bord du vaisseau qui est elle aussi rudement bien menée.

Le seul hic, c’est que la licence de Vandread appartient à AB Productions, et que ça se voit immédiatement sur les DVD français. Bien que la saison 2 soit épargnée par ces problèmes, la saison 1 n’a aucune piste japonaise (français uniquement donc) et n’est même pas chapitrée (on ne peut pas avancer / revenir au milieu de l’épisode ou sauter l’opening / l’ending par exemple.) Etant généralement bon public en ce qui concerne les doublages, je ne peux que vous inviter à passer sur la piste Japonaise lors de votre visionnage de la saison 2, et pour la saison 1, bah… ‘fin vous voyez quoi! Merde, c’est pas parce qu’on utilise le doubleur de Vegeta pour Hibiki qu’on a le droit de faire n’importe quoi, et puis bon, elles doivent être 3 ou 4 doubleuses pour faire les 150 nanas du vaisseau. Et j’éxagère à peine.

Enfin, à part cette horrible version française, je ne peux que vous encourager à vous jeter sur cette série, pour passer un bon moment.

Haruhi.fr a deux ans… et le roman est annoncé pour Août en France!

C’est le 9 Mars 2007 que sur ce même site, Haruhi.fr voyait le jour. Ou tout du moins son concept, puisqu’on l’a ouvert au public un mois et demi plus tard.

A la base, je devais vous faire un petit discours sur Meido-Rando aussi, mais en fait je suis sûr que vous mourrez d’impatience que je confirme le titre du billet, hein?

Le discours sur les deux ans de Haruhi.fr est disponible sur le forum. Pour la news c’est simple: comme vous le savez, Pika va sortir le manga en France, et j’ai pu confirmer auprès d’eux que le roman avait bien été acquis par Hachette et sortira en août de par chez nous, dans la collection Planète Fille.

Au delà de cette excellente nouvelle, on peut s’interroger sur le choix de la collection destinée à un public féminin alors qu’Haruhi est quand même raconté par Kyon (un garçon) et surtout qui bave sur Mikuru la plupart du temps. Espérons que l’adaptation ne s’en trouve pas malmenée. C’est néanmoins un grand jour pour les Haruhiistes français, on a enfin les Saintes Ecritures qui débarquent dans notre beau pays!

EDIT: Après quelques échanges de mails, il semblerait qu’ne fait il ne soit pas question de "Planète fille" mais d’un grand format hors série. Vous êtes soulagés hein?

I My Me Strawberry Eggs

Cette série, plus communément appelée tout simplement I My Me ou IMMSE par ses fans fait partie de ces petites perles méconnues qui font pourtant chaud au coeur une fois visionnées. La série date de 2001, et après une acquisition rapide pour le marché américain (vu que Pioneer, maintenant Geneon était aux commandes) ce n’est finalement qu’en fin d’année dernière que nous la voyons débarquer dans nos contrées grâce à Anima. Je n’irais pas jusqu’à dire paix à leur âme, mais il faut bien avouer que Anima, malgré ses gros défauts, a sorti quelques séries très attendues par les otakes français comme Higurashi ou Kimi ga Nozomu Eien.

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Hibiki Amawa vit dans une résidence tenue par Ruru, une mémé un peue xcentrique qui n’hésite pas à aller collecter le loyer de ses pensionnaires armée de son revolver. C’est qu’elle a du mal à se faire payer, surtout. Pas que par Hibiki, continuellement fauché, mais par les autres résidents aussi. Bref, Hibiki va devoir trouver du boulot, et son truc à lui, c’est d’enseigner le sport. Et pour ça, il va aller voir à l’école voisine vu qu’apparement un poste de prof de sport s’est libéré. Le souci, c’est qu’il se fait recaler outrageusement par la directrice et sa sous-directrice, deux coincées qui refusent d’employer des hommes comme professeurs. Elles songent même à supprimer la mixité des classes qui n’était là que par tradition.

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Problème donc. Hibiki est contrarié que la directrice pense que seules les femmes sont capables d’enseigner avec amour, mais comme il a la PASSION, il va accepter le plan de la vieille Ruru pour jouer un tour à la directrice: travestir Hibiki en femme. Hibiki va donc apprendre à marcher comme une femme, à mettre du maquillage, à se coiffer, et à se choisir des vêtements. La touche finale sera un petit collier fait par Ruru qui permet à Hibiki d’avoir une voix de femme. Et quelle femme!

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Une fois travesti, Hibiki va se faire embaucher non sans mal et ce, malgré ses méthodes plutôt "modernes" pour enseigner. Il va notamment être intrigué par la petite Fuko (aucun lien de parenté avec une quelconque étoile de mer), une collégienne bien maladroite malgré elle et qui semble elle aussi nourrir une certaine affection pour sa nouvelle prof de sport.

Loin des clichés habituels du genre, IMMSE n’est ni un harem, ni un anime ecchi sans intêret. Le travestissement de Hibiki est avant tout un outil dans cet anime, un outil servant à rapprocher les garçons et les filles de l’école, étant donné qu’il arrive à penser à la fois comme une fille et comme un garçon. Dans cette école en effet, les garçons ne sont pas trop aimés de la direction et sont relégués aux tâches ménagères et crevantes. Hibiki va tenter de changer ça, entre autres choses, et d’enseigner le sport du mieux qu’il peut.

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En clair, IMMSE est plein de bonnes intentions. Drôle, parfois touchant, Hibiki en trap est très amusant et la série se regarde vite (13 épisodes si mes souvenirs sont bons). Qui plus est, elle est servie par une réalisation excellente pour l’époque et qui n’a pas à rougir de certains animes aujourd’hui, avec des couleurs chatoyantes et un chara design agréable. Côté ecchi, vous serez peut-être déçu (ou pas) de savoir qu’il n’y a pas grand chose à part quelques pantsu de temps à autres, mais c’est pour mieux laisser la place à l’ambiance bon enfant et les problèmes entre filles et garçons qui peuvent se poser dans ce genre d’environnement scolaire.

Bref! Une série qu’elle est bien à regarder, et pas très chère alors profitez-en avant que les stocks de coffrets DVD ne s’épuisent !

Pourquoi les seiyuu ?

Dans la même lignée que mon article d’il y a très très longtemps sur "pourquoi les maids" je vais vous expliquer pourquoi j’ai une PASSION pour ce métier si méconnu.

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Méconnu, et pourtant si important: seiyuu est le terme utilisé pour désigner les doubleurs qui prêtent leurs voix à des personnages d’anime, de jeux vidéos, ou d’autres acteurs lors de l’importation d’un film étranger. Vous avez très certainement des voix qui vous ont marqué dans certains animes. Des voix énervantes ou qui vous ont fait rêver… Cela prouve bien que le choix de la voix d’un personnage est crucial pour son succès et que parfois, ce choix est très mal fait. Fort heureusement la plupart du temps, ce n’est pas le cas.

Il n’y a pas beaucoup d’anime ou de manga qui abordent le sujet. A vrai dire, j’en compte trois. On pourrait penser qu’il n’y a pas grand chose à tirer d’un anime sur les seiyuu, et pourtant, avec toutes les séries aux concepts plus improbables les unes que les autres, comment peut-on penser ça?

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Le premier, et sans doute le plus populaire (peut-être parce que j’en ai un peu trop parlé) c’est bien évidemment REC. REC nous contait une histoire d’amour adulte et contemporaine entre un salaryman un peu malchanceux et une jeune seiyuu et tout ce que ça comporte comme problèmes, surtout quand le couple s’est formé en une nuit à cause de l’incendie de l’appartement d’Aka, l’héroïne. Le manga, bien osé comme il faut, a été adapté avec brio par SHAFT en un petit anime de 9 épisodes de 12 minutes seulement. Cela évitait notamment les temps morts et j’ai encore ce souvenir délicieux de l’épisode où Aka doit pour son travail faire une voix dans un anime hentai.

Ensuite, on a eu droit à Love Get Chu, une série somme toute modeste et au design un peu laid sur les bords (même si on est loin de Initial D ou de Kanon par la Toei.) L’héroïne veut ici aussi devenir doubleuse sur fond de comédie romantique avec plusieurs autres doubleuses sur les rangs et un jeune animateur qui fait ses 20 heures par jour d’esclavage réglementaires pour un studio. Même si les subs avancent à deux à l’heure, (depuis 2006 nous en sommes à la moitié de la série seulement) la série reste agréable à suivre et très légère.

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Dans un rayon plus loufoque, nous avons le récent manga Koe no Oshigoto, où une lycéenne va devoir bosser avec sa grande soeur pour faire des voix d‘eroge. Ca n’a pas l’air de voler bien haut non plus (je m’apprête à commencer la lecture) mais ça s’annonce plutôt plaisant et surtout mignon tout plein.

Cependant, ces trois histoires omettent de gros pans de la vie d’une seiyuu. Ca a l’air sympa comme job après tout, mais les seiyuu sont loin d’être des stars au Japon.

Tout d’abord il y a nombre de seiyuu disponibles via les agences de talents. Devant tant de demandes (il y a des centaines de nouvelles seiyuu qui sortent de l’école chaque année) il est difficile de trouver un job pour tout le monde, et chaque seiyuu se doit de gagner des auditions et d’en faire tout le temps pour décrocher plus de rôles. Même si elle arrive à se dégoter un rôle dans un anime, ça ne paye pas assez: de 2 000-3 000 à 12 000 yen par épisode pour les plus chanceux et chanceuses, une seiyuu n’est qu’une voix après tout: elle est là pour parler sur le texte qu’on lui a écrit et basta. N’avez-vous jamais remarqué dans les credits d’une chanson comme un opening ou ending d’anime par exemple, que l’ordre des credits était paroles, musiques, puis enfin chant? En général les seiyuu sont très peu voire pas du tout impliquées dans le processus de création des opening ou ending, et encore moins dans les "character song" que l’on trouve parfois dans les OST d’anime. Et pire encore, elles ne touchent pratiquement rien car c’est l’agence de talents qui les paie. Ce ne sont que des salariées après tout.

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Bien que moins à plaindre que les animateurs (les plus grands esclaves de cette industrie) les seiyuu doivent la plupart du temps se trouver un second job du style serveuse dans un restaurant ou caissière à un combini (une sorte d’épicerie ouverte 24/7) pour survivre. Bien sûr, le rôle d’une seiyuu ne se limite pas aux animes: les films, les pubs, les annonces de magasins ou la radio sont d’autres options. Une seiyuu doit multiplier les auditions pour espérer avoir plusieurs rôles à la fois. Pire encore: certaines doivent parfois user de leur voix dans des jeux ou anime hentai (sous un pseudonyme) pour toucher un peu plus de yen à la fin du mois. Elles doivent bien faire attention à ne pas être découvertes, ou c’est la descente aux enfers assurée par les esprits bien pensants. Nous autres otakes ça nous dérange pas du tout, mais au Japon comme partout, dés qu’on sort des sentiers battus, ça devient un drame total. L’exemple le plus connu reste Yuko Miyamura qui a fait Asuka dans Evangelion et qui a eu beaucoup de mal à retrouver du travail après car ses ébats dans un porno qu’elle avait tourné quelques années avant Eva ont été mis sur le devant de la scène par un tabloïd peu scrupuleux.

Bref, on ne peut pas vraiment dire que ça soit un métier facile: beaucoup d’appelées, peu d’élues, et les seules bien payées sont celles qui ont de l’âge (du genre, qui ont doublé dans Doraemon, c’est vous dire l’âge.) Des seiyuu légendaires comme Megumi Hayashibara par exemple, que vous connaissez sûrement pour sa voix de Rei Ayanami ou de Lina Inverse, n’ont pas un si gros salaire que ça.

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Et pourtant, pourtant, ce sont elles qui nous font rêver, qui donnent vie à des personnages et qui se donnent parfois à fond dans leur rôles. C’est un métier où l’on se donne, où la PASSION doit brûler. Changer sa voix n’est pas si simple et pourtant elles y arrivent, elles font en sorte que les personnages que nous regardons bouger nous inspirent. Les doubleuses et doubleurs occidentaux ne m’ont jamais autant marqué que leurs collègues japonais. Pourquoi ? Tout simplement par les émotions qu’elles arrivent à faire passer dans leur jeu d’actrice est impressionnant. La plupart des seiyuu sont capables d’une grande versatilité pour incarner des personnages tsundere, des clones de Rei, des personnages moe, des petites filles, et d’autres rôles plus nobles. C’est cette diversité que j’aime beaucoup dans ce métier, et les émotions qu’elles font passer via leurs voix. Et je ne trouve même pas qu’elles sont aidées par la musique ou l’action à l’écran: une seiyuu sait être crédible même sans ça, il suffit d’écouter les drama audio de quelques unes de vos séries préférées pour s’en rendre compte. Je sais que je frissonne d’émotion à chaque fois que j’écoute le drama de Tomoyo inspiré par sa route dans le jeu CLANNAD.

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En s’intéressant à des seiyuu en particulier et en regardant leur parcours, on s’aperçoit qu’elles font en effet des rôles parfois très différents et éloignés. Sauf bien sûr Rie Kugimiya qui est étiquetée la reine des tsundere à vie à cause de Louise, Shana et Taiga notamment, on ne remarque parfois pas du tout leurs voix. Il m’a fallu un revisionnage de Kiddy Grade pour m’apercevoir qu’Aya Hirano, voix de la déesse faisait Lumière, l’une des héroïnes. De même, qui serait capable de dire que Saber de Fate Stay Night a la même voix que Chizuru de Kanokon tant les deux sont éloignées?

Pour finir, histoire d’être en conformité avec la norme ISO de qualité contrôlée Raton-Laveur(tm) voici le quota de poitrines réglementaire:

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Oui, ce sont des poitrines, mais pas de n’importe qui, ce sont des poitrines de seiyuu.

(et, merci au Raton, voici la selection des meilleures. Bigger, better comme on dit.)

Bref, seiyuu c’est un métier génial qui me fait rêver malgré toutes ses difficultés, et je compatis avec leurs problèmes, quand on voit le travail que les seiyuu font pour rendre nos anime encore plus prenants et passionants.

I’m hit! I’m hit! #13 – Idolm@ster 4 Dead

Dégotée par Maxobiwan de la joyeuse troupe de l’Editotaku voici une image qui m’a particulièrement fait plaisir étant fan des deux titres:

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Leur concert a été retardé. A Jamais.

Y’a quand même trop un concept là: à la manière de High School of the Dead, qui va bientôt paraître chez nous, imaginez une histoire avec 4 idols avec des guns essayant de survivre à une invasion de zombis. La "parodie" est celle de Left 4 Dead, le dernier jeu de tir à la première personne de Valve (Half-Life, Team Fortress, Portal…) où vous jouez en coopération à quatre pour repousser une invasion de zombis sur 4 campagnes (4 histoires) comme un aéroport, une cambrousse, ou une ville puis un hopital…

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Et un p’tit trailer fait par des fans du jeu:

Au passage, cela fait presqu’un an qu’il n’y a pas eu de "I’m Hit! I’m Hit!" pour la petite histoire, il s’agit d’une suite de billets où je poste des images qui m’ont particulièrement plu. Le genre de déclic amoureux qui se produit rarement mais qui donne envie de mettre l’image en question en wallpaper. "I’m hit! I’m hit!" est une des phrases que vos coéquipiers non-humains prononcent dans le premier Unreal Tournament pour signaler qu’ils sont attaqués.

Shina Dark

L’ami Shikaze (brise votre santé mentale depuis 1959) m’avait déjà conseillé il y a un petit moment ce manga mais ce n’est que tout récemment que je me suis décidé à l’acheter avec ma commande mensuelle de manga et DVDs (enfin plutôt des manga, car quand on voit le marché du DVD en France, on se dit que le fansub a fait bien des dégâts.)

S’il y a bien quelque chose qui m’a tout d’abord attiré dans ce titre, c’est le nom du scénariste: Banjuro Nakayama. Pour vous expliquer, il s’agit ni plus ni moins que du type responsable du scénario de Mahoromatic. Hé oui! Ditama Bow n’a pas tout fait tout seul, et si Mahoromatic m’a tellement marqué, c’est aussi grâce à ce Nakayama.

Enfin, comme vous allez le voir rapidement, il y a comme qui dirait un petit air de famille…

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Shina Dark, c’est premièrement du fantasy comique. L’ambiance m’a directement fait penser à Disgaea même si c’est légèrement moins loufoque. La légende raconte que le roi des démons Exoda se réveille lors que la lune et le soleil forment une eclipse,. C’est alors que l’on voit apparaître l’île de Shina Dark…

Afin de calmer les désirs lubriques du roi des démons, les habitants du monde entier envoient des jeunes filles, de préférence vierges. Bien sûr ce n’est pas complètement désinteressé, puisque les habitants pensent ainsi que le roi des démons ne viendra pas semerla pagaille dans leur pays s’il est satisfait.

Et parmi les donzelles, deux sont particulièrement spéciales, puisqu’il s’agit de princesses, sacrifiées pour sauver leur pays, et qui ont bien evidemment accepté leur sort… Elles sont en effet prêtes à subir les pires outrages et humiliations si cela peut sauver leur peuple. Ces deux princesses, ce sont Galette de Vansable et Christina de Estgloria

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Seulement voilà! Malgré cette intrigue digne des pires animes hentai des années 90, il y a une surprise: le roi des démons n’est en fait pas du tout comme ça et réalise que les légendes à son sujet sont grandement exagérées. C’est même un pacifiste, et il est le premier surpris d’avoir à son réveil plus de milles jeunes filles et femmes sur son île alors qu’il n’a rien demandé.

Shina Dark commence donc ainsi, et même si les débuts peuvent sembler un peu brouillon dans la mise en scène du premier volume, ça s’améliore grandement par la suite, et la fin de ce premier manga est très intéressante: faisant face aux dures réalités de la vie, Exoda va faire tout avec l’aide de son valet Vincent et de sa meido Noelle (aucun lien de parenté avec Mahoro, je vous jure.) pour faire de Shina Dark une nation à part entière, afin de redonner un sens à la vie de toutes ces jeunes filles échouées sur l’île. Car elles ne peuvent en effet plus rentrer chez elles: elles sont considérées comme des femmes souillées par le démon, alors qu’en fait il n’en est rien. Et qui de mieux pour diriger ce petit pays florissant? Galette et Christina seront choisies par le roi des démons pour devenir les deux reines de ce nouveau royaume.

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J’arrête là avec l’histoire, je vous en ai à la fois trop dit et pas assez.

Les personnages sont plutôt bien designés et agréables à l’oeil, même si le côté un peu ecchi de certaines poses en rebutera plus d’un (et n’oublions pas les poitrines largement opulentes des deux héroines) mais fort heureusement, Galette et Christina ont des caractères très différents et surtout expliqués par leur passé. On pourrait en effet penser que Chirstina est la petite timide de service qui ne dit jamais rien et fait sa soumise, mais elle a de bonnes raisons d’agir ainsi. Le scénario et les personnages vous réserveront bien des surprises.

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Le manga dispose d’un dessin plutôt soigné et agréable, mais avec une mise en page parfois un peu confuse. La VF signée Taifu Comics est bien traduite et adaptée, mais souffre d’un lettrage difficile à lire selon les types de cases et aussi de quelques défauts d’impression sur le premier volume (mais pas sur le second) avec par exemple deux pages dont le fond laisse transparaître la page qu’il y a derrière. Ca n’empêche pas la lecture, mais ça choque quand même.

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Pour terminez, sachez qu’un petit DVD Bonus a été produit au Japon avec 2 openings et 2 endings de ce que pourrait être une version animée de Shina Dark. Je vous laisse regarder les 4 clips à la suite,: ils ont été désignés par SHAFT. Et si je hais SHAFT pour ce qu’ils ont fait à Negima et Ef, il faut bien admettre qu’ils savent faire de jolis openings, non mais.

(Pour des raisons techniques qui m’échappent la vidéo ne veut pas s’afficher sur le billet, allez donc la voir par ici, merci de votre compréhension.)

Bref, si vous aimez la fantasy avec un zeste de comédie loufoque (genre dragon domestique sous-payé, donjon de niveau 75 trop difficile…) et une pincée de ecchi, foncez. Shina Dark semble renfermer bien plus de complexité qu’il n’en a l’air, et bien que la lecture du premier tome m’a plutôt laissé de marbre, la fin de celui-ci et le second m’ont passioné.

Le Haruhiisme a le vent en poupe

Hier, une nouvelle a secoué le petit monde tout gentil des Haruhiistes: la fameuse saison 2 débuterait en avril!. S’en suivit des blagues pas drôles comme "oui mais de quelle année?" dignes de blagues sur la non-sortie de Duke Nukem Forever.

La source, c’est en fait la couverture du Newtype de Mars (en fait de ce mois-ci, ne cherchez pas trop à comprendre) qui indique en gros que la série passe à la télé en Avril. Point de rumeur, point de petite phrase au détour d’une interview, on a le message en gros avec Yuki en couverture, ce qui laisserait les fans espérer à une seconde saison, surtout si on ajoute à cela le fait que Aya Hirano n’avait pas beaucoup mis à jour son blog pour cause d’un projet dont elle aimerait nous parler mais ne peut pas… Marketing viral à la sauce Haruhi ou tout cela est-il vrai? En attendant les fans brûlent d’impatience en attendant la sortie effective du Newtype pour en savoir plus, et bien évidemment Avril, qui n’est pas si loin que ça.

EDIT : En fait c’était une feinte. La saison 1 sera rediffusée en Avril. OMH.

Pendant ce temps, Haruhi.fr fait son petit bonhomme de chemin, et hasard du calendrier, nous avons décidé le même jour de lancer un grand projet de création d’association Loi 1901. Comme Haruhi.fr est un site collaboratif, on a décidé aussi de demander l’avis et les idées de nos membres. Cette association aura pour but de promouvoir Haruhi en France et ce par quelque moyen que ce soit, dans le respect de la loi et du bon sens (oui Raton, le mot civisme existe encore.) mais aussi pour donner un peu plus de poids à nos discussions avec les différents éditeurs.

Ce qui m’amène à l’autre news qui date cependant de la semaine dernière, Pika a acquis le manga de Haruhi en France. Bien que d’une qualité assez discutable par rapport au roman dont il est issu, le manga reste néanmoins très agréable à lire. Par contre, n’espérez rien de neuf en lisant le premier tome, ce dernier retrace a peu près l’histoire principale que l’on a vu dans la série animée. Le premier tome est prévu pour cet été, peut-être pour la Japan Expo 2009 ?

Maintenant que l’anime et le manga sont acquis en France, il ne reste plus que le roman… mais ça c’est une autre paire de manches.

Pour terminer sur une nouvelle beaucoup plus triste, c’est que Bandai a annulé la sortie de l’édition limitée du dernier DVD de Lucky Star aux Etats-Unis. En somme, certains fans dont moi-même vont se retrouver avec tout le set collector sauf le dernier DVD qui sera "normal". Apparement, des ventes pas assez élevées sont la principale raison de cette annulation. On peut se demander quelle mouche les a piquées pour annuler juste le dernier DVD en collector au lieu de s’en rendre compte avant pour éviter aux fans d’avoir un set incomplet. Ils auraient aussi pu revoir leurs chiffres de production d’unités aussi… Bref, mauvaise nouvelle pour les fans des T-shirts qui font un tabac en convention puisqu’on aura pas de sixième T-shirt…

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Skouetch ~After Story~

Après des heures d’enregistrements parfois laborieuses et un certain travail de mixage derrière (dont je n’étais pas responsable, ouf!), le premier podcast Skouetch est enfin disponible. On y parle d’anime, d’anime, et encore d’anime de 2008. Mais qui parle? QUI ?

Unis comme les 7 doigts de la main d’un poulpe, et avec toute la collaboration hasardeuse dont des blogueurs otakes lambda peuvent faire preuve, ce podcast est né et vous ravira les oreilles dans les transports en commun ou en plein boulot pendant une heure et douze minutes.

Afin de ne pas trop diviser les retours des auditeurs, je vous invite à aller commenter sur le billet sur Skouetch directement.

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Mon harem à moi aussi

On va suivre la mode et faire comme les autres : lister ici mon harem. Enfin, celui que je verrais bien dans ma vie, quoi. Que mes trois meido d’elite me pardonnent, mais vous savez bien ce qu’on dit sur la 2D par rapport à la 3D, hein? (et puis, mes meido d’elite sont à un tout autre niveau, elles le savent bien.)

Comme je suis une bille en Photoshop et autres Gimp, vous aurez juste droit à de zolies images pour chaque haremette. Elles sont listées sans ordre d’importance.

Mahoro

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Sans surprise aucune, la première haremette est Mahoro. L’Alpha et l’Omega de la meido à mes yeux. L’utilité d’une meido dans un harem est évidente, mais comme pour certaines de mes haremettes, vous allez voir que je ne les ai pas uniquement choisi par leur potentiel romantique. Car ma relation avec Mahoro serait plutôt celle d’une domestique bienveillante sur laquelle je veillerai tout comme elle veillerait sur moi. Et puis elle serait la voix de la raison du harem selon Axel.

Tomoyo Sakagami

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Tomoyo est sans conteste le personnage de CLANNAD qui m’a le plus ému de par sa volonté de changer et la relation sentimentale qu’elle a entretenu avec Tomoya (tout du moins dans sa route et dans l’épisode 24 de la série). Son calme, son sérieux et son charme en font une waifu idéale dans mon harem. Et puis, elle sait se battre, je suis certain qu’elle saura me remettre dans le droit chemin si je dérape…

Naru Narusegawa

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A bien y regarder, je pourrais faire le même genre de remarques à Naru qu’à Tomoyo, mais Naru possède un atout par rapport à Tomoyo, c’est qu’elle m’a sorti d’une déprime post-echec amoureux. Le genre de déprime qui vous fait faire la gueule toute la journée jusqu’à ce que vous découvriez Love Hina, et qui vous remet la pèche. Telle une muse, Naru a sû me faire rebondir, et au cas où vous ne l’auriez pas déjà remarqué, j’adore les cheveux longs. Son utilité dans le harem? Nourir une rivalité avec Tomoyo pour m’avoir afin qu’on les observe se bastonner. Si possible sur un ring.

Konata Izumi

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Contrairement à toutes les autres, Konata serait ma meilleure pote otaku et geek. Comme l’avait dit Raton-Laveur dans un de ses articles sur Lucky Star, aimer Konata c’est un peu s’aimer soi-même, en tant qu’otaku. Car oui, on serait du genre à taper du mob dans une party sur un MMO quelconque tout en comparant la taille de nos dossiers de H ou en discutant ud dernier épisode de la 9ème saison de Haruhi… Tiens en parlant d’elle…

Haruhi Suzumiya

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Comment oserais-je justement mettre Haruhi dans mon harem? C’est simple, j’ose! En tant que grand prophète de la Déesse, il m’est arrivé de me demander ce qu’Haruhi pourrait bien apporter dans ma vie. En l’occurence ça serait la tsundere qui me maltraîte mais qu’au fond j’aime bien ça. Un peu comme Kyon en fait. Cette petite boule d’énergie rebondissante qu’est Haruhi peut rendre votre vie très intéressante, vous savez. Pour moi c’est un complément indispensable à sa lointaine cousine…

Haruka Suzumiya

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Vous voyez comment je soigne mes transitions jusqu’ici? Haruka, c’est simple: c’est la fille qu’on a envie de protéger, qu’on ferait tout pour elle. Quand on voit comment elle se démène pour ne pas perdre face à Mitsuki dans Kimi ga Nozomu Eien malgré son handicap, on peut sans conteste dire qu’elle aurait mérité la première place dans le coeur du héros. Clairement niaise au début, elle fait d’énormes efforts à la suite de l’incident principal de la série (pour ne pas spoiler trop.) Et puis Suzumiya quoi, c’est un nom de légende ça!

Aka Onda

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Aka, l’héroine de REC (à ne pas confondre avec le film) est une seiyuu en devenir, et pour ça elle va devoir faire ses preuves. Les seiyuu, je les adore, c’est simple. Je ne suis pas fan d’une en particulier si ce n’est Ayako Kawasumi (Mahoro, Saber…) mais de leur métier en général. Transformer sa voix, jouer des personnages différent, leur donner vie quoi! Même dans l’industrie de l’animation elles sont sous-estimées et ont un salaire de misère pour ce qu’elles font et pourtant elles se lâchent complètement pour qu’on aime leurs personnages. En outre, Aka est super mignonne, et puis l’avantage avec une seiyuu, c’est qu’on peut s’imaginer plein de trucs pendant l’acte. Si si, vous voyez ce que je veux dire.

Tsukino Azusagawa

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Un choix surprenant, me diront certains: et pourtant Tsukino est l’héritière d’un royaume entier de boulangeries, et ça messieurs, c’est indispensable pour le pannivore que je suis. Mes plus proches comprendront tout de suite pourquoi elle a une place de choix dans mon harem, car à elle toute seule elle peut me nourrir jusqu’à la fin des temps. Et puis, j’aime beaucoup son personnage. Quel dommage qu’il soit relégué au rang de personnage secondaire, néanmoins.

Et de 8!

En effet, ça fait déjà 8 personnages. Alors vous aurez sûrement remarqué quelques trucs qui reviennent comme les cheveux longs (on compte pas moins de 2 tsundere et seulement une meido) mais globalement, j’en suis assez content. Choisir son harem parmi 8 personnages, c’est plus difficile qu’il n’y paraît. Pas d’Asuka? Trop jeune mon fils, trop jeune. Et puis elle est trop imprévisible, trop difficile à gérer pour finir dans mon harem.

P.S. : On me souffle dans mon oreillette qu’un intrus s’est faufilé dans les liens en début d’article. C’est parce qu’il me manquait un lien pour compléter ma phrase et puis je suis curieux de connaître son harem à lui, si à tout hasard il n’est pas composé exclusivement de clones de Mai Shiranui.

Le Guide des Bases de Données en Manga

Ce billet a principalement pour but de vous montrer que je suis une quiche en scan et que je ne suis pas fait pour le scantrad.

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Le Guide des Bases de Données en Manga (The Manga Guide to Databases) est un bouquin somme toute curieux au premier abord. Il fait partie de ces nombreux guides en manga qu’on trouve au japon, et qui traitent de sujets aussi divers que les premiers soins, la politique ou la bourse. Tout portait à croire que ce genre allait rester confiné au Japon, mais en fait non, pas du tout: No Starch Press, un petit éditeur américain s’est dévoué pour adapter quelques ouvrages en particulier. On trouve notamment dans leur catalogue un guide des statistiques en manga que je ne vais pas tarder à me procurer pour les lulz (et parce que je suis une statswhore dans le fond.) mais aussi, plus curieux, un guide sur l’algèbre et un autre sur l’éléctricité. Lisez les résumés, ça vaut le coup. Et ce guide sur les bases de données est dans le même ton:

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L’histoire, puisqu’il y en a une, c’est un manga après tout, c’est celle de la Princesse Ruruna du royaume de Kod qui croûle sous la paperasse alors qu’elle apprend à gérer son royaume, vu que ses parents se sont cassés en voyage. Aidée par Cain son servant (elle a des meido aussi mais on les voit pas assez.) elle a un peu de mal, mais elle reçoit un livre et une lettre qui sont sensés l’aider dans sa tâche. Le livre parle d’une technologie des temps anciens et oubliée de tous aujourd’hui: les bases de données. Et comme nous sommes dans un manga, une fée, Tico, va sortir du livre et apprendre à Ruruna et Cain comment une base de données pourrait sauver leur royaume producteur de fruits! Yay!

L’histoire est divisée en chapitres, chacun traitant d’un sujet en particulier. On pourrait penser que les sujets en question sont très généralistes et simples, mais en fait pas du tout: Tico commence par expliquer les différents types de bases de données (hiérarchiques, en réseau…) et va choisir pour eux le type relationnel. Bien sûr ce que je dis là va sûrement perdre quelques lecteurs qui n’y connaissent rien, mais justement: ce guide est fait pour eux!

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Les sujets abordés vont du simple au plus complexe: après avoir abordé quel type de base de données créer et pourquoi, Tico va ensuite expliquer à Ruruna et Cain les rudiments du SQL ("SQUEAL?" fera Ruruna, étonnée.) qui est le langage que parlent les bases de données ("Non mais en fait les bases de données ne parlent pas vraiment!" rassurera Tico) mais aussi ce qu’est une transaction, un verrou, les moyens de sauvegardes d’une base, un commit, les accès concurrentiels, les problèmes de sécurité, bref… tout est a peu près couvert, et de façon très simple. A la fin de chaque chapitre des explications textuelles plus poussées sont données, ainsi que des questions-réponses sous forme de petits exercices très simple pour voir si on a bien compris.

On a également droit à un dessin très net et propre. Rond comme il faut mais finalement peu détaillé, il est néanmoins suffisant pour apprécier l’histoire rigolote, les remarques des personnages qui au départ ne pigent que dalle à ce que Tico raconte (mais y’a d’autres personnages, je vais pas vous spoiler non plus.)

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En gros, ce livre est bien entendu destiné aux geeks et aux personnes souhaitant apprendre à développer avec une base de données, ou plus simplement les curieux. Toujours est-il qu’il se veut ludique et simple à comprendre. Je le recommande aux étudiants en informatique en tous cas, ça sera bien plus palpitant qu’un cours sur la méthode MERISE et sur MS Access. (Brrr…) Peut-être un peu cher pour certains (une quinzaine d’euros suivant le cours actuel du dollar) c’est néanmoins un ouvrage à absolument avoir dans sa bibliothèque de geek/otaku. Et puis Ruruna est charmante.

Kiss x sis

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L’épisode 0 de Kiss x Sis, l’un des derniers manga de Ditama Bow, est enfin disponible et subbé. Ayant déjà un peu entendu parler du scénario, je savais à quoi m’attendre, mais étais-je réellement préparé?

Cet épisode 0 semble être une préquelle, une introduction à la série qui va arriver, et accessoirement, un concentré de ce que tous les otakes assoifés de ecchi aiment en général. Ce n’est pas du niveau de Kanokon mais ça n’en est pas loin, et vous allez voir pourquoi.

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A vrai dire on ne sait pas grand chose de l’histoire: Keita, héros standard N° 248, semble être le fils adopté d’une famille tout ce qu’il y a de plus normal: un père, une mère, et deux soeurs physiquement jumelles. Fort heureusement, elles se démarquent assez l’une de l’autre pour éviter qu’on les confonde, mais surtout, elles ont un grand faible pour leur petit frère (d’une année). L’avantage immédiat, et l’excuse d’être adopté, c’est qu’évidemment Keita n’est pas lié par le sang à ses deux charmantes grandes soeurs, qui sont assez… entreprenantes.

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Comme tout bon héros de harem qui se respecte, Keita n’est pas tout à fait d’accord cependant avec les avances de ses deux soeurs, et ne manquera pas de s’en plaindre, même si ses camarades de classe, et même les téléspectateurs, l’envient à mort. En fait, c’est presque tout pareil que Kanokon, en plus soft, et avec le shota en moins. C’est loin d’être une mauvaise chose, croyez-moi.

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Les deux soeurs, Riko et Ako (respectivement sur le screen tout en haut de cet article) sont assez différentes pour des soeurs jumelles. Riko est posée mais semble savoir se battre tandis qu’Ako est plutôt du genre "waifu material" et déléguée de classe modèle. Faut dire, avec sa coupe de cheveux sérieuse, Ako est pour l’instant ma favorite, mais qui sait… Riko semble elle savoir ce qu’un homme aime:

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Pour l’instant l’OAV (puisqu’il s’agit ni plus ni moins de ça) est plutôt décevante. Malgré un trait précis et bien proportionné, ça manque cruellement de détail ici et là comparé à du Toradora par exemple. Je ne ferai pas l’affront de comparer ça à une production Kyoto Animation, ça serait indécent. A cette petite tare s’ajoute une bande originale inexistante. Enfin si, elle existe, mais je ne considère pas de la musique sortie d’un synthé Bontempi 2 voix comme étant de la musique. Le doublage quant à lui est d’une qualité standard, comme dans n’importe quel anime qui se respecte.

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Vous l’aurez compris, Kiss x Sis n’a rien de transcendant, mais contrairement à Kanokon, je risque fortement de continuer à regarder, ne serait-ce que parce qu’une fois votre cerveau débranché, ça reste visionnable et juste excitant ce qu’il faut. Kanokon lui était juste vulgaire. Un peu comme High School Girls, en fait…

Nous terminerons ce billet par une citation du père qui résume toute la philosophie de cet anime:

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Amen.

Grand Tournoi des Tsundere – C’est fini !

And the winner is…

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Et oui, le tournoi des tsundere qui aura secoué la blogosphère francophone d’otakes quelque peu animé des débats passionés et passionants comme par exemple pour savoir si oui ou non Haruhi était une Tsundere est terminé. Au total, il y a eu un peu plus de 24 000 votes durant ce tournoi, avec un nombre parfois non négligeable de proxy et autres connexions douteuses.

Un peu de technique

Ce que j’entends par vote par proxy, c’est avant tout des votes dont la provenance me paraît louche: la connexion utilisée ne répond à aucun sous-réseau de fournisseur d’accès internet connu, qu’il soit français ou étranger. Histoire de calmer les ardeurs de certains, j’ai même été jusqu’à mentir sur ce que je filtrais ou non: je laissais passer les votes étrangers depuis le début tout en prétendant le contraire et ça a été très efficace.

Les véritables votes par proxy utilisaient tous des sites archiconnus. Je n’ai eu que très peu de travail d’investigation à faire. En fait, il y avait deux grands types de votes frauduleux: ceux qui utilisaient véritablement des proxy pour voter, et ceux qui faisaient voter des pans entiers de réseaux de serveurs dédiés. Administrateur réseau ou bien utilisateur de botnet, difficile à dire, mais j’ai longtemps hésité à bannir tout un certain sous-réseau dont je tairai la rangée d’IPs, car des votes venaient toujours de celles-ci, et à des moments irréguliers. Par contre les votes étaient toujours pour les mêmes personnages chaque fois: il était rare que des proxy sévissent sur les deux personnages d’un match mais bien sur un seul chaque fois.

Le ménage se faisait donc manuellement, de temps à autre, et nécessitait un peu de pratique et surtout plus d’infos que ce que me donnait le plugin de sondage de Dotclear. En l’occurence j’ai dû y apporter quelques modifications pour empêcher les votes multiples en me basant sur les cookies et les adresses IP. Problème: ce n’était pas toujours efficace, surtout quand on est chez un fournisseur daubesque comme Wanadoo/Orange qui a le chic pour changer d’adresse IP chaque fois qu’on redémarre sa livebox, ou bien des navigateurs buggés qui enregistraient mal les cookies, ce qui expliquent que certaisn ont pu voter plusieurs fois chaque semaine.

Avec un peu de pratique et d’organisation, il était ainsi facile de distinguer les votes légitimes de ceux qui ne l’étaient pas. A force j’ai appris à reconnaître les adresses IP des différents fournisseurs. Qui a dit que ce tournoi ne servait à rien?

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Transformer la PASSION en organisation

J’ai vu que certains bloggueurs désiraient faire des tournois à leur tour: c’est cool les mecs, mais je vous le dis, c’est toute une organisation à tenir toutes les semaines, oui, toutes les semaines sans aucun répit ou presque (il y a tout juste eu une semaine entre les poules et les phases finales histoire de tirer au sort ces dernières) et surtout ça demande des qualités techniques pour mettre au point un système de votes le plus fiable possible sans que ça tourne au grand n’importe quoi. On ne peux pas empêcher la triche, mais on peut l’atténuer.

Concernant les textes, je suis plutôt content d’avoir pu trouver une personne à chaque fois pour présenter les poules et les matchs. On m’a accusé de sous-traîter ça afin que ça me fasse moins de travail, ce qui est vrai, mais j’ai trouvé ça plutôt amusant de voir toute la blogosphère s’y mettre et y aller chacun de son petit billet. Je tiens ainsi à remercier Garric, Tetho, sedeto (ma meido N°3), CoinDANSnina/kyouray, Nyoronyolo, Arez, Ninjigay/segfault, FFailril, Raton-laveur, Shikaze, et mega69 (ma meido N°2) pour leurs efforts.

J’espère donc que ça vous aura bien amusé et qu’on aura enfin trouvé la vraie Tsundere. Celle qui peut prétendre au titre pour ses qualités et non pour sa fanbase: le fait que… oh merde, j’ai failli oublié de vous donner les résultats.

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Résultats de la Finale

  • Asuka : 43.44% à 642 voix
  • Kaname : 56.56% à 836 voix

Résultats de la Petite Finale

  • Haruhi : 51.16% à 660 voix
  • Rin : 48.84% à 630 voix

avec respectivement 1500 et 1300 voix comptabilisées environ.

Kaname a sû garder son avance tout du long de cette manche et a montré que malgré sa fanbase plutôt restreinte comparée à celle d’Evangelion elle a sû montrer qu’elle était une tsundere digne de ce nom par rapport à "la furie rousse". J’ai personnellement voté Kaname car je n’estime pas qu’Asuka soit très ‘dere’. Le seul véritable moment où on la voit ainsi, c’est lorsqu’elle remercie Shinji de l’avoir sauvée dans le volcan, alors que les moments dere de Kaname se comptent déjà bien plus que sur les doigts d’une main. Kaname est en outre, beaucoup plus violente en mode tsuntsun. Pour moi, c’est un victoire méritée, amplement même.

De l’autre côté, Rin a dû s’incliner face à Haruhi, qui avait bien décidé de ne pas se laisser faire après sa défaite sur le fil du rasoir de la semaine dernière qui l’a empêchée de se battre contre Kaname. Je me demande d’ailleurs ce qu’aurait donné un duel Kaname/Haruhi… Le début de semaine était plutôt favorable à Rin mais Haruhi a su remonter une fois le gros des votes Editotakuistes étaient passées. (L’Edito, qui, pour rappel, appelait à voter Rin.) Haruhi est bien une tsundere si l’on considère son comportement dans les romans au delà des épisodes que l’on voit dans la première saison de l’anime. On peut arguer que ça ne fait pas partie de l’anime, mais ça compte tout de même dans le réglement.

Et après?

Après? Hé bien, Meido-Rando va reprendre son rythme de croisière avec probablement une petite surprise d’ici la fin de l’année si tout va bien. Pour le reste, attendez-vous à un test approfondi de l’Iphone 3G, et d’un petit article sur les "party game" de la XBOX 360

Oh, l’an prochain? Ca sera un tournoi de seifuku. D’uniformes scolaires. Oui, pas de personnages cette fois, mais bien des écoles entières qui se batteront pour savoir laquelle possède l’uniforme féminin le plus populaire. Ca va demander beaucoup de recherche, et certainement aussi beaucoup plus de candidates que le tournoi des tsundere ou des maids. Enfin, nous verrons bien! Ce tournoi sera organisé conjointement entre Meido-Rando et l’Editotaku, qui pour rappel habitent maintenant sous le même toit.

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Les trois Suzumiya de ma vie

Un magnifique cadeau de Noël de Rosalys que je me dois de poster à cette heure tardive alors que nous sommes presqu’en fin de soirée de Noël entre amis (fallait bien trouver une date) : les trois Suzumiya de ma vie.

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Et j’ai eu droit à cette jolie illustration sous verre, reste plus qu’à encadrer. 🙂

Allez, je suis motivé, je vais m’attaquer au chapitre 8 pendant la fin de ma convalescence! Merci Rosalys!

Grand Tournoi des Tsundere – Demi-finales

 »Tetho speaking. »

Axel speaking. Je me remets tout doucement d’une opération chirurgicale qui consistait à m’enlever un kyste dans le bas du dos. Je vous explique pas comment j’ai du mal à rester assis trop longtemps, à m’allonger ou à me lever. Et je suis en arrêt de travail pendant facilement encore un mois (extensible selon l’état de la plaie, chouette.). Je vous passe les détails un peu gore sur la taille de la plaie (du genre qui fait la taille d’un pouce… Ah merde je l’ai dit.) et ça explique pourquoi la semaine dernière j’ai lâchement laissé l’une de mes maids s’occuper du tournoi. Qu’elle me pardonne.

Je vais profiter de cette tribune que m’offre l’ami Axel pour vous parler non pas de l’homoérotisme freudien dans  »Berserk », ni d’a quel point Char est incroyablement GAR dans  »Gundam The Origin » 11, mais bel et bien des tsunderes, Vu que nous avons encore l’attention des médias sur nous (on les connais, pendant la finale ils ont déjà rangé la moitié du matos pour rentrer au plus vite).

Le concept de la tsundere n’a au fond rien de bien nippon(Pon Pon !), le coup de la nana qui passe son temps à s’engueuler avec un mec avant de tomber amoureux de lui c’est vieux comme Mathusalem et universel, pourtant on a jamais qualifié la princesse Leia de tsundere ! L’apparition des premières (que ce soit Sayaka, Madoka ou Lamu, peu importe) était donc naturel et sans aucune visée de créer une mode. Mais avec le temps le concept s’est décalé et on est passé à des personnages à personnalités bipolaires parfois totalement caricaturales (bien aidées par des grognasses comme Kugimiya Rie à la voix). Aujourd’hui dès qu’un perso féminin ose s’affirmer un peu face à un mâle bien mou elle est classée tsundereJe me joint donc à Minoru Shiraishi, philosophe et analyste des médias du XXIeme siècle, pour dire qu’il faut revenir à l’origine de la tsundere, bien plus crédible que la parodie d’elle même qu’est devenu la chose !! Mais bon, faut croire que ça vend puisque pas mal de monde s’est jetté sur Toradora justement pour ça…

Sinon, dans la série "comment traduire le terme en français ?" j’ai bien aimé le "menstruée" proposé par Rukawa qui dénote bien l’aspect hautement féminin de cette tare mentale, Mais le "capricieuse" (en référence à Orange Road) de Ialda est plus élégant et rappelle que souvent femme varie et bien folle qui s’y fie…

Oui bon, je n’aime pas trop le terme menstruée, même si ça me parait bien plus proche au niveau comportement.

Bilan des 2eme quarts de finale :

Bon, à l’heure où ces lignes sont rédigées le duel Nagi vs Haruhi est très très serré. Ça bascule régulièrement d’un coté ou de l’autre selon les votes et nul doute que ça le fera jusqu’à la fin, bref je suis bien coincé pour savoir sur qui j’écris moi… (une égalité ça serait drôle tiens) Il semble évident que Nagi à profité des votes anti-Haruhi, que ce soit par des personnes lasses du boucans générés par les fans ou bien des fans qui refusent de voire le danchô catégorisée tsundere. Bref la série de Keyani continue de faire réagire les fans et ça c’est bien.

Ce fut rude, mais voici les résultats.

  • Nagi : 49,67% à 519 voix
  • Haruhi : 50,33% à 526 voix

Un vote semblable à celui du PS cette semaine (suivi un peu l’actu quoi…) mais il n’y aura pas re-vote, le recomptage s’est fait normalement et bien sûr vers la fin c’était bien la fête du slip niveau proxys. Proxy qui ont bénéficié aux deux candidates avec un petit plus pour Nagi. En tous cas, Haruhi a bien failli perdre, et m’est d’avis que Asuka sera celle qui la fera tomber cette fois.

De l’autre coté Chidori à mis la raclée de la race de sa môman à la chose rosée qui l’a bien cherché. Et tant mieux pour la suite du tournoi.

  • Louise : 34,52% à 330 voix
  • Kaname : 65,48% à 626 voix

De même, si jamais Haruhi va en finale, je vois très bien Kaname lui tenir tête et la térasser. Ouais, un Haruhi/Kaname, je vois ça très bien… Par contre, avec la défaite de Louise et Nagi, ça sonne la défaite de la fanbase Kugimiya. Comme quoi, tout peut arriver au tournoi des Tsundere.

On attaque donc les demis-finales, fini de rire, maintenant c’est du sérieux parceque se faire éliminer à se niveau de la compétition ce serait vraiment échouer dans la dernière ligne droite, juste avant le sprint final.

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Demi Finale 1 :

Sôryû Langley Asuka

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(Asuka, prète à se faire 3 anges dès le matin)

Pilote de l’Evangelion unité-02 c’est une battante, une vraie, Toute sa vie se résume à être la première, autant dire qu’elle en veut et qu’elle ne compte pas laisser la 1ere place lui échapper ! Mais si par malheure elle échouait et se retrouvait en petite finale ce serait le drame car elle risquerait de s’éffondrer et de ne plus être capable de rien faire…

Même à ce niveau du tournois c’est une favorite, Evangelion est une série dont la popularité ne se dément pas malgré les années qui passent. Et nul doute que le futur Evangelion 2.0 où apparaitera enfin Asuka va bien aider la popularité de la miss. Mais personellement je dois avouer qu’Asuka est loin d’être mon perso féminin d‘Eva, pas plus que Rei, Misato, Ritsuko et Maya, moi dans Eva le perso que je préfère c’est Yui. Mais j’aime bien Asuka quand même, ne serait-ce que parce que dans SRT Alpha elle était craquée.

Points forts : Enorme fanbase, personnage culte, pilote un robot

Points faibles : Cache un sacré traumatisme qui une fois révélé défait tout le personnage.

Contre :

Suzumiya Haruhi

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(Haruhi Zi Suzumiya ordone que vous votiez pour elle !)

Encore une fois je vais profiter de cette tribune pour remettre dans le droit chemin les brebies égarées. N O N Haruhi n’est pas une déesse, ni LA Déesse, loin de là. En fait le status divin d’Haruhi (n’oublions pas que ce n’est pas Haruhi qui est Dieu mais Dieu qui est Haruhi, la différence sémantique fait tout) n’est qu’une pièce d’un gigantesque puzzle où elle est tour à tour la source d’une explosion d’informations, l’origine d’une rupture du continum espace-temps, une brèche entre les dimensions et bien d’autres que nous n’avous probablement pas encore découvert. Selon le paradigme la nature d’Haruhi change et oublier cela c’est comme dire que la lumière n’est qu’une onde ou qu’une particule, ça empèche de comprendre la base même des fondements fondamentaux de notre réalité.

Reste le débat de sa tsundereitude, chaque avis se défend, mais je serais plus de ceux qui pensent qu’elle à une simple personalité bipolaire doublée qu’une maniaco-dépréssion plus qu’une vrai personalité de tsundere. Reste que c’est malgé tout un excélent personage dont la bonne humeure est contagieuse 🙂

Points forts : Fanbase démesurée, personnage irrésistible, si vous ne votez pas pour elle l’univers va disparaitre !!!!

Points faibles : le TSH (Tout Sauf Haruhi), status de tsundere discutable.

Demi Finale 2

Tôsaka Rin

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Le nekomimi ou comment rendre agréable n’importe quoi (c’est ça ou un robot géant)

Bon, là je suis un peu coincé, je suis un Type-moon fanboy mais j’aime pas Rin (j’aurais préféré que Ryôgi Shiki soit la représentante de Type-Moon). En fait je ne suis pas sensibles à ses charmes, j’aime pas les Ojô-sama (sauf Nanami dans Utena), le zettai ryouiki me laisse de marbre, ses deux nattes aussi et comme tous les persos féminin de son jeu elle aurait mieux fait de Fate/stay in the kitchen… Mais je lui reconnais quand même le fait qu’elle est une très grosse bosseuse (et les efforts ça paye !) ainsi que le fait qu’elle a éduqué Shirô en lui expliquant que le thé en sachet mais c’est de la M E R D E les enfants !!

Points forts : Perséverante, est bien éduquée, grosse fanbase.

Point faible : Le reste.

Contre

Chidori Kaname

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(La routine habituelle pour Chidori…)

Là on arrive à mon point faible, les tsunderes ne sont pas trop ma tasse de thé (peut-être parecque justement elle sont en sachet), mais Chidori c’est autre chose. Déjà son couple avec Sôsuke rapelle des classiques comme Tom Jerry, les voire se chamailler est un plaisir de tout instant tant, et même avec la meilleure volonté du monde, ce dernier passe son temps à être à coté de la plaque. Mais Chidori est aussi atlétique, hyper douée (de par sa nature de whispered elle sait tout ou presque du lambda driver et des arm-slaves), toujours prète à aider, la seule personne capable de gérer Sôsuke… Par contre elle a aussi un caractère atroce et ne manque pas de faire preuve de mauvaise foi et de vanité, à moins qu’en fait ça ne cache autre chose…

Points forts : N’a pas peur des paramilitaires cinglées, génie, pleine de bonne volonté.

Points faibles : Sale caractère (mais vraiment), passe son temps à se faire enlever.

-J’en profite pour signaler que chez Amo un des meilleurs générique de l’histoire de l’animation jp, Sore ga Ai deshô l’op de Full Metal Panic ? Fumoffu, se fait larger par des trucs largement moins bien (même si bien quand même), donc tant que vous en êtes à aller voter, allez sauver l’honneur des gouts musicaux de la blogosphère anime francophone-

Bonus :

Comme on est sur Meido-rando je ne pouvais décament passer ici sans poster un truc en rapport avec les maids. Voici donc une courte histoire que Kaoru Mori (auteur de  »Emma » et  »Shirley ») a posté sur son blog. On y trouve tout le charme des histoires de la madame, même si ça appelle une suite qui ne vrendra probablement jamais. La traduction est de votre serviteur avec l’aide de DarkSoul (qu’il en soit encore remercié).

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Grand Tournoi des Tsundere – Quarts de finale – Round 2

Bonjour bonjour !

La troisième meido d’Axel-Goshujin-sama, Sedeto-chan, a l’immense honneur de glisser quelques mots de son clavier sur le temple de meido-rando, rien que pour vous ! (Un temple, n’est-ce pas censé être pur ? Alors temple et meido… Parce qu’une meido, ce n’est pas pur ? je suis une meido, je serais pure ? (quand même ?) Mais si la PASSION est pure ? …) Bref, je prends le relais de Kyouray pour animer la présentation des deux matchs de la semaine ! L’étau se resserre de plus en plus sur les corps de nos petites tsundere, qui restera-t-il à la fin ? La déesse tyrannique, la reine du type-moon ou la magicienne ratée ? (pourquoi je ne me sens pas libre de formuler de telles phrases sans craindre un lancer de tomates ? Oui je sais, la communauté otaku pleine de passion, tout ça…) Bon, trêve de bavardage, passons aux chiffres, aux vrais.

Match 1

  • Asuka: 52.3% à 488 voix
  • Eri: 47.7% à 445 voix

L’un des matchs les plus serrés vis à vis de l’écart d’âge des deux séries. On peut remettre la victoire d’Asuka aux mains de tous ces otakus qui lui sont fidèles depuis le début (de manière plus ou moins sectaire, c’est selon. Vous me direz, à coté d’Haruhi…).

Match 2

  • Akane: 37.36% à 297 voix
  • Rin: 62.64% à 498 voix

La preuve qu’Asuka est un cas à part, je crois, puisqu’ Akane se fait clairement éliminer par Rin. Vous me direz, entre Neon Genesis Evangelion et Ranma 1/2, y’a pas le même charisme (le charme encore, je ne dis pas. Mais je m’étonne encore de la manière dont je me suis fait clouer par "you are (not) alone", en ayant loupé un bout du début et en m’en arrachant à la fin pour faute de train, à sa diffusion aux utopiales de Nantes).

Bref, il faut dire que le type-moonisme est aussi une secte. C’est là que l’on voit toute la pertinence du prochain sujet au bac L 2009 : "l’otakisme est-il une religion ?".

Et puis Rin a, à mon avis, mérite d’être une tsundere sans dépasser les limites de la lourdeur – et d’ailleurs sans même y mettre les pieds, pas comme certaines joueuses de baguette aux cheveux roses…*hum hum* (ben quoi, tout le monde a trollé, pourquoi pas moi ? C’eût été un mérite de ne pas le faire, c’est vrai…)

Ah, j’en profite pour m’excuser humblement auprès de tous ceux qui s’offusquèrent (ou non) de mon erreur dans l’ex-tableau du tournoi. Lagaes et Trit’ reçoivent un bon-bisou pour leur fervente qualité d’otaku (un bon-bisou, c’est pas un bisou bon, c’est un bon pour un bisou. je précise quand même…). Je n’ai pas d’excuse, encore moins celle de regarder en ce moment Kanon 2006 plutôt que Clannad alors que mon maitre me l’a conseillé.

Ah, et pour éviter les dégoûts prononcés envers les choix des illustrations, j’ai décidé de faire un bonus figurines pour ces 3ème et 4ème quarts de finale. J’ai même perdu mon dimanche après-midi à les détourer et les redimensionner, c’est vous dire l’ennui…

Quarts de Finale, Match 3

Nous commençons avec Nagi Sanzen’in, d’Hayate no Gotoku.

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J’ai beau ne pas avoir vu l’anime, je lui reconnais dans 95% des images la représentant, cette petite étincelle tsun-tsun dans le regard. Ce n’est pas elle qui aurait peur de regarder la déesse droit dans les yeux. Un bonus "twin tails" qui mérite de l’attention. Bref, à mon humble avis, une bonne tsuntsun, insupportable comme je ne les aime pas 😛 .

En face, passons à Haruhi.

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Malgré son malus discutable de simili-tsunderisme, Haruhi est déesse de l’une des sectes les plus reconnues. Outre les fans de Nagi, tous les votes qui l’empêcheront d’atteindre le 100% proviendront sûrement des personnes outrées de la voir dans le tournoi. Alors, qui est contre la dirigeante de la SOS-dan ?

Quarts de Finale, Match 4

Ce quart de finale est l’un des matchs qui me semble le moins prévisible du tournoi. Kaname et Louise sont deux irréprochables tsundere qui, à mon avis, sont difficilement différenciables. Pourtant, elles ont leur manière pour exceller dans leur art…

Kaname

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L’héroïne de Full Metal Panic! qui j’espère récoltera plein de votes anti-Louise. *siffle* Raton m’a rappellé à l’ordre ! Parce que mine de rien, elle jouit d’une certaine maturité comparé à ses concurrentes, elle n’est ni exagérément gâtée ou égoïste. Une tsundere vertueuse, en fait, et généralement, ça manque. C’est bien mignon les gamines de service "je rougis et je cache mes sentiments en te foutant un coup de latte tout ça tout ça", mais un peu de jugeotte dans ce monde de brutes… Bon, je ne dis pas que Kaname en a tout le temps non plus !

Louise

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J’allais dire qu’elle avait un avantage seiyuu sur Kaname avec ces histoires de Rie Kagimiya et de L-type, mais finalement c’est Satsuki Yukino qui double Kaname, une grosse pointure quand on regarde son historique, alors je crois que Kaname n’a plus rien à lui envier… (pas même son indéniable dfc :P) Et voyez comme je suis gentille, ça ne m’empêche pas de choisir avec soin une jolie figurine d’elle en infirmière. Bon, j’avoue, c’est sûrement mon amour des belles figurines couplé avec mon amour des belles images. Mon amour du beau, le goût du goût… Euh non rien.

Dimanche midi j’ai encore vu les pourcentages terriblement serrés entre Eri et Asuka, à un demi pourcent près : je soupçonne un appel au vote en urgence quelque part parmi les fans de School Rumble… Tss tss ! Laissez au moins une vieille se faire une place ! (non, pas les tomates ! J’ai voté Asuka moi aussi ! *voit des School Rumble fans de l’autre côté* uguu~ …)

Alors c’est parti ! Haruhi VS Nagi, Kaname VS Louise, qui remportera le tournoi des tsundere de meido-rando ? 1…2…3… A vos proxy ^^ (…ou pas !)

Et pendant ce temps, Axel en exploration à Nurse-Land…

PS : Si quelqu’un trouve les deux références à une chose assez méchamment inconnues dans ce texte, je lui dois un gage.

EDIT d’Axel: Mission presqu’accomplie, je remercie raton et sedeto pour leur travail, et j’en ai profité pour mettre les vrais résultats du match précédent.